Voici le flyer concernant l'événement Ronsard 2024 porté par la Communauté de Communes afin de célébrer le 500ème anniversaire du poète.
Il s'agit d'une grande randonnée pédestre organisée par l'association de randonnée "Les Pas Rouzierois", qui reprend le texte "Le Voyage de Tours". La randonnée se divise en deux jours (07 et 08 septembre prochain) et en plusieurs portions si les randonneurs ne souhaitent pas faire la randonnée dans sa totalité.
Des animations culturelles gratuites seront également de la partie le samedi. Tout le monde est convié à participer aux lectorales, aux ateliers de calligraphie ou encore au concert.
Dimanche matin, les adhérents de l’association christophorienne « Histoire et Patrimoine » avaient rendez-vous à Mettray, sur le site de l’ancienne colonie pénitentiaire. Il faut se rappeler qu’en décembre 2022, l’un des membres de l’association « La Paternelle », aujourd’hui « Atouts et Perspectives », Jean-Michel Sieklucky, ancien avocat et actuellement écrivain, nous avait conté l’histoire de cette colonie. (Voir mon blog article du 10-12-2022, lien :http://saint-christophe-sur-le-nais.com/2022/12/saint-christophe-sur-le-nais-conference-la-colonie-penitentiaire-de-mettray-1839-1937.html )
Environ 40 personnes furent accueillies par le président de l’association, Philippe Larus, qui souhaita la bienvenue à l’ensemble des présents et annonça que, grâce à cette sortie réservée aux adhérents, l’association en a enregistré un certain nombre de nouveaux ce qui permet à l’association de dépasser allègrement la centaine !
Philippe Larus face aux visiteurs
Puis, ce fut au tour de Jean-Michel Sieklucki de souhaiter la bienvenue aux membres de l'association en mentionnant « le plaisir d’accueillir ces visiteurs et celui qu’il avait eu lors de sa conférence en 2022 ! » Il invita chacun à observer la chapelle située derrière lui et notamment le clocher relativement bas. Il expliqua que lors de la construction de cet édifice religieux, ce clocher, initialement très haut, était magnifique, esthétique et visible depuis le haut de la tranchée à Tours ! Mais, malheureusement, il fut frappé par la foudre et sa réfection à l’identique beaucoup trop onéreuse d’où ce nouveau clocher au rabais !
Jean-Michel Sieklucki au côté de Philippe, face aux visiteurs
Vues extérieures de la chapelle et de son petit clocher !
Il invita ensuite l’ensemble du groupe à se diriger à l’intérieur de la chapelle qui n’est plus utilisée actuellement à cause des normes en vigueur pour l’accueil du public et, pendant près de trois quarts d’heure, il rappela l’histoire de cette colonie et les principaux personnages liés à cette réalisation qui fut un exemple à ses débuts grâce à Frédéric-Auguste Demetz, avocat, le vicomte de Brétignères de Courtel, propriétaire de 700ha de terres et l’architecte Guillaume Abel Blouet. Avec le soutien de Charles Lucas, inspecteur général des prisons du Royaume (1833), favorable à la séparation des enfants et des adultes incarcérés, le projet de création de cette colonie a pu voir le jour après des voyages aux États-Unis de Demetz et Blouet.
Vues intérieures de la chapelle et du conférencier
Plaque en honneur de l'architecte Blouet
La colonie de Mettray ouvrit en 1839 et ferma définitivement sous cette forme en 1939. Ses premières années de fonctionnement furent un exemple pour la réinsertion des enfants qui y furent accueillis et confiés à des éducateurs formés sur place. Mais, après le décès de M. Demetz, l’encadrement et les méthodes d’éducation changèrent et la colonie ressembla plus à un «bagne pour enfant » où régnait une discipline militaire qu’à une colonie où les enfants pouvaient s’épanouir ! Durant son activité, la colonie a vu passer 17 000 enfants entre ses murs dont certains sont devenus célèbres tels Jean Genet et Michel Verne !
En 1953, l’association « La Paternelle » installa dans les locaux un institut médico-professionnel accueillant des jeunes garçons déficients intellectuels et des jeunes en grande difficulté « en vue de leur protection, l’éducation et la réadaptation des jeunes en danger moral, inadaptés, et handicapés ». Elle y gère aujourd'hui un dispositif ITEP (Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique) mixte. Certains bâtiments ont été rénovés mais il y a encore beaucoup de travaux à effectuer pour mettre tous les bâtiments aux normes actuelles.
