3 mai 2020
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De Santiago de Cuba, nous sommes allés à Holguin afin d'être sur place pour prendre l'avion en direction de La Havane, le lendemain matin. Le rendez-vous à l'aéroport était fixé à 6 h 30 pour un décollage deux heures plus tard.
Nous ne pouvions pas quitter Cuba et surtout La Havane, sans parler des "belles américaines" qui font la fierté de certains Cubains. Ces voitures qui, pour la plupart datent des années 1950, sont pour la plupart rutilantes et entretenues avec le plus grand soin par leurs propriétaires. Beaucoup appartiennent à des sociétés de taxi avec regard de l'état. Elles servent surtout au transport de touristes.
Admirez en musique !
Mais, avant d'être aussi belles, les amoureux qui ont la chance d'en posséder une, y passent de très nombreuses heures à les restaurer et à les bichonner.
En voici une en attente de restauration !
Et, celle-ci, après plusieurs heures de travail par un particulier, a belle allure. Elle est estimée entre 50 et 60 000 CUC !
En sortant du musée de la Révolution, une surprise nous attendait !
Quatre voitures nous attendaient pour deux heures de balade dans différents quartiers de La Havane avec un arrêt incontournable, la place de la Révolution, rendez-vous de tous les véhicules !
C'est donc, depuis une belle américaine, que j'arrête mon reportage sur Cuba. J'espère vous avoir permis de passer au mieux cette période difficile. Et, si un jour, quand tout sera redevenu normal, vous vous demander où aller en voyage, Cuba pourrait être votre prochaine destination.
Et, si vous avez envie de voir un montage réalisé par Lionel sur notre voyage, ouvrez le film ci-dessous.
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30 avril 2020
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Santiago de Cuba et la musique sont indissociables. Après notre découverte de la ville, avec un musicien autochtone, nous avons passé une partie de la soirée dans un bar proche de la place centrale, Parque de Cespedes, où se produisait un groupe haïtien.
Bien installés avec un mojito, nous avons assisté à un superbe spectacle.
Faites comme nous, laissez-vous emporter par la musique !
Prochain rendez-vous à La Havane avec ses belles américaines !
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26 avril 2020
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Pour vous déconfiner un peu, nous allons passer la journée dans la baie de Santiago. Tout d'abord, une petite visite à une forteresse, le Castillo del Moro qui surplombe la baie.
Avant d’entrer dans la forteresse, nous pouvons voir de magnifiques canons sculptés. Ces belles pièces d’artillerie, de grande valeur artistique, appartenaient à une embarcation de l’Armada Francesca du XVIIIe siècle. Elles furent offertes à la ville de Santiago de Cuba.
Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1997, le Castillo del Moro se dresse à l’entrée de la baie de Santiago. La forteresse allie éléments médiévaux et sens moderne des volumes, fidèle aux principes géométriques de la Renaissance classique. Elle fut conçue en 1638 par l’ingénieur Giovanni Bautista Antonelli pour le gouverneur Pedro de la Roca qui souhaitait protéger la ville des pirates. Sa construction dura une soixantaine d’années et la forteresse pouvait accueillir plus de 400 soldats. Elle servit de prison en 1775 et redevint une forteresse en 1898, pendant la guerre d’indépendance.
Le castillo abrite désormais un musée sur la marine et les pirates. Du haut de la forteresse nous avions de belles vues sur la baie de Santiago. L'ôle de Cayo Granma, but de notre petite croisière dans la baie, s'offrait aussi à notre regard !
La visite de la forteresse terminée, nous avons donc poursuivi notre trajet jusqu’à la marina de Punta Gorda, lieu où nous attendait le bateau qui devait nous conduire sur la petite île, le Cayo Granma, en nous faisant faire un tour de la baie avec cocktail au programme. Les pélicans étaient au rendez-vous au niveau de l'embarcadère.
Maintenant, on s'installe sur le bateau et on admire le paysage. Nous découvrons de belles vues sur l'ïle de Cayo Granma, des grottes marines, un beau point de vue sur le Castillo del Moro, sans oublier les pélicans et les mouettes omniprésents.
Le Cayo Granma abrite un port de pêche où les petites maisons colorées sont construites sur pilotis. Sa végétation luxuriante participe à la beauté de cet îlot.
