Suite à une étude réalisée au niveau de la CCPR visant à définir les conditions permettant aux personnes de rester sur leur commune si tel est leur souhait, est apparu l’enjeu prioritaire de répondre aux problèmes de mobilité.
Catherine Lemaire, premier magistrat de la commune, ouvrit la séance et en tant que vice-présidente en charge de l’accompagnement au vieillissement, elle précisa que le travail engagé portait sur 3 axes principaux :
- La mobilité, thème de la réunion de la soirée
- Les espaces de liens sociaux
- L’habitat adapté : 4 points sont retenus sur le territoire de Racan, Chemillé-sur-Dême, Neuvy-le-Roi, Saint-Paterne-Racan et Saint-Christophe-sur-le-Nais, avec une priorité aux endroits où il y a des EHPAD.
La mobilité en question
-Présentation du projet
La nécessité de venir en aide aux personnes n’ayant plus ou pas de moyen de transport, que ce soit définitif ou temporaire, pour se déplacer a amené la CCPR à se pencher sur ce problème et à trouver des solutions.
Pour ce faire, elle s’est rapproché du Pays Loire Nature où Nicolas Gonet a été recruté pour 6 mois en tant que chargé de mission « Mobilité ». En poste depuis 3 mois, il a lancé la phase diagnostic qui est actuellement en cours. Un questionnaire à la disposition des usagers du territoire a été préparé afin de mieux connaître les usages et les pratiques de déplacements des habitants des 43 communes que regroupe le Pays Loire Nature. Ce questionnaire peut être rempli en ligne sur le site suivant : http://webquest.fr/?m=22396_enquete-mobilite-comment-vous-deplacez-vous ou sur un support papier à déposer en mairie une fois rempli.
Pour gérer la problématique des transports sur les différentes communes du Pays de Racan, la tâche a été confiée à Anne Sémard, de l’association AGEVIE. Son travail va consister à accompagner la CCPR et à répertorier les besoins en transport quel que soit l’âge des personnes à transporter. Une fois les besoins connus, il faudra organiser une offre de transports à l’échelle d’une commune qui complètera ou dans certains cas remplacera les services déjà en place tels que le taxi ou l’aide à domicile pour des besoins ponctuels ou réguliers. Le but c’est de pouvoir compter sur des offres bénévoles avec indemnisation du conducteur sur la base de 0,35 €/km parcourus.
-Son fonctionnement
Une liste de personnes volontaires pour assurer des transports sera établie de même qu’une liste des demandeurs. Un animateur sera chargé de centraliser les demandes et de mettre les deux parties en relation.
Une ligne téléphonique sera dédiée à ce service et c’est cet animateur qui répondra et s’occupera de mettre en réseau les personnes.
Ce système qui fonctionne déjà dans de nombreux endroits en France permet d’initier une dynamique entre une offre et une demande. Ce peut être aussi l’occasion de tisser des liens entre les gens.
Une trentaine de personnes intéressées par le sujet ont suivi la réunion
-Échanges avec le public
Parmi la trentaine de personnes présentes, certaines avaient des solutions à proposer, solutions déjà mises en place dans d’autres secteurs ou des questions à poser :
- Un taxi bus de 8 places à horaires fixes ou libres qui conduit à une destination déterminée avec un tarif aller-retour fixé à 2 ou 3 €.
- Pourquoi ne pas envisager des mini-tournées à jours fixes vers différentes destinations ?
- Il faudrait essayer de toucher tous les actifs qui vont vers l’agglomération tous les matins.
- L’assurance du conducteur est-elle suffisante pour transporter des passagers hors famille ?
- Comment les gens seront-ils au courant de ce service ?
À l’issue de ce petit débat, il est ressorti que dans un premier temps, c’est l’organisation transport bénévole en lien avec les demandeurs qui a été retenue. Plusieurs volontaires se sont fait inscrire pour transporter des personnes demandeuses. Cette initiative démarrera au cours du 1er trimestre 2017.
-La communication
Elle se fera par le biais des bulletins municipaux, les réseaux, internet, la presse et surtout le bouche à oreille.
-En conclusion
Il faut savoir que pour que cela fonctionne, il faut que les usagers fassent remonter leurs besoins en transport et les destinations souhaitées de façon régulière ou ponctuelle. Dans un premier temps, les inscriptions peuvent se faire dans les mairies.
De même, ceux qui proposent de transporter doivent faire savoir s’ils seraient partants en fonction de leurs trajets habituels ou sur un temps disponible, pour accompagner des personnes moyennant une indemnisation en fonction des kilomètres parcourus.
Chaque commune du territoire de Racan étant concernée par cette problématique, des réunions similaires sont prévues courant novembre dans chacune d’elles pour rencontrer tous les habitants de la CCPR.