Cent ans après la fin de la première guerre mondiale, tenter de dire l’indicible à travers la création d’aujourd’hui : arts plastiques, théâtre, littérature, cinéma, …
Et dans les villes et villages d’Indre et Loire, ensemble, toutes générations confondues, se réapproprier notre mémoire et notre histoire, créer pour vivre, debout, aujourd’hui et se rêver un avenir.
A l’occasion du centenaire de la première guerre mondiale, le groupe K- cie J.M. Cano Lopez, la municipalité de Neuvy le Roi sont heureux de vous informer des manifestations suivantes :
Exposition « La tranchée des gueules cassées » du 27 novembre au 1er décembre, salle du conseil de la mairie. Exposition « le mur blanc de nos mémoires » le 1er décembre, salle du conseil de la Mairie.
Vernissage le 1er décembre 18h.
Spectacle « Lettres entre chien et loup », Samedi 1er décembre à 20h, salle Armand Moisant. 5€/ 8€/ 12€
Spectacle à partir de 10 ans. Réservation indispensable au 02.47.38.29.29
Un aperçu de la vie que pouvait décrire les Poilus dans leurs lettres
Mercredi matin, Jean-Pierre Poupée, maire de la commune, assisté de Brigitte Lamandé, sa 1ère adjointe, et en compagnie de deux autres élus, Paulette Audouin et Philippe Dorise, et de la secrétaire générale de la mairie, Françoise Vivien-Doyen, recevait M. Teissier Alain, ex-secrétaire du GNRM et son épouse, Monique, ex-trésorière de cette même association, et M. Claude Genest, représentant les anciens combattants.
Le but de cette rencontre était la signature d’une convention entre le GRNM et la commune de Saint-Paterne-Racan.
Les personnes concernées par la convention
Petit historique sur l’association du GRNM (Groupement National des Réfractaires et Maquisards).
Pendant la seconde guerre mondiale, alors que notre pays est occupé par l’ennemi, Les Allemands ayant du mal à trouver de la main d’œuvre pour faire tourner leurs usines décrètent, avec l’assentiment du gouvernement français, d’enrôler des hommes et des femmes français pour les envoyer travailler en Allemagne, le fameux STO (service du travail obligatoire). Déjà, depuis la signature en 1940 de l’armistice signé par Pétain avec l’Allemagne, beaucoup de Français décidèrent de désobéir aux ordres et prirent le maquis. Cette injonction faite par l’ennemi d’aller travailler en Allemagne, fut rejetée par nombre de nos compatriotes qui refusèrent de partir et devinrent réfractaires à ce travail. De lourdes peines menaçaient aussi bien les Maquisards que les Réfractaires tant par les gouvernants français totalement inféodés à l’ennemi que par les Allemands eux-mêmes. Pour ces gens-là, ce furent des années très dures car, obligés de rester cachés car hors-la-loi, ils ne bénéficièrent pas des cartes d’alimentation ni d’aucun salaire pour aider leurs familles alors durement éprouvées.
Quand, le 6 juin 1944, les alliés débarquèrent sur le territoire français, une lueur d’espoir commença à naître mais le cauchemar ne prit réellement fin que le 8 mai 1945 avec la signature de l’armistice et la capitulation sans condition de l’Allemagne qui permit enfin aux réfractaires de réapparaître au grand jour.
Alors, petit à petit, pour que des droits spécifiques leur soient reconnus, tous ces combattants de l’ombre jugèrent nécessaire de se grouper. C’est ainsi que le GRNM vit le jour en regroupant tous les petits mouvements qui se créèrent dans le pays. Ce groupement national s’était fixé comme objectif la reconnaissance du statut de réfractaire. Ce fut chose faite le 22 août 1950 (loi n°50-1027).
Le GNRM, fidèle au culte du souvenir, avait décidé de fixer la date du souvenir au 6 juin et les manifestations se tenaient le dimanche le plus proche de cette date.