Avant de déjeuner, nous avons fait un tour de l’île à pied et nous avons été assaillis par les gamins très au courant du fait que les touristes avaient l’habitude de leur apporter toutes sortes de cadeaux.
Après cette belle journée, nous avons repris notre bus pour rejoindre Holguìn, dernière étape avant notre retour à La Havane. Mais, avant, je vous ramènerai passer un moment à Santiago ! Surprise ...
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Voyage
carnet de voyage
23 avril 2020
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Aujourd'hui, je vais vous faire découvrir des sites liés à l'histoire de Cuba.
Commençons par l'ancienne caserne Moncada, devenue le Museo del 26 de Julio. Ce musée rappelle l’événement qui s’est passé le 26 juillet 1953. Fidel Castro, à la tête d’une centaine d’hommes, donna l’assaut de la caserne. En prenant cette deuxième caserne de Cuba, c’était pour les insurgés s’assurer de récupérer beaucoup d’armes pour lever ensuite une révolte générale. Abel Santamaria devait attaquer l’hôpital situé sur une colline dominant la caserne. Malheureusement cette entreprise échoua mais elle permit au public de prendre conscience de la détermination des jeunes révolutionnaires. Cette révolte se solda par la mort de 8 combattants et la torture et l’exécution de 55 prisonniers. Depuis janvier 1959, la caserne qui a gardé les traces de balles abrite l’école Ciudad Escolar 26 de julio et une partie accueille le musée qui retrace l’histoire de Cuba depuis Christophe Colomb et en mettant un accent particulier sur la guérilla des années 1950.
Sur la façade, on voit encore les impacts des balles.
Nous avons également visité le grand cimetière de Santa Ifigenia, réservé aux personnalités cubaines. En arrivant, nous avons pu assister à la relève de la garde.
Il fut construit en 1868 et est le second cimetière le plus important de Cuba. Dessiné à l’origine selon un plan en croix et divisé en zones, la plus grande était réservée à la haute société. En circulant parmi les tombes de personnages emblématiques des XIXe et XXe siècles, nous sommes plongés dans deux siècles d’histoire cubaine avec Jose Marti, Carlos Manuel de Céspedes, Emilio Bacardi, la mère d’Antonio Maceo mais aussi des révolutionnaires du Movimiento du 26 juillet, comme Frank Pais, tué en 1957. Les monuments funéraires sont intéressants. On a pu remarquer plusieurs tombes maçonniques. Les tombes néoclassiques situées près de l’entrée sont les plus anciennes. Et, bien sûr, nous nous sommes arrêtés devant celle de Fidel Castro, une seule pierre sur laquelle figure le nom Fidel.
Et, pour achever cette visite, direction la plaza de la Revolución.
Elle est située dans la partie nord-est de la ville, au-delà de la caserne Moncada. Cette grande place se trouve au croisement de trois grandes artères et est dominée par un monument des années 1990, réalisé par le sculpteur Alberto Lescay. Cette œuvre représente le général Maceo sur son cheval et 23 machettes stylisées.
Pour notre prochaine découverte, nous irons vers la baie de Santiago.
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Voyage
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carnet de voyage
21 avril 2020
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C’est sans contexte la ville la plus africaine, la plus musicienne et la plus passionnée de Cuba. La ville est pleine de vie et les fêtes et danses y sont célébrées avec ferveur. Sa population est fière que Fidel Castro ait qualifié leur ville de « berceau de la révolution ».
Un peu d'histoire
Santiago de Cuba fut fondée en 1514 par Diego Velasquez de Cuéllar. Avec une population d’un peu plus de 500 000 habitants, c’est la deuxième ville du pays après La Havane. Elle est située au fond d'une baie profonde commandée par une passe étroite (200 m de large) entre la Mer des Caraïbes et les montagnes de la Sierra Maestra.
En 1898, la ville fut le théâtre de la Bataille de Santiago de Cuba, opération décisive dans la guerre hispano-américaine, qui mena Cuba vers son indépendance.
L'histoire de Santiago enregistre une série de tremblements de terre qui restent encore dans la mémoire des plus âgés, comme celui de 1932 qui a détruit une partie du centre-ville, et avait sérieusement endommagé une des deux tours de la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption
Une vue d'ensemble de la ville
Commençons notre découverte par le centre ville vu de la terrasse de la cathédrale avec El Parque Cespedes, entouré par les principaux bâtiments de la ville. C'est le lieu de rendez-vous des Cubains et des musiciens.
