Plantons tout d’abord
Ce qui sert de décor
Une rivière paisible, une verte prairie
Deux promeneurs sujets à des tracasseries
Le regard tourné vers la rive
Soudain l’un s’écrie : « Il faut que je prescrive
En ces lieux une modification
Pour satisfaire la population »
Mais en attendant ce temps-là
Une habitude s’installa.
Dans le courant d’une onde pure
Quelques truites parlaient de nature
Me prendront ? Me prendront pas ? disait l’une
Méfie-toi, le monde est hostile, certains te gardent rancune
Et malgré l’endroit protégé
Point ne sommes en sécurité.
Nos promeneurs suivant leur idée
Sur d’inoffensives pancartes
Jetèrent leur animosité
Sans connaissance de la charte.
Voyant s’installer la résistance
Ainsi qu’une désastreuse ambiance
Tel Don Diègue, dans un grand discours
Et devant toute la basse-cour
On entendit ce cri du cœur
Témoignage d’un grand malheur :
« Oh ! rage ! Oh ! désespoir ! Oh ! vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ! »
Moralités au choix :
À vouloir trop en faire, on risque de se brûler les « zèles »
Marc Escayrol
ou
Et c'est une folie à nulle autre seconde
Que vouloir se mêler de corriger le monde.
Molière
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par la société de pêche,
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