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17 janvier 2025 5 17 /01 /janvier /2025 15:46
Vue du public
Vue du public
Vue du public

Vue du public

Comme d’habitude, au moins 80 passionnés d’histoire locale étaient bien au rendez-vous pour cette nouvelle réunion malgré une météo hivernale. Une petite nouveauté les attendait dès l’entrée dans la salle des Récollets. Une longue table était recouverte des fameux cahiers du club, cahiers qui rassemblent chaque année, les conférences proposées au cours de la saison. Effectivement, en faisant un peu de rangement dans les archives du club, le président, Michel Benoit, assisté de personnes du CA (conseil d’administration), ont recensé ces cahiers qui sont maintenant proposés aux personnes intéressées à condition qu’elles soient adhérentes de l’association.

Michelle et Dominique occupées à la distribution des cahiers sous le regard de Bernard

Michelle et Dominique occupées à la distribution des cahiers sous le regard de Bernard

Après ce temps d’échanges et la finalisation de l’installation pour les intervenantes, chacun regagna sa place et Michel Benoit prit le micro pour rappeler aux personnes qui ne l’auraient pas fait de récupérer leur carte d’adhérent et leur cahier des exposés 2024.

Dernières mises au point

Dernières mises au point

Ouverture de la réunion

Ouverture de la réunion

Ces préliminaires terminés, la soirée put commencer. Deux conférences étaient au programme de la soirée : « Naissance du quartier et de l’avenue de la gare » par Dany Benoit et « À l’orée de la forêt de Bercé vécut Pierre Donadio, peintre international » par Véronique Papillon.

Le programme de la soirée

Le programme de la soirée

Naissance du quartier et de l’avenue de la gare 

C’est avec un plan situant le secteur de la ville concerné par son sujet, que Dany Benoit commence sa causerie par quelques remarques importantes pour la compréhension par le public des changements et répercussions que l’arrivée du train en 1858 engendrerait sur le développement de  la ville.

Pour cela, un nouveau quartier a dû être aménagé ainsi qu’une avenue pour relier ce quartier à la ville.

Dany, la conférencière commente le plan
Dany, la conférencière commente le plan

Dany, la conférencière commente le plan

Petit historique :

-Avant l’arrivée du train, au milieu du 19e siècle, il n’y avait rien dans la vallée de l’Ire alors que c’était une zone proche de la ville, plate, facile d’accès. La raison ? C’était une zone marécageuse et inondable. Les inondations étaient un problème récurrent. Avec l’arrivée du train, en 1858, le remblai de la voie ferrée a barré le lit majeur de l’Ire et les inondations se sont multipliées.

Il n’y avait que 2 manoirs, le Grand Goulard (il ne reste que la base) et les Lizardières, face à face, un peu en hauteur à cause des inondations. Ces manoirs, très anciens, étaient des fiefs du château de Château du Loir.

Les problèmes qui vont se poser à la ville :

-Construire un axe pour relier la gare à la ville

-Assécher la zone marécageuse qu’est la vallée de l’Ire, maitriser la rivière, la canaliser

-S’entendre avec les communes voisines, surtout Luceau et Vouvray qui se rejoignaient dans la vallée, l’Ire étant la limite entre les 2 communes. Certaines parties de Vouvray seront rattachées à Château dès 1851 mais ce sera plus compliqué pour Luceau qui refuse le rattachement qui ne se fera qu’en 1883.

La gare fut inaugurée en 1886 « sous un soleil sénégalais » précisa Le Petit Courrier de l’époque !

La compagnie Paris-Orléans va exploiter la 1ière ligne le Mans-Tours.

La guerre de 1870 va interrompre les projets et les travaux.

Les manoirs cités ci-dessus
Les manoirs cités ci-dessus

Les manoirs cités ci-dessus

C’est surtout entre 1880 et 1910 que l’avenue de la gare sera aménagée et la plupart des maisons construites.

En 1886, une ligne d’Etat, Paris Bordeaux va être inaugurée. Elle conduit les habitants directement à Paris ou au bord de la mer (Royan). Château devient un carrefour ferroviaire. 55 à 65 trains par jour.

On construit la Rotonde. À cette période, on parle de 600 agents et leurs familles. La population de Château passe de 2800 habitants en 1876 à 4300, 20 ans plus tard. Donc, problème de logement ! On construit des cités pour loger les cheminots : cité Baïhaut, cité Carnot, cité Nourry.

