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10 mars 2023 5 10 /03 /mars /2023 10:31
Saint-Christophe-sur-le-Nais : Conférence sur l'histoire de l'entreprise La Tourangelle

Pour sa première animation de l'année, l'association Histoire et Patrimoine organise une conférence intitulée « La Tourangelle (1947-1996) Histoire d'une entreprise christophorienne ». Installée avenue Hilarion, La Tourangelle, en presque 50 années d'existence, a conçu et fabriqué des centaines de calibreuses pour fruits et légumes mais également pour huîtres et moules. Dirigée par Gaston Boulesteix (fondateur, qui fut aussi maire de Saint-Christophe), puis par son épouse Suzanne et enfin par leur fils Claude, l'entreprise employa jusqu'à près de 50 personnes du village et des environs. Des premières machines de facture artisanale de la fin des années 40 aux grands ensembles automatisés des années 80, conférence présentée par Philippe Larus, Brigitte et David Bonnaud-Doyen, avec la participation d'Anneliese Boulesteix.

 

Une calibreuse "La Tourangelle"

Une calibreuse "La Tourangelle"

Sur le plan pratique :

Conférence présentée le vendredi 24 mars à 20h30, au Foyer, 2 rue des Rabines, salle socioculturelle de Saint-Christophe-sur-le-Nais.

Entrée libre et gratuite.

Renseignements au 02 47 29 33 18.

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10 mars 2023 5 10 /03 /mars /2023 10:26
Saint-Christophe-sur-le-Nais : Conférence sur l'histoire de l'entreprise La Tourangelle

Pour sa première animation de l'année, l'association Histoire et Patrimoine organise une conférence intitulée « La Tourangelle (1947-1996) Histoire d'une entreprise christophorienne ». Installée avenue Hilarion, La Tourangelle, en presque 50 années d'existence, a conçu et fabriqué des centaines de calibreuses pour fruits et légumes mais également pour huîtres et moules. Dirigée par Gaston Boulesteix (fondateur, qui fut aussi maire de Saint-Christophe), puis par son épouse Suzanne et enfin par leur fils Claude, l'entreprise employa jusqu'à près de 50 personnes du village et des environs. Des premières machines de facture artisanale de la fin des années 40 aux grands ensembles automatisés des années 80, conférence présentée par Philippe Larus, Brigitte et David Bonnaud-Doyen, avec la participation d'Anneliese Boulesteix.

Saint-Christophe-sur-le-Nais : Conférence sur l'histoire de l'entreprise La Tourangelle

Sur le plan pratique :

Conférence présentée le vendredi 24 mars à 20h30, au Foyer, 2 rue des Rabines, salle socioculturelle de Saint-Christophe-sur-le-Nais.

Entrée libre et gratuite.

Renseignements au 02 47 29 33 18.

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28 février 2023 2 28 /02 /février /2023 16:26
Château-la-Vallière : Conférence "Aux origines de l'EHPAD Louise de la Vallière"
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10 décembre 2022 6 10 /12 /décembre /2022 19:34

Jeudi soir, la salle socioculturelle « Le Foyer » accueillait une cinquantaine de personnes venues écouter Jean-Michel Sieklucki parler de la colonie pénitentiaire de Mettray.

Cette conférence, initialement programmée le 25 novembre proposée par l’association « Histoire et Patrimoine » avait dû être reportée pour raison de santé du conférencier.

Saint-Christophe-sur-le-Nais : Conférence "La colonie pénitentiaire de Mettray (1839-1937)"
Saint-Christophe-sur-le-Nais : Conférence "La colonie pénitentiaire de Mettray (1839-1937)"

Philippe Larus, président de l’association, remercia tout d’abord le conférencier et le public pour leur présence et la mairie pour le prêt de la salle et l’aide à la communication.

Présentation du conférencier par Philippe Larus

Jean-Michel Sieklucki fut avocat au barreau de Tours pendant 40 ans (de 1971 à 2011) et bâtonnier de l'ordre en 1983 et 1984. Il fut aussi professeur à l'École des avocats durant 30 ans. À la retraite, après sa rencontre avec Fabrice Mauclair, vice-président d'Histoire et Patrimoine, il est devenu historien et écrivain.