Le mémorial des Réfractaires et Maquisards de Biéné
Le Mémorial National des Réfractaires de Saint-Paterne-Racan
Il a été érigé à l’initiative du GRNM, comme beaucoup, suite à une souscription publique, sur un terrain offert par une personne de Saint-Paterne-Racan, près du carrefour de Biéné. Il fut inauguré le 15 mai 1978. Dix ans après son érection, le 6 juin 1988, une plaque fut apposée rappelant le but de ce mémorial : but qui était et est toujours, de « rappeler aux générations futures ce que fut, pendant l’occupation de la France, le combat des Réfractaires pour la Liberté, et leur refus d’accepter la loi de l’occupant nazi. À savoir que, courageusement, bien que pourchassés et traqués, répondant à l’appel du Général de Gaulle du 18 juin 1940, les réfractaires et maquisards ont tenu à prouver que la flamme de la résistance ne devait pas s’éteindre et qu’ils se sont battus au nom de la France pour la liberté dans la paix justifiant leur devise : « J’ai livré un bon combat. »
Lecture de la convention par Jean-Pierre Poupée
La convention passée entre le GNRM et la commune de Saint-Paterne-Racan
Le GNRM ayant été dissous, le mémorial de Saint-Paterne ne pouvant être laissé à l’abandon, il a été convenu que la commune continuerait d’entretenir le monument et d’y célébrer chaque année une cérémonie commémorative. C’est lors du conseil municipal du 25 octobre dernier que la délibération a été prise à l’unanimité. Pour que la commune assure cet entretien, une participation financière fut décidée par le GNRM comme cela est indiqué dans les statuts. Après la signature de ladite convention par les deux parties, Mme Teissier remit un chèque à Jean-Pierre Poupée. Puis, M. Teissier lut une lettre émanant du président du GNRM, M. Besnier, qui remerciait la commune pour cette décision qui, mentionna-t-il, fait partie du devoir de mémoire. Il rappela le plaisir qu’il avait à venir à Saint-Paterne où l’accueil a toujours été chaleureux.
Moment de la signature par les deux parties
Une nouvelle association
M. et Mme Teissier, très attachés à cette association, et ne souhaitant pas voir cesser les liens qui s’étaient créés lors des rencontres annuelles, ont décidé de créer une nouvelle association nationale « Les Amis des Réfractaires et Maquisards » pour continuer et maintenir le lien entre ces personnes avec une réunion annuelle. Ils en sont lui, le président, et elle, la trésorière.
Après ce moment d’émotion, le verre de l’amitié fut servi et les bavardages plus détendus s’échangèrent entre les différentes personnes présentes.
Lecture de la lettre du président du GNRM, signature et remise du chèque
C’est sous une pluie battante mais avec le sourire que les habitants de la Commune ont commémoré l’Armistice 1918 en ce jour du 11 Novembre 2018. Deux barnums avaient été prêtés par l’association Les Bénévoles afin de mettre l’ensemble du public à l’abri.
On pouvait également noter la présence de bon nombre d’enfants, de l’EMEDC, de militaires ainsi que des Pompiers et des Jeunes Sapeurs-Pompiers du Racan.
Un barnum très apprécié
Cette année, après le traditionnel discours de M. Poupée, Maire de la Commune, l’annonce de l’identité des combattants « Morts pour la France », le dépôt de gerbes, la présence musicale et harmonieuse de l’EMEDC, ce sont deux nouveaux événements qui sont venus ponctuer cette Commémoration. En effet, les enfants de l’école P. Robert, après des semaines de répétition, nous ont fait le plaisir de chanter la Marseillaise. Une plaque a également été inaugurée, cette plaque porte les 6 noms des Morts pour la France oubliés et mis en lumière par des recherches approfondies des documents municipaux.
M. Poupée a ensuite convié l’ensemble du public à l’Espace Multimédia pour découvrir l’exposition d’objets prêtés par les particuliers.
Cette cérémonie s’est terminée, au son des cloches dans le village et avec le partage du verre de l’amitié.
Un des objets exposés
Vous pouvez encore admirer l’Exposition jusqu’au samedi 17 novembre 2018 à 17 h 00.
Toutes ces actions s’inscrivent dans la volonté de la Municipalité de fêter, cette année, le Centenaire de l’Armistice.