Vues extérieures du site
Après avoir écouté le conférencier, par petits groupes, nous avons pu descendre voir les cachots où l’on enfermait les délinquants puis Jean-Michel Sieklucki nous conduisit à l’emplacement du cimetière où quelques tombes de personnages importants en lien avec le site sont encore visibles.
Les cachots
Le cimetière
Le traditionnel pot de l’amitié offert par l’association clôtura cette sympathique matinée et, avant que chacun regagne son domicile, le conférencier dédicaça quelques-unes de ses œuvres !
Dédicaces et convivialité !
La prochaine animation d’« Histoire et Patrimoine » est fixée au 5 juillet, avec un rendez-vous à 18 h devant l’espace culturel « le Foyer » pour la traditionnelle promenade crépusculaire.
N'hésitez pas à venir découvrir ce magnifique jardin et à soutenir l'association "La biche agile". Un riche programme vous est proposé pour cette première semaine de juin !
En Thaïlande, c’est la douceur des gens et des paysages qui frappe le voyageur, une fois passée la folie urbaine de Bangkok.
Vous êtes fascinés par la richesse d’une culture très ancienne, marquée par le bouddhisme et l’hindouisme, le sens de l’hospitalité et la cuisine raffinée.
Vous êtes enivré par la vie trépidante, les marchés flottants et les temples de Bangkok, avant de faire route vers le nord à la découverte d’ethnies traditionnelles.
La Thaïlande, oscillant sans cesse entre modernité et traditions ancestrales.
Projection sur la Thaïlande, le vendredi 15 mars, à 20h30 à l’espace socioculturel « Le Foyer », rue des Rabines, à Saint-Christophe-sur-le-Nais. Animation gratuite.
Créée au cours de l’année 2022, cette toute jeune association offre un panel d’animations autour de son magnifique jardin situé au Clos Saint-Gilles, ce qui lui amène un vaste public composé de toutes les générations. Quelque soit son âge, le visiteur y trouve toujours un centre d’intérêt. Comme toute association bien déclarée, La Biche Agile avait convié ses adhérents et futurs adhérents à sa seconde assemblée générale.
Des représentations de saint Gilles créées par des adhérentes/sympathisantes
C’est au gîte de la Chartrie, chez Alban, membre du bureau, qu’une vingtaine de personnes réunie autour du poêle, a assisté à cette sympathique réunion.
Un public très attentif à la présentation du bilan moral par le président !
Après les souhaits de bienvenue adressés par Jean De Rycke, président en titre de l’association, la réunion s’est déroulée en images avec un diaporama préparé et présenté par Jean.
Bilan moral
Grâce au visuel, chacun a pu revivre les moments forts de l’année 2023. L’association a participé aux animations nationales et régionales (DRAC : direction régionale des affaires culturelles) telles que :
-Les rendez-vous au jardin et Semaine au jardin (du 2 au 11 juin) : 270 visiteurs en ont profité dont les enfants de l’école communale et les résidents de l’EHPAD.
Le second week-end, sur les 2 jours, une balade contée était proposée par Les Passeurs de légendes sur le thème des contes de Théophile Gautier.
Quelques photos liées au spectacle
Un salon de thé éphémère avait également été installé.
-Les jardins, labellisés « Renaissance », sont ouverts à la visite et figurent dans la publication de l’association « Parcs et Jardins du Centre Val de Loire».
Guide des 111 lieux qu'il faut voir
-L’association a participé aux Trophées des Initiatives Locales du Crédit Agricole Touraine Poitou dans la catégorie « Entretiens et animations du jardin » avec le projet d’aménagement de la partie est du jardin et la création d’un théâtre de verdure. Pour mener à bien ce projet, l’association a été accompagnée par Éloi Canon, Vice-Président de la caisse régionale, et Philippe Léglise, directeur de la caisse locale. Classée 3e dans cette catégorie, l’association s’est vue remettre un chèque de 250 € sur le plan régional et un de 200 € par la caisse locale. Cette somme bien venue a permis d’avancer déjà dans les travaux projetés.
