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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 17:40

 À Cuzals, dans le Lot, existe un musée de plein air qui fait revivre les traditions ancestrales. De nombreux types de puits sont reconstitués.


















Puits à balancier































                       


                                    Puits traditionnel















                                                                                      Le puits à manège

Autres lieux, autres puits :

                                                                              À Pérouges, dans l'Ain
                                        Puits en granit, à Pont Aven (29)
                                                     Sur l'ÎLe d'Houat (56)

                                                 Puits fleuri en Bretagne






















Puits accolé à un coteau à Troo (41)




























                  Le puits qui parle à Troo (41)

















De nos jours, le puits est devenu espace ornemental plus qu'utilitaire.


















                            Puits à St Malo (35)

































Puits-fontaine à Anduze (30)












N'oublions jamais que sans eau, aucune vie n'est possible. ne la gaspillons pas !

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 11:30

La restauration des peintures murales de l'église de St Christophe eut lieu en 1990 et fut effectuée par J Oliveres.
La peinture la plus ancienne serait datée du XIIIème siècle et représenterait St Christophe.











Saint Christophe et le coq.











Au cours du XIV ème siècle, d'autres peintures vinrent orner les murs de l'église : Saint Martin, des scènes de la vie de Saint Éloi, la vierge à l'enfant et les travaux des mois.












                                   St Éloi



















Le mois de février et les rigueurs de l'hiver

Le mois de juillet et les moissons

Le mois d'octobre et la cueillette des pommes.















St Vincent ?




































                    
Représentation d'un paysage

















Ceci n'est qu'un petit aperçu des nombreuses peintures visibles dans l'église.
A noter également quelques décors de la voûte.



                    Médaillons













































                  Quelques représentations assez pittoresques


Les restaurations permettent de sauvegarder un riche patrimoine et sont parfois l'occasion de révéler des scènes de l'histoire locale. Témoin ce tableau du retable central dans le choeur.
   Ce tableau représente la résurrection du Christ. Au cours de sa restauration en 1996-1997, et suite à une radiographie, une grande surprise attendait les témoins. Quatre personnages apparurent : trois hommes et une femme agenouillés, sur le devant de la scène. On put reconnaître sur les blasons ainsi mis à jour, des membres de la famille de Bueil. On situe cette oeuvre vers la fin du XVIème siècle.

Église ouverte à la visite pour les journées du patrimoine les 20 et 21 septembre de 15 h à 19 h.
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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 15:50

Classée monument historique en 1942, l'église de St Christophe a été construite entre le XIème et le XIXème siècles.






La 1ère mention écrite de cet édifice date du 20 août 1069, lorsque  Hugues d'Alluye et sa femme Richilde donnèrent aux moines de St Florent de Saumur tous les droits qu'ils possédaient dans l'église de St Christophe.



L'église et le Mail des Anciens Combattants.

Cette place fut aménagée entre 1832 et 1837, sur l'emplacement du 1er cimetière. ce dernier fut déplacé en 1777 et le nouveau fut inauguré le 2 septembre 1778 sur les terres du vieux château du Duc de la Vallière.













Pourquoi une église dédiée au culte de St Christophe ?
Dans la seconde moitié du XIème siècle, le culte de St Christophe était très présent. Christophe est celui qui porte le Christ. A l'intérieur de l'église, de nombreuses représentation du saint sont visibles.

















Le reliquaire de la fin du XVIIIe siècle.
























Détail de la rosace



































Ce retable du XVIIe inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, visible dans le choeur de l'église, doit être restauré.














Cette statue gigantesque (plus de 4 m de haut) date de la seconde moitié du XVIIIe. Selon une légende, les jeunes filles qui souhaitaient se marier dans l'année, plantaient une aiguille dans le genou du saint.





















L'église vue de l'extérieur











Vue sur le clocher et l'ancienne entrée, rue du Vieux Château. Le clocher a été construit par  Delaunay  vraisemblablement en 1505.


















                        Gravure "DELAUNAY" sur la pierre





Le caquetoir, rue des Pèlerins.

















Remarquez l'appareillage décoratif en écailles de poisson.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



La chapelle St Nicolas, reste de l'église romane du XIIe.

