7 février 2022
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Le temple de Hathor ou temple de la Reine Néfertari
Il a été construit à la gloire de Néfertari, épouse favorite de Ramsès II. Le pharaon ne s’est pas oublié car sur les 6 statues de la façade, 2 représentent la reine et 4 Ramsès II.
À l’intérieur, le temple a conservé toute la vivacité de ses couleurs. Sur les parois, on note des scènes classiques d’exécutions de prisonniers devant la reine, des scènes d’offrandes, le couronnement de Ramsès II et une belle représentation de Néfertari.
Le vestibule est aussi orné de scènes d’offrandes. Sur les parois, on peut voir une barque avec une vache entourée de beaux papyrus ouverts et des représentations de Néfertari.
Scènes de guerre : Ramsès II devant la reine ne présente qu'un seul prisonnier pour ne pas attrister Néfertari !
Les visites des deux temples achevées, nous regagnons notre hôtel à 8 h alors que les visiteurs commencent à arriver sur le site.
Nous prenons notre petit déjeuner et attendons 10 h pour prendre la route du retour jusqu'à Assouan que nous quitterons en fin d'après-midi pour prendre un avion pour Le Caire avant de regagner Paris.
Un très beau voyage qui laisse de merveilleux souvenirs.
Ce n'était pas un mirage mais bien la réalité des richesses de ce pays
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6 février 2022
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14:39
Nous arrivons au terme de notre voyage : Abou Simbel !
Un peu d'histoire :
Lorsque le président Nasser lança son projet du grand barrage, de nombreux archéologues réalisèrent le désastre que cela allait entraîner pour les monuments de Nubie. Le 8 mars 1960, l’UNESCO s’empare du sujet et fait appel à la communauté internationale pour débloquer des fonds. Une vraie mobilisation se met en place et, rien que pour Abou Simbel, 51 pays apportent leur aide. Parmi eux, la France a contribué à hauteur d’un million de dollars. Grâce à toutes les aides, 14 temples et monuments ont pu être sauvés. Ils ont été regroupés sur 4 grands sites dont celui d’Abou Simbel.
Le site d’Abou Simbel
Pour le sauver suite à la construction du barrage, il a fallu découper pierre par pierre les 2 temples au sommet même de la falaise dans laquelle ils avaient été creusés. Le temple a donc été surélevé d’environ 60 m et reculé de 200 m. La tâche fut complexe car il a fallu reconstituer la montagne telle qu’elle était.
Les 2 temples furent d’abord découpés en blocs de 15 tonnes. 310 000 tonnes de roches ont dû être déblayées et chaque roche numérotée.
Au total, 807 blocs pour le temple de Ramsès II et 205 pour celui de la reine Néfertari furent transportés une soixantaine de mètres plus haut. Pour le remontage, il a fallu constituer une voûte de soutien et un remblaiement sous forme d’une montagne artificielle.
Nous avions convenu avec le guide et le chauffeur de commencer notre visite du site dès l'ouverture à 6h. Nous y sommes les premiers visiteurs et pouvons admirer le lever de soleil sur le lac Nasser et l’éclairage du temple de Ramsès II dont les pierres prennent une teinte rosée.
Le temple de Ramsès II avant et après le lever de soleil !
Le grand temple ou temple de Ramsès II
Profond de 65 m, il est gardé par 4 colosses hauts de 20 m. Il est dédié à la gloire du pharaon Ramsès II qui s’est lui-même déifié. Le visage des colosses est celui de Ramsès II jeune ou vieux selon le colosse. Leurs jambes sont massives. Aux pieds du roi-dieu, entre ses jambes, sont représentées sa mère et sa femme Néfertari, membres préférés de sa famille.
Les parois extérieures sont gravées. On y voit des soldats allant ou revenant du combat selon le côté droit ou gauche.
On pénètre tout d’abord dans une salle ornée de 8 piliers osiriaques à tête de Ramsès II. Les parois sont ornées de différentes scènes.
Dans le sanctuaire ou naos, 4 statues mutilées représentent le pharaon et les divinités. Autrefois, les statues étaient recouvertes d’or ce qui explique le « grattage » !
Piliers osiriaques menant vers le naos
Décors sur les murs intérieurs avec des scènes de guerre (bataille de Qadesh) ou sortie de la barque sacrée...
