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30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 16:46

Le premier comité de pilotage des citoyens faisant suite à celui des élus s’est tenu à Villebourg, le mardi 27 septembre dernier. Paule Haslé, élue en charge de l’Agenda 21 et Baptiste Mennesson, agent développement durable et Agenda 21, animaient cette réunion à laquelle participaient 26 personnes venant de 8 des 10 communes de la CCPR.

Le concept de l’Agenda 21 local a été présenté aux participants grâce à un Powerpoint puis, pour qu’ils puissent échanger sur les trois thématiques du développement durable (économique, environnement et social), trois ateliers ont été formés et un rapporteur fut nommé pour chaque atelier.

Voici les lignes directrices émanant des divers ateliers.

Atelier 1 : Comment cultiver l’art d’entreprendre…durable ? (12 participants)

- Répertorier les producteurs alimentaires du territoire et leur capacité de production ainsi que les commerces du territoire volontaires pour vendre les produits locaux.

- Mutualiser l’achat de machines au niveau de la CCPR pour que les producteurs puissent fournir des produits qui conviennent aux prestataires de cantine (ex : éplucheuse de légumes). Il faut savoir que les prestataires de cantine n’ont pas le droit de travailler avec des produits contenant de la matière terreuse. Tout doit être épluché, décontaminé et mis en poche.

- Mettre en place un marché ou un magasin de producteurs (viande, légumes, services….)

- Créer un marché mensuel de producteurs itinérant sur le territoire des 10 communes.

- Développer les commerces mobiles qui vont vers le consommateur.

Réflexions complémentaires apportées par les autres participants :

- Regrouper les producteurs et mener des actions communes

- Communiquer sur les entreprises innovantes du territoire (récupération des huiles de friteuse, régénération de batteries).

- S’interroger sur le prix de vente qui valorise le mieux les producteurs.

- Les contrats qui lient les producteurs ne leur laissent pas toujours de marge de manœuvres pour vendre au local.

- Concernant les marchés mensuels, il faudra être vigilants pour ne pas court-circuiter les marchés existants L’idéal serait que les marchés de producteurs aient lieu le même jour que le marché habituel de la commune.

Suggestions pour un magasin de producteurs :

- Trouver un lieu qui soit toujours ouvert et associer des événements à ce lieu

- Travailler plutôt avec les commerçants existants

- Créer des marchés de producteurs itinérants chez les producteurs du territoire.

Atelier 2 : Comment préserver l’environnement et la biodiversité ? (7 participants)

- Sensibiliser les élèves des écoles au tri des déchets.

- Informer de manière précise les citoyens sur le cheminement des déchets et leur valorisation.

- Organiser des visites de la déchetterie.

- Informer sur les dangers des carburants (ex : diésel) sur la santé et la qualité de l’air. Conseiller d’éteindre son moteur devant les écoles, à la déchetterie,…

- Développer les énergies propres (éolien)

- Recenser la richesse de la faune et de la flore du territoire et la faire connaître.

- Organiser des campagnes de ramassage des déchets dans la nature.

- Avoir une identité touristique. Recenser sur le territoire les gites, les hébergements, les sites à visiter et les boucles à vélo.

- Créer des circuits balisés dans les bourgs pour les piétons et les vélos.

- Mieux raisonner le fauchage « raisonné » et rester vigilant pour les chardons et la visibilité sur les routes.

- Informer de l’existant sur le territoire en matière d’énergie renouvelable (biométhanisation par exemple).

- Organiser des visites du site Bio Énergie Touraine.

Réflexions complémentaires :

- Prévoir un terrain pour recevoir les déchets verts des habitants du territoire avec un broyeur de végétaux communaux. Créer une mutualisation du matériel entre les communes. (Pour information, la CCPR a mutualisé l’achat de broyeurs pour les communes membres. La commune de Saint-Paterne possède un broyeur de végétaux. Le service est gratuit pour les habitants.)

- Réfléchir à la possibilité de fournir les déchets verts des habitants à l’entreprise de biométhanisation. Sinon, créer un composteur intercommunal.

- Maîtriser les prédateurs (blaireau, balbuzard…) pour ne pas créer de déséquilibre dans la faune. Travailler avec la LPO et la fédération de chasseurs. Certains prédateurs peuvent représenter des dangers pour la santé publique : renards ragondins,..