Sur la façade vous pouvez voir une fenêtre trilobée.















































Le pignon Est avec la grande rosace reconstruite en 1841.



































La nouvelle porte d'entrée percée en 1838 pour accéder à la nouvelle place dont la fin de l'aménagement eut lieu un an auparavant



















L'église vue de l'intérieur






















Vue de la nef vers le choeur









































A l'intérieur de l'abside. une litre funéraire (bandeau noir) fut peinte lors du décès du seigneur de Vaudésir en 1719.
































Le baptistère en tuffeau datant du XVIIe.
























La voûte, en lambris, est ornée de médaillons sculptés de têtes de profil et de larges fleurons découpés en rose à quatre feuilles.







Exemples de médaillons







Les murs sont décorés de fresques qui ont été restaurées en 1990.














Vierge à l'enfant




Les nombreuses fresques feront l'objet d'un nouveau dossier.




















Les vitraux de la nef furent refaits à neuf au tout début du XXème siècle. En voici deux parmi les nombreux vitraux qui décorent les différentes baies de l'église.











A gauche, Ste Aquiline et Ste Nicette.








A droite, St Gilles.


















Si vous souhaitez découvrir et mieux connaître l'église de St Christophe, elle sera ouverte les samedi 20 et dimanche 21 septembre, lors des journées du patrimoine, l'après midi. Des visites commentées auront lieu de 15 h à 18 h.

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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 16:35

Avant de discourir de nouveau, je vous demande de bien vouloir excuser mon mutisme des jours précédents. Période estivale et de migration, j'en ai profité pour changer un peu de région et aller découvrir une partie de notre beau pays qui m'était encore inconnue : le Morvan. Une des visites que j'ai eue l'occasion de faire sur cette terre riche de souvenirs relatifs à un de nos Grands Hommes qui présida aux destinées de la France durant deux septennats est à l'origine de ce qui suit.

2001 - 2008 : Sept années de mandat, fait jusqu'alors inédit depuis l'avènement du suffrage universel dans les élections municipales et avant également ! Nous avons donc, comme précédemment les Présidents de la République Française, effectué un septennat.
Le nôtre fut moins riche en cadeaux de toutes sortes que ceux que vous allez pouvoir découvrir dans les quelques photos ci-dessous prises au Musée du Septennat, à Château-Chinon.

















Un salon en marquetterie, incrusté de nacre.



































Une table de jeu.



De la belle ouvrage !



















 Ces braves bêtes sont passées entre les mains d'un taxidermiste avant d'arriver chez nous !

 Souvent luxueux, les cadeaux d'apparat offerts par les chefs d'état étrangers sont en général des produits d'artisanat d'art de haut niveau et proviennent de manufactures de renommée mondiale. Ils traduisent le savoir-faire de leur pays mais illustrent aussi les moeurs et habitudes dudit pays. Voyez ci-dessus, comment on se doit de respecter son maître. Ceci a-t-il totalement disparu dans les pays qui se veulent évolués ?
Parmi les multiples cadeaux exposés, on trouve aussi des pièces originales fabriquées en France et offertes au chef de l'état.














Cette roue aux 2000 rayons a été offerte au musée de Château-Chinon par la famille de son réalisateur, William Robin, en signe d'admiration et de gratitude envers M. François Mitterrand.















Ci-dessous, une oeuvre originale datant du milieu du XVIIIème siècle, ancêtre de notre bicyclette, moyen de déplacement sportif et écologique. A notre époque, c'est important d'y penser !

Vous n'avez ici qu'un minuscule aperçu des objets reçus au cours des deux septennats. Dans les nombreuses salles d'exposition qui occupent l'ancien couvent Ste Claire construit au XVIIIème siècle, des céramiques, pièces d'argenterie et d'orfèvrerie, dessins, gravures, tapisseries, tableaux venant des cinq continents, témoignent des relations privilégiées de la France et de son Président avec de très nombreux pays.