Scènes d'offrandes au dieu Horus
Nous poursuivrons la visite avec le temple de Néfertari, épouse préférée de Ramsès II.
À suivre...
4 février 2022
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Nous quittons notre dahabieh vers 17 h et rejoignons la route où le taxi vient nous prendre pour nous conduire au temple de Philae où nous devons assister au spectacle son et lumière. Nous arrivons avant l’ouverture du site et devons patienter un moment en compagnie de petits marchands heureux de pouvoir proposer leurs colifichets aux touristes.
À 18 h, nous nous dirigeons vers un embarcadère où de nombreux petits bateaux sont prêts à conduire les spectateurs vers le temple situé sur une île. La nuit est totalement tombée quand nous pénétrons sur le site.
Le temple de Philae
Il date du IIIème siècle av J-C. Au début, on y vénérait Isis, la mère universelle, une des plus importantes déesses égyptiennes, épouse d’Osiris. On y trouve les hiéroglyphes les plus récents de l’histoire.
Nous y accédons, après avoir grimpé les escaliers du débarcadère. À gauche du portique, certaines colonnes portent le visage d’Isis doté de ses étranges oreilles.
On arrive sur une grande esplanade bordée de portiques. Ils présentent de remarquables chapiteaux végétaux, tous de styles différents. Derrière les colonnes se trouve un long mur sculpté de scènes d’offrandes bien conservées et restaurées. Malheureusement, de nombreux visages ont été martelés par les Coptes.
Nous prenons ensuite un escalier qui mène au grand temple d’Isis. Les bas-reliefs du pylône sont remarquables tant par l’exécution que la conservation. Sujet classique : d’un côté, le massacre des prisonniers avec le pharaon qui les tire par les cheveux et de l’autre, Isis, Horus et Hathor, superbement sculptés mais aux visages soigneusement détruits.
Le kiosque de Trajan qui aurait servi de reposoir et d’embarcadère domine le lac.
Le spectacle son et lumière, en français le mercredi soir et d’une durée d’une heure, nous a permis d’entendre une belle histoire, assez romancée. La déambulation de nuit dans le temple éclairé avait un petit côté magique.
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1 février 2022
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15:39
Le matin suivant notre accostage à Assouan, nous partons pour la ville où nous prendrons un petit bateau à moteur pour une excursion aux Cataractes.
Les Cataractes du Nil sont des rapides plus que des chutes d'eau dus à des encombrements rocheux dans le lit du fleuve. Au nombre de six, elles rendent difficile et dangereuse, en certains endroits, la navigation sur le fleuve, mais sans l'interrompre.
Dans l'Antiquité, la première Cataracte du Nil était la frontière sud de l'Égypte. Elle se trouve immédiatement en amont d'Assouan au niveau de l'île de Begah. Régulée par le barrage d'Assouan, elle se présente désormais comme un chapelet d'îles barrant le fleuve. Les canaux formés forment une réserve d'eau qui peut être parcourue en bateau.
Nous avons remarqué le mausolée de l’Agha Khan, l’ancien monastère de Saint Simon et au-dessus un autre plus récent et occupé par des moines. Des chameaux attendent les touristes !
Du bateau nous pouvons admirer les alentours assez désertiques où des habitations et hôtels nubiens s’inscrivent dans le paysage. Les Nubiens sont les seuls autorisés à construire sur ce territoire qui leur appartenait à condition de respecter les matériaux et couleurs propres à leur habitat traditionnel.
La Nubie s'étend le la première à la quatrième Cataracte.
Des constructions nubiennes : hôtels, restaurants
Après avoir navigué parmi les gros blocs de rochers en granit noir ou gris, le bateau a accosté au pied d’un large escalier qui nous a conduits dans un village nubien au niveau du marché artisanal.
Problème des ordures ménagères
Nous déambulons dans la rue principale parmi les différentes boutiques proposant tissus, tee-shirts, écharpes et vêtements typiques mais aussi épices, fruits ou objets artisanaux (pas forcément égyptiens !)
Nous ne nous attardons pas trop et préférons aller vers l’intérieur du village où nous avons une tout autre vue de la vie réelle des Nubiens. L’habitat est assez rudimentaire, les maisons sont en pisé et beaucoup quasi ruinées. Les ordures envahissent les rues et les cours des maisons inhabitées. Certaines habitations, plus récentes, arborent de belles façades ornées de décorations.
