commenter cet article …
MB14
En 2015, le nom d'MB14 grandit sur la toile à la suite d'une participation au Grand Beatbox Battle, un tournoi international de Beatbox & Loopstation organisé chaque année en Suisse. MB14 ne remporte pas le tournoi mais parvient à se faire un nom au sein de la communauté beatbox internationale grâce à sa musicalité et ses capacités vocales hors-normes.
Mais c'est en 2016 que la vie d'MB14 prend un tournant sans précédent dans sa jeune carrière. Au travers d’une vidéo postée sur youtube, il est découvert par l'équipe de Bruno Berbérès, alors directeur de Casting de The Voice saison 5, télécrochet diffusé sur TF1. Au terme d’une longue hésitation, MB14 accepte de participer à l’aventure et parvient le 14 mai 2016 à se hisser au rang de finaliste de sa promotion, juste derrière Slimane. A la suite de son passage remarqué dans l'émission, MB14 enchaîne les prestations, les vidéos virales, les collaborations et entame une longue tournée nationale avec son groupe Berywam, composé de beatboxers français de renom (Wawad, Beatness et Rythmind), et co-produit par Bleu Citron et Bigflo et Oli. Ils obtiendront ensemble le titre de champion de France de beatbox 2016, puis 2 ans plus tard le titre de Champion du monde 2018 par équipe à Berlin. L’année 2018, synonyme d’indépendance, est également marquée par le lancement de son premier projet : un EP 7 titres intitulé "AMBITUS", mot utilisé dans le registre classique pour désigner l'écart entre la note la plus haute et la note la plus basse d'un instrument de musique ou d'une voix. Cet EP, réalisé, écrit, composé, interprété et arrangé par MB14, et enregistré/mixé/masterisé chez son acolyte amiénois Little Big Records, a la particularité de ne contenir aucun instrument, c'est-à-dire que tous les sons et instruments qui composent ce projet sont exclusivement vocaux et interprété par MB14. Oscillant entre Hip-Hop et chant lyrique, entre musiques du monde et bruitages électroniques, abordant des thèmes existentiels tels que la vie, la mort, la nostalgie, le doute de l’artiste ou même le voyage dans le temps, MB14 vous montre la voix et vous emmène vers une aventure sonore, une véritable illusion auditive.
.Jahnération
Jahneration, c'est la rencontre de deux jeunes passionnés déterminés à réaliser leur rêve le plus fou. Dès les premières sonorités, on comprend qu’ils ont grandi dans le reggae des tréfonds de Kingston, et le Hip-hop saupoudré de rock californien. Depuis la viralité d’un “Me Nah Fed Up” avec Naâman jusqu’à la rencontre avec Manu Chao, ce duo de Frenchies a franchi toutes les étapes d’un développement réussi sans jamais se contredire. Ils sont le reflet de leur époque, libres, authentiques, sincères, sans pour ainsi vouloir devenir des étendards. Ils assument et exposent leur talent sur scène avec plus de 300 concerts en 5 ans, des petites salles aux grands festivals, en attendant leur Olympia prévu le 5 mars 2022.Leur univers est vaste et aérien, on y fait pousser des émotions les pieds bien ancrés sur terre, mais prêts à bondir à la moindre occasion. Et le public l’a bien compris, fidèle, toujours plus nombreux à partager leurs concerts et à faire exploser les murs des salles de France. Un premier album éponyme, une mixtape remplie de collaborations (Dub Inc, DemiPortion...), un deuxième album « Stuck In The Middle » produit et réalisé dans les plus grands studios parisiens, et nous voici projetés vers leur troisième opus «Higher».Et pour aller « plus haut », ils ont repris leurs bases, et customisé leurs stations de contrôle. Un Home-Made totalement maîtrisé, une recherche digitale au service de la création, une touche d’organique pour sublimer le tout et desf,lows encore plus puissants sont la recette de ce nouveau projet. On y retrouve des réflexions poétiques, de l'ego-trip, des messages fédérateurs avec une pincée d'humour... Du pur Jahneration !
Bootleggers United
(DJ Zebra vs. DJ Prosper)
Prosper fait danser les gens.
Zebra les rend dingue.
Experts en brassages musicaux, les deux DJs sont recherchés pour détournement de styles :
Funk bâtard et Rock transgenre, breakés façon puzzle.
“Fun Fun Fun” vs. “Kick Out The Jam”!