- Réfléchir à l’installation de structures hydrauliques pour produire de l’électricité grâce aux cours d’eau. Remettre en état les moulins du territoire pour installer ces structures.

- Résoudre les problèmes de mobilité (création de navettes et communication sur ces navettes auprès des habitants.

Atelier 3 : Comment entretenir le lien social sur le territoire ?

- Créer une maison des services mobile pour informer sur les services au plus près de la population. Permanence dans les mairies ou dans un bus. Travail en réseau avec différents partenaires (assistante sociale, écrivain public…)

- Créer une ressourcerie (centre ayant pour vocation de récupérer, valoriser et/ou réparer en vue de la revente au grand public des produits d’occasion ou usagés(statut de déchet).

- Mettre en place un camion qui ira chercher chez les habitants les choses à débarrasser et résoudra les problèmes de mobilité.

- Créer un lieu d’échanges de services et de savoirs.

- Créer des chantiers solidaires pour résoudre les problèmes de financement de certains projets (bâtiments publics ou privés).

Remarques émanant de Paule Haslé :

- Accompagner ceux qui produisent et ceux qui vendent pour créer le lien.

- Réfléchir aux marges des producteurs locaux s’ils souhaitent vendre leurs produits aux commerçants locaux. Les commerçants et les producteurs doivent pouvoir vivre.

- Informer les citoyens sur le matériel et les services proposés par la CCPR.

- Fédérer les moyens au niveau de la CCPR avec des objectifs touristiques et économiques.

- Réfléchir à la mise en place de nouveaux partenariats avec les associations. À l’issue de ces échanges et pour clore le débat, les participants ont décidé de mener en priorité quatre actions sur le territoire :

- Répertorier les producteurs alimentaires et les commerçants locaux. Communiquer sur cette liste auprès des habitants.

- Sensibiliser les habitants (parents et enfants) au tri des déchets et mieux communiquer sur la gestion des déchets (Pourquoi trie-t-on ? Comment et où sont traités nos déchets ?)

- Sensibiliser les habitants sur la qualité de l’air et les gestes à faire pour préserver cette qualité de l’air (couper les moteurs, ne pas brûler les déchets verts…)

- Créer une maison des services mobile pour lutter contre les problèmes de mobilité sur le territoire.

La prochaine réunion du comité de pilotage des citoyens aura lieu le mercredi 2 novembre à 20 h 30, à la salle des fêtes de Chemillé-sur-Dême.