Trophées des Initiatives locales du Crédit Agricole
L'évolution des jardins
Bilan financier
Il a été présenté par Brigitte Weiss, trésorière de l’association. Comme La Biche Agile débute, ses finances sont saines mais encore peu importantes. Les chèques reçus en récompense sont les bienvenus pour réaliser le réaménagement de certains parterres, la création de nouveaux et le câblage pour les éclairages prévus. Les adhésions des sympathisants permettront aussi d’avancer dans ces transformations !
Ces deux bilans ont été approuvés à l’unanimité.
Les affiches pour 2024
Projets pour 2024
C’est Thierry Albert De Rycke, secrétaire de l’association et très impliqué dans la réalisation des travaux, qui a présenté les projets pour l’année en cours.
- Participation aux Rendez-vous des jardins du 31 mai au 2 juin sur le thème « Les cinq sens au jardin ». Cette année, c’est une nouveauté, comme pour les Journées du Patrimoine, le thème retenu est commun à tous les pays européens. Une affiche dans le même style que l’an passé sera créée pour cette occasion.
- 31-03-2024 Chasse aux œufs pour les enfants
-2-06-2024 : Exposition de voitures anciennes devant la chapelle Saint-Gilles
Les Estivales du Patrimoine
8-06-2024 : Dans le cadre des Estivales du Patrimoine, soirée swing avec le Trio Love Endeavor et inauguration du théâtre de verdure. (sur réservation)
- 5-07-2024 : Final de la Promenade crépusculaire initiée par Histoire et Patrimoine
-21-22-09 : Journées européennes du Patrimoine : hommage à Anatole France pour les 100 ans de sa mort avec une présentation d'un aspect de son œuvre en soirée le 21 et expo de lettres autographes.
Animations à venir
Renouvellement du bureau
Permutation au sein du bureau entre le président Jean De Rycke et le secrétaire Thierry Albert De Rycke. Approuvée par les adhérents.
La réunion s’acheva par le paiement des adhésions : 7 € pour une personne et 12 € pour un couple. Puis, chacun fut invité à partager le verre de l’amitié avant de regagner son foyer !
Jean-Marc, propriétaire depuis un an de cet édifice, marchand d’Art et collectionneur, a décidé d’ouvrir son patrimoine pour les Journées du même nom. Cet édifice datant du XVIe siècle fut la propriété de plusieurs petits seigneurs, des « hobereaux » comme le mentionna l’actuel propriétaire heureux du succès rencontré par sa décision d’ouvrir son domaine au public pour la première fois. Les habitants de Semblançay ravis de cette aubaine ont fait le déplacement en grand nombre.
L'entrée au bout de l'allée de tilleuls
Petit historique du château
Au bout d’une allée de tilleuls, nous apercevons la poterne d’entrée surmontée d’une pierre gravée portant les armoiries de Jacques de Beaune. Explication de Jean-Marc, la pierre avait été posée mais jamais gravée. « J’ai donc pris la décision d’y faire graver les armes de Jacques de Beaune, très connu à Semblançay, et qui s’harmonisent avec l’art moderne. »
Porche et bâtiment ancien
Une fois la porte franchie, nous nous trouvons dans une cour bordée à gauche par l’habitation principale s’élevant sur plusieurs niveaux et prolongée sur sa droite. En face de l’entrée, un bâtiment, la chapelle, est masquée sur sa largeur par une immense toile représentant « les Noces de Cana ».
La partie habitation
Toile représentant "les noces de Cana" placée devant la chapelle
À droite, à chaque angle de la cour, deux hauts pavillons à plans quadrangulaires, plongeant dans les douves qui entourent l’ensemble, avaient pour fonction de protéger l’enceinte. Dans les murs, nous remarquons des meurtrières. Le pavillon sud-ouest abritait un pigeonnier au niveau du premier étage.
Pavillon ayant abrité un pigSÀonnier
La visite
Un premier groupe de visiteurs terminant la visite, nous avons été invités par le propriétaire des lieux à pénétrer à l’intérieur d’un vaste salon au sol ayant retrouvé grâce à l’ancien propriétaire son dallage d’origine.
Jean-Marc nous précisa qu’il avait fait plusieurs travaux de rénovation depuis son acquisition.
Les pièces sont meublées avec des crédences, secrétaires, coffres d’époque aux riches sculptures. Les murs accueillent nombre d’œuvres d’artistes contemporains originaires de tous les continents mises en valeur par le propriétaire des lieux qui est un grand voyageur partageant son temps entre la France et l’Asie.