En lien avec le sujet de la conférence, Philippe mentionna qu'enfant, habitant Tours, il avait entendu parler de la colonie de Mettray mais qu'il n'avait jamais eu l'occasion de voir cet endroit.

L'histoire de cette colonie pénitentiaire, si proche de nous mais méconnue, ayant semblé être un sujet intéressant pour l'association, Fabrice a contacté Jean-Michel Sieklucki qui a donc accepté de venir présenter ce sujet.

Philippe Larus présente le conférencier

Philippe Larus présente le conférencier

La conférence : "La colonie agricole pénitentiaire de Mettray"

Le conférencier tint d'abord à remercier l'association pour l'avoir invité et Fabrice pour le travail commun. Avocat avant d'être écrivain, un jour on m'a demandé d'écrire sur cette colonie. Les règles pour écrire un texte historique sont différentes de celles pour écrire un roman. "La Paternelle", association qui régissait cette colonie, m'a aidé dans ce travail.

D'où vient mon intérêt pour ce sujet ?

J'ai beaucoup plaidé en Guyane et j'ai eu l'occasion à plusieurs reprises de voir fonctionner des bagnes pour enfants, de nombreux livres ont été écrits sur ce sujet.

Connaissant les bagnes pour enfants de Guyane, je me suis interrogé sur le fait qu'il en existait un en Touraine, à Mettray. En remontant dans le temps, je me suis rendu compte qu'en 1839, cette colonie ne ressemblait en rien à un bagne, mais qu'elle était une vraie réussite.

 

Le conférencier

Le conférencier

Il fait part de l'évolution qui s'est opérée au fil du temps sur la façon dont on percevait un enfant autrefois. À la Révolution on commence à se préoccuper des mineurs délinquants que l’on traite comme des adultes : tribunal, maison de correction (peu nombreuses) ou prison. Pour les jeunes désœuvrés, début de l’exode rural, la délinquance augmente et amène la construction de la prison « La Petite Roquette» en 1836. On y place des enfants âgés de 7 à 20 ans. Certains se préoccupent de ces jeunes délinquants et cherchent des solutions plus adaptées. En 1865, l’impératrice Eugénie de Montijo va visiter cette prison et en sort horrifiée. Les jeunes n’y seront plus internés et elle sera réservée aux femmes. C’est ce climat qui va amener la colonie agricole et pénitentiaire de Mettray.

Frédéric-Auguste Demetz, avocat puis magistrat à la cour de Paris est perturbé par ce qui se passe au niveau de ces enfants. Il va voir le vicomte  Louis-Hermann de Brétignères de Courteil, propriétaire de 700 ha à Mettray. Ils vont ensemble sur les lieux et imaginent un projet de construction pour recueillir ces enfants. Le projet est confié à un architecte. M. Demetz voyage pendant 2 années un peu partout dans le monde pour se documenter sur le sujet qui le préoccupe et il en revient persuadé qu’il faut ramener la délinquance à la terre ! En 1839, il crée une société privée « La Paternelle » qui devient un modèle pour plusieurs constructions.

 

 

 

La colonie de Mettray où les gens venaient se promener le dimanche

La colonie de Mettray où les gens venaient se promener le dimanche

Les colons étaient regroupés en "familles" avec un chef. Chaque dimanche, toutes les familles étaient réunies pour la remise du drapeau à celle qui avait été la plus méritante de la semaine !

À l'intérieur de la colonie, les colons recevaient un enseignement sur place. Ceux issus de milieux bourgeois avaient droit à un enseignement individuel !

Mais, en 1846, M; Demetz décède. Son remplaçant va rapidement modifier le fonctionnement. Les contremaîtres sont supprimés. L'administration pénitentiaire change son implication.

Un colon devenu célèbre, Jean Genest, a séjourné 8 ans à Mettray. Sa faute, avoir voyagé dans un train sans billet ! Après Mettray, il fut emprisonné à la Santé.

Peu à peu, les principes de Demetz qui avait fait de Mettray une colonie exemplaire, sont abandonnés. Les colons tentent de s'évader et les réprimandes sont terribles. Il y a des morts. C'est la période noire de la colonie !

C'est alors l'arrivée d'Albert Londres qui va voir comment cela se passe à Cayenne. Puis, Alexis Danan, journaliste met en ligne de mire les bagnes d'enfants dont celui de Mettray.