 

Quelques vues du quartier de la gare
Quelques vues du quartier de la gare
Quelques vues du quartier de la gare
Quelques vues du quartier de la gare

Quelques vues du quartier de la gare

Dans l’avenue de la gare devenue Avenue Jean Jaurès en 1926, on trouve une grande diversité dans les activités, les métiers et l’architecture. Une vraie mixité sociale se met en place.

Dans les années 1950, le quartier de la gare devient un quartier industriel. Plusieurs usines s’y installent. Aujourd’hui, il ne reste qu’Amada (anciennement Promecam).

Actuellement, l’avenue présente un autre visage. Petits commerces et usines ont disparu. Le trafic de la gare est réduit. Ainsi va l’évolution d’une ville.

Véronique, la seconde conférencière

Véronique, la seconde conférencière

À l’orée de la forêt de Bercé vécut Pierre Donadio, peintre international 

Pierre Donadio, artiste peintre, est né en 1924 à Paris. Son grand-père est Italien, natif de Naples.

Peindre, passion depuis sa jeunesse associée à son activité professionnelle de « designer ». Il a travaillé pour une entreprise de Nantes  (Bilvaleau) où il concevait des façades de magasins puis il s’est installé à son compte au Mans. Il a également conçu des canapés et fauteuils pour l’entreprise Pelletey du Lude.

Il a vécu plus de 30 ans à Saint Vincent du Lorouër. 

Quelques œuvres de Pierre Donadio
Quelques œuvres de Pierre Donadio
Quelques œuvres de Pierre Donadio

Quelques œuvres de Pierre Donadio

Il a parcouru l’Asie, l’Amérique latine, la Polynésie souvent accompagné par le sculpteur Paul Belmondo ! Il est « peintre expressionniste » et possède une grande maitrise des coloris. Il n’est pas motivé par les paysages. Il préfère les visages.  Il a remporté de nombreux prix, au départ au niveau régional dans les années 70, puis à Deauville,…  à la Galerie du cercle St Louis à Paris où il s’est vu décerné le PRIX NATIONAL « SIGNATURES » : la plus belle récompense que peut espérer un artiste au cours de sa carrière. Il a exposé à New-York, Lima (Pérou) et à Mexico. 

C’est dans le sud de la France qu’il décéda en 2012 en laissant de très nombreuses œuvres.

À l'issue de cet exposé qui marquait la fin de la réunion, de chaleureux applaudissements remercièrent les conférencières pour la qualité de leur travail et de leur présentation.

Prochaine réunion du club le 29 mars prochain.

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13 septembre 2024 5 13 /09 /septembre /2024 11:47

Les vacances d’été étant bien terminées, les petits-enfants ayant repris le chemin de l’école, les marcheurs de Pedibus ont pu renfiler les chaussures de marche, ce jeudi 12 septembre,  pour une nouvelle saison. C’est auprès de la magnifique jumenterie de Malidor au Lude qu’une vingtaine d’adhérents était présente pour ces retrouvailles.

En effet, la convivialité faisant partie de l’ADN de cette association, la Présidente, Michelle Cerneau et le vice-président, Michel Benoit, avaient convié les marcheurs à se retrouver à midi, sur ce beau site, pour un pique-nique tiré du sac. C’est toujours un moment festif d’où cette adhésion de plusieurs des membres à cette réjouissance qui se termine chaque fois par la ronde des desserts partagés !

Au cours du pique-nique
Au cours du pique-nique

Au cours du pique-nique

À 14 h, 5 personnes ont rejoint les pique-niqueurs pour la première marche de la saison. Michelle souhaita la bienvenue à chacun et distribua les fiches d’adhésion, l’association et ses membres étant affiliés à la FFRP (fédération française de randonnée pédestre).

Ensuite, les marcheurs se mirent en route doucement pour admirer quelques bâtisses remarquables à proximité : un joli manoir qui a abrité les travailleurs lors des travaux de restauration de la jumenterie, et bien sûr la jumenterie elle-même dans toute sa splendeur ! Ces arrêts pour admirer le patrimoine, connaître l’histoire d’un lieu, d’un bâtiment, font aussi partie des valeurs de Pedibus.

Quelques consignes avant de démarrer et premier arrêt devant le manoir
Quelques consignes avant de démarrer et premier arrêt devant le manoir
Quelques consignes avant de démarrer et premier arrêt devant le manoir

Quelques consignes avant de démarrer et premier arrêt devant le manoir

En admiration devant la jumenterie rénovée !
En admiration devant la jumenterie rénovée !
En admiration devant la jumenterie rénovée !
En admiration devant la jumenterie rénovée !

En admiration devant la jumenterie rénovée !