La Municipalité remercie toutes, les personnes qui ont participé à cette commémoration.
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter la Mairie au 02 47 29 30 87.
Une belle exposition riche de nombreux documents à voir avant la clôture
Dimanche matin, malgré le mauvais temps, il y avait beaucoup de monde dans le bourg pour commémorer le centenaire de l’armistice marquant, le 11 novembre 1918, la cessation des combats entre les Alliés et les Allemands.
Au niveau de l’école communale, Guilhem Parent, directeur et enseignant en CE2-CM1 et 2, avait fait un beau travail de préparation avec ses élèves. Ils étaient donc tous présents, accompagnés de leur famille, pour cette commémoration particulière.
Rassemblement devant la plaque commémorative dans la collégiale
C’est dans la collégiale où se trouve une plaque commémorative comportant 31 noms que les enfants donnèrent lecture de quelques textes émanant de poilus. Puis, après avoir distribué à toutes les personnes présentes un feuillet où étaient inscrites les paroles de « La Marseillaise de la paix », chant appris en classe, les enfants, sous la direction de leur maître, entonnèrent, accompagnés par toute l’assistance, cette Marseillaise aux paroles beaucoup moins guerrières. Cette version de la Marseillaise fut d’abord chantée dans l’orphelinat expérimental de Cempuis (Oise) dirigé par le pédagogue libertaire Paul Robin (1837-1912) puis dans les écoles publiques après avoir été reproduite dans le journal pédagogique « Après l’école ». À l’époque, faire chanter à des enfants une Marseillaise pacifique, donna lieu à des plaintes et des poursuites. À Bueil-en-Touraine, ce ne fut pas le cas et, au contraire, cette Marseillaise fut très appréciée.
Rémi Tondereau, maire de la commune, remercia vivement de leur présence les très nombreux habitants présents et en particulier les enfants et leurs enseignants qui ont permis de marquer d’une touche très personnelle cette commémoration exceptionnelle.
Ensuite, tout le monde se retrouva à la mairie où les attendait un vin d’honneur pour terminer de façon conviviale cette belle cérémonie.
La Marseillaise de la Paix - Chanson Plus Bifluorée - Adaptation: Chanson Plus Bifluorée Musique: C.J. Rouget de Lisle Chanson Plus Bifluorée en concert : sam 7 oct 2017 Avignon au théâtre du ...
Comme dans la plupart des communes de France, à Saint-Christophe-sur-le-Nais, cette commémoration revêtit un caractère particulier. Suite à un gros travail réalisé en amont par des membres de l’association Histoire et Patrimoine , la coopération entre la mairie, l’association précitée et celles de l’association des UNC présidée par Claude Boulesteix, le monument aux morts affichait ce jour-là, 18 noms supplémentaires de soldats nés à Saint-Christophe et morts pour la France durant la Grande Guerre.
Après le défilé au monument aux morts, tous les participants ont apprécié la chaleur de l’espace socioculturel où se tenait une exposition réalisée en partie par les élèves des cours de CM1-CM2 et l’association Histoire et Patrimoine qui avait ressorti la carte de France situant les lieux de combat que connurent les soldats christophoriens au cours de ces années noires.
Le moment des discours à l'espace socioculturel
Madame le Maire, ceinte de son écharpe tricolore, remercia pour leur participation, les musiciens, les pompiers, les enfants et leurs enseignantes, les élus et toute la population présente dans la salle. Durant son discours, elle fit part « du beau travail réalisé en commun pour cette commémoration et de l’aboutissement de ce magnifique projet. » Ensuite, ce fut Claude Boulesteix qui prit la parole pour, à son tour, se féliciter de ce travail de mémoire qui permet désormais « de citer à leur tour ces soldats valeureux, trop longtemps oubliés, et de les associer aux 27 figurant déjà sur le monument aux morts. » Maéva Pirmé, directrice de l’école et enseignante en CM1-CM2, expliqua le travail réalisé par ses élèves depuis la rentrée de septembre, sur le thème de l’aviation pendant cette guerre. « Les avions réalisés par les élèves sont le résultat de tout un travail mené en classe. Je remercie Madame le Maire de nous avoir autorisés à exposer notre travail pour cette occasion, et Monsieur Larus pour la présentation du travail réalisé par les membres de son association sur la Grande Guerre. » Puis, pour terminer les discours, ce fut Philippe Larus qui enchaîna en rappelant tout le travail effectué en amont par l'association pour en arriver à ce résultat, 100 ans après la signature de l'armistice. Il mentionna "la bienveillance rencontrée au niveau des élus et des anciens combattants pour mener à bien ce projet et qui valorise ainsi le travail de l'association qu'il préside."