C’est un petit salon qui nous a accueillis par la suite avant que nous regagnons la troisième pièce ouverte, la salle à manger gothique : une merveille ! Un impressionnant lustre Murano est suspendu au centre de la pièce qui accueille des meubles richement sculptés.
À l'intérieur de la salle à manger gothique
Une visite très agréable conduite par un passionné tant par sa nouvelle demeure que par son métier et les nombreuses pépites glanées autour du monde.
Un beau succès pour la troisième manifestation d’Histoire et Patrimoine
Chaque année, avec le retour des beaux jours, l’association christophorienne « Histoire et Patrimoine » convie ses adhérents et amis à une promenade à la découverte d’une ville ou d’un village des environs. Cette année, c’est Neuillé-Pont-Pierre qui a accueilli la cinquantaine de personnes intéressées par cette déambulation. C’est Thierry Albert de Rycke, membre du Conseil d’Administration et natif de cette commune, qui a conduit ces curieux et fourni de nombreux renseignements sur les lieux chargés d’histoire.
Tout d’abord, sur le parking Chauvin, lieu de départ de la randonnée, Philippe Larus, président de l’association, remercia les nombreuses personnes de leur présence, donna quelques conseils au niveau de la sécurité lors des déplacements dans la ville puis laissa la parole à Thierry, le guide du jour.
Les randonneurs avant le départ
Conseils de sécurité et préliminaires avant le départ
Petit historique sur Neuillé-Pont-Pierre
Au XIIe siècle, le village s’appelait Noviliacus ad Pontem Petrosum. Par la suite et ce jusqu’au début du XIXe siècle, le village changea plusieurs fois de nom avant que ne soit adopté en définitive le nom actuel : Neuillé-Pont-Pierre. Il faut savoir que cette commune était composée de nombreux fiefs : Chanfournais et Descartes qui relevaient de Saint-Christophe, Pont-Pierre, Château de la Motte,….
Avant la Révolution, la paroisse de Neuillé-Pont-Pierre (diocèse de Tours) était située dans le doyenné de Saint-Christophe qui comprenait 9 paroisses et, au point de vue financier, dans la généralité de Tours.
Historiquement, le plus important des fiefs était celui des seigneurs d’Armilly connu dès 1410. Le fief leur appartenant provenait de la succession de la très puissante famille de Bueil. Ce fief et celui de Thoriau étaient la propriété du Sieur Michel Roland des Escotais de Chantilly !
C’est sous le Consulat que Neuillé-Pont-Pierre fut promu chef-lieu de canton.
Aux entrées de la ville, on trouvait des péages. En 1815, la population manifesta contre cet état de fait. C’est Saint-Christophe qui était chargé du recouvrement !
Thierry rappela que la commune fut pendant plusieurs décennies connue pour ses haras. En 1877, à La Roue, les Haras Nationaux furent implantés et une activité importante en découla, Mais, en 1887, leur état était plutôt dégradé. En 1934, un nouveau haras qui occupait l’emplacement du pôle santé actuel, fut créé le long de route impériale, l’actuelle avenue du Général de Gaulle.
Déambulation dans la ville
Le premier arrêt est pour la maison Chauvin, grande demeure qui abrite actuellement la poste. Cette propriété était entourée d’un immense parc planté de magnifiques chênes. Plusieurs ont été coupés lors de la construction du collège et récemment pour l’implantation du parking. La maison fut donnée à la commune en 1870 après la mort de César André Chauvin (1793-1869), marchand, médaillé lors des guerres napoléoniennes.
La commune acheta le parc en 1963.
La maison Chauvin
L’arrêt suivant est pour le bâtiment abritant l’école Jacques Prévert acheté le 29 octobre 1882 aux héritiers de Charles Poisson ! Puis, Thierry conduisit la petite troupe par un sentier étroit, ancien fossé, qui sinue parmi les jardins et conduit au niveau de la mairie et de l’église où une nouvelle halte permet de remarquer deux œuvres du sculpteur Delpérier : le monument aux morts et le buste de Louis Proust offert à la commune en 1908 par le ministre des Beaux-Arts.
Thierry devant l'école puis au niveau de la mairie et de l'église
Puis, chacun a pu observer l’extérieur de l’église : gargouilles, petit cadran solaire et portail Renaissance avant de pénétrer à l’intérieur pour y admirer quelques curiosités.
