Pour sa 18ème édition, à l'ombre des arbres de l'aire de loisirs de l'Image, à Saint-Paterne-Racan, le vide-greniers, organisé par le comité des fêtes, a connu un beau succès.

Une centaine d'exposants était présente sur le terrain pour le plus grand bonheur des chineurs déjà nombreux dès le matin.

Chacun recherche la bonne affaire à réaliser

Bibelots, outillage, vêtements, chaussures, jouets, livres,.... il y en avait pour tous les goûts.

Toujours souriante, Ginette redonne une nouvelle vie à de nombreux objets ayant perdu leur utilité première. 

 Buvette et restauration sont en place pour accueillir exposants et visiteurs. 

Henri Zamarlik, maire de la commune et Jean-Michel Malherbe, président du comité des fêtes évoquent quelques-unes des difficultés rencontrées.

Jean-Michel Malherbe présente ses jeunes recrues revêtues de leur nouvelle tenue. Près d'eux, Joël Lamandé, président des Bénévoles fait de la publicité pour la soirée couscous du 18 septembre.

Dans le cadre des journées estivales organisées par l'Office de Tourisme, mercredi dernier, la 3ème édition de l'été nous a conduits à la découverte de quelques caviers de Saint-Pierre-de-Chevillé.

Au cours des 8 kilomètres du parcours sous la conduite de Gérard Vilain, nous avons appris qu'à St Pierre, tout comme à St Christophe, on dénombre au moins une cave par habitant.

Voici quelques-uns des caviers ayant accueilli les nombreux randonneurs présents à cette manifestation.

                                                                                 Départ au lieu-dit "les Liares"

                    Une cave marnière où un premier rafraîchissement attendait les randonneurs.

 L'intérieur de la cave où le propriétaire-exploitant de la marne logeait plusieurs jours par semaine (une salle-cuisine et une petite chambre y étaient aménagées).

Puis, la promenade se poursuit jusqu'à un nouveau site, La Pépinière.

 Ce cavier a été le théâtre en 1865 d'une inondation mémorable suite à un violent orage au moment des moissons.

L'eau est montée au-dessus du niveau supérieur de la porte.

                          Des randonneurs très intéressés par les explications fournies par le guide.

Dans la cour de ce même cavier, on peut remarquer un puits communal récemment rénové en respectant sa forme originelle.

Une particularité des caves situées sur ce nouveau site, à La Boulairie, la présence d'eau en cette période plutôt sèche. En effet, la nappe phréatique, peu profonde, monte ou descend selon les périodes et rend totalement inutilisables ces caves désormais abandonnées depuis quelques années.

Dernier cavier, sis à proximité du point de départ, où une bonne collation fut servie à tous les participants.

Une très agréable et instructive après-midi. Cette initiative 2010 des offices de tourisme est une réussite à renouveler pour les années à venir.

Il faut remercier les différents propriétaires qui ont bien voulu autoriser le passage sur leur territoire et n'ont pas hésité à ouvrir la porte de leur cave.

Profitant d'une journée portes ouvertes, j'ai pu découvrir la rotonde SNCF de Château-du-Loir, sise sur la commune de Montabon. Cette rotonde et son pont tournant fut mise en service en 1892 par la Compagnie de l'État pour sa ligne Paris-Bordeaux. Il existait une autre ligne Paris-Bordeaux gérée, elle, par la Compagnie du P. O (Paris-Orléans).

En 1938, la S.N.C.F. délaissa cet itinéraire en donnant la préférence au tracé passant par Tours. De ce fait, le dépôt de Château-du-Loir cessa ses activités en 1956. Pendant plus de cinquante ans, ce site fut laissé à l'abandon par la S.N.C.F. et ne cessa de se dégrader.

Une association , l'AAFVDL, ne voulant pas que ce patrimoine unique dans l'ouest disparaisse, se bat  pour que cette rotonde soit sauvée. Le maire de Montabon a refusé de signer le permis de démolition déposé par la S.N.C.F et la rotonde a trouvé un acquéreur, en la personne d'un ancien maire de Château-du-Loir, François Lebouc qui, avec l'association, a plein de projets pour ce bâtiment avec en priorité, son classement.

Remarquez  sur la gauche l'espacement plus serré des lattes. Cette partie de la toiture a été refaite en 1945 après avoir subi des dommages lors des bombardements.

Le tableau portant le nom des cheminots qui pouvaient venir emprunter de l'outillage collectif est un document important de la mémoire de ce bâtiment.

De grands lavabos permettaient de respecter les règles d'hygiène et de rentrer à la maison un peu moins noirci par les fumées car, c'était l'époque des locomotives à vapeur.

La gare de Château-du-Loir et la rotonde ont servi de décors en 1946, lors du tournage du film "La bataille du rail" de René Clément.

Bravo à tous les passionnés qui ont déjà fait un gros travail de nettoyage et bon courage pour la réalisation de leur projet : " Sauver et redonner vie à cette rotonde".

Qu'est-ce qu'une statue-menhir ?

"C'est une sculpture fichée en terre dont la forme générale fait penser à un menhir. sa surface est sculptée en bas-relief ou gravée de façon à représenter des personnages féminins ou masculins." (définition trouvée dans le journal de l'exposition du Musée Fenaille de Rodez)

Selon leur sexe, elles portent des attributs différents.

           Caractères et attributs des statues-menhirs rouergates : l'homme à gauche et la femme à droite.

Voici quelques-unes des statues-menhirs exposées au musée Fenaille de Rodez.

Bien qu'il n'y ait que peu d'éléments qui permettent une datation de ces statues-menhirs rouergates, il existe malgré tout une convergence d'arguments qui laissent supposer qu'elles ont été érigées entre la fin du Néolithique et le début de l'âge de bronze, à la période dénommée Chalcolithique.

Elles ont toutes été localisées dans une zone relativement limitée qui s'étale de part et d'autre des Monts de Lacaune (sud du département de l'Aveyron, est du Tarn et une partie de l'Hérault).