Comme aurait pu dire le proverbe : "Les années se suivent mais ne se ressemblent pas !" Cette vérité a fait le bonheur des organisateurs du festival des Kampagn'Arts et de tous les festivaliers venus en grand nombre pour cette 9ème édition. Il faut dire que, cette année encore, Bouge ton bled avait prévu une programmation d'enfer ! Que du beau monde pour tenir son public jusqu'au bout de la nuit.
Dès l'entrée sur le site, chaque participant était transporté sur une nouvelle planète. Des décors futuristes montraient une nouvelle fois que l'imagination des organisateurs est sans limite et permet, pour chaque édition, de créer une nouvelle ambiance.
Grâce aux deux podiums installés, les groupes se succédaient sans beaucoup de temps morts. Côté buvette et restauration, l'argent ne circulant pas sur le site, il fallait d'abord passer à la "banque" où les files d'attente étaient impressionnantes, pour recevoir la monnaie du festival, "les paterns" qui permettaient de s'offrir boissons ou casse-croûtes.
De longues files d'attente pour obtenir les paterns
Comme pour les éditions précédentes, la sécurité sur le site était à son maximum et les jeunes festivaliers pouvaient bénéficier de conseils utiles concernant leurs problèmes spécifiques.
Avec cette belle soirée estivale, 4200 festivaliers se sont donc retrouvés sur le site de l'Image. À 23 h 30, le nombre maximal de participants au niveau sécurité étant atteint, plus aucune entrée ne fut autorisée.
Cette manifestation devenue incontournable réunit beaucoup de jeunes venus d'Indre-et-Loire, de Sarthe mais aussi de départements voisins. Elle est aussi un lien intergénérationnel car, en se déplaçant sur le site, on pouvait constater que, même si les jeunes sont majoritaires, toutes les tranches d'âge se côtoient.
Jeunes et moins jeunes se côtoient sur le site du festival
Bravo donc aux organisateurs et à tous les bénévoles qui les accompagnent et les soutiennent et œuvrent pour que perdure encore longtemps ce sympathique festival dont le but était au départ : "Faire venir la culture à la campagne !". L'objectif est atteint et le pari réussi !