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PUBLIC EN HERBE
Programmation Jeune Public à la Campagne.
L’association Cultur’O pré, en partenariat avec le Conseil Départemental d'Indre et Loire,
la Région Centre, la Communauté de Communes Gâtine Choisilles Pays de Racan notamment
L’association Cultur’O pré et toute l'équipe de « Public en Herbe » serait heureuse de vous recevoir
lors de la représentation de:
DIMANCHE 06 MARS
Salle des fêtes la Runcia- BEAUMONT LA RONCE (37360)
À 17H00
Cie 3 secondes « L’aviatrice »
Embarquement pour un conte acrobatique ponctué de loopings musicaux. Aujourd’hui est un grand jour pour Lola : elle va donner sa première conférence sur son arrière- grand-mère, Adrienne Bolland, une aviatrice haute en couleur. Elle prend vie devant nous au fur et à mesure de l’exposé passionné et illustré de Lola. Elle voltige, tournoie, s’envole dans son tissu aérien qui se transforme en montagne, en nuages ou en ailes d’avion…
DIMANCHE 27 MARS
Salle des fêtes - LOUESTAULT (37360)
À 17H00
« Cendrillon » Théâtre Billenbois
Marionnettes en pantoufles de vair et citrouilles de peintres
Dans l’univers coloré et hétéroclite de son atelier, le peintre cherche l’inspiration : Cendrillon, voilà sa nouvelle création ! Tout est là, les grands portraits feront les personnages, les sculptures s’animeront, les dessins seront l’architecture des lieux, et ce qu’il ne trouvera pas il le peindra en s’inspirant des œuvres qui l’entourent. Ainsi, d’action en émotion, une véritable histoire de l’art vous sera contée. Un spectacle de marionnettes original et plein de poésie ; un récit à ressentir comme un tableau à la manière de Picasso. Une histoire, où les petits deviendront un peu plus grands et les grands un peu plus petits…
Spectacles TOUT PUBLIC
Les réservations sont conseillées à
culturopre@gmail.com- 07.66.19.39.24
Le tarif est de 6€ par personne.
Règlement du concours
Règlement du concours :
> concours gratuit sur inscription
> la/le gagnant(e) remporte des places pour le festival
> respecter l’horaire d’inscription
> venir avec une idée de coiffure simple nécessitant le minimum d’intervention de la coiffeuse
> un sèche-cheveux sera obligatoirement disposé dans votre main.
> apporter éventuellement les accessoires nécessaires à ladite coiffure (ex : perruque)
> ladite coiffure doit être réalisable en une dizaine de minutes
> la photographie sera un portrait en buste
Le temple de Hathor ou temple de la Reine Néfertari
Il a été construit à la gloire de Néfertari, épouse favorite de Ramsès II. Le pharaon ne s’est pas oublié car sur les 6 statues de la façade, 2 représentent la reine et 4 Ramsès II.
À l’intérieur, le temple a conservé toute la vivacité de ses couleurs. Sur les parois, on note des scènes classiques d’exécutions de prisonniers devant la reine, des scènes d’offrandes, le couronnement de Ramsès II et une belle représentation de Néfertari.
Le vestibule est aussi orné de scènes d’offrandes. Sur les parois, on peut voir une barque avec une vache entourée de beaux papyrus ouverts et des représentations de Néfertari.
Scènes d'offrandes
Scènes de guerre : Ramsès II devant la reine ne présente qu'un seul prisonnier pour ne pas attrister Néfertari !
Les visites des deux temples achevées, nous regagnons notre hôtel à 8 h alors que les visiteurs commencent à arriver sur le site.
Nous prenons notre petit déjeuner et attendons 10 h pour prendre la route du retour jusqu'à Assouan que nous quitterons en fin d'après-midi pour prendre un avion pour Le Caire avant de regagner Paris.
Un très beau voyage qui laisse de merveilleux souvenirs.
Ce n'était pas un mirage mais bien la réalité des richesses de ce pays
Un vrai mirage !
Nous arrivons au terme de notre voyage : Abou Simbel !
