Autrefois, les coteaux de Saint-Christophe et de Saint Paterne étaient couverts de vignes et tout un secteur est encore en AOC "Coteaux du Loir" donc protégé. Il reste encore quelques parcelles réservées exclusivement à la consommation personnelle.
Vignes à la Petite Bardouillère.
Vigne à St Gilles.
Une loge ou maison de vignes.
Puis, petit à petit, les pommiers ont remplacé les vignes.
Vergers à la Plaine des Coeurs
La production arboricole est historiquement très présente sur le secteur depuis plusieurs générations. Mais, comme cela l'a été mentionné lors de la visite de la coopérative "Les fruits de St Paterne", les évolutions du marché ont nécessité au fil des années diverses adaptations.
La coopérative "Les Fruits de St Paterne"
Elle est installée sur St Christophe depuis 1967. Les adaptations ont permis de répondre à la demande de la clientèle mais aussi d'assurer aux 15 adhérents une valorisation cohérente de leurs fruits.
Une quarantaine de salariés occupent les différents postes.
Les chambres froides : elles permettent le stockage de 6 à 7000 tonnes de fruits (pommes et poires).
Le calibrage : il est piloté par des automates et des logiciels et permet de travailler 10 tonnes de pommes à l'heure !
Calibrage manuel.
Deux chaînes de conditionnement et une ensacheuse sont dédiées à l'emballage final des fruits et à la préparation des commandes.
La clientèle de la coopérative se trouve pour moitié dans l'hexagone et pour le reste essentiellement dans les différents pays européens. Une quinzaine de variétés de pommes sont présentes sur ce site dont les Gala, Braeburn, Tentation, Lady Pink, Chanteclerc,...
Production de champignons de couche : les caves de Carême Prenant (M. Monoury Gérard).
La récolte des champignons de couche s'est faite dans les caves de Carême Prenant jusqu'au début de 2006, date du démarrage de la nouvelle structure (15 février 2006). Quinze jours après, le 1er mars 2006, les premiers champignons étaient cueillis.
Les bacs de culture proviennent de la Coopérative de la Lande, à St Laurent de Lin (centrale de compostage).
Aire de fermentation extérieure.
Aire de stockage du fumier.
Chaque année, la récolte est d'environ 7500 tonnes de champignons. Le délai entre l'ensemencement et la récolte est de 5 semaines, mais les bacs arrivent sur le site une semaine avant la récolte.
Tous les champignons récoltés sont vendus au groupe "France Champignons" pour la transformation (conserves, etc...)
Tout le personnel qui travaillait dans les caves a été conservé et 17 personnes sont donc présentes sur le site.
Production de pleurotes : Caves de Piery (M. Charles Nobilleau)
M. Nobilleau a commencé son exploitation il y a 22 ans. Dans les caves de Piery, anciennes carrières de pierres, il cultive des pleurotes. Le site de Piery est situé sur la commune de Dissay-sous-Courcillon, en limite de la commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais où réside le producteur.
Les pleurotes poussent sur des blocs d'une quinzaine de kilogrammes contenant essentiellement de la paille de blé et de l'eau en quantité suffisante livrés ensemencés après stérilisation à 70°. Il n'existe que deux fournisseurs sur le territoire français. Chaque bloc donne en moyenne 15% de son poids en champignons. La cueillette est manuelle et quotidienne. Trois personnes travaillent sur l'exploitation. Il faut compter 3 à 6 semaines selon les saisons pour récolter les premiers champignons.
Dans chaque galerie, il y a un degré d'avancement de pousse différent.
Il faut une ventilation continuelle et un éclairage de 8 à 10 heures par jour. Les rideaux plastique permettent de rabattre l'air vers les champignons.
La récolte est écoulée vers différentes villes de l'hexagone mais aux périodes où la concurrence des pays de l'est, de l'Espagne ou de l'Italie est trop forte, M. Nobilleau met ses pleurotes en conserve pour éviter la perte.
Il est possible d'acheter les champignons directement sur le site de production, le matin.
M. Nobilleau produit également des shiitakés sur Saint-Paterne-Racan, au lieu-dit "La Morinière".
Des shiitakés
Merci à toutes les personnes qui m'ont permis de réaliser ce reportage.
(principalement : Mme Brigitte Weiss, M. Gérard Monoury, M. Charles Nobilleau)