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Nous aimons nos trains, et pourtant le réseau se désagrège.
Lignes abandonnées, trains du quotidien bondés, annulations nombreuses et souvent sans préavis, remplacement par des cars, tarifs dissuasifs... le désarroi des usagers a engendré un désamour chronique de notre emblématique SNCF.
Au moment où le gouvernement nous promet d'y remédier avec un grand plan d'investissement, nous vous proposons une soirée projection, avec un film où le train français est vu sous l'angle d'une personne qui vit dans un pays où le réseau est idéal - sans doute le meilleur du monde -. Un train-trip dont la naïveté de son auteur fait sourire, et qui nous montre avec simplicité les raisons de ce délabrement.
[CHANTIER JEUNES ]
Tu as entre 15 et 17 ans
Tu habites Saint-Paterne-Racan ou une commune limitrophe
Tu es disponible durant les prochaines vacances scolaires
Le Chantier Jeunes t’attend
Le principe
Effectuer de petits travaux (peinture, jardinage….)
DATES
17 > 21 Avril
9h-12h
Bon d’achat 15€/demi-journée
Dossier d'INSCRIPTION
02 47 29 22 04 animation.multimedia@
En ce premier vendredi de décembre, malgré une météo plutôt froide, de nombreuses personnes étaient réunies à l’école Pierre Robert de Saint-Paterne-Racan à l’invitation de la municipalité et des DDEN d’Indre-et-Loire, pour planter un « Arbre de la Laïcité » en présence des enfants et de leurs enseignantes.
Certains peuvent se demander : « un Arbre de la Laïcité, qu’est-ce que cela représente ? »
Voici un petit historique pour répondre à certaines interrogations.
L'Arbre de la Laïcité est un arbre planté en France pour célébrer l'anniversaire de la Loi de séparation des Églises et de l'État
Le premier Arbre de la Laïcité a été planté le à Créon(33) d'après une idée et sur l'initiative de Guy George, instituteur syndicaliste. Depuis cette date, un tel arbre est planté à l'initiative de maires mais aussi d'organisations laïques avec le soutien des responsables locaux, au cours d'une cérémonie officielle comme c’est le cas aujourd’hui.
Les Arbres de la Laïcité s’inspirent des Arbres de la Liberté, plantés en grand nombre lors de la Révolution Française puis de la Révolution de 1848.
© wikipedia Guy George
La cérémonie saint-paternoise
L’arbre choisi, un beau chêne vert de 3 m de haut, trône au centre de la cour pour que chaque participant puisse sans être gêné prendre place tout autour. Les enfants des quatre classes se positionnent puis les adultes les rejoignent.
Les enfants bien disciplinés
Éric Lapleau, maire de la commune, s’adresse tout d’abord aux enfants en leur rappelant le rôle important que jouent les arbres au niveau de notre planète. Il leur signale que cet Arbre de la Laïcité trouvera sa place définitive avec eux lors de l’aménagement de la cour de l’école qui sera revue et végétalisée à l’issue des discussions en cours auxquelles ils sont associés.
Très simplement, il leur explique le sens du mot « Laïcité » en évoquant les différentes religions et édifices qui leur sont associés en précisant que chacun est libre de pratiquer ou non une religion, que cela reste du domaine privé et que l’on doit respecter le choix des personnes et leur indépendance. L’école de la République apprend aux enfants ce respect des autres en restant neutre et discret sur sa vie privée.
Ce fut ensuite la directrice de l’école, Mme Alice Pétron qui prononça quelques mots en lien avec la laïcité, thème abordé en classe, qui prône la tolérance, l’acceptation de tout le monde, le bannissement des insultes et le respect de tous. La laïcité est vécue tous les jours dans l’école avec le respect des règles établies.
Puis, André Sehmer, président de l’Union Départementale des Délégués de l’Éducation Nationale d’Indre-et-Loire, prit la parole en insistant sur la raison de cette cérémonie. « Nous sommes réunis pour planter un Arbre de la Laïcité. Je me réjouis d’être présent ici en tant que représentant des DDEN. Ce sont eux qui ont eu l’idée de renouveler ces cérémonies. Vous avez choisi de planter un chêne vert, c’est un arbre résistant tant au froid qu’à la sécheresse. Il a une durée de vie assez longue donc on peut espérer qu’il sera là pour de longues années. »
Il mentionna la loi de 1905 qui instaura la séparation des églises et de l’état et rappela qu’il faut rester très vigilants et prendre garde à ceux qui veulent « nettoyer » cette loi. Comme l’a dit si justement Berthold Brecht : "Celui qui se bat peut perdre mais celui qui ne se bat pas a déjà perdu !" À méditer…
Moment des discours
Les discours achevés, des enfants de chacune des quatre classes munis de leur arrosoir allèrent verser le contenu au pied du chêne. C’est sûr qu’il sera très choyé en attendant sa place définitive dans une cour d’école entièrement repensée.
