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1 octobre 2018 1 01 /10 /octobre /2018 08:34
Moi, chevalier de la quête du Râle

Moi, chevalier de la quête du Râle

Vincent Pensuet nous emmène dans un pur déluge verbal, le jeu des mots est jubilatoire, un délire de mots de poète qui nous fait souvent penser à Raymond Devos. Il jongle avec son mètre et conjugue le verbe « se petit-mot-de-conteuriser », s'habille de mots pour paraître plus beau, qu'il aille « au marché de courges à Bourges, au marché de moules à Moulins, ou au marché de fleurs à Honfleur ». Il a « le mot au bout du doigt ». Il n'a pas peur des mots qui poussent, même des mots de travers. Il jongle avec eux et jouit de leurs caresses, jusqu'à « l’orgasme onomatopien». Il bricole et détourne les objets aussi. Il joue du concertina aussi poétiquement que de son violon fait de son mètre pliant, tout est une question de mesure, de maîtrise et de métrique, c'est le « mètre-mot ». Il sautille et danse, il piaffe et galope en « Chevalier de la quête du Râle », interpelle « le temps qui fait le beau », joue au « ça et à la souris », chante « promenons-nous dans l'émoi » et se fait sourcier devant le silence des mots.

 

Tarif : 12€/ 6€. Renseignements et réservation : 06.30.42.72.07

SAMEDI 20 OCTOBRE 2018, 20H30

Salle Armand Moisant, rue des prés- Neuvy le Roi

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15 septembre 2018 6 15 /09 /septembre /2018 11:56

Jeudi 20 septembre, 19h, Salle Armand Moisant

Sortie de résidence Compagnie Un Jour Aux Rives "LABOmnémo [le temps que ça nous revienne]"

 

Trois amis se retrouvent confrontés à leur mémoire et leur oubli. Leurs trajectoires s'entrecroisent, s'empêchent, se heurtent et s'accompagnent. Leur identité va alors s'en trouver questionnée et leurs liens d'amitié ébranlés.

Une question va alors se poser : une personne qui oublie tout son passé, est-elle encore elle-même ?

À travers l'histoire de ces trois personnages, LABOMnémo nous fait découvrir les fonctionnements de notre mémoire en nous faisant naviguer avec finesse entre la fiction et les neurosciences.

Sortie de résidence à Neuvy-le-Roi

Distribution : 

Mise en scène : Annika Weber
Avec : Julien Crépin, Jean-Christophe Frèche et Émilie Paillard
Auteure associée : Jennifer Lauro Mariani
Lumière & scénographie : Marinette Buchy
Durée : 1h30

 

Production réalisée grâce au soutien de la Région Centre-Val de Loire

Ville de Tours (37), La Tannerie (Château-Renault, 37), Le Vaisseau – fabrique artistique au Centre de Réadaptation / Cie
Vertical Détour (Coubert, 77), La Grange Vaugarni (Pont-de-Ruan, 37), La Touline (Azay-sur-Cher, 37), Salle Thélème / Service
culturel Université de Tours (37), Le Plessis Théâtre Gabriel Monnet (La Riche, 37), Centre culturel Saint-Pierre-des-Corps
(37), Ville de Neuvy-le-Roi (37).

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22 août 2018 3 22 /08 /août /2018 18:35

 

 Un spectacle à double-lecture pour adultes et enfants !

Une metteur en scène : Aude Lejeune du Collectif Citron et 4 comédiens : j

Jacques-Olivier Budin, Fabrice Morisset, Laurent Placet, Virginie Rocheteau vous proposent « Pinocchio » de Joël Pommerat.

Plongez avec nous dans un monde pas si merveilleux et pas si lointain du nôtre…

On y croise un enfant sorti d’un bout de bois ; une fée aux conseils décoiffants de vérité ; un maître d’école dépassé ; des traders glaçants de cruauté ; un juge désabusé : des ânes pas si bêtes que ça ; un monstre marin

Alors, vous êtes sur la piste… Vous êtes tentés !