Des révoltes éclatent un peu partout dans ces endroits. "Le drame de l'enfance maltraitée m'a pourri la vie" confie le conférencier.

Le conférencier présente un de ses livres

Le conférencier présente un de ses livres

En 1939, pour Mettray, c'est la fin de l'épisode "colonie".

En 1937, l'armée française s'installe sur le site et est rapidement remplacée par l'armée allemande.

En 1957, c'est un IM pro qui s'installe dans les locaux et remplace la colonie. C'est maintenant un ITEP (Institut Thérapeutique et Psychologique) qui prend en charge des jeunes, adolescents ou adultes, présentant des troubles psychologiques et les forme à différents métiers.

La  maison "Paternelle" qui avait à une certaine époque perdu les valeurs inculquées par son fondateur est devenue une association qui a œuvré à sa réhabilitation et redonné vie à ce lieu. Elle vient de changer de nom pour devenir "Atouts et Perspectives", tout  un symbole ! Elle propose de nombreuses animations sur le site de Mettray.

La conférence achevée, de nombreux échanges eurent lieu avec le public. Puis, la soirée se termina par une séquence "dédicaces" et le verre de l'amitié offert par l'association.

 

 

Séquence dédicaces
Séquence dédicaces

Séquence dédicaces

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1 décembre 2022 4 01 /12 /décembre /2022 11:08
Saint-Christophe-sur-le-Nais : La conférence aura bien lieu !

Notre conférencier étant rétabli, la conférence aura bien lieu à

l'espace socioculturel "le Foyer", à 20 h 30, le jeudi 8 décembre.

L'entrée est gratuite.

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10 novembre 2022 4 10 /11 /novembre /2022 18:34
Saint-Christophe-sur-le-Nais : Histoire et Patrimoine : Conférence sur la colonie pénitentiaire de Mettray

L'association Histoire et Patrimoine organise une conférence intitulée « la colonie agricole et pénitentiaire de Mettray, 1839-1937 ». Le conférencier, Jean-Michel Sieklucki, avocat pénaliste, a été professeur à l'école des avocats de Poitiers. Également auteur d'essais et de romans touchant le monde judiciaire, il s'attachera à présenter de manière accessible l'histoire de cette institution aussi (mal) connue des Sarthois que des Tourangeaux que fut la colonie de Mettray.

C'est en 1839 qu'a été créée à Mettray une colonie agricole et pénitentiaire : une alternative à la prison pour les “enfants perdus”, un modèle humaniste qui, entre les deux guerres, aura la triste réputation de bagne d'enfants.

Saint-Christophe-sur-le-Nais : Histoire et Patrimoine : Conférence sur la colonie pénitentiaire de Mettray

Sur le plan pratique :

Conférence présentée le vendredi 25 novembre, à 20h30, à la salle socio-culturelle du Foyer de Saint-Christophe-sur-le-Nais, 2 rue des Rabines. Le conférencier dédicacera son livre « La colonie de Mettray, lumière et ombre » après sa communication. Entrée libre et gratuite. Renseignements au 02 47 29 33 18.

Saint-Christophe-sur-le-Nais : Histoire et Patrimoine : Conférence sur la colonie pénitentiaire de Mettray
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9 juin 2022 4 09 /06 /juin /2022 11:37

Depuis le week-end dernier, Jean et Thierry ouvrent leur magnifique jardin au public. Ce dernier a su profiter de l’occasion car les hôtes ont eu la satisfaction de voir passer de nombreuses personnes, connues ou inconnues, qui leur ont dit combien ils appréciaient l’agencement de leur jardin et le calme qui s’en dégageait.

Pour agrémenter les visites, des sculptures réalisées par Aimeric Vallée, apparaissaient au détour d’un buisson et des plantes méditerranéennes s’étaient glissées dans les contre-allées.

Mais aussi, un salon de thé éphémère permet de faire une pause à l’ombre du magnolia centenaire et du superbe sophora.

Une fleur du magnolia

Une fleur du magnolia

Des animations sont aussi proposées : des lectures en musique, des conférences en lien avec les jardins.

Mercredi après-midi, c’est justement une conférence intitulée « Le jardin dans la peinture » qui était au programme. Jean et Thierry avaient fait appel à une Christophorienne, Karen Vignoles, ancienne professeure d’Histoire de l’Art, dans des écoles d’Art. Ses cours étaient basés sur l’observation des tableaux.