Puis, les marcheurs commencèrent tranquillement cette première randonnée avec, quelques centaines de mètres plus loin, une belle vue sur le château du Lude. Comme d’habitude deux parcours étaient prévus et assez vite, le groupe se scinda en 2 pour que les « petits » marcheurs, menés par Dany Benoit, puissent, à leur rythme, suivre un parcours un peu plus court et que les « grands » marcheurs se déplacent sur un parcours plus long.

Arrivés sur une route un peu passagère, Michel Benoit rappela les consignes de sécurité. Arrivés au bord du Loir, ce groupe fit une petite pause en admirant le paysage. La randonnée s’est poursuivie en longeant la rivière jusqu’à l’arrivée dans la cour d’une ancienne ferme appartenant au château mais abandonnée. C’est là que les deux groupes se retrouvèrent.

Le château du Lude

Le château du Lude

rappel des consignes sur une route

rappel des consignes sur une route

Au bord du Loir
Au bord du Loir
Au bord du Loir
Au bord du Loir
Au bord du Loir

Au bord du Loir

L'ancienne ferme et ses écuries
L'ancienne ferme et ses écuries
L'ancienne ferme et ses écuries
L'ancienne ferme et ses écuries
L'ancienne ferme et ses écuries
L'ancienne ferme et ses écuries

L'ancienne ferme et ses écuries

Ensuite, direction une impressionnante noria qui, aujourd’hui, n’est plus en fonctionnement. Michel expliqua le rôle joué par cet engin puis, direction l’ancienne baignade toute proche et un peu plus loin en suivant le Loir, une superbe vue était offerte aux marcheurs avec le barrage et le moulin.

La noria
La noria
La noria
La noria

La noria

Vue sur le barrage
Vue sur le barrage
Vue sur le barrage

Vue sur le barrage

La randonnée se termina sur cette belle image et chacun put reprendre son véhicule en disant : « À jeudi prochain, à Montabon ! 

Si vous êtes attirés par cette association et ses valeurs, 

Contact : Michelle Cerneau : tél : 02 43 44 39 69

 

 

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8 septembre 2024 7 08 /09 /septembre /2024 16:25
La couverture du livre

La couverture du livre

« Les fiancés du pain sec » ? Un livre sur Marray à la fin du XIX siècle !

Son auteur, Patrick Lecomte dresse le portrait de notre village pendant cette période charnière. Alors que la Révolution de 1789 n’a pas apporté de véritables changements pour nos ancêtres, les années 1880 bouleversent tout.

Avec l’école obligatoire pour les garçons et les filles en 1882, l’arrivée du train en 1885, Marray s’ouvre au progrès. Marray en Bournais devient Marray en Touraine. Tout bascule, l’horizon s’élargit, l’espoir d’une vie meilleure pour soi et pour ses enfants n’est plus un rêve inaccessible.

Pour comprendre cette période qui n’est pas sans rappeler la nôtre dans sa quête de modernité, Patrick Lecomte mêle histoire familiale, histoire du village et histoire de France. Ecrit à partir d’archives inédites, vous trouverez dans ce livre beaucoup d’anecdotes savoureuses sur la vie pas si calme de notre village…

« Les fiancés du pain sec » est un ouvrage passionnant pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur la vie de Marray… il y a tout juste 150 ans.

Au prix de 14€, le livre de Patrick Lecomte est en vente à Marray, au P’tit Bar perdu, aux heures habituelles d’ouverture, les jeudi et vendredi de 18h30 à 22h et le dimanche de 10h30 à 14h.

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7 juillet 2024 7 07 /07 /juillet /2024 13:01

La semaine dernière, vous avez été nombreux à vous rendre rue du Cheval Blanc pour découvrir ce qui se cachait sous le titre « Les Comptoirs d’Alluye s’agrandissent » pour le plus grand plaisir de nos épiciers.

Il faut savoir que lors de cette journée d’ouverture de l’extension de l’épicerie, ce fut non seulement un défilé de curieux plutôt étonnés mais aussi et surtout de personnes très intéressées par cette incroyable annexe proposant des meubles, plein d’objets de décoration, du linge de maison,….

Les visiteurs ont été tellement intéressés que, dès cette première ouverture, le canapé et la méridienne ont trouvé des acquéreurs ! Il faut souligner la qualité des meubles pour un prix très raisonnable !

Un petit aperçu de la salle d'exposition
Un petit aperçu de la salle d'exposition
Un petit aperçu de la salle d'exposition

Un petit aperçu de la salle d'exposition

Pour cette seconde ouverture, samedi après-midi, l’exposition a été légèrement modifiée, il fallait combler les vides ! Mais, c’est toujours avec beaucoup de goût que Sandrine, notre épicière épaulée par Arnault, son conjoint, artistes tous les deux, avaient ré agencé l’exposition afin d’obtenir un équilibre harmonieux au niveau des différents objets proposés.