Nous avons pu pénétrer dans la cathédrale avant l'office de l'après-midi. Sa façade restaurée en 2014, est de style néoclassique mais le premier édifice date du XVIe siècle. Des attaques de pirates, des tremblements de terre causèrent tant de dégâts que l'église initiale fut plusieurs fois restaurée. L'édifice actuel date de 1818. Il affiche un mélange de styles, résultat de plusieurs modifications. L'intérieur a conservé son plan initial : une nef à quatre travées, une abside et un narthex.
Profitant d'un temps libre, nous partons à la découverte des beaux quartiers en suivant la longue rue Heredia, voie piétonne, qui relie les trois principales places de la ville la première étant El Parque Cespedes. La rue Heredia est très animée et bordée de beaux immeubles.
On y a rencontré des livreurs, à pied bien sûr, portant de superbes et gros gâteaux à la crème sous un soleil de plomb !
Vers le milieu de la rue, un peu en retrait, se trouvait la seconde place, appelée plaza de Dolores, moins importante que la première mais très occupée par des Cubains venus faire une petite sieste à l'ombre ou se livrer à des parties de dominos assez acharnées !
Nous poursuivons notre trajet jusqu'à l'extrémité de la rue Heredia et arrivons sur une autre grande place, la plaza de Marte sur laquelle s’éleve une colonne datant de 1902 célébrant l’indépendance de Cuba. C’est sur cette place que l’on prononçait les condamnations à mort durant la période coloniale et sous le général Machado. On y trouve aussi un monument à la mémoire de Jose marti
Ce jour-là, on est tombé en pleine fiesta : cochons et volailles étaient en train de rôtir à la broche et les Cubains se pressaient aux diverses boutiques installées pour l’occasion. La musique était aussi de la partie.
Quittons les beaux quartiers pour aller faire un tour en dehors du centre ville. C'est un autre aspect de Santiago de Cuba.
C'est la débrouille ! Chacun essaie de faire un peu de commerce pour gagner quelques pesos !
Quelque soit le lieu, on se sent toujours en sécurité. Les Cubains sont très accueillants.
Santiago renferme d'autres lieux en lien direct avec l'histoire du pays. Ce sera pour notre prochain rendez-vous.
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19 avril 2020
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Allez, pour vous déconfiner, je vous propose un peu de marche sportive.
Votre équipement est prêt ? Alors suivez-nous !
À 8 h, nous embarquons dans les 4X4 pour rejoindre le lieu de départ de la randonnée prévue sur la matinée dans la Sierra Maestra, lieu important de l’Histoire cubaine. Il faut environ une demi-heure pour arriver à Alto del Naranjo. Notre randonnée démarre à 8 h 30 avec un guide local. Il distribue des bâtons à ceux qui n'en ont pas puis nous partons. Le parcours, relativement facile au départ va vite s'avérer assez accidenté. Il doit nous mener à pied jusqu’à la Comandancia de la Plata qui fut le quartier général de Fidel Castro dans les années 1950 et où il passa 3 années.
Un premier sentier nous conduit au point de départ de la randonnée. Le panneau annonce 3 km, 4 heures. Pour ce qui est du temps, c'est assez juste mais pour les kilomètres, il en manque quelques-uns ! Il ne faut pas décourager les randonneurs avant le départ !.
En cours de route, nous sommes passés près d’une source qui approvisionnait en eau le hameau situé en contrebas où vivait une famille de paysans, les Miralde. Ils jouèrent un rôle important, comme beaucoup d’autres, pour approvisionner Fidel et ses hommes et servir de passeurs. Cette maison existe toujours et permet aux randonneurs de se reposer et de consommer boissons et fruits pour reprendre des forces.
En contrebas, la maison Miralde et un panneau souvenir.
C'est à partir de là que les difficultés commencent. Le sentier devient beaucoup plus pentu et rocailleux. Heureusement, nous circulons parmi une superbe végétation et les chants d'oiseaux nous accompagnent.
Le guide, consciencieux de la difficulté du terrain, propose une petite pause avant le terme du parcours. Un peu d'eau et une banane et nous sommes d'attaque pour continuer.