Un peu d'histoire :
Lorsque le président Nasser lança son projet du grand barrage, de nombreux archéologues réalisèrent le désastre que cela allait entraîner pour les monuments de Nubie. Le 8 mars 1960, l’UNESCO s’empare du sujet et fait appel à la communauté internationale pour débloquer des fonds. Une vraie mobilisation se met en place et, rien que pour Abou Simbel, 51 pays apportent leur aide. Parmi eux, la France a contribué à hauteur d’un million de dollars. Grâce à toutes les aides, 14 temples et monuments ont pu être sauvés. Ils ont été regroupés sur 4 grands sites dont celui d’Abou Simbel.
Le site d’Abou Simbel
Pour le sauver suite à la construction du barrage, il a fallu découper pierre par pierre les 2 temples au sommet même de la falaise dans laquelle ils avaient été creusés. Le temple a donc été surélevé d’environ 60 m et reculé de 200 m. La tâche fut complexe car il a fallu reconstituer la montagne telle qu’elle était.
Les 2 temples furent d’abord découpés en blocs de 15 tonnes. 310 000 tonnes de roches ont dû être déblayées et chaque roche numérotée.
Au total, 807 blocs pour le temple de Ramsès II et 205 pour celui de la reine Néfertari furent transportés une soixantaine de mètres plus haut. Pour le remontage, il a fallu constituer une voûte de soutien et un remblaiement sous forme d’une montagne artificielle.
Nous avions convenu avec le guide et le chauffeur de commencer notre visite du site dès l'ouverture à 6h. Nous y sommes les premiers visiteurs et pouvons admirer le lever de soleil sur le lac Nasser et l’éclairage du temple de Ramsès II dont les pierres prennent une teinte rosée.
Le temple de Ramsès II avant et après le lever de soleil !
Le grand temple ou temple de Ramsès II
Profond de 65 m, il est gardé par 4 colosses hauts de 20 m. Il est dédié à la gloire du pharaon Ramsès II qui s’est lui-même déifié. Le visage des colosses est celui de Ramsès II jeune ou vieux selon le colosse. Leurs jambes sont massives. Aux pieds du roi-dieu, entre ses jambes, sont représentées sa mère et sa femme Néfertari, membres préférés de sa famille.
Les parois extérieures sont gravées. On y voit des soldats allant ou revenant du combat selon le côté droit ou gauche.
On pénètre tout d’abord dans une salle ornée de 8 piliers osiriaques à tête de Ramsès II. Les parois sont ornées de différentes scènes.
Dans le sanctuaire ou naos, 4 statues mutilées représentent le pharaon et les divinités. Autrefois, les statues étaient recouvertes d’or ce qui explique le « grattage » !
Piliers osiriaques menant vers le naos
Décors sur les murs intérieurs avec des scènes de guerre (bataille de Qadesh) ou sortie de la barque sacrée...
Scènes d'offrandes au dieu Horus
Nous poursuivrons la visite avec le temple de Néfertari, épouse préférée de Ramsès II.
À suivre...
Nous quittons notre dahabieh vers 17 h et rejoignons la route où le taxi vient nous prendre pour nous conduire au temple de Philae où nous devons assister au spectacle son et lumière. Nous arrivons avant l’ouverture du site et devons patienter un moment en compagnie de petits marchands heureux de pouvoir proposer leurs colifichets aux touristes.
À 18 h, nous nous dirigeons vers un embarcadère où de nombreux petits bateaux sont prêts à conduire les spectateurs vers le temple situé sur une île. La nuit est totalement tombée quand nous pénétrons sur le site.
Vue générale du site
Le temple de Philae
Il date du IIIème siècle av J-C. Au début, on y vénérait Isis, la mère universelle, une des plus importantes déesses égyptiennes, épouse d’Osiris. On y trouve les hiéroglyphes les plus récents de l’histoire.
Nous y accédons, après avoir grimpé les escaliers du débarcadère. À gauche du portique, certaines colonnes portent le visage d’Isis doté de ses étranges oreilles.