L'arrosage !
Vendredi soir, la réunion publique, initiée par la municipalité en réponse aux attentes de ses administrés, a déplacé de nombreuses personnes du territoire et, c’est devant une salle quasiment comble, que M. Éric Lapleau, maire de la commune, a pris la parole en ces termes : « J’adresse mes remerciements à toutes les personnes présentes, Députée, Conseillère Régionale, Maires, Maires-Adjoints, élus et toutes les personnes qui ont répondu à cette invitation. La municipalité de Saint-Paterne-Racan s’est engagée à faire plusieurs réunions publiques sur des thèmes très divers. Ce soir, c’est pour une préoccupation majeure des habitants du nord d’Indre-et-Loire que nous sommes réunis : la mobilité. C’est un point très sensible sur notre territoire. Cette réunion est un préalable à la mobilisation puis à la visualisation d’objectifs atteignables et justifiés. Nous avons à nos côtés M. Georges, président de l’ADTT (association pour le développement des transports collectifs en Touraine) qui nous présentera les actions menées par l’association et Mme Karine Soulier, 1ère adjointe, qui mènera le débat. »
Les organisateurs de la soirée rappelèrent l’accent mis sur la communication pour que cette soirée soit une réussite.
Actuellement, avec les contraintes, les coûts énergétiques, la pollution, beaucoup de personnes redécouvrent le train. L’étoile ferroviaire du territoire peut être un atout pour redorer le blason du transport ferroviaire. Sur notre secteur, ce service peut et doit être mieux exploité. C’est donc l’enjeu de la réunion.
Après une rapide présentation du déroulé de la soirée par les organisateurs, Lionel Royer, membre de l’association christophorienne « Histoire et Patrimoine » relata l’historique de cette ligne de chemin de fer qui fut mise en service le 19 juillet 1858.
Monsieur Georges présenta son association et fit état de ses objectifs et projets dont notamment :
-Se faire l’écho du besoin des usagers
-Contribuer au développement des transports collectifs
-Développer l’inter mobilité entre trains, bus, trams, piétons, cyclistes et parkings
-Améliorer la qualité de vie en ville face aux nuisances issues des déplacements
-Préserver au global notre environnement.
Il mit l’accent sur l’aboutissement de certaines actions dont le rétablissement de la ligne Tours-Loches, les lignes de tramways sur la Métropole…
Pendant toutes ces explications, on sentait la salle en effervescence. « Tous ces beaux discours, c’est bien. Mais nous sommes là pour du concret sur le problème qui nous concerne ! » Une élue de la commune, Claudine Villiers, se dirigea vers les orateurs et fit comprendre que la salle souhaitait prendre la parole.
Les usagers de la ligne Tours-Le Mans via Saint-Paterne-Racan exprimèrent leurs souhaits en faisant valoir qu’ils n’induisaient aucun coût financier supplémentaire !
La Conseillère Régionale se lança dans une plaidoirie totalement en dehors du sujet traité, ramenant le débat sur l’économique au lieu du pratique, de l’écologique et de l’humain. Un spécialiste précisa qu’un arrêt de train se compte en minutes (4 mn) et non en euros.
Que veulent donc ces usagers ?
Rien de bien compliqué ! Seulement que les trains qui passent devant la gare de Saint-Paterne-Racan s’y arrêtent un peu plus souvent pour que les personnes qui ont besoin de se déplacer soit vers Tours, soit vers Château-du-Loir, puissent bénéficier d’horaires corrects et éviter des pertes de temps (lycéens, étudiants et toutes personnes tributaires de ce moyen de locomotion).
De ces débats, il est ressorti très nettement que cette situation est le résultat d’un choix politique. Il faut de nouveau obliger l’état à s’occuper de ses territoires et faire valoir ses besoins. Pour cela, tous les élus du territoire ont un rôle à jouer !
Que va-t-il se passer à l’issue de cette réunion ?
-Créer un comité de ligne.
-Demander un tarif unique train/bus. Actuellement un trajet en train coûte 9 € et en bus 3 €.
-Matérialiser la demande en faisant valoir que plus d’arrêts seraient une incitation pour que plus d’usagers prennent le train.
-Une fois le comité de ligne créé, il faut convaincre la Région de revoir la mobilité sur notre territoire. Sur ce point, Mme la Conseillère Régionale a précisé qu’elle a bien entendu les demandes !
En conclusion, il ressort que pour obtenir une avancée sur ce dossier, il faut que la population, les élus et les associations s’unissent et restent mobilisés jusqu’à l’obtention d’une réponse positive aux demandes.