La conférencière, Karen, et derrière elle, Jean

La conférencière, Karen, et derrière elle, Jean

Elle avait choisi pour sa causerie, une présentation chronologique.

Elle rappela que les premières représentations de jardins étaient présentes sur les tombeaux égyptiens et à Pompéi, soit de 1800 à 2000 av. JC.

La première représentation de jardin que Karen avait choisi était le « Jardin d’Eden », une enluminure illustrant « Les riches heures du Duc de Berry », typique des jardins chrétiens, premières représentations de jardins.

Le Jardin d'Eden

Le Jardin d'Eden

Vinrent ensuite des jardins à la française comme celui de Vaux-le-Vicomte, des œuvres de l’école de Giverny avec « Les nymphéas » de Monet, des jardins à l’italienne, à l’anglaise et même un jardin de curé.

Durant une heure et demie, les tableaux se sont succédés avec toujours une interprétation de la conférencière faisant ressortir l’essence principale de l’œuvre et les émotions du peintre.

Une vingtaine de personnes a suivi la conférence

Une vingtaine de personnes a suivi la conférence

Après ces moments pleins des émotions qui se dégageaient des tableaux, Thierry et Jean, aidés par Brigitte et Clément, ont convié les personnes présentes à un petit pot convivial, devant leur maison.

Petit moment d'échanges après la conférence
Petit moment d'échanges après la conférence
Petit moment d'échanges après la conférence
Petit moment d'échanges après la conférence

Petit moment d'échanges après la conférence

Un grand merci aux organisateurs et à la conférencière pour cet instant magique consacré aux différents jardins !

Pour ceux qui auraient manqué cette animation, elle est de nouveau programmée pour dimanche 12 juin, à 15 h également.

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16 février 2022 3 16 /02 /février /2022 13:54
Château-du-Loir :
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21 novembre 2021 7 21 /11 /novembre /2021 17:02

Dans le cadre de sa semaine de manifestations pour fêter ses « 20 ans », l’association christophorienne avait invité Stéphane Gendron,  membre de la Société française d’Onomastique (étude des noms propres) pour parler des lieux-dits de la commune et des communes voisines. Ce sujet, très intéressant, avait attiré une foule nombreuse et, c’est devant une salle comble, que Philippe Larus, le président, présenta le déroulement de la soirée sans oublier les remerciements de rigueur pour les aides apportées pour cet événement. Il rappela les différentes animations organisées tout au long de la semaine et notamment le rallye organisé pour les enfants de l’école. « Grâce au pass sanitaire, on sait que 600 personnes se sont déplacées au cours de la semaine pour venir voir l’exposition. »

Philippe Larus ouvre la manifestation

Philippe Larus ouvre la manifestation

Puis il aborda la manifestation de la soirée : « En 2017, Lionel avait organisé une promenade crépusculaire sur certains lieux-dits de la commune. Cette soirée se composait de deux parties, une randonnée à la découverte de ces endroits et une projection pour les situer sur les cadastres actuel et napoléonien, les comparer et en apprendre l’historique. En 2018, une nouvelle promenade était prévue sur d’autres lieux mais, à cause de la canicule, la promenade s’est résumée à une projection en salle, à l’identique de l’année précédente. Ne pouvant poursuivre ces types de randonnées, il s’est attelé à la tâche et a fait un gros travail en répertoriant tous les lieux-dits de Saint-Christophe avec leur histoire. Ce labeur a débouché sur un fascicule assez important.  Je dois aussi ajouter que Lionel avait depuis déjà quelques temps, proposé de faire venir Stéphane Gendron, spécialiste des lieux-dits, pour traiter de ce sujet. Eh bien voilà, ce soir c’est chose faite. Je laisse à Lionel le plaisir d’offrir au spécialiste, sa publication. »

Lionel Royer remet sa publication à Stéphane Gendron

Lionel Royer remet sa publication à Stéphane Gendron

Il passa ensuite la parole à Stéphane Gendron. « Quel plaisir pour le conférencier de se trouver devant une salle aussi remplie ! Je vous remercie pour votre invitation. Je dois vous dire que l’ONU considère la toponymie comme un patrimoine à part entière ! Ce soir, je vais vous parler des lieux-dits de votre village mais aussi des alentours élargis à une Région en partant des temps éloignés jusqu’à nos jours. Il faut savoir que 95%  sont en place depuis la fin du Moyen Âge. »

Un parterre bien rempli
Un parterre bien rempli

Un parterre bien rempli

Il commença sa présentation par 3 noms de lieux de Saint-Christophe, noms que l’on retrouve dans d’autres régions : Vienne, Gênes (Gesnes, Genne) et Beaujeu.

