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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 10:07

Jacques Verrière est normalien, docteur en géographie. Il a enseigné à l'Université de Caen, puis à à l'Université de Tours et en classes préparatoires. Il est auteur d'ouvrages de référence.

 L'homme au manteau partagé a suscité une floraison de vitraux. Provenant de cathédrales ou de modestes églises rurales de Touraine et jalonnant 8 siècles de création artistique, de 1214 à 2009, que racontent ces vitraux de Saint Martin?

Un sujet éminemment tourangeau à découvrir.

Jacques Verrière dédicacera son  livre " Le Vitrail. Reflet de Saint-Martin ?" après la conférence.

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17 mars 2019 7 17 /03 /mars /2019 17:39
Un diaporama pour illustrer les propos des conférencières

Un diaporama pour illustrer les propos des conférencières

Vendredi soir, la salle socioculturelle « Le foyer » était bondée pour la première manifestation de l’association « Histoire et Patrimoine ». En effet, ce soir-là, Dominique Verrière et sa fille Chloé Larus, ont régalé le nombreux public par leurs propos sur leur voyage en Cornouailles, sur les pas de l’auteure Daphné du Maurier.

Une vue du très nombreux public
Une vue du très nombreux public
Une vue du très nombreux public

Une vue du très nombreux public

Tout d’abord, le président de l’association, Philippe Larus, souhaita la bienvenue aux nombreuses personnes présentes, remercia la municipalité de Saint-Christophe pour la mise à disposition de cette belle salle et du matériel audio et vidéo dont elle est équipée.

 

Le président ouvre la séance par quelques mots de bienvenue et des remerciements

Puis, cette conférence commença avec Chloé qui fit un rapide historique tout d’abord sur les liens qui unissent Daphné du Maurier à Saint-Christophe, brossa rapidement une petite généalogie de l’auteure avant de passer la parole à sa mère qui insista sur la rencontre avec Tatiana de Rosnay, écrivaine franco-anglaise très intéressée par l’œuvre et la vie de Daphné du Maurier. Tatiana était alors en train d’écrire une biographie en français de Daphné et souhaitait aller sur les lieux où vécurent ses ancêtres : Saint-Christophe et Chenu.

Sa biographie éditée, Tatiana de Rosnay en fit parvenir un exemplaire aux Christophoriens qui l’avaient reçue. Et, la lecture de Manderley for ever déclencha le souhait de la famille Larus de se rendre en Cornouailles pour y retrouver les lieux chers à Daphné, lieux émaillés aussi par la production de ses nombreuses œuvres littéraires. À tour de rôle, la mère et la fille, relatèrent leur voyage, décrivant les lieux de vie de Daphné dans cette Cornouailles qui lui était si chère. De temps en temps, à l’évocation de l’un de ses romans, Philippe intervenait en lisant un des passages du livre en harmonie avec le moment qu’ils étaient en train de vivre sur le lieu si bien décrit par l’auteure. L’auditoire a pu ainsi apprendre quelques facettes peu connues de cette auteure, se rendre compte que nombre de ses romans ont été tournés au cinéma et participèrent à la gloire d’Alfred Hitchkok qui s’est bien gardé de l’y associer.

Ces trois voix se relayaient et, comme on a pu l’entendre dans le public « c’était vivant, les conférenciers nous tenaient en haleine. »

Nos trois conférenciers au cours de la soirée
Nos trois conférenciers au cours de la soirée
Nos trois conférenciers au cours de la soirée
Nos trois conférenciers au cours de la soirée

Nos trois conférenciers au cours de la soirée

Pour terminer Philippe lista les différentes œuvres de daphné du Maurier, précisa que les personnes intéressées pouvaient se rendre vers les tables d’exposition et emprunter quelques ouvrages ou films. Il signala aussi que la bibliothèque municipale possédait de nombreux livres de Daphné du Maurier et qu’il y en avait d’exposer au fond de la salle.