Arnault vérifie que tout est OK pendant que Sandrine présente un superbe vase à une visiteuse !
Arnault vérifie que tout est OK pendant que Sandrine présente un superbe vase à une visiteuse !

Arnault vérifie que tout est OK pendant que Sandrine présente un superbe vase à une visiteuse !

Comme annoncé la semaine dernière, une première artiste, Chloé Larus, avait confié quelques-unes de ses céramiques à Sandrine qui, bien évidemment, s’est empressée de les disposer en différents endroits. Cette visibilité supplémentaire pour des artisans-artistes est une très belle initiative. Certains des objets exposés avaient déjà trouvé preneurs !

Quelques pièces de céramique créées par Chloé.

Quelques pièces de céramique créées par Chloé.

Vu l’intérêt marqué par les visiteurs pour ces deux premiers samedis d’ouverture, Sandrine et Arnault ont pris la décision d’ouvrir désormais cette annexe tous les samedis après-midi de 14 h à 19 h. De nouveaux arrivages sont prévus pour samedi prochain…

Voici l’histoire un peu folle d’une personne qui depuis des lustres rêvait d’ouvrir un magasin de meubles et qui voit son rêve devenir réalité ! Alors ne la décevons pas…

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7 juillet 2024 7 07 /07 /juillet /2024 10:54

Pour cette 19ème promenade crépusculaire, Histoire et Patrimoine avait convié ses adhérents mais aussi toutes les personnes qui s’intéressent à l’histoire locale à une soirée dédiée au patrimoine bâti mais aussi à quelques personnages liés à ce patrimoine et ayant joué un rôle important dans la vie de la commune.

C’est donc sous la forme d’une déambulation que s’est déroulée cette soirée.

Pour ce faire, cinq membres du Conseil d’Administration de l’association,  sont intervenus chacun sur un site différent pour présenter à chaque arrêt, un lieu et le personnage qui lui est attaché.

Vers 18 h, le président Philippe Larus souhaita la bienvenue aux 70 personnes présentes et la promenade put commencer.

Arrivée des participants
Arrivée des participants
Arrivée des participants

Arrivée des participants

Les Rabines et Jules Gendron

La première halte se situait à proximité du point de départ et, il ne fallut que quelques minutes pour atteindre la cour des Rabines, première intervention de la soirée, proposée par Monique.

L’histoire de ce fief s’échelonne du 14e au 18siècle. Son descriptif figure dans la base Mérimée. À l’intérieur de la maison, une peinture murale datant du 15e siècle, est encore visible.

À cette demeure, le personnage qui a retenu notre attention, est Jules Gendron, qui naquit dans ce lieu où résidaient ses parents le 25 février 1813. Il y habitera jusqu’en 1840. Il se maria à Bléré en 1845 et, avec son épouse, ils s’installèrent place du marché, la place Jehan d’Alluye actuelle, à Saint-Christophe, village où naquirent la plupart de ses enfants. Il exerçait la profession de notaire.

Le 26 juillet 1850, il fut élu maire de la commune et le resta jusqu’en mai 1857. À la fin de son mandat d’élu, ils habitèrent à Tours puis à Bléré où il exerça sa profession de notaire. Il y mourut à 82 ans, le 5 février 1895. 

Nous quittons les Rabines pour l’Auberdière toute proche.

Dans la cour des Rabines
Dans la cour des Rabines
Dans la cour des Rabines

Dans la cour des Rabines

La peinture murale
La peinture murale
La peinture murale
La peinture murale

La peinture murale

L’Auberdière et Victor Gruel

C’est la propriétaire des lieux, Claudie, qui a accueilli la petite troupe pour parler de Victor Gruel. 

C’est dans le recensement de 1946 qu’il apparaît à L’Auberdière, maison habitée également par le couple Balzac. Ce personnage avait déjà une vie bien remplie lors de son arrivée à Saint-Christophe. Il est né le 30 avril 1886 à Gentilly dans le Val de Marne. D’après quelques bulletins de notes retrouvés, il était plutôt bon élève, dans le nord. Il fut appelé sous les drapeaux le 9 octobre 1907 et gravit rapidement les échelons : caporal, sergent, sous-lieutenant de réserve en 1909. Renvoyé en disponibilité, il reprend sa profession d’agent de change. Le 9 mars 1907, il se marie pour la première fois. Victor eut une carrière militaire assez dense et termina avec le grade de commandant. Il fut décoré de la Croix de Guerre, nommé Officier puis Chevalier de la Légion d’honneur après la Première Guerre Mondiale, il fut fait prisonnier durant la seconde et envoyé à Buchenwald. Installé à Saint-Christophe depuis 1936, nommé juge de paix suppléant en 1937, il se présenta en 1938 aux élections du Conseil Général à Neuvy-le-Roi, mais il ne fut pas élu ! On le trouvera élu à Saint-Christophe en 1945.