Extérieur de l'église
Intérieur de l'église
Arrivés dans le vieux Neuillé, les visiteurs ont pu découvrir la plus vieille demeure (XVe siècle), récemment restaurée, la maison Bardet. En poursuivant la visite, le guide a signalé au passage que la place du mail actuelle était autrefois un cimetière et un peu plus loin, c’est un cours d’eau bien alimenté qui a fait l’objet d’une nouvelle explication. La commune de Neuillé est parcourue par deux petits cours d’eau : l’Escotais dont la source se trouve dans l’étang d’Armilly, au sud-est du bourg et le Nogre ou ruisseau de Culoie qui prend sa source dans les prés de la Borde à l’ouest et qui rejoint l’Escotais au lieu-dit « Pont-Rigault. » Mais, pour Saint-Christophe et son Nais, quelle explication ? Peut-être suite à une des activités de l’époque concernant le travail du chanvre ! Celui-ci était immergé dans des creux du ruisseau appelés « nais » d’où vraisemblablement le nom donné à la rivière !
Aperçu des participants lors de la visite
La maison Bardet
La Culoie ou Nogre
Avant dernier arrêt devant le château de la Borde, mentionné seulement au XVIIe siècle en tant que propriété de « noble Jacques Allard, Sieur de la Borde et du moulin de Culoie » avant de poursuivre jusqu’au pôle santé.
Le château de La Borde
Quelques personnages célèbres
Octave Joseph Chicoyneau de Lavalette (1796-1886), un des descendants des propriétaires de La Borde. Il fut maire de Neuillé pendant 45 ans ! Deux des cloches de l’église portent les prénoms de ses filles : Augustine et Octavie.
Louis Proust (1878 – 1959), docteur en droit, lauréat des facultés de droit et de l’école de notariat de Paris. Il fut maire (1908-), conseiller général de Neuillé-Pont-Pierre (1919-) et député d’Indre-et-Loire (16 novembre 1919 -). Le 3 août 1914, il s’engage comme simple soldat au régiment d’infanterie à Verdun. Étant au front, et en tant que maire, il décide de transformer la maison Chauvin et la mairie en hôpital militaire (1914-1917).
Victorine Moisy est née en 1860 à Saint-Paterne-Racan. En 1884, elle s’installe avec son mari à la ferme de La Prée, à proximité de Neuillé. N’ayant pas d’enfants, elle s’occupe d’orphelins. Quand la guerre éclate, en 1914, elle devient infirmière auprès des blessés dans la maison Chauvin devenue hôpital. Elle est confrontée aux atrocités de la guerre. En mars 1917, l’hôpital cesse son fonctionnement après avoir accueilli 587 poilus. Quelques mois plus tard, le ministre des armées lui décerne la médaille d’honneur des épidémies. Elle décéda le 20 septembre 1944 à Neuillé-Pont-Pierre.
Son nom a été donné au pôle santé de la commune. Une juste reconnaissance !
Buste de Louis Proust
Plaque du Pôle santé
Avant de regagner le parking où un verre de l’amitié attendait les randonneurs, Jean De Rycke a lu un sonnet écrit par Racan pour son ami le seigneur d’Armilly…
Jean lisant le sonnet de Racan
Moment convivial avant de se quitter !
Le parcours de la découverte du bourg
Prochaine animation organisée par Histoire et Patrimoine : promenade crépusculaire, le vendredi 7 juillet.
Le Tertre des Belles Filles permet de regagner la rue nationale avec un arrêt juste avant pour observer un mur très haut au fond de la cour d’une maison et en appareillage assez ancien. Cette observation a été le point de départ pour une autre richesse patrimoniale de ce hameau.
Voici le mur qui a intrigué nos historiens locaux
Le prieuré de la Madeleine
Les visiteurs empruntent alors la rue de la Madeleine et marquent un temps d’arrêt devant une belle maison assez récente portant une plaque « La Madeleine ». Notre guide nous fait remarquer qu’en regardant dans la cour de cette maison, on peut remarquer qu’elle a été construite sur une ancienne habitation troglodytique jouxtant une grange également construite dans la roche. « C’était, d’après les plans que nous avons retrouvés, la maison dite du jardinier, ou régisseur, du prieuré de la Madeleine. Cette partie se trouvait juste à l’entrée du prieuré dont il reste, à l’entrée du domaine, un pilier et un gond. La grande maison carrée sur la droite était à l’origine le pigeonnier du prieuré. Tous les boulins sont conservés derrière la maçonnerie. »
Explications devant la maison "La Madeleine"
Un autre pigeonnier, plus modeste mais très ancien est visible sur le mur d’une maison. Notre guide nous signale que nous nous trouvons maintenant sur la terrasse située au-dessus du grand mur que nous avions remarqué en bas. De nombreuses cavités sont visibles dans la falaise. D’après le plan du prieuré, nous pouvons identifier la boulangerie, les écuries et la chapelle.