Un aperçu de l'exposition
Le moment des discours achevés, chacun fut invité à partager le verre de l'amitié et à regarder de près l'exposition où Maéva Pirmé était prête à expliquer le travail des enfants.
Une assistance nombreuse pour cette commémoration
Quelques renseignements concernant le monument aux morts
Le choix du projet de monument aux morts de M. Bruno, sculpteur, fut retenu par le conseil municipal le 20 novembre 1921. Sur ce monument furent gravés 27 noms, dont un avec une faute d'orthographe (il manquait le D final). Le conseil municipal vota alors une somme de 9 500 F pour l'érection de ce monument qui s'ajouta aux 3 742 F de la souscription publique et à la subvention de l'état. Le montant attribué à ce monument était donc de 13 342 F qui permirent l'érection et l'inauguration du monument.
Pour la gravure des 18 noms complémentaires, une somme de 1 500 € était demandée par l'entreprise contactée par l'intermédiaire de Logistic Marbrerie 72. Plusieurs projets ont été proposés à la commune et, quelque temps avant le mois de novembre, deux graveurs sont venus travailler sur une journée. Tout avait été préparé auparavant en atelier, les relevés métriques ayant été réalisés sur place. Pour cet ajout de 18 noms et la correction de celui mal orthographié, une subvention de 400 € a été accordée à la commune. Ce fut également l'occasion de repeindre tous les noms pour que ce centenaire soit dignement fêté et que les 45 enfants de Saint-Christophe morts pour la France soient ainsi mis à l'honneur.
Les 45 noms des poilus visibles sur le monument aux morts
Samedi soir, pour cette première manifestation organisée par la commune de Saint-Paterne dans le cadre de la commémoration du centenaire de l’armistice signé en 1918, à Compiègne, une quarantaine de personnes était présente dans la salle du multimédia pour assister à la conférence « L’année 1918, du doute à la victoire » donnée par Éric Labayle.
Un public qui fut enthousiasmé par le conférencier
Avant le début de la conférence, Jean-Pierre Poupée, maire de la commune, prononça quelques mots en direction du public : « Je vous remercie d’être venus si nombreux pour cette conférence qui ouvre la série des manifestations prévues pour cette commémoration particulière du 11 novembre 2018, 100 ans après la signature de l’armistice en 1918. » Puis, il passa le micro à Fabrice Mauclair, le vice-président de l’association christophorienne « Histoire & Patrimoine », qui présenta le conférencier, Éric Labayle. « Éric est un Tourangeau originaire de Libourne. Docteur en histoire contemporaine, c’est un grand spécialiste des conflits militaires et de l’histoire militaire sociale. Il a une maison d’édition avec une production d’œuvres historiques assez importante. Il travaille aussi pour les éditions Sutton. »
Avant de débuter la conférence proprement dite, Éric Labayle prononça quelques mots en direction des nombreux élus de la commune présents dans l’assistance et de l’ensemble du public : « Merci de m’accueillir ici pour parler de l’année 1918. On peut s’interroger sur ce que l’on commémore. Sur cette année 1918, je vous parlerai des principales dates. C’est une année qui est quasiment oubliée dans les manuels scolaires. Il n’y a pas eu de guerre de mouvement cette année-là. Pour moi, si je dois définir l’image que j’en ai, c’est celle de la balance Roberval avec l’équilibre des forces de part et d’autre. Mais, venons-en aux faits ! Pourquoi cet équilibre ? Comme chacun sait, 1918 vient après 1917, année où, à son début, on a un nouveau général en chef, Nivelle, dont le but est de gagner la guerre avant le printemps. Mission surréaliste quand on sait que le 16 avril 1917, ce fut l’offensive au Chemin des Dames, offensive qui entraîna beaucoup de pertes et déclencha une grave crise morale qui fut suivie de nombreuses mutineries. C’est à ce moment qu’arriva le général Pétain à la tête de l’armée française. »
Éric Labayle, le conférencier
Et, pendant une heure et quart, le conférencier tint son auditoire en haleine. Avec le support d’un diaporama illustrant les principaux points évoqués, il fit revivre de manière intense les principaux moments d’abord de 1917 qui eurent une incidence sur le déroulement de l’année 1918 tant à l’intérieur du territoire français que sur le front de l’est. Il insista sur l’importance de l’entente qui régnait au sein du duo Pétain-Clémenceau dans les décisions prises au début de l’année 1918.