Au cours de sa vie assez mouvementée,  il aura suite à des divorces ou des décès, 5 femmes officielles et une fiancée qui lui donna un fils, Maurice, né en 1920. Il devint ceinture noire de judo, 9e dan et entraîneur de l’équipe de France. Victor ne s’occupa guère de lui !

C’est dans le Var, à Carnoules, que notre personnage s’est éteint le 22 août 1963.

Sur le site de l'Auberdière
Sur le site de l'Auberdière
Sur le site de l'Auberdière
Sur le site de l'Auberdière
Sur le site de l'Auberdière

Sur le site de l'Auberdière

Pour rallier la halte suivante, c’est par le chemin du jeu de boules et la rue des Quinze pas, deux passages typiques de la commune, que les auditeurs regagnèrent le troisième site pour écouter Fabrice parler de Bourg Labbé et de deux personnages de la famille Labbé : le docteur Edmond-Louis Labbé et l’écrivaine Daphné-du-Maurier.

Cette maison ancienne a abrité de nombreuses générations de Labbé ayant exercé des professions dévolues habituellement à une classe de la société plutôt aisée. Même si Fabrice, l’orateur, est parti de Jacques Labbé, vivant à la fin du 16e siècle, pour arriver aux 2 Labbé qui nous intéressaient pour cette soirée, je vais donc vous présenter le docteur puis l’écrivaine. Même si Saint-Christophe s’enorgueillit de ses deux célèbres médecins mis à l’honneur devant l’hôtel de ville, Fulgence Raymond et Raphaël Blanchard, il ne faut pas oublier Edmond-Louis Labbé né le 25 août 1825 dans la commune et qui fut médecin chirurgien à Paris où il décéda en 1894.

Il fut interne en médecine à l'hospice général de Tours où il fut honoré d'une médaille d'or pendant l'épidémie de choléra de 1849. Il fut ensuite interne des hôpitaux de Paris de 1855 à 1857 et soutint une thèse, "de l'érysipèle", à la faculté de médecine de Paris en 1858. En 1867, après concours, il fut nommé médecin du bureau central des hôpitaux de Paris. De 1869 à 1871, il exerça à l'hôpital de la Charité, soigna varioleux et blessés pendant le siège de Paris. Chargé d'une ambulance de la ville de Paris (1er arr.) et honoré d'une médaille d'argent, il devint médecin du service des incurables à l'hôpital Laennec de 1872 à 1874, puis médecin de la Maison municipale de santé de 1874 à 1889, et enfin médecin à  l'Hôtel-Dieu de 1889 à 1892.

L’autre personne liée à la famille Labbé, est la romancière Daphné du Maurier, née en Angleterre de Gerald-Hubert-Edward Busson du Maurier, acteur, auteur, metteur en scène, ayant pour ancêtres Madeleine Labbé et Mathurin Busson, maître verrier. Lorsque la Révolution éclate, leur fils Mathurin-Robert, né à Chenu, à la ferme du Maurier, émigre en Angleterre et, pour fréquenter la noblesse française ajoute le nom du Maurier à Busson. Depuis, tous ses descendants nés en Angleterre portèrent ce nom : Busson du Maurier. C’est ainsi que Daphnée ayant appris l’histoire de sa famille est venue à plusieurs reprises en France, à Saint-Christophe. Plusieurs de ses œuvres ont été adaptées au cinéma. L’histoire de ses ancêtres français est relatée dans « Les souffleurs de verre ».

À proximité de Bourg-Labbé
À proximité de Bourg-Labbé

À proximité de Bourg-Labbé

Daphné du Maurier et le docteur Edmond-Louis Labbé
Daphné du Maurier et le docteur Edmond-Louis Labbé

Daphné du Maurier et le docteur Edmond-Louis Labbé

Pour passer au sujet suivant, le groupe a emprunté le chemin des Marmoux qui a permis d’arriver au Te Deum, lieu où s’est passé un fait divers à l’école des sœurs à la fin du 19e siècle ainsi que certains faits pas très catholiques ! C’est Lionel qui s’est chargé de dévoiler ces deux affaires.