Et alors, à Saint-Christophe, me direz-vous ? Quels cadeaux avez-vous reçus au cours de votre septennat ?
Je vais être très brève là-dessus. Déjà, pas de voyages qu'ils soient d'études (comme ce fut la mode à une époque) ou non. Au niveau des cadeaux, pas de quoi créer ou alimenter un musée. En guise d'alimentation, seules des boîtes de chocolats, offertes par quelques entreprises travaillant pour la commune, permettaient au moment des Conseils Municipaux de début d'année, de terminer agréablement la soirée, tous ensemble, en poursuivant quelques discussions sur des sujets où tout le monde n'était pas forcément d'accord. Il y eut aussi quelques rares bouteilles qui n'ont, de par leur nombre, grossi que très peu la cave communale.

La richesse retirée de ce septennat ne se mesure pas en babioles ou autres objets précieux, mais par le contact avec la population, les représentants des autres communes et tous les apprentissages qu'on a pu et su acquérir progressivement pour soi et pour autrui. Ce n'est pas le pouvoir à tout prix et sans partage mais au contraire l'ouverture vers les autres.
C'est la conclusion que je tire des sept années du mandat écoulé !

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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 17:55
Je vous invite à quitter les limites de notre territoire pour une promenade découverte dans le Lot et ses environs où les témoins de l'histoire sont encore très nombreux.

Je vais, dans un premier temps, vous faire découvrir quelques vestiges du patrimoine religieux. Le roman et le gothique s'y côtoient et, dans beaucoup de villages, les clochers, véritables murs massifs, transformaient l'église en forteresse.
Cahors : chef lieu du département













Le portail nord de la cathédrale St Étienne.
12ème-16ème siècles

















Ci-dessous, détail du portail



















Le cloître (16ème)
construit par l'évêque Antoine de Luzech.




















Caillac : petit village au bord du Lot.













Église St Pierre-St Paul, édifice roman du 11ème siècle.
Portail renaissance du 17ème.












Ci-dessous, détail du portail.




















                 Adam et Ève




















Figeac : sous-préfecture du Lot
















Église St Sauveur
11ème-17ème siècles








































Intérieur de l'église (ancienne abbatiale)

















Gourdon : sous-préfecture du Lot




















L'église St  Pierre domine la ville
(14ème siècle)















À 1,5 km de Gourdon, la chapelle Notre-Dame-des-Neiges (14ème). Ce site fut un lieu de pèlerinage depuis le 12ème siècle, pour sa source miraculeuse.















              Porte d'entrée.



















Labastide du Vert



















Derrière la masse imposante du clocher, se situait un chemin de ronde.
















Luzech
: joli village situé dans un méandre du Lot.

















Ancienne chapelle des Pénitents
(12ème)




















Montcabrier : bastide fondée en 1297

















L'église fut reconstruite au 14ème siècle.
Portail flamboyant.













Ci-dessous, détail d'un chapiteau.


Petite incursion en Dordogne.
Sarlat-la-Canéda
















Cathédrale St Sacerdos
(16ème-17ème)


















 
Un enfeu
 
















La lanterne des morts 



















Revenons dans le Lot.

Saint-Cirq-Lapopie : village classé, perché sur un promontoire.

 

















Église fortifiée
(début 16ème)



















Saint-Martin-de-Vers : petit village en pleine rénovation
















Son clocher-tour barlong* et crénelé témoigne du sentiment d'insécurité qui régnait autrefois.





*barlong : terme d'architecture
se dit lorsque le côté le plus long se présente de face et généralement perpendiculairement à l'axe du bâtiment. (Larousse)








Vers
A l'entrée de Vers, en venant de Cahors, la chapelle Notre-Dame-de-Velles, 12ème siècle, est un lieu de pèlerinage. Son nom Velles ou Vêles qui signifie voiles, indique qu'elle était fréquentée par les mariniers du Lot qui coule tout près.

Voilà, la promenade à la découverte du patrimoine religieux du Lot s'arrête ici.

