La météo n'a pas voulu gâcher ce rendez-vous attendu par de nombreux jeunes et moins jeunes : le festival des Kampagn'Arts de Saint-Paterne-Racan qui en est déjà à sa 7ème édition. En milieu d'après-midi, alors que tous les bénévoles achevaient les préparatifs et effectuaient les dernières vérifications, le soleil déchira la grisaille et un temps plus serein s'installa pour la soirée.
Dès l'accueil, chacun pouvait constater le sérieux de la manifestation. Les bénévoles de Bouge ton bled ne lésinant pas sur la sécurité, le dispositif, bien rodé maintenant, avec de vrais professionnels, était en place sur l'ensemble du site de l'Image où se tenait le festival.
Un p'tit air de rien a ouvert le festival et les premiers festivaliers se pressaient déjà pour les écouter.
Au fur et à mesure de l'avancement de la soirée, les festivaliers arrivaient, se massaient devant les podiums où les groupes musicaux se produisaient, se répartissaient autour des tables ou sur la pelouse pour déguster casse-croûte ou préparation culinaire servis au stand de ravitaillement, n'hésitaient pas à faire la queue à la buvette pour obtenir une bière bien fraîche.
Chaque achat réalisé sur le terrain se payait en "paterns" que l'on pouvait acquérir à la banque centrale dispensant ainsi les différents stands d'avoir à gérer des euros.
On pouvait remarquer outre l'installation de deux podiums où les groupes jouaient en alternance, ce qui fut très apprécié des festivaliers, une discothèque avec des disques vinyles pour les nostalgiques, des stands de prévention à destination des jeunes. Le bâtiment des anciens sanitaires entièrement relooké par la Cambrousse avait fière allure.
Le coin réservé aux enfants accueillait en permanence les adeptes du tourniquet, en plus ou moins grand nombre selon les moments.
On ne peut, encore une fois, que féliciter l'association Bouge ton bled et tous les bénévoles qui lui apportent leur aide et admirer leur sérieux dans l'entreprise de l'organisation d'une telle manifestation qui, la preuve n'est plus à faire, s'inscrit désormais dans un calendrier qui dépasse les limites de notre canton et même de notre département.