Les personnes intéressées par l'exposition concernant Daphné du Maurier
Les personnes intéressées par l'exposition concernant Daphné du Maurier
Les personnes intéressées par l'exposition concernant Daphné du Maurier
Les personnes intéressées par l'exposition concernant Daphné du Maurier
Les personnes intéressées par l'exposition concernant Daphné du Maurier
Les personnes intéressées par l'exposition concernant Daphné du Maurier

Les personnes intéressées par l'exposition concernant Daphné du Maurier

La conférence achevée, les adhérents à jour de leur cotisation purent récupérer la plaquette reprenant l’exposé du jour. Ce fut aussi pour le trésorier, David, l’occasion d’encaisser les adhésions en retard ou même d’inscrire de nouveaux adhérents.

David gère la table de vente, les adhésions et les publications offertes
David gère la table de vente, les adhésions et les publications offertes
David gère la table de vente, les adhésions et les publications offertes

David gère la table de vente, les adhésions et les publications offertes

Ensuite, chacun se retrouva autour du verre de l’amitié pour terminer dans la convivialité cette magnifique soirée.

Moment convivial pour terminer la soirée
Moment convivial pour terminer la soirée
Moment convivial pour terminer la soirée
Moment convivial pour terminer la soirée

Moment convivial pour terminer la soirée

Pratique

Adhésions : personne seule : 8€ : couple : 12 €. L’adhésion donne droit à une plaquette gratuite.

Contact : Philippe Larus au 02 47 29 33 18 ou histoire.patrimoine37@laposte.net

Site : http://histoire-patrimoine.jimdo.com

Les trois conférenciers présentant un portrait de Daphné du Maurier peint par Benoît Déchelle, peintre de Neuvy-le-Roi

Les trois conférenciers présentant un portrait de Daphné du Maurier peint par Benoît Déchelle, peintre de Neuvy-le-Roi

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8 mars 2019 5 08 /03 /mars /2019 09:29

Daphné du Maurier, son histoire, ses romans, sa Cornouailles.

Une romancière dont les racines passent par Saint-Christophe-sur-le-Nais.

C'est une autre approche de cette auteure qu'Histoire et Patrimoine vous propose pour cette première conférence de 2019. Et, comme toutes les manifestations de l'association, l'entrée est gratuite.

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28 février 2019 4 28 /02 /février /2019 12:15

Cette première animation proposée par l’association christophorienne « Histoire et Patrimoine » se tiendra dans le cadre du 8ème festival « Femmes en Campagne » et vous conduira en Cornouailles, sur les pas de Daphné du Maurier.

Pour en savoir un peu plus, écoutons l’une des conférencières, Dominique Verrière, en l’absence de sa fille Chloé Larus qui sera présente à ses côtés le soir de la conférence, ainsi que Philippe, qui cumule les fonctions d’époux et de père mais aussi de président de l’association.

Qu’est-ce qui vous a amenés à faire ce voyage et à vous intéresser à cette auteure anglaise ?

Le départ du projet date de 2014 lorsque, le soir de la conférence que Philippe et moi avions présentée et qui s’intitulait «  Peter Pan et la famille du Maurier », Monique Royer nous annonçait que, par le biais de son blog, elle avait été contactée par l’écrivaine Tatiana de Rosnay. Cette dernière était intéressée par le travail d’Histoire et Patrimoine sur l’auteure anglaise Daphné du Maurier et aussi sur Saint-Christophe-sur-le-Nais où la famille de Daphné avait eu des attaches. Ce contact nous a permis grâce au blog, de rencontrer tous ensemble Tatiana de Rosnay qui s’apprêtait à écrire une biographie en français de Daphné du Maurier, auteure qu’elle apprécie particulièrement, et de la conduire sur les différents lieux du secteur où vécurent les ancêtres de Daphné,  tant sur Saint-Christophe que sur Chenu. Il faut se rappeler que suite à notre rencontre, Tatiana de Rosnay nous a envoyé son livre dédicacé, « Manderley for ever », seule biographie française de Daphné du Maurier, qui s’est révélé être pour nous une lecture passionnante et dévoilant Daphné sous des aspects peu connus. Cette biographie a été l’élément déclencheur qui nous a décidés à faire le voyage.

 

L'ouvrage déclencheur du voyage en Cornouailles

Après cette belle entrée en matière, pouvez-vous nous dire ce que vous avez découvert d’intéressant lors de votre voyage en Cornouailles, aussi bien au niveau des lieux que des personnages ?