Maisons traditionnelles en pisé. Les enfants sortent de l'école.
Maisons décorées aux couleurs et motifs nubiens.
Nous retrouvons Mohammed dans une de ces belles demeures traditionnelles, la maison de notre batelier. L’entrée est en terre mais les pièces adjacentes sont carrelées. Et, pour y entrer, il faut se déchausser. Dans la partie où nous entrons, il y a un élevage de crocodiles !
À l'intérieur de la maison de notre batelier qui a gentiment offert le thé.
Et, le jeu des autochtones est de prendre un crocodile pour le présenter aux touristes dans le but de faire des photos. Aucun risque, leur gueule est bien bouclée !
À midi, nous reprenons le bateau pour retourner à l’embarcadère de départ et retrouver notre taxi pour regagner notre dahabieh où nous arrivons à 13 h 45. Le déjeuner nous attend donc nous nous attablons sans perdre de temps.
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25 janvier 2022
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17:37
Après la visite d'Edfou, nous regagnons nos calèches qui nous ramènent au quai où est amarré notre dahabieh. Lorsque tout le monde est à bord, nous reprenons notre navigation pour un peu plus de 4 h. En fin d’après-midi, nous accostons face à l’île de Bassaw.
Elle est située au milieu du Nil, au nord d'Assouan. Cette île aux terres fertiles abrite le charmant village Nubien de Bassaw, réputé pour ses maisons colorées, ses ruelles sableuses mais surtout pour l'accueil de ses habitants. Les 400 personnes qui vivent sur cette île sont issues de 3 familles principales.
Notre remorqueur nous amène sur l’île où un autochtone, ami de Mohammed, nous attend pour une découverte de Bassaw. Pour pénétrer dans l’île, nous longeons un canal que nous traversons sur un pont réalisé avec un tronc d’arbre.
Nous traversons une plantation de manguiers et de bananiers avant d’arriver dans un espace où sont attachés plusieurs vaches et leurs veaux. Chaque famille possède un petit troupeau de bovins et d’ovins. Les étables sont toutes regroupées vers le bas de l’île, près du fleuve. Les manguiers sont une bonne source de revenus pour les paysans vivant au bord du Nil. Les récoltes sont achetées sur pied, dès la floraison, par des grossistes. Les bananes sont vendues dans les marchés locaux.
Les rues du village sont étroites, en terre battue et pas accessibles aux voitures. Les habitations, pour la plupart, laissent apparaître un niveau de vie des îliens assez chiche. Par endroit, une habitation différente attire notre attention : c’est celle dont un membre de la famille travaille en Arabie Saoudite et a des revenus supérieurs.
Mohammed nous fait remarquer un fruit curieux, une doume. Elle se consomme en poudre et est bonne pour la digestion et la tension. Dans la partie plane, près du fleuve, les habitants cultivent des légumes pour leur consommation personnelle et un peu pour la vente.
Il y a une petite école sur place mais l’école primaire est située sur une île voisine. Les écoliers sont transportés en bateau, seul moyen de locomotion pour sortir de l’île. Le collège se trouve dans la grande ville en dehors des îles.
Les enfants se sont regroupés car Mohammed leur a acheté des gâteaux à l'épicerie locale.
Après cette découverte de la vie locale, la nuit tombe et il est temps de regagner notre embarcation. Nous retrouvons notre remorqueur à un endroit plus facile d’accès que celui où il nous avait laissés. Pendant notre visite, le personnel de notre dahabieh a préparé un feu de camp et c’est sur la rive, dans l’obscurité, que s’est déroulé notre dîner avec, au menu, des brochettes cuites au feu de bois.
Ce moment sympathique terminé, nous avons retrouvé nos cabines.
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22 janvier 2022
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Pour notre dernier jour à Louxor, nous avons dû nous lever très tôt. Départ de l'hôtel à 4 h 30 pour un survol en montgolfière. Un minibus déjà bien rempli nous récupère pour nous conduire à l’embarcadère où plusieurs bateaux attendent les personnes ayant opté pour l’excursion. Un petit en-cas nous est servi en attendant l’heure du départ pour la rive ouest.
Nous retrouvons des minibus sur l’autre rive. Une longue attente pour que toutes les formalités policières soient réglées et enfin, nos minibus nous transportent jusqu’à l’aire où les montgolfières sont déjà en train de se gonfler. De grandes nacelles nous accueillent : nous sommes 4 par petits compartiments.
