Il y a bien longtemps que l’aménagement de la place de la République a été évoqué au niveau de la municipalité de Saint-Paterne-Racan. En effet, si l’on consulte les différentes délibérations municipales, on constate que l’enfouissement des réseaux EDF et France Télécom remontent à 2006 et l’enfouissement de l’éclairage public fut concrétisé en 2010.
Depuis cette date, l’idée de repenser complètement la place fit petit à petit son chemin et, après une consultation le 16 décembre 2015 avec les commerçants, en 2016, une première réunion eut lieu avec l’ADAC 37 (agence départementale d’aide aux collectivités locales) pour travailler sur un projet.
Monsieur le Maire relate les difficultés rencontrées avant de pouvoir concrétiser le projet. « Nous avons pu signer avec le bureau d’études DCI, le 2 juillet 2016. Suite à cela, nous avons organisé plusieurs réunions publiques pour présenter les différentes esquisses soumises par la maîtrise d’œuvre. Pour finaliser notre choix, nous avons dû parlementer avec l’architecte des bâtiments de France qui nous a fait modifier certains aménagements. Par exemple, il ne fallait plus de parking devant l’église. Nous avons quand même réussi à obtenir l’autorisation de placer quelques places « arrêt minutes » pour que les habitants puissent faire leurs courses. De plus, il exigeait que tous les parkings soient situés au sud de la place. Il a fallu aussi discuter avec le département car deux routes départementales passent sur cette place. Fort heureusement, les différents problèmes ont pu être réglés et le projet définitif retenu. »
La CCGC-PR ayant la compétence voirie, le dossier lui a été transféré le 14 février 2018, et l’entreprise Colas fut retenue pour ces travaux. Avant le début des travaux, des réunions ont été organisées avec les commerçants du marché hebdomadaire du jeudi, marché transféré actuellement sur le parking de la salle des fêtes (le 17 novembre 2017), avec les habitants pour la présentation des esquisses (septembre 2016).
Travaux de réfection du réseau d'eau potable
Jean-Pierre Poupée poursuit : « Nous avons reçu le permis d’aménager le 30 mars 2018 et, nous avons pu débuter les travaux en septembre dernier avec la remise à neuf des canalisations d’eau potable avec le Sivom. Tous les branchements des particuliers seront désormais accessibles à l’extérieur des propriétés. C’est ce que les entreprises du secteur accréditées par le Sivom sont en train de réaliser. Profitant des tranchées, nous avons posé la question par rapport à l’arrivée de la fibre. Il semble que l’enfouissement soit suffisant. Dès que ces travaux seront achevés, l’aménagement proprement dit de la place pourra débuter. Et, à moins de période hivernale gênant les travaux, la place devrait être achevée en mai ou juin 2019.»
Au niveau éclairage public, les lampadaires ne seront pas changés car ils l’ont été il y a peu, mais de nouvelles lampes les équiperont. Il y aura aussi des éclairages au sol à proximité des espaces verts. Cette partie de l’aménagement est en dehors du marché. Et, pour terminer, Monsieur le Maire, pensant à ses administrés, ajouta : « L’ensemble des élus est bien conscient de la gêne occasionnée pendant ces travaux tant pour les commerçants que pour les riverains qui se trouvent privés de parking. Mais, c’est le prix à payer si l’on veut que notre centre bourg ait un aspect plus accueillant ! Il y a longtemps qu’on en parlait, nous avions dit que nous le ferions pendant notre mandat. Ce n’est pas facile, il a fallu du temps et de l’énergie pour mener à bien le projet. Personnellement, j’espère que tous les usagers y trouveront des satisfactions lorsque tout sera fini.»
L’aménagement en chiffres HT
Réfection des canalisations : 200 000 €
Aménagement de la place : 600 000 €
Éclairage public : 40 000 €
Les subventions espérées sur l’aménagement de la place
Elles devraient se situer autour de 40% du montant des travaux et venir de la Région, du Département, de la DETR (dotation équipement des territoires ruraux).
Pour l’éclairage public, une subvention du SIEIL (syndicat intercommunal d’électrification d’Indre-et-Loire) de 30% est attendue.