Samedi matin, Nathalie Chaussis, écrivaine et résidante de Saint-Paterne-Racan depuis peu, dédicaçait son premier roman « La voix du temps ». Ce récit se passe en Écosse, entre le 21ème et le 18ème siècles.
Nathalie Chaussis, infirmière de formation est venue à l’écriture suite à un accident de voiture qui l’obligea à un arrêt de travail très long. « C’est l’ennui qui a été le déclencheur de cette activité. J’avais besoin de faire quelque chose. J’ai essayé la peinture, mais ça n’a pas marché. Et puis, petit à petit, un film s’est déroulé dans ma tête. Il ne me restait plus qu’à le transcrire sur le papier. Pour arriver au terme de ce premier tome d’une tétralogie, j’ai passé beaucoup de temps en recherches de façon à être la plus précise possible. »
Wilna Zamarlik, présidente de la bibliothèque, confie : « Avec les bénévoles de la bibliothèque municipale, nous avons lu ce livre. Sa lecture nous a agréablement surpris aussi, nous avons décidé d’aider Nathalie en lui proposant de dédicacer son livre ici. »
Maintenant qu’elle a repris son activité professionnelle, Nathalie Chaussis fait remarquer : « Maintenant, je n’ai plus beaucoup de temps à consacrer à l’écriture. Le weekend est réservé à la maison et aux enfants mais, le dimanche après-midi quoiqu’il arrive, j’écris. »
À la question posée par Danielle, une des lectrices de la bibliothèque, quant à la recherche d’un éditeur, l’auteure a répondu : « Pour mon manuscrit, je n’ai pas trouvé tout de suite une maison d’édition qui soit intéressée. Tout tient dans le comité de lecture. Finalement, il a été édité par « Le Manuscrit » qui propose une édition papier et également la possibilité de l’avoir sur tablette. »
Henri Zamarlik, maire de la commune, a tenu à féliciter Nathalie Chaussis en ces termes : « L’âme de Racan se retrouve dans son livre. Marie Stuart, qui fut reine d’Écosse et de France, au 16ème siècle, peut faire le lien entre Racan, Jean V de Bueil, surnommé le « Fléau des Anglais » et la France qui fut l’alliée de l’Écosse. » Et pour illustrer son propos, il remit un buste de Racan à l’écrivaine avant de remercier toute l’équipe des bénévoles qui œuvre au sein de la bibliothèque.