Pour cette 12e édition, les ingrédients étaient réunis pour que le cru 2018 soit une parfaite réussite. Tout d’abord, une météo au beau fixe avec juste ce qu’il fallait de brise en soirée pour rendre les températures supportables, une très belle affiche, de nombreux bénévoles et, comme toujours, rien n’était laissé au hasard. Après le bateau pirate de l’an dernier, c’est un superbe avion qui marquait l’entrée du festival.
Vendredi soir, dès l’ouverture, les festivaliers s’étaient donné rendez-vous en grand nombre et, plus la soirée avançait plus la foule s’intensifiait. Lors de la prestation de Fefe, la foule était déchaînée.
Vanupié a ouvert le festival
Fefe a fait vibrer le public
Le samedi, c’est un public encore plus nombreux qui est venu écouter, applaudir les groupes programmés et se trémousser sur leur musique.
Derrière leur hublot, les banquiers échangeaient les euros en paternes pour que les festivaliers aillent soit se restaurer avec les fameux « kampagn’arts », sandwiches crées pour le festival, à base de produits locaux, ou se désaltérer avec une bonne bière artisanale.
Après le passage à la banque, queue pour acheter un "Kampagn'art"
Et, durant le festival, les grapheurs renouvelèrent le décor de l’abri installé sur l’aire de loisirs.
Les grapheurs au travail
Rencontre sur le site avec un partenaire du festival, Éric Robert, de la société PMB
Monsieur Robert, pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous avez choisi d’aider ce festival ?
Alors que nous habitions à Bueil-en-Touraine, Florent et moi, je suis allé assister à une séance du Conseil municipal. Un point a attiré mon attention « l’association bouge ton bled demandait une subvention pour organiser un festival ». Rémi Tondereau, le maire, et Didier Descloux, l’adjoint, ont tout de suite adhéré au projet mais un élu a fait cette réflexion : « C’est quoi cette association avec un nom pareil, moi je ne suis pas d’accord. » Cette répartie m’a un peu interpellé. Quelques jours plus tard, un jeune, à la recherche de sponsors, est passé à mon bureau. C’était Geoffrey Orgeur. Il m’a présenté cette fameuse association et le grand projet qu’elle souhaitait voir aboutir. Je lui ai donc donné une petite somme et ça s’est renouvelé. Et puis, à cause de la météo, il y a eu une catastrophe : un gros trou à renflouer. On a donc augmenté la mise. Et, ce festival qui faisait peur à beaucoup de personnes sur le territoire s’est petit à petit imposé. Ce qui m’a plu dans cette organisation, c’est l’implication des parents. Tout le monde se responsabilise. La vocation culturelle de l’association est indéniable et le fait qu’elle fédère les différentes générations nous a séduits.
D’ailleurs, Florent a été élu au conseil d’administration et il participe activement aux animations de l’association. C’est ainsi que petit à petit, la somme que nous mettions dans le festival a nettement augmenté. C’est un choix que nous assumons. Nous avons privilégié ce festival et avons cessé d’aider d’autres associations. Voir la culture à la campagne est une grande joie. De plus, ce qui me plaît, c’est de voir les liens forts qui se sont créés entre jeunes de différentes associations poursuivant le même but. Il y a une entraide formidable entre eux. C’est merveilleux et c’est pour toutes ces raisons que PMB les soutient.
Un grand merci à Éric qui, ces appareils photos en main, est reparti à la pêche aux clichés originaux pour augmenter et agrémenter l’album des Kampagn’arts, festival dans lequel Il s’investit aussi personnellement.
Les années se suivent, des jeunes remplacent les anciens, mais c’est toujours le même esprit qui les anime : solidarité, respect de l’environnement, de la citoyenneté, sans oublier le sérieux dont ils font preuve dans leur préparation. Longue vie au festival des kampagn’arts, événement incontournable du nord Touraine et du sud Sarthe.
Un aperçu de l'ambiance bon enfant qui régnait sur le terrain
Bloco Rilletch se faufile discrètement vers un autre lieu de rassemblement avant de se produire.
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