« L’histoire de ce prieuré remonte à l’an 1040. Il faisait partie de l’abbaye du Ronceray à Angers où, en 1028, Foulques Nerra fit partie des donateurs qui faisaient des offrandes pour le salut de leur âme ! À cette époque, un prieuré avait à la fois, une vocation religieuse et économique. Longtemps, l’implantation du prieuré a posé problème. Pour certains, c’était face au château, pour d’autres, au niveau de la rue de la Madeleine. Grâce à la ténacité dans les recherches, on est maintenant sûr de l’emplacement. Le choix du nom "la Madeleine" pour la rue avait bien un lien avec le prieuré.
Nos différentes recherches nous ont appris que Gervais de Château du Loir, fils et héritier d’Hamon, 1er seigneur de Château-du-Loir, naquit sur un coteau en 1007, au-dessus du Loir, à la Cour d’Hamon. C’est ce seigneur qui a fait construire le 1er château du Loir, un manoir au départ qui devint par la suite un prieuré. Gervais fut élu évêque du Mans en 1035 puis devint archevêque quelques années plus tard. »
Michel montre le plan du prieuré et l'emplacement de la boulangerie, des écuries et de la chapelle
Après cette intéressante découverte, direction le château. Il faut traverser la route nationale construite seulement en 1760 pour emprunter la rue basse, ancienne rue principale du hameau, bordée de maisons et de commerces autrefois. Une très ancienne construction avec « pignon sur rue » attire le regard. Face à elle, se trouve une autre construction un peu plus récente qui se trouve être la base du château actuel.
Rue basse devant l'ancienne maison face au château
Nous pénétrons dans le parc et pouvons observer la façade sous la conduite de Dany Benoît.
Cette façade montre deux étapes distinctes de construction. L’ancienne demeure donnant sur la rue fut surmontée d’un étage de style néo-renaissance coiffé d’un toit à la Mansard.
La façade néo Renaissance construite sur l'ancienne maison et agrandie par la suite par les propriétaires Rousseau et Valleau dont les initiales sont visibles.
Plus tard, l’un des héritiers, Athanase Rendu, fils de Louise Valleau, fit ajouter un perron, créa un parc, une allée de platanes pour regagner la rue nationale.
Le perron de style second empire ajouté en 1870.
Une promenade dans le parc nous a permis de découvrir de beaux paysages vers Dissay et Saint-Aubin avant d’arriver au pied du coteau où des cavités abritent des maisons troglodytiques. D'après le dernier acquéreur, Pierre Duchesne, dans cet abri vécurent des templiers. Des peintures et des graffitis sont visibles sur les murs. Ce lieu servait encore il y a peu de temps pour faire de bons repas entre amis.
Paysages vers Dissay-sous-Courcillon et Saint-Aubin-le-Dépeint
La maison troglodytique
Et, pour terminer cette belle matinée, chacun put partager le verre de l’amitié sous les ombrages des magnifiques tilleuls.
Bel endroit pour le verre de l'amitié
J'ai été fascinée par la majesté et le décor naturel de ce tilleul ! À vous d'apprécier ou pas !
Un grand merci à nos guides de « Notre Patrimoine et Vous » pour nous avoir fait découvrir les trésors insoupçonnés de ce hameau et à Marie qui nous a ouvert les portes du château de Coëmont.
Coëmont, hameau de Vouvray-sur-Loir, se situe dans le département voisin de la Sarthe, et fait partie de la nouvelle commune dite Montval-sur-Loir. Ce hameau, très ancien, situé sur un axe de passage, possède un riche passé historique. C’est pour cette raison que l’association christophorienne « Histoire et Patrimoine » s’est rapprochée de « Notre Patrimoine et Vous », association vouvraysienne pour découvrir les trésors cachés de ce hameau que l’on traverse en ignorant tout des trésors qu’il recèle.