Les participants au comité de pilotage des citoyens

Les participants au comité de pilotage des citoyens

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commentaires

P
Encore deux petits commentaires sur ce compte-rendu :<br /> <br /> A. Déchets verts<br /> <br /> S'il est effectivement intéressant de pouvoir profiter d'un matériel communal pour broyer ses déchets végétaux, je trouve qu'il est dommage que chacun se prive de la richesse que représentent ces matières organiques. L'idéal serait qu'elles restent au sein de chaque propriété afin de servir de paillage. Dans un jardin, il faut éviter que le sol reste à nu. Ceci permet d'avoir un sol vivant contenant une flore et une faune d'organismes auxiliaires qui vont lutter contre les parasites. De tels jardins équilibrés écologiquement existaient avant que la plaie des pesticides et des engrais chimiques s'abatte sur nous, après la dernière guerre mondiale. Il faut bien entendu totalement bannir ces poisons des espaces verts communaux mais également de nos jardins privés. Le paillage aura l'avantage supplémentaire de servir d'engrais en se décomposant et permettra de diminuer la fréquence des arrosages lors des périodes de grandes chaleurs.<br /> <br /> B. Développer les énergies propres<br /> <br /> Oui mais comment ? Il ne me semble pas que l'implantation des éoliennes dans nos paysages soit une solution. Elles seront des chancres visuels pendant de très longues années et seront cause de nuisances sonores. Il est vrais qu'il y a de gros lobbies des producteurs vu les gains important qu'ils en retirent grâce aux subsides de l'état (c'est à dire nos deniers). Au lieu d'être disséminées sur tout le territoire, ces éoliennes devraient être rassemblées dans des parcs industriels qui sont déjà par nature perdus pour la protection de l'environnement.<br /> Quant à l'utilisation des moulins et des barrages pour produire de l'électricité grâce au cours d'eau, c'est effectivement une bonne idée. La politique actuelle visant à détruire tout ce patrimoine ancestral sous prétexte de restituer la continuité écologique des cours d'eau est un véritable scandale. Il y a moyen de la permettre sans toute cette destruction. Il y a quelques temps, une pétition réclamant un moratoire sur la continuité écologique a circulé. De nombreux arguments en faveur de la préservation et de la restauration des ouvrages hydrauliques étaient présentés (voir : http://continuite-ecologique.fr/moratoire-continuite-ecologique/). J'avais signé cette pétition. Je ne sais pas si de nombreux élus l'ont fait sur notre territoire, alors qu'elle leur était d'abord adressée.
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P
Gros étonnement que cette mesure "Maîtriser les prédateurs (blaireau, balbuzard…) pour ne pas créer de déséquilibre dans la faune. Travailler avec la LPO et la fédération de chasseurs. Certains prédateurs peuvent représenter des dangers pour la santé publique : renards ragondins,.." proposée par l'Atelier 2 - Comment préserver l'environnement et la biodiversité.<br /> Il doit y avoir une erreur d'intitulé, ce devait être "Comment détruire l'environnement et la biodiversité"<br /> Pour ne pas créer de déséquilibre dans la faune ce qu'il faut faire c'est le contraire. Il faut favoriser la présence de prédateurs. Ils s' auto-réguleront naturellement en fonction de la présence de leurs proies. Le balbuzard est un rapace pêcheur qui est protégé en France. Le renard est plus utile que nuisible. Les campagnols et autres rongeurs constituent 80% de sa nourriture. Il ne présente pas un problème sanitaire car la rage est éradiquée en France depuis 2001. Quant à l'échinococcose qu'il pourrait transmettre, cela représente moins de 20 cas par an en France. Il faudrait au contraire en attendant une mesure de protection nationale, la demander en Touraine par arrêté préfectoral. Même réflexion en ce qui concerne le blaireau.<br /> Concernant le ragondin, c'est une espèce importée d'Amérique du Sud au 19e s pour exploiter sa fourrure et relâchée dans la nature lors de la crise des années 30 (ah la connerie humaine !). Il occasionne en effet divers impacts sur la faune, la flore et les habitats naturels et n'a rien a faire dans notre région, où il n'a pas de prédateurs. Il faut s'en débarrasser mais en réfléchissant bien à la méthode pour ne pas nuire aux autres animaux. C'est le bassin hydraulique tout entier et collectivement qui doit être la cible de la lutte sinon cela n'aura aucune utilité.
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P
Et pour en terminer avec ces prédateurs, il serait bien que la communauté de communes s'intéresse plutôt à essayer de réimplanter des rapaces au sein même de nos villages pour lutter naturellement contre la prolifération des pigeons bisets et les nombreux dégâts qu'ils occasionnent à nos bâtiments.
P
Et pour compléter ce commentaire :<br /> Le blaireau est une espèce protégée dans de nombreux pays européens. C'est une espèce omnivore qui est aussi beaucoup plus utile que nuisible. Il se nourrit de rongeurs, tubercules, champignons, très rarement d'œufs et de jeunes lapins, mais aussi de mollusques, batraciens, serpents et insectes bourdons, lombrics et fruits tombés. On l'a accusé d'être un réservoir de Mycobacterium bovis, l'agent causal de la tuberculose bovine mais les cerfs et les sangliers forment un réservoir nettement plus important que le blaireau. Depuis 2001, la France est d'autre part considérée comme « officiellement indemne de tuberculose bovine » par l’Union européenne, malgré la persistance chaque année d’une centaine de foyers en élevage. Ceci ne justifie pas de se débarrasser des blaireaux que l'on devrait au contraire protéger.<br /> Quant au ragondin, son seul prédateur animal est le renard roux dont on voudrait se débarrasser (cherchez la logique). Il faut bannir la lutte contre le ragondin par appâts empoisonnés et favoriser le piégeage sans empoisonnement. Ces ressources alimentaires ainsi obtenues ne doivent pas être gaspillées mais valorisées sous forme de pâtés de ragondin qui peuvent être commercialisés.

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