Le toponyme « Vienne » remonte à l’Antiquité. C’est souvent la partie la plus ancienne de la commune. Il se situe près d’un passage proche d’une rivière. En général, de part sa racine celtique, on peut assurer que l’eau est proche.

Pour le mot Gênes, l’origine est latine et fait état de la présence d’une porte (voire d’un château), d’une digue, d’une vanne sur la rivière, puis d’une pêcherie.  Le terme remonte au Haut Moyen Âge.

Le troisième terme « Beaujeu » est très fréquent dans le centre de la France. C’est une mention médiévale qui désigne une maison (jeu ou joug qui désigne une crête, une hauteur, une montagne) et beau qui désigne un lieu dégagé, une clairière haute. Beaujeu est donc le nom d’une maison située sur la hauteur dans un espace dégagé.

Pour ce qui est du nom du village « Saint-Christophe », il est apparu au XIIe siècle souvent orthographié « Christofle ». Ce saint très populaire était souvent implanté près d’une rivière et d’un gué.

Stéphane Gendron pendant son intervention
Stéphane Gendron pendant son intervention

Stéphane Gendron pendant son intervention

Il aborda ensuite la toponymie en lien avec divers éléments.

L’eau et les lieux humides

Belle Fosse, Pisseoison (petit ruisseau), ancien fief de Neuvy-le-Roi

Le relief (val, tertre, puy, dube, butte)

Vau, vallée : Vaunoble, Vallée des Moujues, Vaudésir, Vallière

Le Tertre, le Point du Jour, Bellevue (lieu d’où l’on a une belle vue)

Le sol (varenne, gravier, bournais, aubuis, marne ou ardillier, argile)

Roche-Racan (nom accolé au nom du seigneur), Roche-Blanche. Roche = maison forte, château.

L’Ardillère, la Hardière, Gâtineau.

De mauvaises terres ont donné : Tout l’y Faut (il faut tout lui donner pour obtenir quelque chose), Moque Barril ( terre inculte pour la vigne), Moque-Souris (moulin qui tourne peu et mal), Aigrefin (mauvais foin).

Les végétaux

La Coudre (coudrier), La Noiraie (noyer), La Fougeraie, La Tremblaie, L’Ormeau

Zones défrichées : Les Essarts, Grand Sart, Le Trochet, Les Exemples (brûlis), Le Breuil (bois)

Les activités humaines (moulin, tannerie, poterie, four, fourneau, charbonnerie, briqueterie, tuilerie, pressoir carrières)

Les Grands Moulins, Le Moulin Basset, Le Moulin Bouleau, La Charbonnerie.

Les constructions (loges, huttes, maison (mé, chaise), chambre, salle, aître (ferme), borde, grange, porteau)

La Métairie, La Borde, La Borde Bouleau, L’Aître aux Godets, La Gagnerie (terre de cultures).

Villebourg : en 1212, Villa Bourelli, en 1285, Ville Borreau. Rien à voir avec un bourg !

Les noms tels que « La Belle Étoile » étaient situés au bord des grands axes (souvent une auberge). Le nom « Passe-Temps » correspondait à une « villa », lieu où l’on est bien.

L’appellation « La Cave Godet » date du XIIe siècle et « L’Aître Godet » du XVe. Ces noms correspondent à une même famille Godet qui a dû accroître son patrimoine.

Et, lorsqu’auprès de « La Belle Étoile » vous trouvez une parcelle nommée « Coupe-Gorge », vous pouvez laisser aller votre imagination !

La religion

La Clarté Dieu (Claritas Dei en 1239) ne laisse aucun doute sur le mot Dieu certains imaginant que c’était un site où l’on soignait une maladie des yeux !

Le nom de Saint-Paterne remonte au XIVe siècle. (Paterne pouvait être remplacé par Père, Pater).

