Lavande et Provence : deux mots indissociables. En juillet, de grandes étendues d'un bleu tirant sur le mauve s'étendent à perte de vue.
Lors des promenades en campagne, l'odeur très agréable pénètre dans l'habitacle de la voiture mais c'est à pied que le plaisir est le plus intense. Mi-juillet, c'est le moment de la récolte : deux techniques sont utilisées.
La plus ancienne, à la faucille tend à disparaître remplacée par les engins mécanisés.
Les gerbes entassées sur le plateau sont amenées à la distillerie.
Une fois l'essence de lavande extraite, les résidus servent à l'alimentation de la chaudière. Et puis, tout évolue : finies les gerbes formées par les coupeurs ou les premières machines, maintenant, tout est broyé avant d'être transporté à la distillerie.
Mais, quelle que soit la technique utilisée, je vous laisse imaginer le parfum qui s'échappe de ces lieux quand les alambics sont en marche !
À défaut d'odeur, je vous offre la vue comme si vous y étiez !