Pour la première, il s’agit d’un accident : une fillette est tombée dans le puits en allant chercher de l’eau et est décédée. La seconde, montre l’agissement du curé du moment vis-à-vis d’une veuve possédant une petite fortune qu’il a dilapidée en achetant à son nom, mais avec l’argent de la veuve, des propriétés. L’affaire a été révélée lorsque le fils voulut, à la mort de sa mère, récupérer son héritage.

Au Te Deum face  au lieu où se déroulèrent les 2 affaires.
Au Te Deum face  au lieu où se déroulèrent les 2 affaires.
Au Te Deum face  au lieu où se déroulèrent les 2 affaires.

Au Te Deum face au lieu où se déroulèrent les 2 affaires.

Après ces révélations, direction le dernier site. Pour l’atteindre, une petite marche d’environ 2 km a été nécessaire. Première petite halte pour écouter Jean faire un petit historique sur la chapelle Saint-Gilles  qui faisait autrefois partie du Clos du même nom. Puis à sa suite, c’est à l’intérieur du domaine puis devant la maison que l’histoire du site fut contée et que l’on découvrit quelques personnages marquants dont Charles Bongendre qui fut maire du village du 20 février 1858 à juillet 1868. C’est lui qui a succédé au premier maire mentionné, Jules Gendron. Et, il n’a pas réussi à faire établir la station voulue par son prédécesseur en Vienne ! Mais comment est-il arrivé au Clos Saint-Gilles ? Le 1er mai 1847, Charles Bongendre avait épousé Clotilde Bodin à Orléans. Nous retrouvons le couple habitant rue Saint-Gilles dans le recensement de 1851. En 1856, Aimé Bodin, veuf, père de Clotilde, habite rue Saint-Gilles avec ses enfants et petits-enfants. Charles Bongendre décéda le 23 mai 1869 et Clotilde, sa veuve continua à vivre au Clos Saint-Gilles avec ses enfants.

Jean présente l'historique de la chapelle
Jean présente l'historique de la chapelle

Jean présente l'historique de la chapelle

Poursuite de la présentation du lieu dans le jardin puis devant la maison
Poursuite de la présentation du lieu dans le jardin puis devant la maison
Poursuite de la présentation du lieu dans le jardin puis devant la maison

Poursuite de la présentation du lieu dans le jardin puis devant la maison

Pour achever cette soirée, c’est au niveau du nouveau théâtre de verdure créé par Jean et Thierry que tous les participants se sont retrouvés pour assister à une petite saynète relatant une cavalcade de 1893. Des femmes préparent les costumes qui habilleront les personnes qui défileront lors de la cavalcade. Le maire du village, M. Rocheron, trouve que ça ne va pas assez vite !

La saynète finale
La saynète finale
La saynète finale
La saynète finale
La saynète finale

La saynète finale

C’est sur cette note de gaieté que s’achève la promenade, chacun étant invité avant de repartir à partager le verre de l’amitié.

Pour ceux qui le souhaitaient, un pique-nique sorti du panier avait été prévu et, c’est à l’abri, dans la grange qu’il s’est déroulé dans une ambiance très chaleureuse.

Une bonne partie des intervenants de la soirée !

Une bonne partie des intervenants de la soirée !

Rendez-vous à l’année prochaine pour la 20ème édition ! 

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28 juin 2024 5 28 /06 /juin /2024 18:44

Sandrine et Arnaud, nos sympathiques épiciers, à la tête d’une boutique assez éclectique et dans laquelle on arrive à trouver des produits plutôt rares dans les échoppes d’une commune rurale, ont décidé d’offrir encore plus de choses à leur fidèle clientèle en espérant en attirer une nouvelle !

Sandrine m’a confié, il y a quelques temps, son désir de vendre des meubles. Dans sa boutique actuelle, elle a déjà proposé quelques meubles, objets de décoration de la gamme « Atmosphera » présentant un rapport qualité prix très attractif et, ces différents objets ont réussi à trouver preneur ce qui, bien évidemment l’a conforté dans son projet.

Mais, pour le concrétiser, il fallait trouver un local attenant à l’épicerie actuelle. C’est chose faite : la véranda bien nettoyée et retapée grâce à Arnaud et aux fils de Sandrine servira de salle d’exposition (de show-room pour être à la mode) dans un jardin bien agréable après aussi un bon nettoyage.

Saint-Chistophe-sur-le-Nais : Les comptoirs d’Alluye s’agrandissent….

Ce projet est donc devenu réalité : les meubles ont été livrés ainsi que différents articles émanant d’Atmosphera, enseigne de créateurs et importateurs, reconnue pour la gamme variée et qualitative de ses produits allant des meubles aux objets de décoration assez originaux sans oublier du linge de maison et autres produits dont il serait trop long d’en faire la liste !