La Cornouailles est une région magnifique, un peu la Riviera britannique ! Nous y avons découvert de superbes maisons. De plus, c’est là que se situent les lieux de vie de Daphné du Maurier, les endroits qu’elle a fréquentés et les chemins qu’elle a empruntés et que nous avons suivis avec plaisir. Tous ces lieux ont servi de décors à ses livres et aux films qui en ont été tirés. Comme elle, nous sommes allés nous promener dans le vieux cimetière dont les noms figurant sur les tombes, ont aussi influencé son œuvre comme sans son premier roman, édité en 1931, « La chaîne d’amour ». Nous avons aussi visité la petite église citée dans ce roman et dans laquelle, un an après, en 1932, elle épousait celui qui était venu la féliciter à la sortie de son premier roman, le général de division Frederick Browning. Nous avons eu la chance de rencontrer le fils de Daphné qui vit encore dans leur maison de Cornouailles !

Et, finalement, qu’est-ce qui vous a donné l’idée de partager vos découvertes

  1. Tout d’abord en initiant cette conférence sous l’égide d’ « Histoire et Patrimoine » ?

Tout simplement parce que nous avons pensé que ce serait intéressant pour les Christiophoriens de partager nos connaissances et ainsi de mieux connaître ce qui touche cette romancière qui s’est beaucoup intéressée à notre commune où elle est venue à plusieurs reprises. Cela permettrait peut-être aussi à certains de comprendre pourquoi il y a une rue Daphné du Maurier à Saint-Christophe. Si l’on en croit les recherches sur Internet, il semblerait que ce soit la seule commune qui ait une rue Daphné du Maurier !

 

Dominique et Chloé entourées d'une partie de leur documentation

Dominique et Chloé entourées d'une partie de leur documentation

  1. En l’inscrivant dans le cadre du « Festival Femmes en Campagne » ?

Ça, c’est bien simple ! Il faut dire que c’est une histoire de femmes. Tout d’abord le blog : Monique, ensuite la rencontre avec Tatiana sur l’histoire de Daphné et le tout sera présenté par deux femmes, Chloé et moi. Vous voyez, c’est une raison suffisante. Cette soirée permettra de découvrir Daphné du Maurier, une femme libre avec une vie très riche, femme que j’ai découverte avec « Manderley for ever » dont je recommande vivement la lecture.

 

La programmation de la conférence dans le fascicule de "Femmes en Campagne"

Personnellement, je pense que toutes ces réponses donnent envie d’en savoir un peu plus. Et, pour cela, le meilleur moyen est bien évidemment de venir assister à la conférence, le vendredi 15 mars, à 20 h 30, à la salle socioculturelle « Le Foyer » où nos conférencières, à l’aide d’une projection, vous feront revivre leur voyage et certaines œuvres de cette écrivaine anglaise aux attaches tant Sarthoises que Tourangelles et notamment Christophoriennes !

La conférence sera suivie du verre de l’amitié. Et, comme toutes les manifestations organisées par « Histoire et Patrimoine », l’entrée sera gratuite.

Nos conférencières en pleine relecture de leurs notes

Nos conférencières en pleine relecture de leurs notes

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21 février 2019 4 21 /02 /février /2019 14:08

8ème édition du festival Femmes en campagne, organisé par la commune de Neuvy le Roi

Salle Armand Moisant.

Il met à l’honneur les femmes du territoire qui créent, entreprennent, innovent, etc.. Au programme : des spectacles, des ateliers, les étals de ma campagne, des expositions, conférences, et pleins d’autres manifestations !

 

Inauguration le 02 mars à 19h30 à la salle Armand Moisant avec le concert de Evelyne Zou « chanteuse pa-parfaite ».

Evelyne Zou :C'est un concert ? c'est un spectacle ? On sait pas trop. Ce qui est sûr c'est que y a une nana qui chante des chansons avec son piano. En tout cas elle essaye.

"[...] Un humour fin, sarcastique, critique et qui ose tout. Des moments de douceurs jamais mièvre et une belle autodérision à la Tati. [...]"Catherine Le Hérissé pour Ouest France.