Les noms « Bas Sion » et « Haut Sion » sont à rapprocher du terroir de Syon, la grande montagne de Palestine et dateraient de 1295. Il en existe plusieurs en France. Ce nom « Sion ou Syon » aurait pu être donné en souvenir d’un pèlerinage.

Des noms de lieux-dits créés à partir de noms de personnes.

Ils sont reconnaissables grâce à leur suffixe : ier (ière) ou erie comme La Grandinière, La Cuinière, La P(e)lissonnière (Pierre Pelisson 1403).

La Charbonnerie (Charbonnier), la Boulairie (Boulais ou Boulay), La Paumerie, la Chartrie. Ces appellations dateraient de la fin du Moyen Âge. Le Grand Aubry (Auberie) est un ancien fief datant de 1278.

L’évolution des noms au cours des âges

Entre la langue écrite et la langue parlée, on obtient des choses assez amusantes. En voici quelques exemples :

Le Grand Lay (un chemin) est devenu Le Grand Laid

Le Bout d’Infray s’est transforme en Boudin Frais

Fromenteaux est devenu Les Froids Manteaux

La Reculade a donné L’Herculéenne dans le Berry

Le Menhir des Érables, aux confins du Poitou, s’est transformé en Menhir des Arabes avec toute une légende autour de Charles Martel et des Arabes qui auraient été arrêtés en ce lieu !

Autre légende imaginée avec la Fontaine Pissette, petit ruisseau à faible débit devenue La Fontaine Pie VII. Ce pape aurait, un soir, couché dans le village et, il paraît que le matin, il aurait eu une petite envie qu’il aurait satisfaite en ce lieu. D’où les pouvoirs magiques conférés à cette fontaine !

Fabrice Mauclair, vice-président de l'association en train de discuter avec le conférencier
Fabrice Mauclair, vice-président de l'association en train de discuter avec le conférencier

Fabrice Mauclair, vice-président de l'association en train de discuter avec le conférencier

Il existe ainsi, autour des noms de lieux-dits, beaucoup de choses à découvrir. Certaines sont très instructives ou très amusantes, d’autres laissent perplexes, mais après cette très intéressante prestation de Stéphane Gendron, toutes les personnes présentes ont été unanimes pour ovationner le conférencier pour la qualité et le grand intérêt qu’il a su faire naître pour son travail sur les noms des « lieux-dits » !

Nombreuses furent les personnes à se diriger vers la table où se trouvaient les publications de Stéphane Gendron, notamment son dernier ouvrage sur « Les lieux-dits », afin d’en acquérir un !

Les carnets de chèques étaient de sortie afin d'acquérir le précieux ouvrage
Les carnets de chèques étaient de sortie afin d'acquérir le précieux ouvrage
Les carnets de chèques étaient de sortie afin d'acquérir le précieux ouvrage

Les carnets de chèques étaient de sortie afin d'acquérir le précieux ouvrage

Encore une fois, Histoire et Patrimoine a su gâter son fidèle public en programmant cette conférence dans le cadre des manifestations inscrites dans sa semaine des 20 ans de l’association, semaine qui a déplacé environ 900 visiteurs !

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13 novembre 2021 6 13 /11 /novembre /2021 13:37

Vendredi soir, une foule nombreuse s’était donné rendez-vous pour assister à l’ouverture des animations proposées par l’association « Histoire et Patrimoine » dans le cadre de ses 20 ans.

Commentaires entre amis sur les photos
Commentaires entre amis sur les photos

Commentaires entre amis sur les photos

En pénétrant à l’intérieur de la salle socioculturelle, Le Foyer, mise gracieusement à disposition par la municipalité, les regards étaient tout de suite attirés par les panneaux qui masquaient les murs de droite et de gauche. Ces panneaux présentaient une centaine de photographies datant des années 1976 à 1997, photos relatant la vie et les événements passés sur le territoire, photos que tous ceux qui avaient vécu ces moments forts pouvaient commenter entre eux en égrenant leurs souvenirs.

Le président, Philippe Larus

Le président, Philippe Larus

Pourquoi une telle exposition ?

Philippe Larus, le président de l’association, invita les personnes présentes à s’installer puis, avant de laisser la parole à Olga Yardin, des archives départementales, il adressa ses remerciements à la Mme le Maire et à Pascal, agent technique, pour son aide dans l’agencement de l’exposition.