Nous voici enfin à la Comandancia de la Plata, terme de notre parcours.Nous pouvons visiter un petit musée et un peu plus loin, la tombe d’un des hommes de Fidel Castro, Lionel Rodriguez.
Un lézard (anole de la sagra) se prélasse au soleil
Un peu plus loin, toujours en grimpant, se trouvaient un petit hôpital de campagne ou casa de la salud, un entrepôt pour les réserves, un bâtiment administratif, la maison des femmes et bien sûr, celle de Fidel Castro, particulièrement bien équipée. Le frigo qui fonctionnait au pétrole était encore sur place ! Un peu plus haut, il y avait un poste émetteur, Radio Rebelda, mais nous n’y sommes pas allés.
Les bâtiments ont, pour la plupart, étaient restaurés
Vous devez sans doute vous demander comment, pendant 3 ans, Fidel Castro a-t-il pu coordonner les interventions de ses troupes sans se faire repérer ? Tout d'abord, il faut savoir que le chemin que nous avons suivi n'existait pas à l'époque. Les hommes se déplaçaient sous le couvert des arbres, la forêt étant assez dense, elle dissimulait hommes et baraquements. Ses troupes étaient regroupées par 25-30 dans des campements disséminés dans la forêt. Ils étaient ravitaillés et informés par les paysans qui leur étaient entièrement dévoués.
La maison de Fidel Castro avec son mobilier
Cette visite historique terminée, nous avons repris le même chemin pour regagner notre point de départ où nous attendaient les 4X4. Notre guide nous a félicités car nous avons bouclé notre randonnée en 3 h 45 ! Presqu'un exploit !
Ça va ? pas trop fatigués ?
On se retrouve à la prochaine étape : Santiago de Cuba.
16 avril 2020
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Après le déjeuner, nous avons quitté Bayamo à 14 h pour rejoindre Bartolome Maso où nous attendaient les 4x4 qui devaient nous conduire à Santo Domingo, à une heure de route de là. C'étaient des véhicules modernes et confortables. Nous avons donc abandonné notre bus et notre chauffeur car ils n'auraient pu circuler sur les routes que nous allions emprunter pour regagner notre nouvel hébergement : des petits bungalows individuels en bois disséminés dans un parc bien arboré.
Une fois installés, nous sommes allés nous promener à pied dans le village. Nous avons pu voir quelques animaux familiers, des habitants et leurs occupations habituelles. Toujours très accueillants, ils nous ont invités à venir les voir pour échanger quelques mots avec eux. Ils étaient prêts à nous offrir des fruits et une boisson.
Puis, nous sommes allés jusqu’à la rivière d’où nous avions de belles vues sur le paysage et la Sierra Maestra, lieu de notre randonnée du lendemain .
En retournant vers le centre d’hébergement, nous remarquons une dame en train de baisser le drapeau devant l’école. J'engage la conversation et elle nous fait signe d’entrer heureuse de pouvoir parler en espagnol avec des touristes. Nous pouvons visiter sa classe. Elle a 22 élèves de CM1-CM2 .Nous lui proposons du matériel pour ses élèves et elle accepte avec joie. Nous retournons dans nos bungalows et lui ramenons des crayons papier, de couleurs, bille, feutres et je lui donne quelques échantillons de parfum. Elle est aux anges.
Ce qui nous a frappés, c’est la place prise par « les héros de la révolution » dans la classe : affichage et documentation occupent un angle de la pièce. Il en est de même à l'extérieur !
Elle nous invite à voir la pièce qu’elle partage avec deux autres collègues, le soir. Elle ne rentre chez elle, à 20 km de là, que le vendredi soir et elle revient le lundi matin. Les transports sont aléatoires ! Mais, elle arrive à peu près toujours à trouver quelqu'un pour la transporter car elle n'a pas de véhicule.
Dans le village, il y a peu de véhicules à moteur aussi les gens se déplacent à pied ou à cheval. Un vieux bus assure la liaison avec Bartolome Maso mais ses horaires sont imprévisibles !
Le soir, nous avons dîné au restaurant du parc, ce n’était pas terrible. Heureusement un guitariste a égayé le repas avec quelques airs connus.
Pour la prochaine découverte, préparez votre matériel de randonnée. Nous partirons pour une marche de 4 heures en montagne.