Préparation et envol de la montgolfière
Enfin, avant 6 h, nous quittons le sol. Le jour commence tout juste à pointer. Nous allons survoler la Vallée des Rois, le temple d’Hatchepsout. Nous pouvons admirer les sites que nous avons découverts la veille et d’autres sites. Nous remarquons de nombreux chantiers de fouilles et des marques au sol indiquant qu’il y a encore beaucoup de trésors à découvrir.
Fouilles et sites vus du ciel
Vers 6 h 10, nous assistons au lever du soleil qui, petit à petit, éclaire les monuments et la campagne.
En s’éloignant un peu, nous survolons la campagne et les zones cultivées à proximité du Nil. La canne à sucre occupe une large place !
Après environ une heure, nous retrouvons la terre ferme. La nacelle, récupérée par de nombreux hommes, se pose calmement et nous pouvons en sortir munis de nos diplômes !
Les petits marchands attendent les touristes
Cette matinée s'est poursuivie par la visite du temple de Karnac, site que nous avons quitté vers 13 h pour rejoindre notre dahabieh qui nous attendait à 2 heures de route en amont, à l'embarcadère d'Esna.
Nous y arrivons vers 15 h. L'équipage nous attendait pour nous servir le déjeuner. Puis, nous avons pu prendre possession de notre cabine pour 5 nuits de navigation sur le Nil. Dans l'après-midi, pendant la navigation, notre guide nous a proposé de monter sur le remorqueur pour bien voir notre embarcation.
Notre dahabieh. Nous étions 11 personnes à bord en plus des membres d'équipage
Puis, le restant de l’après-midi, comme chaque fois que nous naviguerons, nous nous sommes installés sur le pont d’où nous pouvions voir le paysage et la vie des autochtones vivant au bord du grand fleuve sacré, le Nil.
Et, pour finir la journée en beauté, nous avons eu droit à notre premier coucher de soleil sur le Nil !
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18 janvier 2022
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17:16
C’est sans nul doute le site le plus grandiose de toute l’Égypte pharaonique. Datant de 4 700 ans, il reste la plus grande structure religieuse jamais bâtie au monde !
Karnak est un gigantesque complexe, dont la majeure partie fut bâtie sous le Nouvel Empire (1580-1160 av J-C). Ici, c’est la maison terrestre du Dieu Amon. Son seul vrai serviteur est le pharaon. Chaque pharaon a contribué à l’agrandissement et l’embellissement du site afin d’associer son nom à celui du dieu.
L'allée des Sphinx qui relie Karnak à Louxor et le portique d'entrée.
Le temple d’Amon
Chaque ensemble est composé d’un temple principal au centre, dédié au dieu, où seuls les grands prêtres sont admis. Autour s’étendent d’autres petits temples, de tailles et de formes diverses comme ceux de Ptah, de Khonsou, d’Osiris et d’Opet. Chaque ensemble possède un lac sacré où se déroulaient les cérémonies. Le temple est entouré d’une enceinte en brique de terre de 8 m d’épaisseur et de 12 m de haut, dont l’ondulation évoquait les vagues de l’Océan primordial qui a précédé l’arrivée de la vie.
Des vestiges au bord d'un lac et sur un socle le scarabée
Le scarabée était un animal sacré doté de nombreux pouvoirs. Les Égyptiens croient toujours en ses pouvoirs et, on les voyait tourner plusieurs fois autour de la statue (au moins 7 fois) en la touchant pour que leur vœu soit exaucé !
Les sphinx à tête de béliers
L’allée des Sphinx, corps de lion à tête de bélier, animal sacré d’Amon, mène au 1er pylône. C’est le plus grand et le moins vieux des édifices, édifié durant la XXXe dynastie, époque ptolémaïque. Il était à moitié enfoui dans le sable en 1799, à l’arrivée des Français.
La grande cour, bordée de portiques de chaque côté est la plus vaste d’Égypte (100 m sur 82 m). Sur les 10 colonnes de plus de 20 m qui l’ornaient, il n’en reste qu’une dont le chapiteau est en forme de papyrus ouvert.
Contre le mur intérieur droit du 1er pylône, on remarque les restes d’un échafaudage en brique utilisé à l’époque des pharaons pour hisser les blocs de pierre lors de la construction du pylône.
