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Grâce à l'initiative d'une personne, l'exposition "Les juifs de France dans la Shoah" sera présente dans la salle des fêtes d'Aubigné-Racan le 18. La salle sera donc ouverte à 16h pour vous permettre sa lecture et pour ne pas empiéter sur l'intervention d' Annette Wieviorka.
Dans l'impossibilité matérielle de vendre le livre le jour de la rencontre, les personnes qui souhaiteraient faire dédicacer le livre "TOMBEAUX", doivent se le procurer avant la rencontre du 18.
Tout a commencé avec l’achat, au début des années 2000, d’une carte postale de Saint-Christophe-sur-le-Nais intitulée « La villa des Chardonnerets » par Lionel Royer. Collectionneur des cartes postales de cette commune, il en possède environ 400.
Première interrogation, « Où peut bien se trouver cette villa sur la commune ? » La photo montre un beau jardin avec des personnages et une vue sur la campagne.
Certaines maisons connues ont bien à une certaine époque, le début du XXe siècle, étaient affublées du nom de villa : la villa des hirondelles, la villa des lierres… mais la villa des chardonnerets, mystère.
Ne trouvant aucune réponse plausible, un doute s’est immiscé dans l’esprit des chercheurs : « La vue sur cette carte postale a-t-elle vraiment été prise dans le village de Saint-Christophe-sur-le-Nais ? »
Le temps passe et rien de nouveau ne vient étayer les différentes suppositions émises par les « fins limiers » d’Histoire et Patrimoine.
Laissons encore passer plusieurs mois. Pendant ce temps, même si « la Villa des Chardonnerets » n’est plus à l’ordre du jour, certains restent sur leur faim et des idées commencent à germer dans certains esprits.
C’est alors qu’est venue l’idée de s’intéresser à la correspondance au dos de cette carte. Elle fut écrite en 1911 par C. Mathy. Un autre collectionneur, natif de Saint-Christophe, Jean-Jacques Fillault, vint à la rescousse et proposa deux autres cartes écrites par cette C. Mathy en 1911 et 1909.
Correspondances écrites par Caroline Mathy
Qui était cette personne et où résidait-elle dans la commune ?
Recherche dans les recensements, pas de traces. Spécialistes en recherches généalogiques, Michel et Claudie arrivent à trouver un Jules Mathy, originaire de Belgique et de la région de Douai, famille de négociants. Ce personnage est décédé le 19-12-1916 à … Saint-Christophe-sur-le-Nais !
Première conclusion qui s’impose, cette «Villa des Chardonnerets » a bien existé dans la commune mais où ?
Poursuivons les recherches dans la généalogie de Jules Mathy. En 1901, à Douai, il épousa en secondes noces Caroline Beghin, la fameuse C. Mathy, signataire de la carte postale. Et, qu’apprend-on de plus dans l’acte de mariage de ces deux personnes ? Eugène Hilarion était présent au mariage en tant qu’ami des époux !
Mais alors, si nous affinons un peu cette histoire, sachant que le bienfaiteur communal avait acheté plusieurs maisons sur la commune, les époux Mathy ne se trouveraient-ils pas tout simplement en villégiature dans une des propriétés de leur ami ?
Et, cerise sur le gâteau, les personnages photographiés autour des tables ne seraient-ils pas, tout simplement, le couple Mathy, Eugène Hilarion et sa gouvernante, Mme Grange ?
Reprenons la carte postale et essayons d’affiner un peu plus les détails qui pourraient permettre de situer cette « Villa » !
Voici quelques repères : de grands arbres en arrière plan, la rivière à proximité, la ligne de chemin de fer, une petite construction sur la gauche et dans le lointain un pignon de maison assez haut.
Nos Sherlock Holmes locaux arrivent au terme de leur recherche. Il ne reste plus qu’à vérifier si le pignon est bien celui auquel ils pensent et cette énigme sera enfin résolue. La « Villa des Chardonnerets » est enfin démasquée, le bief passe au bout du jardin !