Face à face, ils s'affrontent et se remixent dans une joyeuse battle.
Tous les coups sont permis, surtout les plus tordus.
Et sur 4 platines, personne ne peut les arrêter.
Le Clos Saint Gilles ouvre ses portes au public du 3 au 12 juin 2022, pour des visites gratuites du jardin chaque après-midi. de 14 à 19 h, en compagnie de Jean et Thierry.
Rosiers, lavandes, arbustes fleuris, douves ornées de plantes aquatiques, agrémenteront votre parcours parmi les arbres.
Exposition du sculpteur Aimeric Vallée, plantes méditéranéennes présentées à la vente par PALMIFLORA, lecture avec accompagnement musical, conférence et concert (tombola avec 2 places à gagner) animeront toute cette semaine de célébrations dans ce jardin en Touraine.
Un salon de thé éphémère sera à votre disposition pour une pause gourmande sur ces 10 jours d'ouverture.
Programme détaillé et renseignements :
https://blog.unjardinaupaysderacan.com/
Tél 06 31 98 59 99
Molotov Brother
Les Molotov Brothers proposent un Dj Set totalement innovant une sono balkanique sans frontières avec trombone, saxophone, clarinette & scratch vinyle en LIVE.
Rapidement propulsés sur le devant de la scène grâce à leurs performances aux « Soirées Tziganes» Parisienne (La Bellevilloise – Cabaret Sauvage), ils dispersent leurs bonnes ondes aux 4 coins de l’hexagone et à l’étranger (Sziget Festival (Budapest). Naturellement formatés pour faire exploser le dancefloor. A chaque concert ils emmènent le public dans une danse frénétique et désarticulée, qui offre un lâcher prise collectif bouillonnant d’énergie…
Programmation du samedi 25 juin
Green Cross, MB14, Bootleggers United, Jahnération, Asian Dub Foundation, Bloody Beetroots et Rakoon.
Green Cross
Tout jeune, Green Cross fait ses premiers pas musicaux à l'aide de sa guitare, de la Touraine à la région parisienne, c'est à l'adolescence qu'il foule, avec son groupe de reggae, les planches de ses premières scènes. S'en suit une rencontre déterminante : celle avec Biga*Ranx. La connexion entre les deux tourangeaux s'établit de manière naturelle et pour cause : ils partagent les mêmes sensibilités musicales. De U-Roy à Supercat les deux compères s'inspirent de leurs maîtres à chanter puis développent et perfectionnent leur style : le toasting.
Fort d'un premier album, Addicted (ODGProd, 2013) et d’un EP Old School Flavor (Brigante Records, 2015), produit en collaboration avec Jeep d'Higherlight, Green Cross revient en 2018 avec un 2ème album "MIC ALCHEMIST"(Brigante Records) concocté en partie par Olo (OnDubGound) mais aussi par Dubmatix et Atili Bandalero. Un projet artistique abouti qui offre un reggae digital aux accents hip-hop et aux saveurs dub. Sur scène, Green Cross accompagne différents artistes dans différents styles on peut le voir régulièrement performer aux côtés d'ACKBOO, d'ATILI, d'Ondubground et de Sound System comme Legal Shot ou encore Guiding Star.
Avec son dernier album Green Cross confirme sa présence dans le terreau plus que jamais fertile du reggae digital tourangeau, et par la même, Brigante Records assoit un peu plus sa notoriété dans le paysage musical français.
Le Tertre des Belles Filles permet de regagner la rue nationale avec un arrêt juste avant pour observer un mur très haut au fond de la cour d’une maison et en appareillage assez ancien. Cette observation a été le point de départ pour une autre richesse patrimoniale de ce hameau.
Le prieuré de la Madeleine
Les visiteurs empruntent alors la rue de la Madeleine et marquent un temps d’arrêt devant une belle maison assez récente portant une plaque « La Madeleine ». Notre guide nous fait remarquer qu’en regardant dans la cour de cette maison, on peut remarquer qu’elle a été construite sur une ancienne habitation troglodytique jouxtant une grange également construite dans la roche. « C’était, d’après les plans que nous avons retrouvés, la maison dite du jardinier, ou régisseur, du prieuré de la Madeleine. Cette partie se trouvait juste à l’entrée du prieuré dont il reste, à l’entrée du domaine, un pilier et un gond. La grande maison carrée sur la droite était à l’origine le pigeonnier du prieuré. Tous les boulins sont conservés derrière la maçonnerie. »
Explications devant la maison "La Madeleine"
Un autre pigeonnier, plus modeste mais très ancien est visible sur le mur d’une maison. Notre guide nous signale que nous nous trouvons maintenant sur la terrasse située au-dessus du grand mur que nous avions remarqué en bas. De nombreuses cavités sont visibles dans la falaise. D’après le plan du prieuré, nous pouvons identifier la boulangerie, les écuries et la chapelle.