Au pied du mur, restes d'un échafaudage
La cour d’Aménophis III ne conserve qu’un seul des 4 obélisques qui y trônaient. Il fut un peu endommagé lors d’un tremblement de terre. Il fut dressé par Touthmôsis Ier et culminait à 22 m de haut pour un poids de 140 t.
L'obélisque debout et un obélisque cassé
Les murs et les colonnes sont recouverts de scènes relatant les épisodes de l'histoire de ces dieux : offrandes, processions avec les barques, tortures pour les prisonniers...
Des fouilles sont toujours en cours !
12 janvier 2022
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Nous voici à Louxor et de là, en gagnant la rive Gauche du Nil grâce à une navette, nous allons découvrir la Vallée des Rois. Un véhicule nous attend à la descente du bateau. Nous traversons quelques villages et arrivons au niveau du désert où se trouve le célèbre site.
C’est le plus important des sites de la rive gauche. Dispersé au pied d’une montagne rocailleuse suivant les méandres d’une vallée désertique, cet ensemble de plusieurs dizaines de tombes, reliées par un réseau de chemins, ne présente que des orifices béants. Contrairement aux temples, ces tombes devaient être discrètes. Ce site fut choisi car la montagne la plus haute a la forme d’une pyramide. L’entrée des tombes était volontairement camouflée ce qui n’a pas empêché les pillards de se servir. Une seule tombe fut découverte intacte, celle de Toutankhamon en 1922 !
Après l’entrée, un petit train nous emmène sur le site.
Nous avons pu pénétrer dans 3 tombes : celles de Touthmôsis III, de Ramsès III et de Ramsès IX.
La tombe de Touthmôsis III
Touthmôsis III régna vers 1500 av J-C. Il fut viré du trône par sa belle-mère (et tante) Hatchepsout.
Un escalier mène à la vaste chambre funéraire. Les dessins de cette tombe sont d’une grande originalité. Le trait est noir et rouge sur un fond sable, bien stylisé. Les scènes sont tirées du livre de l’Amdouat.
La tombe de Touthmôsis III
La tombe de Ramsès III
Il fut le dernier grand roi de la XXe dynastie. Le long couloir d’entrée est encadré par deux petites alcôves décorées de scènes de la vie quotidienne. Le corridor est couvert de textes tirés du Livre des litanies du Soleil. Les autres chambres très colorées sont inspirées du Livre des morts. Le sarcophage de Ramsès III est au Louvre et son couvercle dans un musée de Cambridge.
La tombe de Ramsès IX
Proche de l’entrée, elle est très visitée et donc assez dégradée. Seule la chambre du sarcophage conserve un aspect correct, mais la momie n’y est plus ! Sur les murs, on trouve des scènes de l’enfer. Au plafond, on remarque des représentations astronomiques orchestrées par Nout, la déesse du Ciel, au milieu des constellations et des barques divines.
La prochaine visite sera pour le temple d'Hatchepsout.
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carnet de voyage
7 janvier 2022
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Le Caire, capitale de l'Égypte, est une ville très ancienne, mais aussi une métropole moderne. Avec une population de presque 20 millions d'habitants, elle est la plus peuplée d'Afrique. Les problèmes de circulation et de nuisances sonores sont là pour le prouver. Cette ville aux 1000 minarets est un endroit magnifique pour découvrir l'histoire te la culture égyptiennes.
C'est du haut de la citadelle que nous en avons un bel aperçu. Mais tout d'abord, pénétrons dans la citadelle.
Bâtie en 1176 par Salah ed-Din pour protéger la ville contre les croisés, elle fut jusqu’au XIXe siècle la résidence des souverains égyptiens qui l’agrandirent successivement. Devenue caserne militaire et prison, elle ouvrit définitivement ses portes au public en 1983.
À l’intérieur, on trouve 3 mosquées dont celle de Mohammed-Ali qui surplombe la ville (en travaux).
La mosquée Mohammed-Ali
Construite dans la première moitié du XIXe siècle et inspirée par l’église Sainte-Sophie d’Istanbul, elle possède des minarets très fins et élancés, comme le veut la tradition turque. Entièrement recouverte de dalles en albâtre, elle est surmontée d’une impressionnante coupole et abrite la tombe de Mohammed-Ali.