On arrive sur une grande esplanade bordée de portiques. Ils présentent de remarquables chapiteaux végétaux, tous de styles différents. Derrière les colonnes se trouve un long mur sculpté de scènes d’offrandes bien conservées et restaurées. Malheureusement, de nombreux visages ont été martelés par les Coptes.
Nous prenons ensuite un escalier qui mène au grand temple d’Isis. Les bas-reliefs du pylône sont remarquables tant par l’exécution que la conservation. Sujet classique : d’un côté, le massacre des prisonniers avec le pharaon qui les tire par les cheveux et de l’autre, Isis, Horus et Hathor, superbement sculptés mais aux visages soigneusement détruits.
Le kiosque de Trajan qui aurait servi de reposoir et d’embarcadère domine le lac.
Le spectacle son et lumière, en français le mercredi soir et d’une durée d’une heure, nous a permis d’entendre une belle histoire, assez romancée. La déambulation de nuit dans le temple éclairé avait un petit côté magique.
Le matin suivant notre accostage à Assouan, nous partons pour la ville où nous prendrons un petit bateau à moteur pour une excursion aux Cataractes.
Les Cataractes du Nil sont des rapides plus que des chutes d'eau dus à des encombrements rocheux dans le lit du fleuve. Au nombre de six, elles rendent difficile et dangereuse, en certains endroits, la navigation sur le fleuve, mais sans l'interrompre.
Dans l'Antiquité, la première Cataracte du Nil était la frontière sud de l'Égypte. Elle se trouve immédiatement en amont d'Assouan au niveau de l'île de Begah. Régulée par le barrage d'Assouan, elle se présente désormais comme un chapelet d'îles barrant le fleuve. Les canaux formés forment une réserve d'eau qui peut être parcourue en bateau.
Nous avons remarqué le mausolée de l’Agha Khan, l’ancien monastère de Saint Simon et au-dessus un autre plus récent et occupé par des moines. Des chameaux attendent les touristes !
Du bateau nous pouvons admirer les alentours assez désertiques où des habitations et hôtels nubiens s’inscrivent dans le paysage. Les Nubiens sont les seuls autorisés à construire sur ce territoire qui leur appartenait à condition de respecter les matériaux et couleurs propres à leur habitat traditionnel.
La Nubie s'étend le la première à la quatrième Cataracte.
Des constructions nubiennes : hôtels, restaurants
Après avoir navigué parmi les gros blocs de rochers en granit noir ou gris, le bateau a accosté au pied d’un large escalier qui nous a conduits dans un village nubien au niveau du marché artisanal.
Problème des ordures ménagères
Nous déambulons dans la rue principale parmi les différentes boutiques proposant tissus, tee-shirts, écharpes et vêtements typiques mais aussi épices, fruits ou objets artisanaux (pas forcément égyptiens !)
Petit marché artisanal
Nous ne nous attardons pas trop et préférons aller vers l’intérieur du village où nous avons une tout autre vue de la vie réelle des Nubiens. L’habitat est assez rudimentaire, les maisons sont en pisé et beaucoup quasi ruinées. Les ordures envahissent les rues et les cours des maisons inhabitées. Certaines habitations, plus récentes, arborent de belles façades ornées de décorations.
Maisons traditionnelles en pisé. Les enfants sortent de l'école.
Maisons décorées aux couleurs et motifs nubiens.
La mosquée du village
Nous retrouvons Mohammed dans une de ces belles demeures traditionnelles, la maison de notre batelier. L’entrée est en terre mais les pièces adjacentes sont carrelées. Et, pour y entrer, il faut se déchausser. Dans la partie où nous entrons, il y a un élevage de crocodiles !
À l'intérieur de la maison de notre batelier qui a gentiment offert le thé.
Et, le jeu des autochtones est de prendre un crocodile pour le présenter aux touristes dans le but de faire des photos. Aucun risque, leur gueule est bien bouclée !
À midi, nous reprenons le bateau pour retourner à l’embarcadère de départ et retrouver notre taxi pour regagner notre dahabieh où nous arrivons à 13 h 45. Le déjeuner nous attend donc nous nous attablons sans perdre de temps.
Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point
contact qui nous permettra de communiquer.