Réservations : jobudin@hotmail.com ou 06 88 30 03 88

Tarif normal : 9 €/8 tarif réduit : 7 €

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30 juillet 2018 1 30 /07 /juillet /2018 10:28

Pour la troisième année consécutive, Maxime Guinard, chargé de mission à la CCGC-PR, a concocté pour les habitants du territoire, de belles animations. Chaque journée découverte propose une randonnée dans le village choisi, un pique-nique préparé par un prestataire du territoire et dont environ un tiers du coût est pris en charge par la CCGC-PR et pour terminer la soirée, un spectacle gratuit, spectacle en général de grande qualité.

Après Pernay et Marray, c’était donc sur Saint-Christophe-sur-le-Nais, que se déroulait, samedi après-midi, cette journée découverte.

35 randonneurs prêts à découvrir les environs de la commune

35 randonneurs prêts à découvrir les environs de la commune

La randonnée

À 17 h, 35 marcheurs étaient arrivés à Beau-Soulage pour participer à une « randonnée promenade » comme l’a mentionné Philippe Petithomme, de l’UCTSPC, organisateur du parcours. « C’est plus une promenade de 7 km qu’une randonnée que nous allons faire tranquillement. Il faudra bien respecter les consignes de sécurité. Nous serons de retour à 19 h pour le pique-nique. Tout le monde est bien chaussé, on peut y aller. »

Le but de cette promenade est de faire découvrir des chemins, sites, personnages faisant partie du patrimoine de la commune. Le chemin et la maison des Marmoux furent l’occasion de parler d’Eugène Hilarion, le bienfaiteur de la commune. La descente par les Ruettes vers l’hôtel de ville a permis d’apprécier ce passage peu commun et d’admirer le campanile récemment restauré qui coiffe le toit de la mairie. De là, le guide a conduit les marcheurs vers la rivière Escotais et qui a, ici, la particularité de s’appeler le Nais : nouvelle occasion de faire un peu d’histoire avec Lionel Royer : « Il existait à saint-Christophe une poste dès le milieu du XIXe siècle et le nom de Saint-Christophe-sur-le-Nais était déjà utilisé. C’est d’ailleurs grâce à cette antériorité que, lorsqu’il a fallu trouver un complément au nom de Saint-Christophe pour différencier les différents villages portant ce nom que Saint-Christophe-sur-le-Nais a été retenu. » Une personne alors interrogea : « Mais alors pourquoi la rivière s’appelle-t-elle l’Escotais à Saint-Paterne ? »- «  La réponse est très simple. Lorsque le château de La Roche Racan, où vécut le poète Racan fut vendu, les nouveaux propriétaires s’appelaient les seigneurs des Escotais. Aussi, lorsque les gens du pays parlaient de la rivière qui passe au pied du château, ils disaient c’est la rivière des Escotais. Et, petit à petit, c’est devenu tout simplement l’Escotais. »

Les randonneurs vont traverser la rivière
Les randonneurs vont traverser la rivière
Les randonneurs vont traverser la rivière
Les randonneurs vont traverser la rivière
Les randonneurs vont traverser la rivière

Les randonneurs vont traverser la rivière

Une fois la passerelle sur le Nais-Escotais franchie, c’est par les prés de la commune que les randonneurs regagnèrent le quartier de Vienne et se dirigèrent vers la chapelle saint Gilles, joli petit édifice datant du XIe siècle mais reconstruit au XVe- XVIe siècles. Ce fut l’occasion de parler du culte de Saint-Gilles, des pèlerinages qui avaient lieu début septembre et qui, de l’église à la chapelle, rassemblait un millier de pèlerins et ce, jusque vers la fin du siècle dernier mais aussi de rappeler qu’au Moyen Âge, de très importantes foires internationales se tenaient sur ce site.

Arrêt à la chapelle Saint Gilles
Arrêt à la chapelle Saint Gilles

Arrêt à la chapelle Saint Gilles

De là, retour vers le bourg avec une belle descente et passage devant le moulin Basset avant de rejoindre une voie bien pentue qui monte le long du cimetière et, c’est par des chemins toujours bien pentus que les marcheurs, à 19 h très précises, atteignirent le terminus de la randonnée, le parking de Beau-Soulage, quitté 2 h auparavant. Mais là, une déconvenue les attendait….Les pique-niques n’étaient pas là !

Le pique-nique

Entre temps, quelques personnes, inscrites pour les repas, étaient arrivées dont Catherine Lemaire, premier magistrat de la commune et les acteurs, Jacqueline et Marcel.