Un petit aperçu de l'exposition
Un petit aperçu de l'exposition
Un petit aperçu de l'exposition

Un petit aperçu de l'exposition

Pour les curieux et surtout les personnes intéressées par cette nouveauté sur la commune, cet espace sera accessible dès demain, 29 juin, de 14 h à 19 h.

Il en sera de même le samedi 6 juillet avec en plus, une exposition des créations de Chloé Larus, céramiste près d’Angers. Ces deux premières journées vont servir de test pour la poursuite de ce nouveau défi. Pour en savoir plus sur Chloé : 

http://saint-christophe-sur-le-nais.com/2023/01/saint-christophe-sur-le-nais-de-l-atelier-poterie-en-ce1-a-son-propre-atelier-de-ceramiste-le-parcours-de-chloe.html

Dans la semaine à venir, Sandrine et Arnaud seront à votre écoute pour connaître votre ressenti sur ce nouvel espace proposé. La poursuite de cette nouvelle aventure dépendra donc de vous !

Si, comme Chloé, certains artistes créateurs aimeraient présenter leurs œuvres, parlez-en à Sandrine, elle vous écoutera…

 

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23 juin 2024 7 23 /06 /juin /2024 15:02
Saint-Christophe-sur-le-Nais : Histoire et patrimoine vous convie à sa 19ème "Promenade crépusculaire"

Randonnée crépusculaire avec Histoire et Patrimoine

 

L'association Histoire et Patrimoine de Saint-Christophe-sur-le-Nais organise sa traditionnelle randonnée crépusculaire, dix-neuvième du nom, le vendredi 5 juillet. Intitulée « Des lieux et leurs habitants », cette déambulation d'environ 4 km vous conduira, au départ du Foyer, par les rues du bourg, jusqu'aux jardins du Clos Saint Gilles où une saynète sera jouée dans le théâtre de verdure sur le thème des anciennes cavalcades. Entre-temps, plusieurs haltes vous auront permis de mieux connaître certains habitants du village des siècles passés ainsi que leurs lieux de résidence. Verre de l'amitié offert en fin de parcours. On pourra, pour terminer la soirée sur un mode convivial, partager un pique-nique tiré du sac dans les jardins du Clos Saint Gilles (lieu de repli prévu en cas d'intempérie). Des voitures navettes permettront de rejoindre le parking du Foyer.

 

Sur le plan pratique :

RV à 18 heures sur le parking du Foyer, 2 rue des Rabines. Animation tout public, gratuite.

Renseignements complémentaires au 02 47 29 33 18

Une cavalcade au début su siècle dernier et un tout nouveau théâtre de verdure prêt à accueillir des acteurs !
Une cavalcade au début su siècle dernier et un tout nouveau théâtre de verdure prêt à accueillir des acteurs !

Une cavalcade au début su siècle dernier et un tout nouveau théâtre de verdure prêt à accueillir des acteurs !

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26 mai 2024 7 26 /05 /mai /2024 16:44

Dimanche matin, les adhérents de l’association christophorienne « Histoire et Patrimoine » avaient rendez-vous à Mettray, sur le site de l’ancienne colonie pénitentiaire. Il faut se rappeler qu’en décembre 2022, l’un des membres de l’association « La Paternelle », aujourd’hui « Atouts et Perspectives », Jean-Michel Sieklucky, ancien avocat et actuellement écrivain, nous avait conté l’histoire de cette colonie. (Voir mon blog article du 10-12-2022, lien : http://saint-christophe-sur-le-nais.com/2022/12/saint-christophe-sur-le-nais-conference-la-colonie-penitentiaire-de-mettray-1839-1937.html )

Environ 40 personnes furent accueillies par le président de l’association, Philippe Larus, qui souhaita la bienvenue à l’ensemble des présents et annonça que, grâce à cette sortie réservée aux adhérents, l’association en a enregistré un certain nombre de nouveaux ce qui permet à l’association de dépasser allègrement la centaine !

Philippe Larus face aux visiteurs
Philippe Larus face aux visiteurs

Philippe Larus face aux visiteurs

Puis, ce fut au tour de Jean-Michel Sieklucki de souhaiter la bienvenue aux membres de l'association en mentionnant « le plaisir d’accueillir ces visiteurs et celui qu’il avait eu lors de sa conférence en 2022 ! » Il invita chacun à observer la chapelle située derrière lui et notamment le clocher relativement bas. Il expliqua que lors de la construction de cet édifice religieux, ce clocher, initialement très haut, était magnifique, esthétique et visible depuis le haut de la tranchée à Tours ! Mais, malheureusement, il fut frappé par la foudre et sa réfection à l’identique beaucoup trop onéreuse d’où ce nouveau clocher au rabais !

