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Dimanche 7 Août 2022 à 15h
Ferme du Grand Launay à SEMBLANCAY (37)
Pour en savoir plus sur le spectacle, ouvrez le fichier ci-dessous
Cela fait maintenant une semaine que le Pôle Santé a été inauguré. Je vous propose de revoir en images cette manifestation. Pour une fois, nous avons pu noter la présence assez importante de Christophoriennes et de Christophoriens aux côtés des élus de la commune et des représentants des différentes structures ayant participé aux aides attribuées pour la réalisation de ce projet. Pompiers et gendarmes avaient également répondu présents à l’invitation lancée par Madame Catherine Lemaire.
Petit aperçu du public
À onze heures, elle se plaça derrière le pupitre et se saisit du micro pour ouvrir les festivités. Elle remercia tout d’abord les nombreuses personnes présentes et appela à ses côtés, au fur et à mesure du déroulement de son discours, les élus et représentants des corps de métiers ayant participé activement au bon déroulement du chantier.
Discours de Catherine Lemaire en présence des différents élus
Puis, en respectant la hiérarchie des structures, les différentes personnalités présentes saluèrent le bien fondé de ce projet et approuvèrent le souhait formulé par Madame le Maire d’envisager à court terme un agrandissement en laissant entendre que chacun aiderait, dans la mesure de son budget, à financer la poursuite de ce projet.
Après le discours de Monsieur le Sous-Préfet, Catherine Lemaire appela les différents personnels médicaux déjà à l’œuvre sur le site plus les nouveaux qui vont bientôt s’y installer.
Puis, ce fut le moment crucial de l’événement : couper le ruban tricolore barrant l’entrée du bâtiment et en distribuer des morceaux.
Ces nombreux discours furent suivis d’une visite du site avant le vin d’honneur offert par la municipalité. Ce fut l’occasion pour chacun de discuter librement.
Moment de convivialité et d'échanges
Voici, par exemple, un échange entre Catherine Lemaire et Pierre-Alain Roiron, vice-président de la Région : « Pourquoi ce nom « Daphné du Maurier » ? Qui était cette personne ? » Voici la réponse apportée par Madame Le Maire : « Sur la commune, nous avons deux illustres médecins, les docteurs Fulgence Raymond et Raphaël Blanchard. Mais, je souhaitais que ce Pôle santé porte le nom d’une femme. C’est pour cela, qu’à l’unanimité, le nom de Daphné a été retenu. En plus, il est situé rue Daphné du Maurier ! »
Je me suis chargée ensuite d’expliquer à M. Roiron qui était cette Daphné du Maurier qu’il ne connaissait pas et quels étaient ses liens avec Saint-Christophe-sur-le-Nais »
Puis, petit à petit, l’espace s’est vidé et chacun est retourné vers son foyer.
J'aurais bien aimé vous communiquer les coûts et les subventions obtenues mais je ne les ai pas eus !
La collégiale de Bueil-en-Touraine accueille pour l'été, jusqu'aux Journées du Patrimoine, une installation de l'artiste portugaise Maria José Oliveira intitulée « L'invention de l'autre ». Mise en place dans l'ancienne sacristie, cette œuvre évoque le roman épistolaire du XVIIe « Les lettres portugaises », une adaptation de ce livre ayant fait en 2012 l'objet d'un film réalisé en partie à la collégiale. Maria José Oliveira a également réalisé une œuvre pour le monastère de Beja, au Portugal, où se déroule l'action du roman et où le film a également été en partie réalisé. Les deux œuvres, installées dans des édifices religieux distants de 1500 km, se font écho à travers les frontières, l'espace et le temps.
Catherine Puissant, Jean-Michel Albert, Maria de Oliveira et Didier Descloux
Conjointement porté par l'association tourangelle ALFA et l'association « Autour de la collégiale », ce projet a été présenté le 12 juillet au Centre de Création Contemporaine Olivier Debré de Tours qui accueille actuellement la grande exposition « Tout ce que je veux » regroupant les œuvres de quarante artistes portugaises dont plusieurs de Maria José Oliveira.
A Bueil, le vernissage de l'exposition a eu lieu le mercredi 13 juillet, en présence de l'artiste. Celle-ci a présenté son travail au public après les prises de parole de Didier Descloux, président de l'association « Autour de la collégiale », de Catherine Puissant, présidente d'ALFA, de Fernando Ribeiro et Jean-Michel Albert, commissaires de l'exposition.