Maxime, interrogé, répond : « C’est « La mijot de Sonzay » qui doit apporter les paniers repas. Je lui ai commandé quelques repas supplémentaires mais elle ne devrait pas tarder à arriver… » Les minutes passent…19 h 30, toujours rien….20 h…20 h 15. Enfin, la restauratrice arrive, s’excuse pour son retard. Le spectacle devait démarrer à 20 h 30. Des spectateurs arrivaient et le repas commençait tout juste !

Pendant que les convives dégustaient avec plaisir les différents aliments fournis, les acteurs passaient parmi eux et plaisantaient ce qui laissait déjà présager de l’ambiance qui allait suivre. Heureusement, un pique-nique, c’est vite mangé. Une demi-heure après l’arrivée des repas, tout le monde était installé pour assister au spectacle.

Tout le monde est installé pour le spectacle
Tout le monde est installé pour le spectacle

Tout le monde est installé pour le spectacle

Le spectacle : Le Médecin volant de Molière par Jacqueline et Marcel

De leur vrai nom, Christelle Lefèvre et Pierre-Jean Ferrain, ils sont les créateurs de la compagnie « L’Art osé » en 2005. Ils ont à leur actif 10 spectacles en 10 ans. Le Médecin volant date de 2013. Leur compagnie a choisi la rue pour s’exprimer, pour vivre l’instant présent aux côtés des gens, s’adresser à eux directement et sans artifices, pousser toujours plus loin les codes du théâtre et de l’improvisation. Ils reconnaissent eux-mêmes : « L’adresse directe au public et la bonne humeur sont les moteurs qui portent toutes nos créations. »

Pour la pièce choisie, l’acte I  du Médecin volant de Molière, Jacqueline, avant le début du spectacle, met en garde : « Y a-t-il parmi vous des puristes de Molière ? Des professeurs de français ?...Car je vous préviens, puristes de Molière, s’abstenir. Le Médecin volant est le prétexte que nous avons trouvé pour venir devant vous. Nous jouerons la pièce jusqu’au bout. Mais, nous profiterons de chaque instant pour divaguer au gré de nos envies. Nous ne savons pas ce qui va se passer. Cela appartient à l’imprévu et à notre état de forme. »

Pour commencer, Marcel désigne une personne dans le public pour frapper les 3 coups. Malheureusement, il sera obligé de le faire lui-même. Jacqueline désigne une jeune fille qui, avec son portable, servira de chronomètre. La pièce doit durer 45 minutes. La « cloche » ainsi désignée sera consultée régulièrement.

Le décor est prêt sur la pelouse : une valise rouge.

Les acteurs au cours de la soirée
Les acteurs au cours de la soirée
Les acteurs au cours de la soirée
Les acteurs au cours de la soirée
Les acteurs au cours de la soirée

Les acteurs au cours de la soirée

Tout au long du spectacle, les deux acteurs interpréteront les différents personnages de la pièce de Molière, restitueront les textes à vive allure et surtout, joueront avec le public. Tout est prétexte à faire diversion, à improviser. Ainsi, le téléphone portable d’une spectatrice sonne. Jacqueline se précipite vers elle, lui dit de répondre et ensuite lui prend le téléphone et continue la discussion avec l’interlocuteur et lui propose de la rejoindre à l’hôtel. Le téléphone passe ensuite dans les mains de Marcel qui demande à parler à l’épouse et lui fait également des propositions. Au bout de près de 5 mn, le téléphone est rendu à sa propriétaire et tout le monde replonge dans le Médecin volant. Toute interruption de la pièce suscite l’amusement. Tous les deux ont l’art de l’à-propos, du gag inattendu. Au cours de la soirée, Jacqueline, bien gainée, n’a pas hésité à montrer sa culotte à plusieurs reprises, à passer dans le public s’asseoir sur les genoux de quelqu’un, l’embrasser.

Gag avec le portable d'une spectatrice
Gag avec le portable d'une spectatrice

Gag avec le portable d'une spectatrice

Pendant les gags de Jacqueline, Marcel vide petit à petit la bouteille de champagne, offre sa coupe à la spectatrice qui n’avait pas frappé les 3 coups. Dans la bouteille, il en restera à peine assez pour que, Jacqueline en tant que médecin, ne réclame un verre de l’urine de Lucile pour déterminer, au goût, la maladie dont elle souffre.