La phrase clé du général Pétain était : « J’attends les chars et les Américains. »
Quels chars ?
Les chars d’assaut se sont améliorés nettement et grâce aux 3 000 chars Renault FT17 qui équipèrent alors l’armée française, en 1918, les alliés remportèrent de nombreuses victoires sur les Empires Centraux.
Et les Américains ?
Ils arrivent en 1917 mais ne sont pas du tout préparés à ce genre de guerre. Bien que plus grands que les Européens, très sportifs, motivés, ils sont en retard sur tout. Très mal équipés, il faut les rééquiper entièrement et les former. « Ils passent directement du Far West au XXe siècle ! » Donc,dans un premier temps, on ne peut pas compter sur eux.
D’après le conférencier, l’état major et les dirigeants politiques avaient prévu que l’année 1918 serait assez calme et qu’ils concentreraient toutes les forces pour une victoire qu’ils imaginaient acquise au printemps 1919.
Ce qui va précipiter l’arrêt des combats, ce sont les événements qui se produisirent sur le front de l’est. Dans les Balkans, beaucoup de soldats sont décimés par des maladies. Le 15 septembre 1918, sur le front de Macédoine, la cavalerie alliée prend la ville d’Uskub, siège des états-majors des Empires Centraux. Suite à cela, les Allemands perdent leurs alliés. L’Allemagne est au bord du gouffre. Une mutinerie éclate au sein de l’armée. Guillaume II abdique. La République qui s’installe demande l’arrêt des combats. « Et c’est ainsi que le 11 novembre 1918, l’armistice de Compiègne (appelé de Rethondes), met fin aux combats sur le front de l’ouest mais, armistice ne veut pas dire fin de la guerre. Il faudra attendre le 28 juin 1919 pour que soit signé le traité de Paix de Versailles entre l’Allemagne et les Alliés, pour dire que la guerre est bien terminée. »
Pour Éric Labayle, une question se pose : « A-t-on eu raison de signer cet armistice ? »
Voici l’argument qu’il développe : « Si on avait suivi l’idée d’aller en Allemagne le 14 novembre puisque sur le front est le champ était libre, notre offensive aurait montré aux Allemands qu’ils avaient réellement perdu la guerre. Car, dans les faits, les Alliés n’ont jamais envahi l’Allemagne et lorsque les soldats rentrèrent chez eux, ils furent accueillis en héros par la population. »
C’est sur cette réflexion qui pouvait en amener d’autres notamment sur la seconde guerre mondiale que s’acheva cette passionnante conférence. Le conférencier se prêta ensuite au jeu des questions réponses pendant environ un quart d’heure. De très nombreux et chaleureux applaudissements saluèrent cette brillante prestation.
Cadeaux et dédicaces
Avant de convier l’assistance à partager le verre de l’amitié, Jean-Pierre Poupée remit deux livres qu’il dédicaça au conférencier : « Le Pays de Racan » et « Sur la route des Muses et des Géants », ainsi qu’un buste du poète Racan.