"[...]elle écrit des chansons comme une camionneuse ferait des pointes (en tutu) en cachette sur un parking, elle apprend aussi le piano avec des gants de boxe. [...]" Pierre Delorme

Évelyne Zou (Crédit photo : Pierre Brac)

Évelyne Zou (Crédit photo : Pierre Brac)

et soirée de clôture le 16 mars à 20h avec les swing cokt’elles

Swing Cockt’Elles est un trio vocal féminin accompagné par une pianiste.

Le groupe se spécialise dans la technique vocale du close harmony (harmonie vocale rapprochée) rendue célèbre par les trios féminins américains des années 1940.

Ces pin-up modernes s’amusent à mélanger les genres en interprétant un riche répertoire de reprises et de compositions.

De la tradition des Andrew Sisters en passant par l’opéra, la chanson française, les standards de jazz, les musiques de film et la pop américaine, elles revisitent tubes et standards de façon inattendue et originale.

Swing Cockt’Elles

Swing Cockt’Elles

Voici le programme de l'édition 2019 du festival qui se tiendra 

Du Vendredi 01 au Samedi 16 Mars 2019

Festival Femmes en Campagne

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14 février 2019 4 14 /02 /février /2019 10:43

Programme complet disponible dans les mairies et les commerces locaux !

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4 novembre 2018 7 04 /11 /novembre /2018 19:34

L'année 1918, du doute à la victoire

Samedi soir, pour cette première manifestation organisée par la commune de Saint-Paterne dans le cadre de la commémoration du centenaire de l’armistice signé en 1918, à Compiègne, une quarantaine de personnes était présente dans la salle du multimédia pour assister à la conférence « L’année 1918, du doute à la victoire » donnée par Éric Labayle.

Un public qui fut enthousiasmé par le conférencier
Un public qui fut enthousiasmé par le conférencier

Un public qui fut enthousiasmé par le conférencier

Avant le début de la conférence, Jean-Pierre Poupée, maire de la commune, prononça quelques mots en direction du public : « Je vous remercie d’être venus si nombreux pour cette conférence qui ouvre la série des manifestations prévues pour cette commémoration particulière du 11 novembre 2018, 100 ans après la signature de l’armistice en 1918. » Puis, il passa le micro à Fabrice Mauclair, le vice-président de l’association christophorienne « Histoire & Patrimoine », qui présenta le conférencier, Éric Labayle. « Éric est un Tourangeau originaire de Libourne. Docteur en histoire contemporaine, c’est un grand spécialiste des conflits militaires et de l’histoire militaire sociale. Il a une maison d’édition avec une production d’œuvres historiques assez importante. Il travaille aussi pour  les éditions Sutton. »

Avant de débuter la conférence proprement dite, Éric Labayle prononça quelques mots en direction des nombreux élus de la commune présents dans l’assistance et de l’ensemble du public : « Merci de m’accueillir ici pour parler de l’année 1918. On peut s’interroger sur ce que l’on commémore. Sur cette année 1918, je vous parlerai des principales dates. C’est une année qui est quasiment oubliée dans les manuels scolaires. Il n’y a pas eu de guerre de mouvement cette année-là. Pour moi, si je dois définir l’image que j’en ai, c’est celle de la balance Roberval avec l’équilibre des forces de part et d’autre. Mais, venons-en aux faits ! Pourquoi cet équilibre ? Comme chacun sait, 1918 vient après 1917, année où, à son début, on a un nouveau général en chef, Nivelle, dont le but est de gagner la guerre avant le printemps. Mission surréaliste quand on sait que le 16 avril 1917, ce fut l’offensive au Chemin des Dames, offensive qui entraîna beaucoup de pertes et déclencha une grave crise morale qui fut suivie de nombreuses mutineries. C’est à ce moment qu’arriva le général Pétain à la tête de l’armée française.  »

 

Éric Labayle, le conférencier

Et, pendant une heure et quart, le conférencier tint son auditoire en haleine. Avec le support d’un diaporama illustrant les principaux points évoqués, il fit revivre de manière intense les principaux moments d’abord de 1917 qui eurent une incidence sur le déroulement de l’année 1918 tant à l’intérieur du territoire français que sur le front de l’est. Il insista sur l’importance de l’entente qui régnait au sein du duo Pétain-Clémenceau dans les décisions prises au début de l’année 1918.