Après ces nombreux échanges, c’est devant le verre de l’amitié que les discussions se sont poursuivies dans le calme.
Lundi après-midi, un peu avant la sortie de l’école Pierre Robert, quelques élus, des parents d’élèves et des employés communaux se sont retrouvés pour un événement peu commun : l’inauguration d’un espace sans tabac !
Patiemment, chacun attend la sortie des enfants pour pénétrer dans la cour de l’école. Un petit groupe d’écoliers se dirige vers la table où des documents ont été installés par Mme Fanny Pallarès, représentante de la Ligue contre le Cancer et de son responsable, M. Loïc Vaillant.
Réflexions des enfants relevées par Mme Pallarès :
Les enfants sont sensibles au problème du tabagisme
Éric Lapleau, maire de la commune, invita les personnes à se rassembler et prononça ces quelques mots : « Bonjour à toutes et à tous, enfants, parents et enseignantes et merci de partager quelques minutes de votre temps pour inaugurer cet espace sans tabac. Sur la commune, c’est le 6ème lieu reconnu « espace sans tabac », il y en aura bientôt un 7ème. Je vais laisser la parole à Thierry Moisy qui a porté ce projet. »
Écoutons-le : « C’est en regardant les réseaux sociaux que je suis tombé sur un "tweet " d’Alex Kahn qui fut président du groupe de réflexion sur l'éthique de la Ligue nationale contre le cancer depuis 2004. Sa réflexion sur les dommages liés au tabagisme actif mais aussi passif, m’a fait réfléchir. J’en ai parlé lors d’une réunion du conseil municipal. Mon projet de créer des espaces sans tabac notamment dans les secteurs où évoluent des enfants a été validé à l’unanimité. J’ai donc pris contact avec « La ligue nationale contre le cancer » et ensemble, nous avons pu mener à bien cette action. Je remercie les employés municipaux pour l’aide qu’ils ont apportée.»
Éric Lapleau ajouta : « Cette action s’inscrit dans un important projet de réorganisation concernant ce secteur de la commune pour le bien-être de nos enfants : végétalisation, piétonisation, convivialité et sécurité. Il y en aura d’autres par la suite. »
Le but de cette action est d’encourager les habitants à respecter les lieux et les personnes, à les sensibiliser au problème du tabagisme (surtout passif) et à protéger les enfants en "dénormalisant" les habitudes liées au tabac.
Les participants à cette inauguration
Ce fut ensuite au tour de Mme Pallaès de s’exprimer. Elle excusa le professeur Loïc Vaillant puis elle poursuivit : « Je tiens à remercier la commune de Saint-Paterne-Racan pour la mise en place de cette démarche. Vous êtes la première commune de ce territoire et une des premières du département à vous inscrire dans ce processus. On peut espérer que les enfants nés en 2030 connaîtront un monde où le tabac sera moins présent qu’aujourd’hui. Il y a déjà eu beaucoup de progrès depuis quelques années. Il faut arriver à proposer des lieux conviviaux où le tabagisme passif sera exclu. Grâce à ces actions, on peut espérer une entrée plus tardive des jeunes au niveau du tabac. »
Thierry Moisy conclut : « Pour ceux qui souhaiteraient cesser de fumer, la ligue contre le cancer, peut vous aider. Le tabac est une des nombreuses causes de cancer. »
Et, pour terminer cette sympathique réunion, les présents furent invités à partager le verre de l’amitié avec un bon jus de pomme local.
www.ligue-cancer.net
Un an après l'inauguration de l'épicerie solidaire à Saint-Paterne-Racan, les bénévoles ont tenu à organiser un point presse pour dresser le bilan de cette première année d'ouverture, sous la conduite d'Aurélie, représentant le secours catholique.
Ce sont 14 familles qui ont fréquenté Épisode depuis son ouverture. Ces familles ont été classées en 3 catégories selon les besoins :
- Les problèmes de mobilité
Dans cette catégorie, on compte ceux qui souhaitaient financer un projet pour passer le permis de conduire, acquérir ou faire réparer un véhicule.
- L'aide au paiement des factures
Pour que ces familles ne tombent pas dans le surendettement et régularisent le financement de leurs achats
- L'attente des droits
Apporter une aide en attendant que ces familles touchent les revenus auxquels ils ont droit (RSA par exemple) en montant les dossiers et en les guidant dans leurs budgets, sachant qu'Épisode travaille en partenariat avec le Conseil Départemental par le biais de la maison des solidarités de Neuillé-Pont-Pierre.
Comment ces familles sont-elles recrutées ?