Puis, Olga prit le micro et présenta rapidement le pôle images des archives. Il regroupe environ 3 millions d’images sur l’histoire de la Touraine mais aussi de la France. Elle expliqua les différentes façons utilisées pour collecter et rechercher des fonds de photographies.

« Le fonds de Jean-Gérard et Monique Potier est représentatif des années 1970 et, ce studio en milieu rural est un repère pour des générations. Ce fonds, conservé et numérisé avec l’aide de l’association Histoire et Patrimoine sans oublier Jean-Gérard qui a beaucoup travaillé, constitue une base en ligne qui sera prochainement consultable. Cette étape a été réalisée avec des élèves en bac pro section photo, du lycée Victor Laloux. »

Ce fut ensuite Fabrice Mauclair, vice-président de l’association et habitué des archives qui apporta quelques explications supplémentaires.

« Le processus qui a permis d’engager Jean-Gérard et Monique Potier, bien connus de l’association, est la collecte d’un fonds de photos anciennes qu’ils possédaient et que nous avons pu utiliser lors de notre premier livre. Il faut remonter 10 ans en arrière. J’avais compris qu’Olga était la « grande prêtresse » à la section photos. Je lui ai donc parlé de ce fonds et elle m’a dit que les archives étaient intéressées. Il y a eu une rencontre avec les AD qui nous ont présenté la chambre froide où sont entreposées les collectes.

En 2013, les AD ont acquis le fonds Potier et ses 4 600 clichés. En 2018, une convention de partenariat a été signée entre l’association et les archives, une première, et le travail a pu commencer. »

Une salle quasiment comble
Une salle quasiment comble

Une salle quasiment comble

Puis, Jean-Gérard et Monique parlèrent de leur parcours et de leur arrivée à Saint-Paterne-Racan. Un peu fatigués de leur vie parisienne où ils travaillaient tous les deux en tant que photographes, Jean-Gérard décida de venir prospecter en milieu rural pour trouver un endroit où ils pourraient s’installer et exercer à leur compte. C’est ainsi qu’en 1976, ils s’installèrent à Saint-Paterne-Racan. Après plusieurs travaux dans le bâti, le garage est devenu le magasin et l’écurie, le laboratoire, ils étaient fin prêts pour commencer leur travail de photographes en milieu rural en 1977 !

Monique et Jean-gGérard

Monique et Jean-gGérard

Écoutons Monique : « Le démarrage fut lent mais, petit à petit, le trou s’est fait et la clientèle arriva. »

Comment s’organisait votre travail ?

« C’était un travail en commun. Chacun avait sa partie. »

Jean-Gérard explique : « Pour les catalogues, comme la CAMIF par exemple, je partais sur la semaine pour effectuer la commande et Monique restait au studio et faisait tourner la boutique. La CAMIF possédait un studio ultra-moderne avec plusieurs postes de photographes. »

 

Philippe remercia les deux photographes et les archives pour l’aide logistique apportée pour cette exposition. Les deux stagiaires du lycée Victor Laloux, présents dans la salle, ont été félicités pour la réalisation des kakemonos qui introduisent les différentes parties de l’expo.

Tous ces échanges se sont effectués tout en visionnant les photos de l’expo plus celles retenues pour le livre qui paraîtra au mois de mars.

Jean-Gérard, Monique et Antoine

Jean-Gérard, Monique et Antoine

Pour la projection finale, une surprise attendait nos deux photographes. Antoine Moulin, clarinettiste, agrémenta ce final par quelques morceaux très agréables qui furent très appréciés.

Et, pour clore cette première manifestation des 20 ans de l’association, un verre de l’amitié fut proposé à tous les participants.

Des petits groupes en pleine discussion
Des petits groupes en pleine discussion
Des petits groupes en pleine discussion

Des petits groupes en pleine discussion

Cette exposition débouchera sur la sortie d’un livre. La souscription a été lancée au cours de cette manifestation.

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Présentation

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  • : L'actualité communale de St Christophe et des communes environnantes. La vie des associations par leurs manifestations. Et la description de mes coups de cœur.
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  • Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
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Présentation du village

Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais

L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.

 

Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de découvrir le riche passé de notre commune.
Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
 


Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point contact qui nous permettra de communiquer.

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