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14 avril 2020
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Nous quittons Trinidad à 8 h car une longue route nous attend. Une heure et demie plus tard, nous faisons un premier arrêt technique à Las Temas, grand bar-restaurant situé à proximité d’un important rond-point. De là, nous pouvons observer la circulation. Nous voyons passer un immense bus et sur la voie ferrée, une sorte de micheline. Après un quart d’heure pendant lequel un individu s’échinait à essuyer notre bus avec un chiffon, nous avons repris la route jusqu’à Bayamo.
Avant d’y arriver, nous avons traversé le plus long fleuve Cubain, le rio Caúto, mesurant 300 km.
Bayamo fut fondée en 1513 par Diego Velasquez, c’est la plus ancienne ville de Cuba après Baracoa. Depuis 1975, c’est la capitale de la nouvelle province de Granma. Elle fut le berceau de l’insurrection et de la lutte révolutionnaire. En 1869, les insurgés incendièrent leur ville pour ne pas qu’elle tombe entre les mains des Espagnols.
Nous avons commencé la visite de la ville à pied avec, tout d'abord, le Parque Céspedes, grande place dominée par la statue du héros national de l’Indépendance, Carlos Manuel de Céspedes. Autour de cette place, on trouve tous les bâtiments importants de la ville, dont la maison du héros. Propriétaire d'un domaine près de Manzanillo, il affranchit ses esclaves le 10 octobre 1868. Dans son manifeste, il demandait l'abolition de l'esclavage, prélude à la guerre d'indépendance.
À côté, se trouve la plaza del Himno. C’est en effet dans l’église de Bayamo que fut chanté pour la première fois le 20 octobre 1868, la Bayamesa, avant de devenir l’hymne national, qu’un vieux Cubain n’a pas hésité à entonner devant le monument dédié à cet hymne. Une plaque sur l’église rappelle cet événement.
Après ce moment très patriotique, nous avions quartier libre pendant une heure. Nous nous sommes promenés librement dans l’artère principale de la ville et avons pu constater les nombreuses files d’attente devant les différents magasins. Un magasin d’électroménager faisait entrer les clients un par un !
Les parapluies servent à se protéger du soleil !
Après cette déambulation dans le centre ville, nous sommes revenus sur la place centrale où nous attendaient des calèches pour une balade vers l’extérieur de la ville jusqu’à une immense esplanade dominée par un mémorial. Nous avons traversé de beaux quartiers mais aussi des quartiers qui mériteraient une bonne restauration.
Sur l'immense esplanade, seuls des panneaux de propagande à la gloire des héros de la Révolution occupaient l'espace et, en face , le mémorial glorifiait les combattants et rappelait les batailles menées pour la patrie.
Notre promenade s’est terminée à proximité du restaurant situé dans le centre ville où l'on nous a servi un bon repas. Notre arrivée à Santo Domingo était prévue en fin d'après-midi .
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12 avril 2020
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Après la Vallée de Los Ingenios, nous avons poursuivi notre route jusqu'à Camagüey.
Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2008, la ville se situe au centre d’une région de pâturages. Elle est reconnue pour ses traditions d’héroïsme et de patriotisme ainsi que pour son architecture néoclassique. Le centre est de style colonial et la ville connaît une grande activité culturelle.
Montez avec nous dans un bici-taxi et en route pour visiter la ville !
Notre premier arrêt fut pour la plaza San Juan de Dios.
Elle fut aménagée en 1732. C’est un joyau de l’architecture baroque avec ses belles maisons datant du XVIIe siècle. Deux d’entre elles abritent un restaurant. Dans le jardin de l’un d’eux, on peut voir plusieurs jarres (les tinajones) et, parmi les plantes qui y poussent, l’une d’elles nous a offert la fleur nationale, la mariposa qui peut être jaune ou blanche. Sur un côté de la place, on peut voir l’église qui a donné son nom à la place et un vieil hôpital. En face, une plaque en bronze fait honneur au musicien El Mayor.
Poursuivons la visite jusqu’à la Plaza del Carmen dominée par son église aux deux clochers.
À l’entrée de la place, Julio nous fait pénétrer dans une petite boutique où les Cubains peuvent se ravitailler avec leur libreto (carnet de ravitaillement).
Puis, sur la place, nous trouvons de nombreuses statues en bronze, œuvres de la sculptrice Martha Jimenez, dont l’atelier, que nous pouvons visiter, donne sur la place.