« L’histoire de ce prieuré remonte à l’an 1040. Il faisait partie de l’abbaye du Ronceray à Angers où, en 1028, Foulques Nerra fit partie des donateurs qui faisaient des offrandes pour le salut de leur âme ! À cette époque, un prieuré avait à la fois, une vocation religieuse et économique. Longtemps, l’implantation du prieuré a posé problème. Pour certains, c’était face au château, pour d’autres, au niveau de la rue de la Madeleine. Grâce à la ténacité dans les recherches, on est maintenant sûr de l’emplacement. Le choix du nom "la Madeleine" pour la rue avait bien un lien avec le prieuré.
Nos différentes recherches nous ont appris que Gervais de Château du Loir, fils et héritier d’Hamon, 1er seigneur de Château-du-Loir, naquit sur un coteau en 1007, au-dessus du Loir, à la Cour d’Hamon. C’est ce seigneur qui a fait construire le 1er château du Loir, un manoir au départ qui devint par la suite un prieuré. Gervais fut élu évêque du Mans en 1035 puis devint archevêque quelques années plus tard. »
Michel montre le plan du prieuré et l'emplacement de la boulangerie, des écuries et de la chapelle
Après cette intéressante découverte, direction le château. Il faut traverser la route nationale construite seulement en 1760 pour emprunter la rue basse, ancienne rue principale du hameau, bordée de maisons et de commerces autrefois. Une très ancienne construction avec « pignon sur rue » attire le regard. Face à elle, se trouve une autre construction un peu plus récente qui se trouve être la base du château actuel.
Rue basse devant l'ancienne maison face au château
Nous pénétrons dans le parc et pouvons observer la façade sous la conduite de Dany Benoît.
Cette façade montre deux étapes distinctes de construction. L’ancienne demeure donnant sur la rue fut surmontée d’un étage de style néo-renaissance coiffé d’un toit à la Mansard.
La façade néo Renaissance construite sur l'ancienne maison et agrandie par la suite par les propriétaires Rousseau et Valleau dont les initiales sont visibles.
Plus tard, l’un des héritiers, Athanase Rendu, fils de Louise Valleau, fit ajouter un perron, créa un parc, une allée de platanes pour regagner la rue nationale.
Une promenade dans le parc nous a permis de découvrir de beaux paysages vers Dissay et Saint-Aubin avant d’arriver au pied du coteau où des cavités abritent des maisons troglodytiques. D'après le dernier acquéreur, Pierre Duchesne, dans cet abri vécurent des templiers. Des peintures et des graffitis sont visibles sur les murs. Ce lieu servait encore il y a peu de temps pour faire de bons repas entre amis.
Paysages vers Dissay-sous-Courcillon et Saint-Aubin-le-Dépeint
La maison troglodytique
Et, pour terminer cette belle matinée, chacun put partager le verre de l’amitié sous les ombrages des magnifiques tilleuls.
Bel endroit pour le verre de l'amitié
J'ai été fascinée par la majesté et le décor naturel de ce tilleul ! À vous d'apprécier ou pas !
Un grand merci à nos guides de « Notre Patrimoine et Vous » pour nous avoir fait découvrir les trésors insoupçonnés de ce hameau et à Marie qui nous a ouvert les portes du château de Coëmont.
Fin de cette belle découverte
Lundi soir, à la mairie, les associations proposant des animations culturelles étaient conviées à participer à une réunion de la commission culture.
Il faut dire que pour 2022, une riche saison culturelle est annoncée sur la commune. Un livret a été édité avec l’aide de la CCGR et de la Région Centre Val de Loire pour annoncer les différents événements qui se dérouleront tout au long de l’année.
Outre les élus de cette commission, on notait la présence de la bibliothèque, la Biche agile, Histoire et Patrimoine, et Rayonnement Vaudésir.
Après avoir souhaité la bienvenue aux différents participants, Catherine Lemaire précisa que le but de cette réunion était de mettre en place une stratégie pour que chacune des manifestations proposées puisse bénéficier d’une publicité maximale afin d’attirer un nombreux public.