Dans la cour de la mosquée se trouve une horloge de style rococo offerte en 1846 par le roi de France Louis-Philippe en remerciement du fameux obélisque de la Concorde, provenant du temple de Louxor. Seul problème, l’horloge n’a jamais fonctionné !
Après la visite de la mosquée, nous nous sommes promenés sur l'esplanade qui domine la ville et, de cet endroit, nous avons aperçu les pyramides de Giseh que nous découvrirons le lendemain.
Faisons maintenant un petit tour au musée égyptien qui se trouve sur la place El-Tahrir, place centrale célèbre pour les événements qui s’y sont déroulés lors de la révolution de 2011. Les traces de ce dernier événement ont vite été effacées et la place a été entièrement repensée.
Le rez-de-chaussée est consacré à la sculpture (statues, stèles, sarcophages, bas-reliefs…) classée chronologiquement, de la période dite prédynastique à l’époque byzantine.
Parmi les statues réalisées en pierre calcaire peint, nous trouvons le célèbre scribe, qui fut déouvert à Saqqarah. Il tient, dans sa main gauche, le rouleau de papyrus.
Au 1er étage, on trouve des salles thématiques :
Les scribes avec des papyrus du fameux « livre des morts », le panthéon des divinités égyptiennes représentées sous forme de statuettes ou d’amulettes, des momies et des sarcophages, des bijoux qui donnent un aperçu des goûts de l’époque et des savoir-faire des artisans égyptiens, des statuettes funéraires et, une partie du trésor de Touthankamon….(photos interdites !)
Les Égyptiens portaient déjà des "tongs" !
Ci-dessus : Statues du couple Rahotep et Nofret (2500 av JC), un coffret à canopés de Toutankhamon (1300 av JC), Le sarcophage de la reine Ahmose Merytanum, un char de cérémonie, des trônes datant de la XVe dynastie, et des masques d'or.
Un nouveau musée a été construit et de nombreuses pièces y ont été transférées. L'ouverture est prévue en 2022 si tout se passe bien !
Les oies de Meïdoum (frise réalisée entre 2575 et 2561 av JC)
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Vie locale
carnet de voyage
musée
3 janvier 2022
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Alexandrie a été fondée par Alexandre le Grand en 331 avant notre ère. Dans l'Antiquité, elle a été la capitale du pays, un grand centre de commerce et un des plus grands foyers culturels hellénistiques de la Méditerranée centré sur la fameuse bibliothèque, qui fonda sa notoriété. C'est actuellement la deuxième ville la plus peuplée du pays après Le Caire avec plus de 4 millions d’habitants.
Découvrons sa bibliothèque.
L'esplanade où se trouvent la bibliothèque, le centre des conférences et le Planétarium
Notre chauffeur, nous dépose devant la bibliothèque. En attendant le moment opportun pour pénétrer dans la bibliothèque, nous nous promenons sur l’esplanade où se trouvent aussi le centre des conférences et le Planetarium qui programme une série de documentaires en 3D.
Nous pouvons voir le toit de la bibliothèque qui, symboliquement, représente le soleil qui s’enfonce dans la mer puis réapparaît tel le cycle du jour, une éternelle renaissance. En effet, cet édifice à la fois imposant et novateur évoque un disque solaire coupé qui s’élève de la mer pour montrer que la bibliothèque est « enracinée dans le passé et ouverte sur l’avenir ».
L'intérieur de la bibliothèque
Les ruines antiques ainsi que la nouvelle bibliothèque de la ville ont été proposées en 2003 pour une inscription au patrimoine mondial et figurent sur la « liste indicative » de l'UNESCO dans la catégorie patrimoine culturel.
La célèbre bibliothèque d'Alexandrie fut construite à l'époque ptolémaïque et fut réputée pour la richesse et le grand nombre d'ouvrages qu'elle renfermait (estimé à 700 000 volumes).
Dans le cadre d’un projet conduit conjointement entre l'UNESCO et l'Égypte, la bibliothèque du monde méditerranéen a été construite sur les ruines de l’ancien édifice antique. Elle peut accueillir environ cinq millions de volumes.
À l'intérieur de la Bibliothèque, les salles de lecture sont sur sept niveaux dont quatre sous le niveau de la mer. De hautes colonnes ornées de fleurs de lotus décorent l'intérieur des salles de lecture qui peuvent recevoir jusqu'à 2 000 personnes.
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