Puis, par de petites rues pas toujours très éclairées, nous arrivons sur la Plaza de los Trabadojes.
Sur cette place, un fromager marque le centre de la ville ancienne. À proximité se trouve la maison natale d’Ignacio Agramonte, célèbre patriote qui mourut en 1873, à 31 ans, les armes à la main. Une statue équestre d’Agramonte figure aussi sur la place. Sur un des côtés de la place se trouve également la cathédrale de Nuestra Señora de la Candelaria, reconstruite en 1864, après plusieurs effondrements.
La nuit étant tombée, les bici-taxis nous ramenèrent au point de départ où Nelson nous attendait pour nous conduire à nos casas. Le car ne pouvant pas emprunter toutes les rues, il déchargea toutes les valises et c’est à pied, en suivant Enrique, notre hôte que nous avons rejoint la casa Pierre où nous allions passer la nuit.
Notre prochaine étape sera pour Santo Domingo, dans la Sierra Maestra.
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9 avril 2020
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16:22
Quelques kilomètres après notre départ de Tinidad, notre premier arrêt fut à l'entrée de la Vallée de Los Ingenios. Un "Ingenio" était une propriété sucrière. Notre guide, Julio, nous commente la carte située sur un des côtés du parking, puis, nous prenons l'escalier qui nous mène sur une terrasse d'où nous avions une belle vue sur le paysage environnant dans lequel on pouvait remarquer quelques champs de canne à sucre.
il y avait également une petite ferme et un porcelet en liberté !
Approchons-nous d'un champ de canne à sucre. Julio, le guide, et Nelson, le chauffeur, équipés d'un petit couteau, tentent de couper quelques tiges de canne à sucre pour que l'on puisse les toucher. Puis, Nelson arrive, tant bien que mal, à enlever l'écorce et à en couper quelques tronçons pour qu'en les mâchouillant, nous puissions en extraire le jus. C'était agréable et très sucré.
Puis, nous poursuivons notre route jusqu'au village de Manaca Iznaga, une des 56 anciennes propriétés sucrières de la vallée. En arrivant, le guide nous conduit vers une petite boutique où nous allons déguster un verre de jus de canne à sucre, le guarapo. Un très bel arbre nous abrite des ardeurs du soleil.
Le village est dominé par une haute tour de 7 étages qui permettaient aux maîtres de surveiller leur exploitation et les 350 esclaves qui y travaillaient. Du sommet de la tour, nous pouvions embrasser toute l'étendue de la propriété et remarquer une très belle demeure, vraisemblablement celle du maître.
Heureusement, de nos jours, il n'y a plus d'esclaves. Les villageois travaillent toujours la terre et les femmes passent de longues heures à broder et à coudre. Comme le lieu est touristique, elles proposent leurs travaux aux touristes.
Les habitants occupent les anciennes maisons des esclaves.
À l'entrée du village, la gare existe toujours et un train est prêt à emmener les touristes à la découverte de cette immense propriété. C'était grâce à ce moyen de locomotion que travailleurs et récoltes pouvaient être acheminés dans les différents sites importants de ces 'Ingenios".
Ce jour-là, nous avons donc pu goûter le guarapo. Précédemment, dans les différents cocktails généreusement offerts, nous avons bien sûr, goûter le rhum qui est un des ingrédients essentiels. Il ne restait plus qu'à savoir comment passer du guarapo au rhum.
Le dernier jour, de retour à La Havane, profitant de quelques heures libres, nous en avons profité pour aller visiter le musée du rhum qui ne figurait pas dans notre programme.
Dans la cour du musée, il y avait des tiges de canne à sucre et un extracteur pour que les visiteurs puissent goûter (moyennant finances) ce breuvage naturel.
À l'issue de la visite, nous avons eu droit à une dégustation (gratuite) mais à dose homéopathique du breuvage obtenu après les différentes étapes qui nous avaient été expliquées.
Puis, avant de quitter le musée, comme partout, ce fut un passage obligé par la boutique au décor assez rétro. Nous avons été frappés par le prix de certaines bouteilles de rhum ! Sachant qu'un CUC équivaut à peu près à 1 €, je vous laisse rêver devant le coffret à 1700 CUC !
C'était une visite très intéressante et bien documentée avec un guide francophone plein d'humour.
À votre santé ! Pour la conserver, restez chez vous !
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