La phrase clé du général Pétain était : « J’attends les chars et les Américains. »

Quels chars ?

Les chars d’assaut se sont améliorés nettement et grâce aux 3 000 chars Renault FT17 qui équipèrent alors l’armée française, en 1918, les alliés remportèrent de nombreuses victoires sur les Empires Centraux.

Et les Américains ?

Ils arrivent en 1917 mais ne sont pas du tout préparés à ce genre de guerre. Bien que plus grands que les Européens,  très sportifs, motivés, ils sont en retard sur tout. Très mal équipés, il faut les rééquiper entièrement et les former. « Ils passent directement du Far West au XXe siècle ! » Donc, dans un premier temps, on ne peut pas compter sur eux.

D’après le conférencier, l’état major et les dirigeants politiques avaient prévu que l’année 1918 serait assez calme et qu’ils concentreraient toutes les forces pour une victoire qu’ils imaginaient acquise au printemps 1919.

Ce qui va précipiter l’arrêt des combats, ce sont les événements qui se produisirent sur le front de l’est. Dans les Balkans, beaucoup de soldats sont décimés par des maladies. Le 15 septembre 1918, sur le front de Macédoine, la cavalerie alliée prend la ville d’Uskub, siège des états-majors des Empires Centraux. Suite à cela, les Allemands perdent leurs alliés. L’Allemagne est au bord du gouffre. Une mutinerie éclate au sein de l’armée. Guillaume II abdique. La République qui s’installe demande l’arrêt des combats. « Et c’est ainsi que le 11 novembre 1918, l’armistice de Compiègne (appelé de Rethondes), met fin aux combats sur le front de l’ouest mais, armistice ne veut pas dire fin de la guerre. Il faudra attendre le 28 juin 1919 pour que soit signé le traité de Paix de Versailles entre l’Allemagne et les Alliés, pour dire que la guerre est bien terminée. »

Pour Éric Labayle,  une question se pose : « A-t-on eu raison de signer cet armistice ? »

Voici l’argument qu’il développe : « Si on avait suivi l’idée d’aller en Allemagne le 14 novembre puisque sur le front est le champ était libre, notre offensive aurait montré aux Allemands qu’ils avaient réellement perdu la guerre. Car, dans les faits, les Alliés n’ont jamais envahi l’Allemagne et lorsque les soldats rentrèrent chez eux, ils furent accueillis en héros par la population. »

C’est sur cette réflexion qui pouvait en amener d’autres notamment sur la seconde guerre mondiale que s’acheva cette passionnante conférence. Le conférencier se prêta ensuite au jeu des questions réponses pendant environ un quart d’heure. De très nombreux et chaleureux applaudissements saluèrent cette brillante prestation.

Cadeaux et dédicaces
Cadeaux et dédicaces

Cadeaux et dédicaces

Avant de convier l’assistance à partager le verre de l’amitié, Jean-Pierre Poupée remit deux livres qu’il dédicaça  au conférencier : « Le Pays de Racan » et « Sur la route des Muses et des Géants », ainsi qu’un buste du poète Racan.

Des amateurs pour les livres présentés par Éric Labayle

Des amateurs pour les livres présentés par Éric Labayle

Plusieurs personnes conquises par le brillant exposé, se dirigèrent vers la table où étaient exposés de nombreux ouvrages traitant du sujet puis chacun se retrouva au fond de la salle où le verre de l’amitié les attendait.

Le verre de l'amitié pour clore cette soirée très intense !
Le verre de l'amitié pour clore cette soirée très intense !

Le verre de l'amitié pour clore cette soirée très intense !

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30 octobre 2018 2 30 /10 /octobre /2018 16:29
Le monument aux morts de Saint-Paterne-Racan

Le monument aux morts de Saint-Paterne-Racan

Après plus de quatre années de combats, la France est devenue, le 11 Novembre 1918, le théâtre d’une explosion de joie !
Dans chaque village, chaque ville, les cloches retentissent, les drapeaux sont brandis haut dans les rues…. L’Armistice vient d’être signé !
Depuis, chaque année, nous célébrons le 11 Novembre pour rendre hommage aux combattants morts pour la France.
Cette année, pour fêter le Centenaire de l’Armistice, la Commune de Saint-Paterne-Racan a pris la décision de proposer des manifestations durant tout le mois de novembre. 