Sur le plan pratique, « L'invention de l'autre » est visible chaque jour, aux heures d'ouverture de la collégiale, de 10h à 18h. Entrée libre et gratuite. Notice de présentation en français et en portugais.
Pour info, lors du tournage du film dans la collégiale, j'avais fait un reportage sur mon blog (30 mars 2012)
Pour en savoir plus sur l'ensemble musical : https://ensembleptyx.com
Pour en savoir plus sur les musiques : https://lesinentendus.fr
Quel plaisir pour l’association christophorienne de pouvoir enfin renouer avec ses activités habituelles. Samedi soir, c’est donc une soixantaine de personnes qui s’est retrouvée sur le parking de la salle socioculturelle « Le Foyer » pour découvrir ou redécouvrir quelques trésors cachés de la commune.
Avant le départ
Avant le départ, Philippe Larus, le président, rappela en quelques mots les différents thèmes retenus lors des 16 précédentes promenades crépusculaires et mentionna que les éditions « Sur les lieux du crime » débouchèrent sur la réalisation du second livre d’Histoire et Patrimoine, livre qui reçut en 2017, le premier prix de la catégorie culture, remis par le Crédit Agricole Touraine Poitou.
La montée des Ruettes
Après les quelques recommandations d’usage question sécurité lors des déplacements dans le bourg, la petite troupe se mit en route. Pour éviter les axes à circulation plus importante, c’est par les Ruettes, ancien chemin de ronde, que les participants regagnèrent la première halte prévue, bien ombragée, ce qui était très agréable par cette chaleur encore assez forte, en bordure d’un verger, face au cimetière et à sa motte féodale.
Première halte à l'ombre
C’est là que Fabrice donna lecture d’un texte écrit en 1891 par le curé Minguet, texte qui décrit le village de Saint-Christophe sous des aspects très élogieux quant à ses nombreux châteaux, sa vallée verdoyante, ses coteaux couverts de vigne, ses maisons en pierres calcaires et ses nombreuses cavités qui lui donnent tant de charme.
Dans la cave communale
Ensuite, direction la rue du Vieux Château, qui ne fut tracée qu’en 1860, où se situent des caves communales servant actuellement à entreposer du matériel pour les agents techniques. Là, ce fut au tour de Lionel de fournir quelques explications sur ce site mais aussi un peu de géologie.
« Le village de Saint-Christophe, comme vous pouvez le constater, est construit sur du calcaire turonien, assez facile à creuser. Sur la commune, il y a de très nombreuses cavités, anciennes habitations troglodytiques ou simples caves ayant servi au temps où les coteaux étaient couverts de vignes. Sur le territoire communal, on compte près de 1000 cavités, quasiment autant que d’habitants ! Et, c’est ce matériau qui fait que nous sommes ici pour vous dévoiler une curiosité : l’existence d’une ponne ! Nous nous trouvons à proximité du donjon féodal. Dans le secteur, il reste 2 autres ponnes. Ce sont des silos, comme des grandes jarres creusées dans la pierre, où l’on engrangeait les céréales en les versant à l’intérieur par une ouverture située sur le dessus et que l’on refermait avec un couvercle. Elles étaient très utilisées au Moyen Âge. Il faut savoir que Saint-Christophe avait combattu contre les Anglais ! Lors de travaux, celle d’ici a été coupée dans sa longueur mais son orifice est encore bien visible. Pour rappeler la vocation viticole de ces caves relativement récentes, un pressoir se trouve dans l’une des cavités. »
Après que l’ensemble des visiteurs eut pu découvrir les curiosités présentes sur ce site, le groupe fut partagé en deux pour aller découvrir des jardins particuliers, invisibles de la rue.
Le jardin «Le soin fertile » de Matthias Mégret.
Matthias est concepteur de jardins thérapeutiques. Son jardin est composé de plusieurs modules ayant chacun des végétations différentes mais aussi des aires de repos et des passages faisant dresser l’oreille. En déambulant parmi ces modules, les différents sens que sont le toucher, la vue, l’odorat, l’ouïe et le goût sont en éveil. Il y règne une atmosphère reposante ! Son jardin sert à la formation de personnes travaillant avec des enfants ou des adultes handicapés qui ont besoin de ce contact quasi permanent avec la nature pour se sentir bien. Il a déjà installé plusieurs jardins de ce type à proximité d’IME ou d’EHPAD. Un projet serait en cours sur la commune…
Le jardin de Matthias
Après le jardin de Matthias, c’est celui de Philippe et Dominique qui nous accueille.