Traditionnellement, le vendredi qui marque la fin de l’année scolaire est retenu par « Histoire et Patrimoine » pour une de ses animations, la randonnée crépusculaire. Au fil des ans, elle s’est déclinée de différentes façons mais, avec toujours comme objectif, faire découvrir l’histoire de Saint-Christophe par des anecdotes, des lieux privilégiés et secrets, des faits divers liés de près ou de loin au passé très riche de cette commune.
Cette année, au programme de cette soirée, le patrimoine souterrain était à l’honneur avec la cave demeurante de M. Meunier et l’important cavier de M. Perrotin avec, entre ces deux sites, la fraîcheur verdoyante et apaisante du jardin du presbytère où une surprise attendait les visiteurs d’un soir.
Les visiteurs sont venus en nombre
C’est donc à 18 h, que plus de 100 personnes se sont retrouvées au niveau de l’espace culturel, le Foyer, pour partir à la découverte de ces sites exceptionnels. Philippe Larus, président de l’association, souhaita la bienvenue aux visiteurs et leur présenta le déroulement de la soirée. Deux groupes furent organisés de manière à réduire le nombre des participants sur les deux premiers sites et chacun put se mettre en route pour regagner soit la cave demeurante soit le jardin du presbytère.
Sur le premier site, Monsieur Meunier attendait les curieux. Fabrice Mauclair, vice-président de l’association, fit un petit historique de cette cave qui fut utilisée au Moyen Âge. Bien équipée pour y vivre avec ses fours à pain et pâtisserie, son puits et ses nombreuses « pièces », elle pouvait accueillir plusieurs personnes. Récemment rénovée, elle vient d’être classée aux Monuments Historiques.
Arrivée à la cave et intérieur de cette cavité
Une fois cette visite terminée, le groupe 2 se dirigea vers la cave et laissa la place au presbytère où les maîtres des lieux, Patrick et Karen Vignolles, accueillirent le groupe 1. Patrick fit un petit historique du bâtiment qui date des XVe au XVIIe siècles. Puis, pour profiter de cette oasis de fraîcheur, la pelouse servit de siège pour plusieurs personnes prêtes à suivre la saynète préparée et jouée par quelques membres du Conseil d’Administration faisant référence à des personnes ayant réellement existé fin XIXe et début XXe siècles.
Dans le jardin du presbytère et cadran solaire
Les acteurs de l'association
Les deux groupes se sont alors rassemblés pour aller sur le dernier site prévu en empruntant un chemin plus bucolique que la route. De ce dernier site, une vue magnifique sur la vallée de l’Escotais (ou du Nais) s’offrit au regard des randonneurs. Après un descriptif du paysage, c’est vers les multiples cavités du lieu visibles sur deux niveaux, que les visiteurs du soir purent découvrir ce dernier site sous la conduite du propriétaire, Monsieur Perrotin.
Les visiteurs à la Billetière
Lors du nettoyage des caves, M. Perrotin a eu la surprise de découvrir un ancien pressoir
Le ciel se noircissant, il était temps de prendre le chemin du retour pour partager le verre de l’amitié offert par l’association.
Et, pour terminer la soirée, une trentaine de personnes s’installa autour des tables pour partager un dernier moment convivial avec un pique-nique tiré du sac.
Prochaine manifestation de l’association :
Journées du Patrimoine, le 16 septembre, à partir de 14 h, en association avec la commune, exposition sur le bâti lié aux activités le long de la rivière.