Samedi 03 Novembre : Une Conférence sera animée par M. Eric LABAYLE sur « l’Année 1918 »
           20h30 – Espace Multimédia – Entrée Libre


Mercredi 07 Novembre : Projection du film « Cheval de Guerre »
  20h30 – Salle des Fêtes – Entrée Libre

 

 

Cérémonie du 11 Novembre 
Rassemblement à 10h15 devant le Monument aux Morts et inauguration d’une plaque
Harmonie Municipale
Présence des Anciens Combattants, des Pompiers et de Militaires
Chant « La Marseillaise » par les enfants des écoles
Inauguration de l’exposition, à l’Espace Multimédia, d’objets et de documents prêtés par les habitants


Cette exposition sera visible du 11 au 17 Novembre à l’Espace Multimédia

Vous pourrez également découvrir, durant tout le mois de Novembre, deux expositions :

L’Exposition « La première Guerre Mondiale en Touraine », prêtée par les Archives Départementales, sera présentée à l’Espace Multimédia.

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30 octobre 2018 2 30 /10 /octobre /2018 14:14
Un atelier Mnémo'seniors

Un atelier Mnémo'seniors

L’association Mnémo’seniors présentera son atelier stimulation mémoire en visioconférence

Lundi 12 novembre 2018 de à 14h30

Espace Multimédia -10 rue des coteaux à Saint-Paterne-Racan

Durant les séances e-Mnémo’Stimul, dans un climat de convivialité, vous exercerez vos capacités d’attention, de concentration, de logique à partir d’activités ludiques et sans esprit de compétition.

Vous ferez travailler vos neurones de façon à préserver votre capital cognitif et à constituer une précieuse réserve.

www.mnemoseniors.fr

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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 16:15
Une salle bien remplie pour suivre le périple des deux voyageurs
Une salle bien remplie pour suivre le périple des deux voyageurs

Une salle bien remplie pour suivre le périple des deux voyageurs

Vendredi soir, c’est au multimédia de Saint-Paterne-Racan, que l’association christophorienne Histoire et Patrimoine avait convié ses adhérents et son fidèle public pour sa seconde et ultime conférence de l’année. Pourquoi avoir choisi Saint-Paterne ? Pour deux raisons : plusieurs adhérents de l’association demeurent à Saint-Paterne et l’un des personnages qui sera présenté au cours de la soirée était un Saint-Paternois.

Lorsque le président, Philippe Larus prit la parole, la salle était bien remplie ce qui montrait une nouvelle fois combien les manifestations proposées par Histoire & Patrimoine sont appréciées. Avant que ne commence la conférence, Philippe remercia toutes les personnes de leur présence et eut un mot en particulier pour M. Jean-Pierre Poupée, présent dans la salle, qui a mis gracieusement la salle à disposition de l’association. Il adressa aussi des remerciements à 5 étudiants de l’Université de Bretagne qui, sollicités pour traduire en français un livre du début du XXe siècle écrit en américain et dont les conférenciers avaient eu besoin pour leurs recherches avaient répondu favorablement et inscrit ce travail comme projet dans leur cursus universitaire. L’une des étudiantes, Coralie, était parmi le public.

Petit discours du président avant la conférence

Petit discours du président avant la conférence

Comment est venue cette idée de conférence sur ce sujet ?

Claudie Mirault, l’une des quatre conférenciers qui intervinrent ce soir-là, présenta le déroulement de la conférence. Tous les 4 avaient été très investis dans le travail fait par l’association sur la Grande Guerre. Grâce à eux, 18 nouveaux noms de soldats de Saint-Christophe ont été retrouvés et ajoutés à la liste des morts pour la France déjà connus, dans ce conflit très meurtrier. Elle précisa alors que Félix, l’un des personnages qui sera évoqué au cours de la première partie, fut un des enfants morts pour la France.

