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Les vacances d’été étant bien terminées, les petits-enfants ayant repris le chemin de l’école, les marcheurs de Pedibus ont pu renfiler les chaussures de marche, ce jeudi 12 septembre, pour une nouvelle saison. C’est auprès de la magnifique jumenterie de Malidor au Lude qu’une vingtaine d’adhérents était présente pour ces retrouvailles.
En effet, la convivialité faisant partie de l’ADN de cette association, la Présidente, Michelle Cerneau et le vice-président, Michel Benoit, avaient convié les marcheurs à se retrouver à midi, sur ce beau site, pour un pique-nique tiré du sac. C’est toujours un moment festif d’où cette adhésion de plusieurs des membres à cette réjouissance qui se termine chaque fois par la ronde des desserts partagés !
Au cours du pique-nique
À 14 h, 5 personnes ont rejoint les pique-niqueurs pour la première marche de la saison. Michelle souhaita la bienvenue à chacun et distribua les fiches d’adhésion, l’association et ses membres étant affiliés à la FFRP (fédération française de randonnée pédestre).
Ensuite, les marcheurs se mirent en route doucement pour admirer quelques bâtisses remarquables à proximité : un joli manoir qui a abrité les travailleurs lors des travaux de restauration de la jumenterie, et bien sûr la jumenterie elle-même dans toute sa splendeur ! Ces arrêts pour admirer le patrimoine, connaître l’histoire d’un lieu, d’un bâtiment, font aussi partie des valeurs de Pedibus.
Quelques consignes avant de démarrer et premier arrêt devant le manoir
En admiration devant la jumenterie rénovée !
Puis, les marcheurs commencèrent tranquillement cette première randonnée avec, quelques centaines de mètres plus loin, une belle vue sur le château du Lude. Comme d’habitude deux parcours étaient prévus et assez vite, le groupe se scinda en 2 pour que les « petits » marcheurs, menés par Dany Benoit, puissent, à leur rythme, suivre un parcours un peu plus court et que les « grands » marcheurs se déplacent sur un parcours plus long.
Arrivés sur une route un peu passagère, Michel Benoit rappela les consignes de sécurité. Arrivés au bord du Loir, ce groupe fit une petite pause en admirant le paysage. La randonnée s’est poursuivie en longeant la rivière jusqu’à l’arrivée dans la cour d’une ancienne ferme appartenant au château mais abandonnée. C’est là que les deux groupes se retrouvèrent.
Au bord du Loir
L'ancienne ferme et ses écuries
Ensuite, direction une impressionnante noria qui, aujourd’hui, n’est plus en fonctionnement. Michel expliqua le rôle joué par cet engin puis, direction l’ancienne baignade toute proche et un peu plus loin en suivant le Loir, une superbe vue était offerte aux marcheurs avec le barrage et le moulin.
La noria
Vue sur le barrage
La randonnée se termina sur cette belle image et chacun put reprendre son véhicule en disant : « À jeudi prochain, à Montabon !
Si vous êtes attirés par cette association et ses valeurs,
Contact : Michelle Cerneau : tél : 02 43 44 39 69
Lundi, en fin d’après-midi, une quinzaine de personnes (moitié d’élus et moitié d’habitants de la commune) s’est retrouvée dans la salle socioculturelle du Foyer pour débattre d’un sujet très actuel « l’implantation sur le territoire communal de zones d’implantations d’énergies renouvelables. En effet, suite à la loi du 10 mai 2023, mise en ligne le 11 décembre dernier, les communes doivent identifier et saisir les zones d’accélération d’énergies renouvelables (ZAER) sur leur territoire, de demander des avis sur ces zones aux acteurs locaux de la planification énergétique et de les soumettre pour arrêt aux référents préfectoraux.
En amont de cette réunion, un courrier avait été adressé aux acteurs locaux pour connaître leurs propositions quant aux éventuelles zones aptes à abriter des énergies renouvelables.
Une carte communale a été établie et les zones susceptibles d’accueillir des énergies renouvelables ont été définies.
Une première réunion du conseil municipal a déjà eu lieu dans un premier temps afin de retenir parmi le panel proposé les énergies renouvelables compatibles avec le territoire communal en fonction des propositions faites en amont : le photovoltaïque, la géothermie profonde avec puits canadiens. Les autres propositions, à savoir, l’éolien terrestre, la méthanisation et le bio gaz ne peuvent être retenues car la production ne pourrait pas être suffisamment importante car les zones retenues sont très restreintes !
Cette première réunion du conseil municipal avait donc débouché sur une délibération défavorable à l’implantation d’un pôle éolien sur le territoire.
Pour le photovoltaïque qui peut être implanté sur des toitures (maisons, bâtiments divers, parkings) les seules obligations résident dans le fait, notamment en zone classée, d’harmoniser la couleur des panneaux avec celle de la toiture. Une modification dans le PLU intègrera cette recommandation et permettra une implantation sans restriction sur la surface du toit. Les seuls parkings retenus sont Beau Soulage, déjà équipé et celui de l’école : « Un peu petit », a notifié l’une des personnes « et il faudrait abattre les arbres, ce qui serait bien dommage ! »
Pour l’agrivoltaïque, les modules doivent être situés sur une parcelle agricole où ils contribuent durablement à l'installation, au maintien ou au développement d'une production agricole. Cette énergie est assez prisée par les agriculteurs qui couvrent leurs hangars avec des panneaux photovoltaïques.
Côté géothermie, les études faites montrent que le territoire communal est très adapté à cette forme d’énergie.
À l’issue de cette conversation d’une heure, au cours de laquelle les échanges ont eu lieu dans le calme, tous les participants ont approuvé le choix qui sera entériné par la commune lors de sa prochaine réunion du conseil municipal et envoyé au référent départemental : « La commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais fait le choix de zones d’implantation d’énergies photovoltaïques et géothermiques qui sont les seules énergies renouvelables dont les zones sont suffisamment importantes pour que ces implantations soient bénéfiques. »
Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point
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