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 18:50

Située dans un cadre verdoyant, l'Abbaye de la Clarté Dieu fut fondée en 1239, grâce à 3000 écus d'or légués à l'ordre de Citeaux par Pierre des Roches, évêque de Winchester en Angleterre. Le lieu choisi pour son implantation était le fief de Belluet, dépendant de la châtellenie de Saint-Christophe et appartenant à Ebbes de la Chaîne qui le céda pour 1000 livres tournois.
Jehan d'Alluye, seigneur de Saint-Christophe ratifia la vente en 1239 et la fondation fut autorisée par l'archevêque de Tours.
(renseignements trouvés dans le livre de M Pierre Robert : Saint-Paterne-Racan)Longtemps laissée à l'abandon, les broussailles avaient envahi ce site jusqu'à ce que les propriétaires actuels décident de la faire revivre (visites, concerts, expositions, ...).
Quelques chantiers d'insertion formés de jeunes Européens aidèrent au défrichage, ce qui ne fut pas une mince affaire.
Maintenant, la végétation est maîtrisée et les restes bien mis en valeur même s'il y a encore beaucoup à faire !
Nous pouvons aisément flâner autour de ce monument désormais inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Plan du site.
Un petit aperçu de ce site magnifique qui gagne à être connu.

















 Ce pavillon, construit vraisemblablement en 1733, n'a pas pu servir de logis abbatial car en 1749, l'abbé se plaignait du très mauvais état de son logis.












Pressoir trouvé sur le lieu.

Des visites guidées peuvent vous permettre de mieux connaître l'histoire de l'Abbaye.

Légende ou réalité ?
Ne dit-on pas que son nom viendrait du ruisseau qui coule en son vallon et qui avait la faculté de guérir les maux dont certaines personnes étaient affectées au niveau des yeux d'où la clarté d'yeux qui devint "La Clarté Dieu".

C'est sur ce ruisseau que fut découvert le gisant de Jehan d'Alluye, gisant qui provenait de l'Abbaye et qui date du milieu du XIII siècle. Il est actuellement au Metroplitan Museum of Art de New York.
  
Cette pierre tombale faisait sur son autre face un joli petit pont !

photo provenant du site :
http://www.metmuseum.org

Merci à M. et Mme Moussette qui m'ont autorisée à circuler librement sur le site pour prendre des photos.

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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 14:33

Autrefois, les coteaux de Saint-Christophe et de Saint Paterne étaient couverts de vignes et tout un secteur est encore en AOC "Coteaux du Loir" donc protégé. Il reste encore quelques parcelles réservées exclusivement à la consommation personnelle.

 Vignes à la Petite Bardouillère.

Vigne à St Gilles.

Une  loge ou maison de vignes.

Puis, petit à petit, les pommiers ont remplacé les vignes.

Vergers à la Plaine des Coeurs

La production arboricole est historiquement très présente sur le secteur depuis plusieurs générations. Mais, comme cela l'a été mentionné lors de la visite de la coopérative "Les fruits de St Paterne", les évolutions du marché ont nécessité au fil des années diverses adaptations.

La coopérative "Les Fruits de St Paterne"
Elle est installée sur St Christophe depuis 1967. Les adaptations ont permis de répondre à la demande de la clientèle mais aussi d'assurer aux 15 adhérents une valorisation cohérente de leurs fruits.
Une quarantaine de salariés occupent les différents postes.
Les chambres froides : elles permettent le stockage de 6 à 7000 tonnes de fruits (pommes et poires).
Le calibrage : il est piloté par des automates et des logiciels et permet de travailler 10 tonnes de pommes à l'heure !

Calibrage manuel.

Deux chaînes de conditionnement et une ensacheuse sont dédiées à l'emballage final des fruits et à la préparation des commandes.

La clientèle de la coopérative se trouve pour moitié dans l'hexagone et pour le reste essentiellement dans les différents pays européens. Une quinzaine de variétés de pommes sont présentes sur ce site dont les Gala, Braeburn, Tentation, Lady Pink, Chanteclerc,...

Production de champignons de couche : les caves de Carême Prenant (M. Monoury Gérard).
La récolte des champignons de couche s'est faite dans les caves de Carême Prenant jusqu'au début de 2006, date du démarrage de la nouvelle structure (15 février 2006). Quinze jours après, le 1er mars 2006, les premiers champignons étaient cueillis.
Les bacs de culture proviennent de la Coopérative de la Lande, à St Laurent de Lin (centrale de compostage).

Aire de fermentation extérieure.