Chaque association s’occupe habituellement de sa propre publicité auprès de ses adhérents mais il faut pouvoir toucher un public plus large.
Aussi, chacun fut invité à faire des propositions allant dans ce sens.
Ce contact entre les différentes associations à vocation culturelle et les élus en charge de la culture a montré une réelle volonté de proposer aux habitants des spectacles et animations de qualité sans avoir forcément à dépenser de l’argent.
En conclusion, écoutons Pierre Desproges : « La culture, c’est comme l’amour. Il faut y aller par petits coups au début pour bien en jouir plus tard. »
Depuis 2006, le 10 mai est la « journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition ». La France est le premier État et demeure le seul qui, à ce jour, ait déclaré la traite négrière et l’esclavage « crime contre l’humanité » et décrété une journée nationale de commémoration.
À l’occasion de cette journée des actions étaient menées par l’Éducation Nationale au niveau des établissements scolaires. C’est donc tout naturellement que les enfants de l’école ont été associés à cette célébration.
Pour le département d’Indre-et-Loire, une note précisait que cet événement devait être célébré le 10 ou le 23 mai. La notification étant arrivée en mairie le 9, c’est donc la date du 23 mai qui a été retenue.
Pour marquer cet événement, le conseil municipal a décidé de planter un arbre, au sommet de la motte féodale qui vient d’être nettoyée.
Ce lundi 23 mai, quelques élus et Christophoriens, accompagnés par les enfants des cours élémentaires et moyens de la commune et leurs enseignants se sont donc retrouvés sur le plus ancien site de la commune pour cette célébration.
Les enfants des cours élémentaires se sont rangés sur le côté, chacun levant au-dessus de sa tête une pancarte où se trouvait une lettre dont l’ensemble permettait de lire « ABOLITION DE L’ESCLAVAGE ».
Les enfants se regroupent sur la motte et les CE affichent leur travail
Madame le Maire donna lecture d’un texte qu’elle avait préparé d’après des extraits du discours d’Emmanuel Macron. En voici le contenu :
« Extraits du discours d’Emmanuel Macron - Président de la République
Prononcé le 10 mai 2020
Discours adapté pour la 1ère cérémonie du 23 mai 2022 en hommage aux victimes de l’esclavage
Les 10 et 23 mai marquent respectivement dans notre calendrier républicain la journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions et la journée nationale des victimes de l’esclavage.
Cette journée existe pour que jamais nous n'oubliions ces pages de notre histoire.
Elle nous rappelle la barbarie de la traite négrière et de l'esclavage colonial, ce crime contre l'humanité qui fut perpétré durant des siècles.
Mais elle nous rappelle aussi que c'est en dénonçant et en détruisant ce système que nous sommes véritablement devenus ce que nous sommes : le pays des droits de l'homme, et une République une et indivisible qui puise dans sa diversité la force de l'universel.
C'est l'honneur de la France républicaine — de la Convention de 1794 et du gouvernement provisoire de 1848 — que d'avoir aboli l'esclavage ; que d'avoir lié le destin même de la République française à l'abolition de l'esclavage.
Les 10 et 23 mai nous rappellent que la géographie de la France, qui plonge son territoire dans toutes les mers, a été modelée par cette histoire.
Les 10 et 23 mai nous rappellent enfin que la République française est avant tout une idée, qu'elle offre un imaginaire qui s'enracine dans un désir farouche de liberté.
C'est cette histoire et cette aspiration communes qui font de nous tous des Français, de part et d'autre des océans.
C'est pourquoi chaque année, nous célébrons les 10 et 23 mai tous les héros de la liberté, ceux qui nous ont décillé les yeux et ceux qui ont secoué leurs chaînes : intellectuels engagés, philanthropes décidés et esclaves révoltés ; Montesquieu et l'abbé Grégoire, Victor Schoelcher mais aussi Olympe de Gouges, Toussaint Louverture mais aussi Solitude, et tous ces anonymes dont l'histoire a effacé le nom mais retenu les combats.
Leur exemple, toujours, nous inspire, nous oblige. A plus de liberté, ici et dans le monde. A plus d'égalité, indissociable de la liberté, des chances et des droits. A plus de fraternité enfin, car ces combats ne sont pas ceux d'un groupe ou d'une communauté — ils sont universels.
