CABINET MEDICAL fermé LE JEUDI 11 MARS 2010
En raison du mépris absolu des pouvoirs publics envers la Médecine Générale, devant les vexations systématiques et contraintes administratives de plus en plus délirantes dont sont victimes les Médecins Généralistes et dont la liste s’allonge chaque mois un peu plus.
· La gestion calamiteuse et dégradante de la grippe A, pendant laquelle les Médecins Généralistes ont été jugés trop incompétents pour vacciner la population, avec mise en place de centres de gestion purement administratifs, dont le coût scandaleux, estimé actuellement à plus de 20 fois celui d’un vaccin effectué au Cabinet, est encore à évaluer mais sera répercuté de toute façon sur vos impôts.
· Taxation des Feuilles de Soin Papier : en cas d’oubli de votre carte vitale, de retard de renouvellement, de perte, les caisses me menacent de pénalités financières à chaque feuille de soins papier délivrée.
· Obligation de déclaration de congés : en cas d’absence ou de congés, en cas d’imprévu ou de maladie, la loi me fait obligation de déclarer mon absence deux mois à l’avance sous peine de réquisition préfectorale.
· Non reconnaissance de la Médecine Générale comme spécialité : au mépris de la loi, les caisses s’obstinent à me refuser la qualification de Spécialiste en Médecine Générale qui m’a été accordée par l’Ordre des Médecins et à me menacer de sanctions si j’applique la juste cotation C=C spécialisé=23€, alors que cette revendication, promise depuis trois ans en contrepartie de nombreuses contraintes déjà en place, est d’ores et déjà provisionnée.
Actuellement, seuls 5% des Etudiants en Médecine ont l’intention de s’installer en Médecine Libérale.
Le taux de suicide des Médecins Généralistes est supérieur à celui de France Télécom, à 14% contre 4% pour la population générale, mais qui parle de nos confrères qui craquent, victimes de burn-out, laissant leurs familles avec une couverture sociale indécente.
Qui nous remplacera et qui vous soignera quand les départs massifs en retraite prévus dans les dix ans à venir surviendront et que personne ne sera là pour les compenser ?