Aire de stockage du fumier.

Chaque année, la récolte est d'environ 7500 tonnes de champignons. Le délai entre l'ensemencement et la récolte est de 5 semaines, mais les bacs arrivent sur le site une semaine avant la récolte.

Tous les champignons récoltés sont vendus au groupe "France Champignons" pour la transformation (conserves, etc...)
Tout le personnel qui travaillait dans les caves a été conservé et 17 personnes sont donc présentes sur le site.

Production de pleurotes : Caves de Piery (M. Charles Nobilleau)
M. Nobilleau a commencé son exploitation il y a 22 ans. Dans les caves de Piery, anciennes carrières de pierres, il cultive des pleurotes. Le site de Piery est situé sur la commune de Dissay-sous-Courcillon, en limite de la commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais où réside le producteur.

Les pleurotes poussent sur des blocs d'une quinzaine de kilogrammes contenant essentiellement de la paille de blé et de l'eau en quantité suffisante livrés ensemencés après stérilisation à 70°. Il n'existe que deux fournisseurs sur le territoire français. Chaque bloc donne en moyenne 15% de son poids en champignons. La cueillette est manuelle et quotidienne. Trois personnes travaillent sur l'exploitation. Il faut compter 3 à 6 semaines selon les saisons pour récolter les premiers champignons.
Dans chaque galerie, il y a un degré d'avancement de pousse différent.
Il faut une ventilation continuelle et un éclairage de 8 à 10 heures par jour. Les rideaux plastique permettent de rabattre l'air vers les champignons.

La récolte est écoulée vers différentes villes de l'hexagone mais aux périodes où la concurrence des pays de l'est, de l'Espagne ou de l'Italie est trop forte, M. Nobilleau met ses pleurotes en conserve pour éviter la perte.
 Il est possible d'acheter les champignons directement sur le site de production, le matin.
M. Nobilleau produit également des shiitakés sur Saint-Paterne-Racan, au lieu-dit "La Morinière".

Des shiitakés

Merci à toutes les personnes qui m'ont permis de réaliser ce reportage.

(principalement : Mme Brigitte Weiss, M. Gérard Monoury, M. Charles Nobilleau)

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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 15:41

Le Pays Loire Nature qui regroupe les cantons de Neuvy-le-Roi, Neuillé-Pont-Pierre, Château-la-Vallière et Langeais, renferme quelques vestiges moins connus que le château de Langeais mais qui ne sont pas dénués d'intérêt historique et même préhistorique puisque ce sont des mégalithes (polissoirs, menhirs et dolmens) qui s'offrent aux promeneurs qui n'hésitent pas à s'aventurer en dehors des sentiers battus.

Les polissoirs

Ce sont des roches de plus ou moins grandes dimensions qui servaient à polir les silex et en particulier les haches.

 



Ce superbe polissoir se trouve sur la commune de St Paterne-Racan, dans une propriété privée, les bois du château d'Hodebert.













A Neuvy-le-Roi, cet ensemble mégalithique comprenant des polissoirs fut découvert en 1989 au lieu-dit "Les Bois-du-Gué", dans la direction du Moulin du Bas Racan.








Les menhirs

Un menhir est une pierre dressée, plantée en terre la plupart du temps à la préhistoire récente (environ 3500 à 2000 ans avant J.C.). Elle peut être implantée isolée ou en alignement et plus rarement en cercle (les cromlechs).

Cette Pierre Levée se trouve dans un champ, sur la commune de St Paterne-Racan, pas très loin de la Grange St Martin.






Ces deux menhirs sont à découvrir à Château-la-Vallière, en faisant le tour du lac.













 











A Rillé, "Les trois chiens", seul alignement mégalithique de Touraine, se trouve à gauche de la route de Parçay-les-Pins, dans les bois.
















Toujours sur la commune de Rillé, au lieu-dit "Moque-Souris", se dresse, dans un pré, le menhir de la "Pierre Pointue".

















Entre "Le Cormier" commune de Villedieu-le-Château et "Le Ragot" commune d'Épeigné-sur-Dême, en bordure d'un taillis, vous pourrez découvrir ce menhir.
















