Lors de notre court séjour en Charente, nous avons bien sûr visité quelques lieux.
De passage à Chalais, suivant les indications du guide vert, nous sommes allés voir le château des Talleyrand-Périgord, propriété d'Yves Lecoq depuis 2011, et l'église Saint Martial situés sur une butte qui domine la ville.
Au bas du panneau explicatif relatif à l'église était inscrit en petits caractères : "À voir également : église Saint Christophe." Du haut de cette butte, nous observons la ville en contrebas et apercevons une église vers l'entrée nord de la cité.
Et, après avoir traversé la voie ferrée, en prenant la direction de Saint-Quentin, nous suivons la rue Saint Christophe qui mène à la place Saint Christophe sur laquelle se dressent un monument aux morts et l'église néoromane Saint Christophe.
C'est en regardant le monument aux morts que nous avons pu découvrir que ce quartier de Chalais était autrefois une commune du nom de Saint-Christophe.
Sur son autre face, on peut lire : La commune de Sainte-Marie, à ses morts.
L'église, malheureusement fermée, ne nous a pas permis de découvrir les représentations du saint.
Mais, en faisant le tour par l'extérieur, nous avons pu apercevoir un des vitraux du chœur sur lequel un grand saint Christophe est parfaitement reconnaissable.
Voici donc un Saint Christophe méconnu qui pourrait s'ajouter à ceux déjà répertoriés.
Quelques renseignements sur la commune de Chalais
La commune comporte de nombreux hameaux, dont certains étaient des anciennes paroisses comme Sainte-Marie au nord, Sérignac au sud, et Saint-Christophe à l'est. La ville de Chalais s'est principalement étendue le long de la route d'Angoulême à Libourne et à l'est de la voie ferrée, à Saint-Christophe.
Pendant la Révolution, la commune de Saint-Christophe-de-Chalais s'est appelée provisoirement La Rivière, tandis que celle de Sainte-Marie-de-Chalais s'est appelée Mère-la-Patrie, ou La Mère-de-Dieu.
En 1946, Chalais absorbe Saint-Christophe-de-Chalais, et en 1972, Sainte-Marie-de-Chalais et Sérignac.