Jean-Michel Sieklucki au côté de Philippe, face aux visiteurs
Jean-Michel Sieklucki au côté de Philippe, face aux visiteurs

Jean-Michel Sieklucki au côté de Philippe, face aux visiteurs

Vues extérieures de la chapelle et de son petit clocher !
Vues extérieures de la chapelle et de son petit clocher !
Vues extérieures de la chapelle et de son petit clocher !

Vues extérieures de la chapelle et de son petit clocher !

Il invita ensuite l’ensemble du groupe à se diriger à l’intérieur de la chapelle qui n’est plus utilisée actuellement à cause des normes en vigueur pour l’accueil du public et, pendant près de trois quarts d’heure, il rappela l’histoire de cette colonie et les principaux personnages liés à cette réalisation qui fut un exemple à ses débuts grâce à Frédéric-Auguste Demetz, avocat, le vicomte de Brétignères de Courtel, propriétaire de 700ha de terres et l’architecte Guillaume Abel Blouet. Avec le soutien de Charles Lucas, inspecteur général des prisons du Royaume (1833), favorable à la séparation des enfants et des adultes incarcérés, le projet de création de cette colonie a pu voir le jour après des voyages aux États-Unis de Demetz et Blouet.

Vues intérieures de la chapelle et du conférencier
Vues intérieures de la chapelle et du conférencier
Vues intérieures de la chapelle et du conférencier
Vues intérieures de la chapelle et du conférencier
Vues intérieures de la chapelle et du conférencier
Vues intérieures de la chapelle et du conférencier

Vues intérieures de la chapelle et du conférencier

Plaque en honneur de l'architecte  Blouet

Plaque en honneur de l'architecte Blouet

La colonie de Mettray ouvrit en 1839 et ferma définitivement sous cette forme en 1939. Ses premières années de fonctionnement furent un exemple pour la réinsertion des enfants qui y furent accueillis et confiés à des éducateurs formés sur place. Mais, après le décès de M. Demetz, l’encadrement et les méthodes d’éducation changèrent et la colonie ressembla plus à un «bagne pour enfant » où régnait une discipline militaire qu’à une colonie où les enfants pouvaient s’épanouir ! Durant son activité, la colonie a vu passer 17 000 enfants entre ses murs dont certains sont devenus célèbres tels Jean Genet et Michel Verne !

En 1953, l’association «  La Paternelle » installa dans les locaux un institut médico-professionnel accueillant des jeunes garçons déficients intellectuels et des jeunes en grande difficulté « en vue de leur protection, l’éducation et la réadaptation des jeunes en danger moral, inadaptés, et handicapés ». Elle y gère aujourd'hui un dispositif ITEP (Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique) mixte. Certains bâtiments ont été rénovés mais il y a encore beaucoup de travaux à effectuer pour mettre tous les bâtiments aux normes actuelles.

Vues extérieures du site
Vues extérieures du site
Vues extérieures du site
Vues extérieures du site
Vues extérieures du site

Vues extérieures du site

Après avoir écouté le conférencier, par petits groupes, nous avons pu descendre voir les cachots où l’on enfermait les délinquants puis Jean-Michel Sieklucki nous conduisit à l’emplacement du cimetière où quelques tombes de personnages importants en lien avec le site sont encore visibles.

Les cachots
Les cachots
Les cachots

Les cachots

Le cimetière
Le cimetière
Le cimetière
Le cimetière
Le cimetière

Le cimetière

Le traditionnel pot de l’amitié offert par l’association clôtura cette sympathique matinée et, avant que chacun regagne son domicile, le conférencier dédicaça quelques-unes de ses œuvres !

Dédicaces et convivialité !
Dédicaces et convivialité !

Dédicaces et convivialité !

La prochaine animation d’« Histoire et Patrimoine » est fixée au 5 juillet, avec un rendez-vous à 18 h devant l’espace culturel « le Foyer » pour la traditionnelle promenade crépusculaire.

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  • : Le blog de ROYER Monique
  • : L'actualité communale de St Christophe et des communes environnantes. La vie des associations par leurs manifestations. Et la description de mes coups de cœur.
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  • ROYER Monique
  • Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
  • Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.

Présentation du village

Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais

L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.

 

Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de découvrir le riche passé de notre commune.
Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
 


Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point contact qui nous permettra de communiquer.

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