Le second voyageur, René, n’est pas mort à la guerre, mais sa tombe qui se trouve dans un carré réservé à la famille Le More, dans le cimetière de Saint-Paterne-Racan, a interpellé les conférenciers.

Ces deux jeunes hommes ont participé au début du XXe siècle à des voyages peu communs pour l’époque. On peut penser que ces deux familles qui se sont peut-être connues, devaient appartenir à un milieu fortuné.

Présentation de la soirée par Claudie Mirault

La conférence

1ère partie : Félix Desmousseaux de Givré par Brigitte et David Bonneau-Doyen

Félix est originaire de Normandie. Il a une sœur Louise plus jeune que lui. Ils perdent leurs parents alors qu’ils sont encore très jeunes et sont adoptés par leur oncle, Émilien, frère de leur père et son épouse, Marie-Louise. Ils viennent alors s’installer à Saint-Christophe, à La Perrine. Il fait ses études dans des écoles, collèges et lycées privés. C’est à Arcueil qu’il débuta ses voyages et il y prit goût. Avec son école, en 1898, il participa à la 24e caravane d’Arcueil. Élève studieux, il obtient son baccalauréat en 1905 et devient docteur en droit en 1909 mais en 1913, il arrête les plaidoiries. Avec 7 autres personnes, ils vont organiser un voyage en Asie centrale, voyage qui durera 2 mois. Pendant ce voyage, un de ses amis d’enfance, André Piégu, originaire de Bueil-en-Touraine, qui deviendra maire de Bueil, est à ses côtés. Ils partent le 20 juillet 1907 de la gare du Nord à Paris. Ce voyage leur fera découvrir Pétersbourg, Moscou, Nijni-Novgorod, Kazan, Samara, Orenbourg, Tackent, Samarkand, Boukhara, Bakou,Tiflis, et enfin, Constantinople. Le 4 septembre, c’est le départ pour la France à bord de l’Orient express. Le trajet, long de 3094 km durera 5 jours. Il relatera son voyage dans un livre grâce aux notes prises durant son périple.

Après la déclaration de guerre, en 1914, il est affecté au 1er corps étranger, au dépôt de Lyon. C’est en septembre 1914, dans les tranchées en Haute Alsace, que Félix, alors lieutenant, découvrit la violence des combats. C’est dans la nuit du 22 au 23 septembre 1915 dans la tranchée de Limagne, pendant qu’il surveillait les travaux d’approche des Allemands, qu’une balle le frappa en pleine poitrine. Grièvement blessé, il décédera le 25 septembre. Il avait 33 ans.

Brigitte et David lors de l'exposé sur Félix Desmousseaux de Givré

Brigitte et David lors de l'exposé sur Félix Desmousseaux de Givré

2ème partie : René Le More par Claudie et Michel Mirault

René Le More est né en 1886, à La Fougeraie, sur la commune de Saint-Paterne-Racan. La propriété étant plus proche de Brèches, c’est dans cette commune que sa naissance fut déclarée. De constitution jugée fragile, il fut exempté de service militaire lors du conseil de révision à Neuvy-le-Roi en 1906.

L’année précédente, en 1905, il avait effectué un voyage  en Afrique. Alger, la blanche, et ce continent mystérieux, l’avaient fasciné et il s’était promis d’y retourner avec en rêve, la traversée du Sahara en aéroplane. Après les quelques exploits réalisés par Blériot et les succès rencontrés par les meetings aériens, René Le More comprend l’intérêt présenté par ce nouveau mode de transport et nourrit l’espoir d’ouvrir une voie nouvelle plus courte que celles de l’Afrique Occidentale.

Mais, en attendant, il décide de créer une liaison entre Alger à Tombouctou dans le but de renforcer la défense de l’Algérie et des possessions environnantes et de favoriser les ravitaillements et le commerce.