Dans le jardin de Philippe
Autre jardin, autre style avec une longue histoire liée à la maison et aux abords du site. Tout d’abord, le nom de la rue « Chaude » appelée autrefois « rue de la place à l’église » ! L’appellation « Rue Chaude » a donné lieu à diverses suppositions : cabarets, maisons closes, … Mais , d’après Gendron, spécialiste des noms de lieux-dits, ce pourrait être lié à la situation géographique : "Une rue bien exposée, protégée du froid par des murs…" Ce qui est assez intéressant sur ce site, ce sont les différents propriétaires qui y ont vécu.
Elle a abrité plusieurs maires dont Léon Brossard, souvent mis en scènes dans des saynètes interprétées lors de précédentes promenades crépusculaires et plusieurs médecins dont le docteur Cuvier. Et, dans le jardin, parmi les visiteurs, se trouvaient 3 enfants du docteur Cuvier, dont 2 étaient nés dans cette maison : Philippe en 1932, Françoise en 1933. Leur sœur, Anne-Marie, est née dans la maison des médecins sur la place où leur père s’est installé par la suite. Ils n’étaient jamais revenus dans ce lieu depuis leur enfance ! La maison et le jardin sont entourés par les murs des ateliers de l’entreprise « Extase » qui confectionnait des sous-vêtements féminins. Après une délocalisation à Saint-Paterne, elle a cessé son activité.
À l'Auberdière
Pour terminer la soirée, c’est à l’Auberdière que tout le monde s’est retrouvé.
Claudie, propriétaire des lieux donna de nombreux renseignements sur la maison dont les parties les plus anciennes remonteraient au XIVe siècle. Elle emmena les curieux à l’intérieur des nombreuses cavités dont certaines avaient servi de carrières de pierre et plus récemment pour abriter des tonneaux où vieillissait le vin venant des vignes situées sur le coteau au-dessus.
Claudie donne des explications sur sa propriété
Ce que l’on voit de l’Auberdière faisait partie d’un fief très important comprenant plusieurs hectares de terre comme en témoigne l’original pigeonnier visible dans la falaise au-dessus de cavités habitées autrefois. L’une d’entre elle a abrité un moine !
Et, dans ce cadre très agréable, pour terminer l’animation, quatre membres du CA de l’association avaient préparé une saynète à partir d’un texte écrit par Raphaël Blanchard, éminent médecin natif de la commune à la fin du XIXe siècle et très attaché aux traditions ancestrales et populaires. Ce texte raconte comment autrefois, dans les villages, les personnes par des prières et autres simagrées, soignaient même par procuration, certains maux en utilisant les pouvoirs que l’on attribuait à certains saints …
Les acteurs pendant leur prestation
La recette utilisée dans cette affaire « La bougie de la mère Bignon » ne s’est pas avérée très efficace !
Le verre de l'amitié
Pour clore cette très sympathique soirée, chacun fut invité à partager le verre de l’amitié et pour une vingtaine d’entre eux c’est un pique-nique tiré du sac qui acheva ce moment de retrouvailles !
La Chariotte
L’épicerie de La Chariotte est fière de fêter son 2ème anniversaire avec sa pergola récemment aménagée sur sa terrasse. Rendez-vous le 23 juillet à partir de 18 h,
au 5 rue André Piégu.
Au programme, de nombreuses animations dont 3 concerts gratuits:
- Les Pirates, groupe dont le chanteur est Guillaume l'épicier. Reprises personnalisées de chansons françaises
- La fanfare de Montoire-sur –le- Loir en déambulation
- Patrick Chamblas, artiste Tourangeau, guitariste et chanteur.
- DJ set, un DJ très local qui fera danser tous les amateurs le reste de la soirée.
Pour bien profiter de ce temps convivial, il sera possible de se restaurer sur place. Le bar de l’épicerie sera ouvert avec des boissons locales et des bières artisanales.
Cette fête est ouverte à tous et son entrée est libre.
Contact : 02-47-52-06-90 « vivemonepicerie@gmail.com »
Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point
contact qui nous permettra de communiquer.