"Elles nous sont adressées par les mairies des communes des ex-cantons de Neuvy-le-Roi et d'une partie de celui de Neuillé-Pont-Pierre. Pour que nous les prenions en charge, il faut qu'elles aient un projet comme un achat important, un accès aux soins, à la culture, aux loisirs, le règlement des factures."
Pendant combien de temps sont-elles accompagnées ?
"Nous les accompagnons de 1 à 6 mois maximum en fonction de l'avancement de leur projet. Plusieurs ont réussi à le finaliser."
Quel est donc votre bilan à l'issue de cette première année ?
"Nous sommes plutôt satisfaits. Les premières familles venaient ici un peu en rasant les murs. Maintenant, une certaine confiance s'est établie entre les bénévoles et les bénéficiaires. Les personnes n'hésitent plus à venir nous rencontrer, partager un moment de convivialité avec nous. Nous avons refait le coin jeu pour les enfants et ils apprécient beaucoup de venir nous voir."
L'épicerie fonctionne-t-elle tous les jours ?
"Non, cela n'est pas possible ! Épisode accueille les familles le mercredi après-midi pour faire les courses et aussi se poser un peu et discuter avec les bénévoles autour d'un café ou d'un thé.
Le mercredi matin est réservé à l'accueil des familles qui ont besoin de conseils, d'informations. C'est à ce moment-là que se constituent les dossiers. À ce propos, les familles peuvent nous appeler à tout moment et laisser un message s'il n'y a personne. Elles seront rappelées et nous pourrons fixer avec elles un rendez-vous."
Vous fonctionnez avec des bénévoles. En avez-vous suffisamment ?
"Actuellement nous sommes une dizaine. Nous nous répartissons en 3 secteurs d'activités.
- Le mardi, c'est l'équipe chargée de la logistique : gestion des fonds et approvisionnement.
- Le mercredi matin, l'accueil et l'accompagnement des familles avec si nécessaire, une réorientation vers les services spécialisés.
- Le mercredi après-midi est réservé aux courses dans la partie épicerie et à la détente avec la participation à des ateliers très diversifiés.
Une fois par mois, nous organisons une réunion d'équipe."
Quels sont vos partenaires ?
"Outre les communautés de communes de Racan et Gâtine-Choisilles et le Conseil Départemental comme signalé précédemment, nous avons une aide substantielle de la commune de Saint-Paterne-Racan et du Super U de Neuillé-Pont-Pierre pour nos approvisionnements."
Quels sont vos projets pour cette seconde année ?
"Tout d'abord, renforcer l'équipe de bénévoles. Nous sommes prêts à accueillir toutes les personnes qui sont prêtes à se joindre à nous. Pour les approvisionnements, nous allons tenter de nous rapprocher des producteurs locaux.
Nous comptons organiser un goûter de Noël, le mercredi 16 décembre, à partir de 16 h. Il est ouvert à toutes les familles utilisatrices d'Épisode mais aussi, à celles ou ceux qui souhaiteraient s'investir auprès des bénévoles participant déjà à cette action."
En conclusion, si vous avez un peu de temps libre, n'hésitez pas à rejoindre une équipe où règnent la bonne humeur et le sens de la convivialité. Vous serez bien reçus et vous ferez des heureux.
Contact : 02 47 40 80 18 ou 06 83 71 62 41
Il y a déjà quelques semaines que l'EHPAD de la Croix Papillon est en travaux ce qui ne nuit en rien au bon déroulement des journées au sein de la structure malgré le bruit engendré par les différents engins utilisés pour cette rénovation.
Cet établissement fut construit en 1989. Il dispose d'une section de 20 lits réservés à l'accueil de personnes handicapées vieillissante , de 63 lits pour personnes âgées dépendantes et de 6 places en accueil de jour.
Les travaux entrepris vont permettre d'améliorer le bien-être des résidents et du personnel : revêtement des parkings extérieurs, nouvelles terrasses en bac acier, toilettes pour handicapés, mise aux normes du service incendie, cuisine thérapeutique qui permettra aux résidents de réapprendre les gestes de la maison.
En résumé, la résidence retrouve une nouvelle jeunesse.
Le directeur de l'EHPAD La Croix Papillon, Jérôme Eggers, arrivé en 2012, vient de recevoir l'accord du préfet pour la nomination d'un mandataire judiciaire pour la gestion des tutelles et curatelles au sein de son établissement. "Cette proximité va constituer une réelle avancée pour nos résidents. Ils pourront ainsi avoir une bonne gestion de leur patrimoine", assure le directeur.
Résidence La Croix Papillon
Saint-Christophe-sur-le-Nais
Tél : 02 47 63 72 72
Courriel : m.retraite.stchristophe@wanadoo.fr
Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point
contact qui nous permettra de communiquer.