Marcel tend sa coupe à une spectatrice
Marcel tend sa coupe à une spectatrice

Marcel tend sa coupe à une spectatrice

Quand, la représentation s’achève, au terme de la scène 16 et de toutes les digressions des acteurs, le chronomètre indique précisément 45 mn. Peut-être qu’un petit quart d’heure fut réservé à Molière, mais les 30 minutes  supplémentaires furent meublées grâce à l’immense talent des deux acteurs. Les spectateurs ont vécu un intense moment de drôlerie intelligente, de communication avec les acteurs qui ont su, tout au long de la soirée, partager avec eux leur sensibilité, leur générosité, leur humanité et prouver combien ils savent rester maîtres de leurs improvisations.

Une très belle soirée, un très bon choix, on ne peut que féliciter Maxime Guinard pour le travail effectué, et remercier Catherine Lemaire, pour avoir permis que cette troisième journée se déroule sur sa commune.

Mais, une fois de plus, on ne peut que constater que, sur les 80 spectateurs présents, peu de Christophoriens avaient profité de la chance qu’on leur offrait. C’est bien dommage !

 

La soirée se termine dans une joyeuse ambiance
La soirée se termine dans une joyeuse ambiance

La soirée se termine dans une joyeuse ambiance

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22 juillet 2018 7 22 /07 /juillet /2018 08:05

Rendez-vous à Beau-Soulage, le samedi 28 juillet.

Les festivités débuteront par une randonnée nature autour de la commune, à 17 h.

Ensuite, repas champêtre payant sur réservation au 07 84 62 03 64 ou 02 47 29 83 87

Et, pour terminer la soirée, à 20 h 30, place au théâtre avec "Le médecin volant" de Molière, revisité par Jacqueline et Marcel. Animation gratuite.

Pour en savoir plus, ouvrez le dossier de presse ci-dessous

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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 08:07

Animation placée sous le signe du rêve et de l'évasion avec 2 balades sensorielles dans le monde imaginaire d'Alice au pays des merveilles. Départ : 15 h ou 17 h)

Le soir, repas champêtre payant sur réservation au 07 84 42 03 64 ou 02 47 29 83 87 suivi par un feu d'artifice

Samedi 21 juillet, Moulin du Buis

Pour en savoir plus sur l'animation "Alice au Pays des Merveilles", ouvrez le dossier de presse ci-dessous.

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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 08:19

Jeudi soir, Laure Mandraud, de Prométhéâtre, était présente à la salle Armand Moisant, pour, à l’aide de lectures, parler du rôle joué par les femmes durant cette période appelée « La Grande Guerre ».

Le Prométhéâtre est une compagnie professionnelle tourangelle  constituée en 1997 sous l’impulsion de Laure Mandraud, comédienne et metteur en scène qui a créé 17 spectacles parmi lesquels « Les Ders des Ders » qu’elle avait créés pour sa première intervention à Neuvy-le-Roi, il y  a quelques années. « C’est avec plaisir que je reviens ici et je vais vous présenter « Les femmes dans la Grande Guerre », c’est un retour sur un sujet que vous aimez bien. »

Avant d’aborder la période 1914-1918, Laure Mandraud, présente Hubertine Auclert, (1848-1914), féministe avant l’heure, elle est surnommée la suffragette française. Dans le contexte politique de la Troisième République, ce qualificatif souligne d’emblée la singularité de cette femme. Tandis que ses contemporaines optent pour une stratégie des petits pas qui consiste à revendiquer d’abord l’égalité des droits civils, Hubertine Auclert milite en faveur des droits politiques des femmes. Son projet de droit de vote des femmes était déjà  soutenu par Condorcet dans son ouvrage,  « Sur l’admission des femmes au droit de cité » (1790). «Les droits des hommes résultent uniquement de ce qu’ils sont des êtres sensibles, susceptibles d’acquérir des idées morales et de raisonner sur ces idées. Ainsi les femmes, ayant les mêmes qualités, ont nécessairement des droits égaux. Ou aucun individu de l’espèce humaine n’a de véritables droits, ou tous ont les mêmes : et celui qui vote contre le droit d’un autre, quels que soient sa religion, sa couleur ou son sexe, a dès lors abjuré les siens. »  

Pour remettre en cause la hiérarchie entre les sexes, il faut que les femmes participent à la décision politique, qu’elles prennent part à l’élaboration et au vote des lois. Mais, pourquoi les hommes changeraient-ils de leur propre initiative une situation qui leur était favorable ?

