Les travaux engagés sur la rivière Escotais avaient pour but de rétablir la continuité écologique c'est-à-dire la libre circulation des poissons et des sédiments. En effet, le cadre réglementaire impose de rendre transparents les ouvrages nuisant à la continuité du cours d'eau. Les propriétaires ont donc l'obligation de répondre à ce cadre réglementaire. Pour les encourager et les aider dans leurs démarches, le technicien de rivières de la Communauté de Commune de Racan, Alex Tarbouriech, apporte une aide technique au projet. Pour se mettre en conformité, les propriétaires sont aussi aidés financièrement grâce à des subventions allant de 80 à 100%.
Durant le mois de septembre 2015, ont eu lieu des travaux sur la rivière Escotais à Saint-Paterne-Racan et Saint-Christophe-sur-le-Nais.
Sur ces communes, les travaux visant le rétablissement de la continuité écologique, se sont déroulés sur 2 sites dans le bourg de Saint-Paterne et près de la gare, et sur 2 sites à Saint-Christophe, au Gué Perdu et au moulin Basset.
Aménagement au niveau du pont près de la gare
Au cours de ces travaux, les deux seuils en palplanche ont été effacés dans la commune de Saint-Paterne à l'aide d'une pelleteuse, un bras de contournement de moulin a été créé chez un propriétaire privé de Saint-Christophe, et un ouvrage de répartition bétonné a été supprimé dans cette même commune. Pour ce dernier, il était indispensable de répondre aux exigences des riverains et de l'association de pêche dont le souhait était : "avoir les mêmes hauteurs d'eau qu’au préalable". Pour cela, l'ouvrage en place a tout simplement été remplacé par une succession de seuils en pierres qui permettent à la fois de maintenir le même niveau d'eau qu'avant, tout en permettant le franchissement des poissons. Les objectifs sont donc atteints.
À cet endroit, le chant de l'eau est des plus agréables !
De manière générale, le but est bien entendu de répondre aux exigences réglementaires mais aussi de prendre en compte les demandes du riverain. Car le souhait d'Alex Tarbouriech est d'"aboutir à un but commun avec eux tout en respectant les objectifs fixés. Le chantier a duré un mois pour une enveloppe de 30 000 €."
Et, pour finir, le technicien tint à formuler : "Un grand remerciement à l'entreprise sarl TERCA qui a su répondre aux exigences fixées, mais aussi à ma prédécesseur, Charlène, qui a monté le projet."
Un nouvel état des lieux aura lieu après les crues de l'hiver pour rectifier ou réaménager certaines parties. Mais, ce qui a été constaté par le technicien et les élus présents sur le terrain, c'est que la rivière semble déjà bien nettoyée de la vase qui recouvrait le fond et que le biotope héberge de nombreux animaux aquatiques qui retrouvent ainsi un milieu de vie naturel.