En attendant le départ de la randonnée
À 9 h 30, la cinquantaine de participants à cette randonnée culturelle était réunie devant le local des Restos du Cœur pour écouter tout d’abord les quelques mots de Philippe Larus, président d’H&P : « C’est avec un grand plaisir que nous voyons revenir cette manifestation de plein air, dans ce lieu, et ce à l’initiative de Lionel et Monique Royer qui nous ont permis de rencontrer Michel et Dany Benoît de NPV et de pouvoir ainsi découvrir un riche patrimoine méconnu, à proximité. »
Michel et Dany Benoît prirent ensuite la parole pour présenter leur association et le programme de la matinée.
« Notre Patrimoine et vous est une petite association qui compte 8 membres actifs à ce jour. Coëmont est situé à 2 km de Vouvray et compte autant d’habitants que le bourg principal. »
Dany Benoît présenta alors un plan que Michel commenta pour que chacun ait une idée du parcours découverte à suivre lors de la matinée.
Michel et Dany présentent le plan du parcours aux randonneurs
Le lavoir, le vieux pontet les moulins
La première halte a lieu quelques dizaines de mètres plus loin, au bord de la rivière. Michel et Dany, gravures à l’appui, content l’histoire liée à ce site : « Coëmont était autrefois un passage stratégique grâce à un pont en bois et pierre, dont il ne reste qu’une petite partie encore visible. Il était régulièrement emporté par les crues si bien que la décision de construire un nouveau pont, en pierre, fut prise en 1825. Pour pallier au coût très important, un péage exorbitant fut mis en place pour pouvoir l’emprunter et ce jusqu’en 1837 date à laquelle son montant diminua.
Un pont, au Moyen Âge, était synonyme de moulin.
Deux anciens moulins à blé, datant du XIIe siècle, sont visibles : le moulin Pousset fonctionna jusqu’en 1975. Il est maintenant connu comme « moulin à images » grâce au musée qu’il abrite. Le moulin Saint-Jacques produisit de la farine jusqu’en 1868 date à laquelle il fut transformé en carderie et ouaterie (coton hydrophile). Il est actuellement en mauvais état.
Lavoir, moulin Pousset et vieux pont
Remarquez le lavoir. Son accès est interdit. Un projet de rénovation est en cours en lien avec l’ancien camping. Il existait un lavoir dans le bourg de Vouvray mais, vue la distance, il était nécessaire d’en implanter un ici. Un terrain fut acheté par la commune, un dossier monté et déposé à la préfecture. Après étude, il fut déclaré par les services préfectoraux que le terrain était sur du remblai donc sur la rivière et ne pouvait pas être acheté ! Finalement, une servitude fut accordée à la commune de façon provisoire.
C'est sur ce site, où vous pouvez remarquer qu’il est aménagé pour mettre des embarcations à l’eau, que furent testés les bateaux de sauvetage du paquebot France, avec comme « naufragés », des Castéloriens. Plusieurs bateaux de grands navigateurs furent construits à Château-du-Loir !
Petit déplacement des visiteurs pour découvrir, toujours dans le même secteur, d’autres curiosités.
Renouant avec ses activités, l'association christophorienne "Histoire et Patrimoine" vous propose de découvrir la richesse patrimoniale du hameau de Coëmont, faisant partie de Vouvray-sur-Loir dans la Sarthe.
Ce hameau, très ancien, a un riche passé. Pour le découvrir, nous serons accompagnés par deux historiens locaux, Michel et Dany Benoît, membres actifs de l'association vouvraysienne "Notre patrimoine et vous".
Le parcours nous mènera du bord du Loir avec ses moulins, son vieux pont et son lavoir jusqu'au château et les hauteurs pour dominer le paysage et découvrir quelques restes de l'ancien prieuré.
À l'issue de cette découverte matinale, un verre de l'amitié clôturera cette promenade historique.
Important :
Randonnée le dimanche 22 mai.
Départ pour ceux qui le souhaitent à 9 h 15, place Jehan d'Alluye, à Saint-Christophe
Rendez-vous à Coëmont à 9 h 30 sur le parking, 1ère route à gauche après le pont pour ceux qui y iront directement (en venant de l'Indre-et-Loire)
:
L'actualité communale de St Christophe et des communes environnantes. La vie des associations par leurs manifestations.
Et la description de mes coups de cœur.
Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
Présentation du village
Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais
L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou
XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.
Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de
découvrir le riche passé de notre commune. Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point
contact qui nous permettra de communiquer.