Pour la seconde fois depuis sa création avant l’été, un groupe d’une vingtaine de personnes ayant rejoint le collectif comptabilisant à ce jour près de 90 adhérents, s’est retrouvé mercredi soir devant le siège de la Communauté de Communes pour attendre les élus qui devaient y siéger pour un conseil communautaire.
Le but de ce rassemblement était une nouvelle fois d’obtenir plus de précisions sur l’instauration de la TEOM qui, décrétée sans discussion préalable, a fait réagir de nombreux citoyens du territoire qui voient leur facture d’enlèvement des ordures ménagères augmenter fortement.
Éric Lapleau, vice-président en charge de l’environnement et donc des ordures ménagères, s’est arrêté au niveau des membres du collectif citoyen pour un échange au cours duquel chacun a essayé de faire entendre soit, pour les citoyens, leurs revendications (hausse dépassant pour certains les 100%) soit, pour l’élu, son point de vue sur le choix de la TEOM (taxe) par rapport à la REOM (redevance). « Pour moi, la TEOM est une mesure de gauche, qui permet aux personnes les plus précaires de payer moins cher. Pour preuve, je peux vous affirmer que dans ma commune, beaucoup de personnes me remercient en constatant la baisse de leur facture. » Effectivement, les personnes se trouvant dans des logements sociaux ou petites maisons, seront dans ce cas. Mais, malgré un écrêtement, il faut reconnaître que beaucoup paieront nettement plus cher. Voici ce que Monsieur Lapleau a pu entendre de la bouche des présents : « Pour moi, c’est 300% de plus ! – Moi, avec les aléas de la vie, je me retrouve seul dans une grande maison, ma facture augmente considérablement alors que mes déchets sont moindres ! – Je suis agricultrice avec une petite retraite et en plus de mon habitation, je possède un grand hangar. Pensez-vous que cela génère plus d’ordures ménagères ? – Au vu de cette augmentation qui me touche, je suis dégoûtée. J’ai toujours effectué du mieux possible le tri de mes déchets mais maintenant, j’en arrive à me demander «Pourquoi trier ? »
À l’issue de ces échanges, Éric Lapleau s’est dit prêt à discuter avec le collectif autour d’une table à condition que ses interlocuteurs soient bien documentés sur le sujet. Les membres du collectif acceptent le challenge et sont prêts à se mettre au travail pour avancer des arguments irréfutables lors de cette future rencontre.
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