Si, aujourd’hui, cette revendication apparaît bien légitime, à l’époque, elle signait l’originalité de son parcours militant. Aussi, en ce début de 1914, après son décès, les femmes n’hésitaient pas à aller déposer des fleurs sur la tombe d’Hubertine Auclert, au Père Lachaise.

Quelques photos agrémentent les lectures

Quelques photos agrémentent les lectures

Et, le 1er août, débuta celle que l’on appellera « La Grande Guerre ». Alors que dans les campagnes les blés sont mûrs, que l’on doit faire les moissons, les hommes partent laissant femmes et enfants pour satisfaire aux travaux des champs. C’est avec la lecture d’extraits de « Une soupe aux herbes sauvages » d’Émilie Carles et des « Gardiennes » d’Ernest Perrochon, que la lectrice retraça la vie de ces paysannes. Elle montra leur courage, leur volonté de s’en sortir malgré la difficulté de manier des outils pas du tout adaptés pour elles. Et, avec cette guerre qui dure, les femmes sont éreintées, les récoltes s’avèrent moins importantes. Dans le pays, les paysannes sont majoritaires mais, toutes les femmes vont être appelées à travailler pour le pays. Les institutrices vont intervenir dans les écoles de garçons. En 1918, 420 000 femmes sont mobilisées dans les usines, 120 000 deviennent infirmières diplômées ou bénévoles. Claudine Boursier, infirmière, écrira ses mémoires. Laure Mandraud en lut quelques passages qui la montrent tantôt enthousiaste mais aussi tantôt indignée par ce qu’elle voit. Elle mentionna le rôle important joué par Marie Curie et ses véhicules de radiologie qui sauvèrent la vie de nombreux poilus. Parmi ces femmes infirmières, certaines ont aidé des soldats à s’échapper. Plusieurs seront fusillées par les Allemands.

Les conditions des femmes dans les usines étaient très pénibles, dures. Une journaliste qui s’est fait embaucher en témoigne. Dans les usines de fabrication d’obus, les femmes en manipulaient 2 700 par jour. Le poids de chacun est de 7 kg et chaque obus était manipulé deux fois !

Une lectrice au visage très expressif durant ses différentes lectures
Une lectrice au visage très expressif durant ses différentes lectures
Une lectrice au visage très expressif durant ses différentes lectures
Une lectrice au visage très expressif durant ses différentes lectures

Une lectrice au visage très expressif durant ses différentes lectures

Ensuite, La lectrice montra le rôle, important pour le moral, des lettres échangées entre les poilus et les femmes qu’ils ont laissées (mère, sœurs, fiancées, épouses) comme l’écrit Henri Barbusse dans « Le feu ». Pour aider ceux qui n’ont personne, des marraines de guerre vont apparaître. Des prostituées, contrôlées par l’armée,  seront admises jusque dans les baraquements.

Quelques lettres de poilus, ayant échappé à la censure, montrent la réalité sur le terrain, bien différente de la propagande gouvernementale.

Quand, à la fin de la guerre, les hommes revinrent chez eux, à la campagne, l’émancipation des femmes ne fut pas acquise. Avec la parution de « La garçonne » de Victor Margueritte, en 1922, on commença à voir des cercles de femmes, des intellectuelles, s’émanciper. Mais, quant aux autres, elles retrouvèrent leur rôle antérieur.

Et, il faudra attendre le 21 avril 1944 pour qu’elles aient le droit de vote !

Pour conclure, après quelques échanges avec un public plutôt clairsemé, Laure Mandraud confia : « J’avais envie de savoir comment cela se passait dans le cœur et la chair des hommes. J’ai eu la réponse grâce aux courriers, aux témoignages des infirmières, aux romans retraçant l’histoire vécue qui nous le font bien ressentir. »

Ces lectures bien choisies, dites avec le cœur et beaucoup d’émotion, ont marqué le public qui, bien que peu nombreux, salua cette prestation par de chaleureux applaudissements.