Pour que ce projet ambitieux réussisse, René Le More décida de se rendre sur place et de jalonner sa route. Le 12 octobre 1910, il prend le train à Saint-Paterne, direction Marseille. Là, il prend le bateau pour Alger où il rencontrera le général Maurice Bailloud qui est le beau-père de Félix Desmousseaux de Givré et qui lui remettra des laissez-passer qui lui seront bien utiles. Deux Américains rencontrés à l’hôtel lui confieront un appareil photo qui lui permit de prendre de nombreux clichés témoignages de son parcours. Il envisage un trajet direct pour Tombouctou. Au cours de son périple, il fera des haltes plus ou moins longues pour se reposer, se ravitailler et adapter son équipage au trajet à parcourir. Il traversera les villes de Laghouat, Ghardaïa, El Golea, In Salah, Motylinski, Kidal, Gao et enfin Tombouctou où il restera du 15 mars au 23 juillet. C’est à cette date qu’il prendra le chemin du retour avec une halte à Gao pour chasser l’hippopotame. Il arriva à Alger le 23 décembre 1912 après avoir survécu aux nombreux dangers qui émaillèrent son voyage et celui de ses compagnons : serpents, ver de Guinée, hippopotames, Razzous, fièvres, manque d’eau, températures extrêmes… Son exploit fut relaté longuement dans la presse et il écrivit un livre « D’Alger à Tombouctou » grâce aux nombreuses notes dont il avait rempli des carnets. Suite à ce voyage, il fut nommé par le gouvernement commis de 4e classe des affaires indigènes. C’est avec ce titre qu’il embarqua le 25 décembre 1912, à Bordeaux, sur le paquebot des chargeurs réunis. Sa mission sur le continent africain était de préparer une nouvelle exploitation vers le Tchad. Son périple prendra fin au Gabon, au « Pays de Bonzou », le 2 octobre 1913. « L’Indépendant de Mostaganem » annoncera qu’il a été tué au cours d’une chasse à l’éléphant. Mais, d’autres accusent les fièvres de son décès. Cette imprécision ouvrit la porte à quelques rumeurs selon lesquelles René Le More aurait été victime des anthropophages qui sévissaient dans cette région appelée « Niam Niam » ! Son corps n’a jamais été rapatrié. Il avait 26 ans.

Quelques documents sur l'expédition de René Le More
Quelques documents sur l'expédition de René Le More
Quelques documents sur l'expédition de René Le More

Quelques documents sur l'expédition de René Le More

L’après conférence

Après les nombreux applaudissements qui ponctuèrent ces deux exposés particulièrement intéressants et les réponses aux questionnements de certaines personnes concernant quelques points particuliers sur les périples exceptionnels pour l’époque, Philippe Larus invita tous les participants à se retrouver au fond de la salle pour partager le verre de l’amitié et poursuivre les discussions. Tous les adhérents, à jour de leur cotisation 2018, purent retirer la plaquette contenant les deux sujets traités au cours de la soirée, sujets augmentés de quelques documents supplémentaires.

Applaudissements nourris et Claudie répondant aux questions du public
Applaudissements nourris et Claudie répondant aux questions du public

Applaudissements nourris et Claudie répondant aux questions du public

Moment de convivialité pour terminer la soirée
Moment de convivialité pour terminer la soirée
Moment de convivialité pour terminer la soirée

Moment de convivialité pour terminer la soirée

Encore une fois, l’association « Histoire & Patrimoine » a prouvé le sérieux de son travail et la compétence de ses membres quant aux recherches effectuées pour fournir des documents les plus précis possibles pour illustrer des sujets plus ou moins connus concernant Saint-Christophe et les communes environnantes.

Les conférenciers et à droite, Coralie la traductrice

Les conférenciers et à droite, Coralie la traductrice

Pratique

Pour les personnes intéressées par l’association, contact : Philippe Larus : 02 47 29 33 18

Mail de l’association : histoire.patrimoine37@laposte.net

Site : http://histoire-patrimoine.jimdo.com

Date de la prochaine assemblée générale : samedi 15 décembre, 17 h, salle socioculturelle Le Foyer à Saint-Christophe-sur-le-Nais

Couverture de la nouvelle plaquette

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Présentation

  • : Le blog de ROYER Monique
  • : L'actualité communale de St Christophe et des communes environnantes. La vie des associations par leurs manifestations. Et la description de mes coups de cœur.
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  • ROYER Monique
  • Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
  • Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.

Présentation du village

Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais

L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.

 

Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de découvrir le riche passé de notre commune.
Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
 


Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point contact qui nous permettra de communiquer.

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