Contact : hpscsln@gmail.com ou 02 47 29 33 18
https://histoire-patrimoine.jimdofree.cm
Adhésion donnant droit à une publication : personne seule 8 €, couple : 12 €
Programme
La Clarté Dieu
Le Trio Euterpe & Co
L’Europe centrale et ses compositeurs
André REBACZ, Mari YASUDA, violons
Denis BOUEZ, alto, Daniel RACLOT, violoncelle
30 JUIN - 18h
Anton DVORAK (1841-1904)
Terzetto pour 2 violons et alto (Prague)
Bedrich SMETANA (1824-1884)
Quatuor n°1 «de ma vie» (Prague)
01 JUILLET - 18h
Ludwig Van BEETHOVEN (1770-1827)
Quatuor n°4 op 18 n°4 (Bonn)
Félix MENDELSSOHN (1809-1847)
Quatuor n°1 op 12 (Leipzig)
02 JUILLET - 17h
Joseph HAYDN (1732-1809)
Quatuor op 64 n°5 hoblll78 «l’alouette» (Vienne)
Anton DVORAK (1841-1904)
Quatuor n°12 «Américain» (Prague)
Soirée-buffet convivial en présence des musiciens
Renseignements et réservations au 02 43 44 09 46
Association « Les Amis de la Clarté Dieu » - 37370 SAINT PATERNE RACAN
Comme chaque année, le conseil d’administration de Pédibus convie ses adhérents à une journée complète comprenant une randonnée le matin, un pique-nique avec apéritif offert et la visite d’un site historique, un des principes de l’association étant d’allier, dans la mesure du possible, le sport et la culture.
C’est donc au château de Courtanvaux, à Bessé-sur-Braye, que fut fixé le rendez-vous pour cette journée particulière. Dès 9 h 30, une douzaine de marcheurs se mirent en chemin sur un des parcours balisés au départ du château en empruntant l’allée des lions pour un parcours ombragé d’un peu moins de 8 km, accessible à chaque marcheur et qui a été très apprécié. Chacun ayant pu bénéficier de l'ombrage des impressionnants séquoias plantés en 1894 et de la fraîcheur des Ruisseaux qui serpentent dans le parc.
Une vue des extérieurs et du parc du château
Vers 11 h 30, quelques adhérents indisponibles le matin sont arrivés pour la suite des activités. C’est donc une vingtaine de personnes qui se sont retrouvées au moment de l’apéritif offert par l’association dans un site bien ombragé et équipé pour accueillir les pique-niqueurs.
Après ce bon moment d’échanges, chaque participant sortit les plats prévus pour le repas et, comme chaque fois, au moment du dessert, les gâteaux quittèrent les glacières pour que chaque convive puisse apprécier les talents des divers « pâtissiers ». Mais, cette année, sans se consulter, la ronde des desserts se résuma à plusieurs exemplaires de clafoutis aux cerises ce qui déclencha un petit moment d’hilarité !
En attendant l’heure du rendez-vous pour visiter le château, des petits groupes se formèrent et des discussions alimentèrent de façon parfois animée ces instants de repos.
Moment de l'apéro...
À 15 h, les marcheurs se dirigèrent vers l’entrée du château où une guide les attendait pour présenter ce magnifique édifice, propriété de la ville de Bessé-sur-Braye, dont l’histoire remonte au début du XIVe siècle. La particularité de ce château, c’est sa transmission en ligne directe, les derniers propriétaires étant « Les de Montesquiou-Fezensac », famille de d’Artagnan, qui occupa le château de 1781 à 1978, année où la commune de Bessé-sur-Braye, se porta acquéreur pour la somme de 1 320 000 F pour en faire un domaine public à vocation culturelle.
Quelques marcheurs écoutant la guide devant la façade principale du château
Les marcheurs de Pédibus ont bien apprécié cette visite grâce à une guide dynamique et connaissant parfaitement son sujet. Chacun a pu découvrir quelques astuces ou secrets cachés dans les différents salons aménagés par la princesse Marie Bibesco, mariée à Odon de Montesquiou-Fezensac. Elle décéda en 1929.
Les salons en enfilade sont magnifiques
La bibliothèque, bien dissimulée a surpris les visiteurs du jour et les cuisines les ont impressionnés.
Deux pièces surprenantes !
Certaines parties sont classées et des travaux de restauration sont en cours.
Une belle journée pour tous les participants, journée toujours très appréciée et attendue.
Pour cette saison 2022-2023, les randonnées cesseront le jeudi 29 juin. La nouvelle saison reprendra début septembre.
Contact :
Présidente : Michelle Cerneau :06 32 09 76 28 ou michelle.cerneau@gmail.com
Vice-Président : Michel Benoit : 06 84 12 00 84 ou md.benoit@wanadoo.fr
Association affiliée à la FFRP (Fédération française de randonnées pédestres)
Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point
contact qui nous permettra de communiquer.