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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 17:23

Soirée organisée par les élèves de l’option « art » (dirigée par Mme Michéa)

Exposition de photographies avec l’artiste associée Sofi Rodier

19h30 – Première partie : « Chrysalide » – Projet Danse
Entracte : Dégustation de l’assiette Mariette
20h45 – Deuxième partie : Jean Michel Meunier

 

 

Jean-Michel Meunier – J’ai bêtement perdu Mariette à cause d’un sanglier qui aimait Chopin

 

 

 

Après 250 représentations dont le grand Festival d’Avignon, le voilà à l’espace culturel « Les Quatre Vents » ! Dans ce monologue, Jean-Michel Meunier vous propose un spectacle à la fois audacieux, surprenant, tragique, qui fait réfléchir mais surtout rire. Charles descendant d’un noble vivant en Touraine, aime Mariette une boulangère roturière. Dans la cour du château familial, il vous invite à découvrir la Rabelaisie..

Espace culturel « Les Quatre Vents »

ROUZIERS-DE-TOURAINE (37) à 10 minutes de Tours

TARIF : 10 € / 8 € / 5 €

Assiette Mariette à base de produits du terroir en pré-commande : 5 €

Composition de l'assiette Mariette

(Wrap à la rillette de Tours – Tarte fine tourangelle – Cupcake tourangeau – Billes de chèvre frais – 1 verre de vin ou de jus de pomme) Offert : le dessert après le spectacle : nougat de Tours.

INFORMATIONS : 06.17.41.81.27

http://sallequatrevents.com/evenement/jean-michel-meunier/

 

 

 

 

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9 mai 2018 3 09 /05 /mai /2018 15:01
Ce spectacle évoque le rôle (essentiel !) des femmes dans la Grande Guerre.

À partir de documents d’archives, de lettres et d’extraits de la littérature « de guerre », Laure Mandraud brosse le portrait des femmes et leur condition dans la Grande Guerre : leur courage, leurs souffrances, leurs attentes,… leurs révoltes aussi.

Salle Armand Moisant, à Neuvy-le-Roi, le jeudi 17 mai, à 20 h 30.

Tarif : 12€/ 6€. Renseignements et réservation : 06.30.42.72.07

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2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 14:39

 

Après le succès de « Le choix des âmes » en tournée et au off d’Avignon en 2016 et 2017, qui compte désormais plus de 110 représentations, La Tite Compagnie était heureuse de présenter son nouveau projet de création Les Dents du Peigne !

La première résidence de création a eu lieu du 23 au 27 avril à Neuvy-le-Roi et a abouti sur une sortie de résidence, ouverte à tous !

Présentation du projet

L’Île est un rempart. Elle sépare l’autre rive, un territoire à l’abandon, du Continent, une terre promise et fantasmée.

Leïla, ancienne gardienne de chèvres sur l’autre rive, trie désormais les restes des migrants rejetés par la mer, avant qu’ils ne soient vendus. Elle travaille au poste T, sous le contrôle de Majnoun qui l’a placée là. Chef de la Cohorte, il lutte contre l’arrivée de candidats toujours plus nombreux à la migration, avant que ceux-ci ne parviennent au Continent.

Le calme apparent de l’Île se retrouve bousculé le jour où Leila, sans vraiment savoir pourquoi, sauve la vie de Simon. Idéaliste rongé par sa conscience, en quête d’un avenir meilleur sur le Continent, il arrive sur le rivage et manque de se noyer. Leila le sauve et, dans un souhait de se libérer de l’oppression de son bourreau, lui demande alors de faire un choix : lui offrir sa vie, contre la sienne.

Simon se retrouve face à un choix impossible : mettre de côté ses idéaux humanistes en tuant Majnoun pour sauver sa vie, ou bien se rendre et mourir.

Ces résidences permettent aux artistes de travailler à leurs projets et à les faire connaître. Elles sont toujours très appréciées.

La Tite Compagnie

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Présentation

  • : Le blog de ROYER Monique
  • : L'actualité communale de St Christophe et des communes environnantes. La vie des associations par leurs manifestations. Et la description de mes coups de cœur.
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  • ROYER Monique
  • Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
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Présentation du village

Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais

L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.

 

Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de découvrir le riche passé de notre commune.
Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
 


Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point contact qui nous permettra de communiquer.

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