C'est ainsi que nous pourrons nous redresser, en nous rassemblant. Et notamment autour de nos rites communs, de notre mémoire, il faut regarder notre histoire en face et ensemble, pour qu'elle soit un élan.
Par-delà nos origines, nos conditions ou nos âges, par-delà les mers et par-delà les murs, la solidarité est plus forte que tout. Et parce que l'histoire nous l'enseigne : la France unie surmonte toutes les épreuves.
C’est un message de confiance et d’espoir que nous partageons en ce 23 mai inspiré par notre histoire. »
Puis, un groupe d’élèves des cours moyens a lu des extraits d’ouvrage parlant de la traite et de l’esclavage et un autre groupe rappela les différents articles du décret du 27 avril 1848.
Les CM au cours des différentes lectures
Ces différentes lectures achevées, l’arbre, choisi par Catherine Lemaire, un ginkgo biloba, fut placé dans le trou prévu à cet effet. Madame le Maire s’adressa aux enfants en ces termes : « Connaissez-vous le nom de cet arbre et savez-vous pourquoi il a été choisi ? » Pour le nom, il y a eu quelques réponses timides mais pour le choix, ce sont plutôt quelques adultes qui ont donné la réponse. « Le ginkgo est l’arbre de l’éternité, c’est le seul qui a résisté à la bombe atomique ! »
Chacun participe à la plantation de cet arbre symbolique
Ces moments émouvants achevés, chacun fut invité à mettre un peu de terre au pied de l’arbre que Cédric, l’employé communal, maintenait.
Ensuite, la terre bien tassée et l’arbre bien arrosé, chaque participant prit le chemin du retour avec, pour les enfants notamment, cet instant important gravé dans leur mémoire.
Le pont neuf, les baignades et le moulin Martinet
Après avoir traversé le Loir sur le pont actuel, c’est dans un terrain au bord de la rivière que les explications se poursuivirent. « Le moulin Martinet ou à foulon (XVIe siècle) est construit sur la « ville de Bonlieu », commune de Dissay-sous-Courcillon. Il possédait des arbres à came avec d’énormes maillets qui battaient les tissus pour les assouplir et les feutrer. En 1820, le propriétaire est ruiné, le moulin est racheté et devient une filature de coton. En 1830, il est agrandi, s’étend sur 3 étages et fait travailler 40 ouvriers. En 1847, un incendie se déclare et le moulin devient une scierie puis une usine électrique et, au début du XXe siècle, il produit de la glace puis, vers 1960, il devient une usine de galvano plastique. Aujourd’hui, c’est un gîte de pêche et son barrage produit de l’électricité.
Ce fut l’occasion de montrer les anciennes chaussées des moulins et les portes marinières dont il reste quelques traces dans des prés. La navigation est encore possible jusqu’à la Flèche. En 1492, 16 milliers d’ardoises destinées à la rénovation du château du Loir arrivèrent au port de Coëmont. Un lieu-dit, dénommé « port ardoise » fait état d’une ancienne chaussée.
Les randonneurs face au moulin Martinet et plan des chaussées et portes marinières
Ce site abritait autrefois deux lieux de baignade, un à gauche du pont et l’autre à droite, gérés par deux associations différentes. Plusieurs parmi les personnes présentes avaient fréquenté l’un de ces lieux et appris à nager dans le Loir.
Triste baignade : De retour d’une équipée à cheval, Geoffroy Plantagenet décida de se baigner dans la rivière et il mourut. Est-ce suite à une pleurésie ou à une hydrocution ? On ne sait pas. Son corps fut transporté au Mans et il fut enterré dans la cathédrale.
Les randonneurs abandonnèrent alors les bords du Loir pour prendre la direction du coteau par la mal nommée « rue du Cul Goron » dont le mot de 3 lettres est régulièrement effacé par ses habitants. Une petite explication au passage par nos historiens locaux : « Sur l’ancien cadastre, le nom de la parcelle était "Clos Goron" ce qui s’explique par le fait que les vignes recouvraient le coteau autrefois. Une même déformation se retrouve dans le nom de la rue au-dessus « tertre des Belles Filles » qui remplace celui plus ancien de "Belles Feuilles"!
Une petite halte a permis de voir l’avancement des travaux de la future voie verte qui empruntera l’ancienne ligne ferroviaire du Paris-Bordeaux !
à suivre.....
Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point
contact qui nous permettra de communiquer.