Heurtoir
s. m. Hurtoir. Marteau pour frapper aux portes. Les premiers heurtoirs paraissent avoir été de petits maillets suspendus extérieurement aux huis des portes.
Les anneaux de fer attachés à des têtes de bronze en dehors des portes, dès une époque très-ancienne, servaient également de heurtoirs, car ils sont souvent munis d'une boule ou partie renflée qui frappait sur une grosse tête de clou. Ces anneaux facilitaient le tirage des vantaux lorsqu'on voulait les fermer; de plus ils étaient, à la porte de certaines églises, un signe d'asile. Pour requérir l'asile, il suffisait de saisir l'anneau. À ce sujet, Lebeuf dit avoir eu connaissance de cet ancien usage (mentionné d'ailleurs par Grégoire de Tours) dans l'histoire des miracles de saint Germain, recueillis par le moine Hérie d'Auxerre, sous Charles le Chauve. Au XVIe siècle, pour indiquer l'action de se servir du heurtoir, on disait tabuter à la porte. (Dictionnaire raisonné, Architecture française, XIe - XVIe siècles)
Impressionnée par la multitude de heurtoirs fixés aux huis des maisons caussenardes et me rappelant ceux utilisés à Bordeaux pour signaler notre présence à la personne que l'on venait visiter, je n'ai pu m'empêcher d'en faire moultes photographies. Vous verrez, ils sont tous différents et du plus simple au plus travaillé vraiment magnifiques.
Si vous êtes intéressé par ces heurtoirs, je vous invite à aller sur le site suivant où vous pourrez découvrir les différentes photos prises lors de mon séjour au pays caussenard.