Les dolmens

Un dolmen est une sépulture mégalithique préhistorique (entre la fin du Ve millénaire et la fin du IIIe millénaire avant J.C. en Europe). Il est constitué d'une ou plusieurs grosses dalles (tables) posées sur des pierres verticales qui leur servaient de pieds (les orthostates). Le tout était à l'origine recouvert, maintenu et protégé par un tumulus.





Au lieu-dit "Marcilly", à la limite des communes de St Paterne-Racan et de Neuillé-Pont-Pierre, ce dolmen est toujours visible.














A Villiers-au-Bouin, celui-ci est situé à proximité de la cimenterie.








A St Antoine-du-Rocher, au sud de la commune, le dolmen de "La Roche aux Fées" est composé de trois tables et la légende dit qu'il aurait était bâti en une nuit par trois créatures féminines.

Comme vous pouvez le constater, notre territoire est très riche. N'hésitez pas à venir le découvrir, vous ne serez pas déçus !

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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 13:39
Saint-Christophe-sur-le-Nais compte de très nombreuses cavités creusées dans le roc, à flanc de coteau, souvent sur plusieurs étages, ayant pour la plupart servi autrefois d'habitations.


Dans le département voisin du Loir-et-Cher, Trôo, juchée sur une colline abrupte, est habitée par des troglodytes. Des restes de la Maladrerie Ste Catherine (XIIe), nous empruntons la rue haute pour pénétrer dans la cité.


Par la Retraite de la Poule au Pot, nous accédons aux Caves Communales.

Puis, à travers des ruelles aux noms imagés, nous découvrons les maisons disposées en étages superposés, reliés entre eux par des escaliers. Ci-dessous, l'escalier St Gabriel.

La cité fut autrefois ceinte de murailles dont il reste quelques vestiges.

La porte de Sougé.
Une des curiosités de Trôo est son "Puits qui parle". Profond de 45 m, l'echo renvoie très nettement nos paroles.

La collégiale St Martin (XIe-XIVe) est remarquable par son architecture et ses ornementations romanes et gothiques.
Elle renferme de superbes chapiteaux du XIIe siècle.
En conclusion, un très beau village à découvrir, sans oublier St Jacques des Guérets, situé en face, sur l'autre rive du Loir, et dont l'église (XIIe) renferme de superbes peintures murales.

La Cène.

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10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 14:56

Le transpondeur est une petite puce électronique implantée au niveau du ligament cervical au  tiers supérieur de l'encolure, du côté gauche. Il contient un code barre unique, différent du numéro d'identification SIRE (Système d'Information Répertoriant les Equidés). Son rôle serait de compléter "l'identification papier" des chevaux, basée sur une description de l'animal. En effet, certains animaux d'une même race sont très difficiles à différencier, comme les Camargue ou les Breton.

Depuis le 1er janvier 2008, la législation impose l'obligation de "pucer" tous les équidés présents sur le territoire français.

L'implantation de cette puce (longue de 3mm) ne suscite généralement aucun problème. Elle est placée dans le tiers supérieur de l'encolure et l'animal ne ressent en principe aucune gêne. Quant à la pose, seul un vétérinaire ou un agent des Haras nationaux habilité est qualifié pour l'intervention.

Pour être en règle avec la législation, Naos du Nais, poney fjord, né le 20 avril 2001, a reçu  récemment la fameuse puce.

Tout d'abord, le vétérinaire recherche la présence d'une éventuelle puce existante.

A l'aide de ciseaux, il dégage un peu l'emplacement pour l'implantation de la puce.

Il désinfecte l'endroit choisi.

L'implantation de la puce. Naos n'a pas bougé ! Pourtant, l'aiguille mesurait bien 3 à 4 cm.
 

  Après une nouvelle désinfection l'opération est terminée. Naos peut retourner dans son herbage.

 

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Présentation

  • : Le blog de ROYER Monique
  • : L'actualité communale de St Christophe et des communes environnantes. La vie des associations par leurs manifestations. Et la description de mes coups de cœur.
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  • Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
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Présentation du village

Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais

L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.

 

Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de découvrir le riche passé de notre commune.
Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
 


Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point contact qui nous permettra de communiquer.

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