Des amateurs pour les livres présentés par Éric Labayle
Plusieurs personnes conquises par le brillant exposé, se dirigèrent vers la table où étaient exposés de nombreux ouvrages traitant du sujet puis chacun se retrouva au fond de la salle où le verre de l’amitié les attendait.
Le verre de l'amitié pour clore cette soirée très intense !
Après plus de quatre années de combats, la France est devenue, le 11 Novembre 1918, le théâtre d’une explosion de joie !
Dans chaque village, chaque ville, les cloches retentissent, les drapeaux sont brandis haut dans les rues…. L’Armistice vient d’être signé !
Depuis, chaque année, nous célébrons le 11 Novembre pour rendre hommage aux combattants morts pour la France.
Cette année, pour fêter le Centenaire de l’Armistice, la Commune de Saint-Paterne-Racan a pris la décision de proposer des manifestations durant tout le mois de novembre.
Samedi 03 Novembre : Une Conférence sera animée par M. Eric LABAYLE sur « l’Année 1918 »
20h30 – Espace Multimédia – Entrée Libre
Mercredi 07 Novembre : Projection du film « Cheval de Guerre »
20h30 – Salle des Fêtes – Entrée Libre
Cérémonie du 11 Novembre
Rassemblement à 10h15 devant le Monument aux Morts et inauguration d’une plaque
Harmonie Municipale
Présence des Anciens Combattants, des Pompiers et de Militaires
Chant « La Marseillaise » par les enfants des écoles
Inauguration de l’exposition, à l’Espace Multimédia, d’objets et de documents prêtés par les habitants
Cette exposition sera visible du 11 au 17 Novembre à l’Espace Multimédia
Vous pourrez également découvrir, durant tout le mois de Novembre, deux expositions :
L’Exposition « La première Guerre Mondiale en Touraine », prêtée par les Archives Départementales, sera présentée à l’Espace Multimédia.
Chaque année, depuis plus de 40 ans, le jour du 14 juillet, le village de Villebourg est en fête grâce au comité des fêtes. Dès le matin très tôt, le centre bourg s’anime avec l’arrivée des exposants venus proposer divers objets aux chalands en quête de l’élément qui pourra compléter une collection, d’un jeu pour occuper les enfants pendant les vacances, d’un outil de jardinage, d’un livre pour soit se distraire ou se documenter… La trentaine d’exposants présentait en effet une multitude d’objets assez divers.
Un bel emplacement pour ce vide-grenier
Pour terminer cette journée festive, un repas champêtre, sous barnum, réunit de nombreux habitués du village et des villages alentour. Une fois restaurés, les convives purent se mêler à la population venue participer à la retraite aux flambeaux avant de pouvoir assister au feu d’artifice suivi, pour ceux qui avaient des fourmis dans les jambes, par une soirée dansante.
Comme tous les ans depuis 2002, les festivités liées à la célébration de la fête nationale se déroulent à Saint-Christophe-sur-le Nais, les années paires, et à Saint-Paterne-Racan les années impaires, en présence des maires des deux communes.
Pour commencer la soirée, le comité des fêtes de la commune organisatrice avait prévu un repas « moules-frites » pour les adultes et « rôti de porc froid et frites » pour les enfants, le tout suivi d’une tartelette aux fruits de l’été. Le repas, accompagné d’un fond musical, a réuni une centaine de convives.
Quelques convives pendant le repas
Puis, Catherine Lemaire, premier magistrat de la commune, invita les enfants à aller retirer un bâton lumineux auprès d’Anna Courtois, pour le défilé.
Distribution des bâtons lumineux
Avant le début des animations, vers 21 h, les deux musiciens de Fath.fr, vinrent jouer quelques morceaux sous le regard attentif des enfants.
L'orchestre Fath.fr et les mélomanes en herbe
Avant que les nombreuses personnes présentes ne se mettent en route, les jeunes sapeurs pompiers firent quelques démonstrations : secours aux blessés, lutte contre l’incendie,… sous l’œil vigilant de leur formateur, le tout avec toute la rigueur nécessaire.
Manoeuvres des JSP
Puis, le défilé prit le chemin de la maison de retraite où les résidents purent, l’espace de quelques longues minutes, assister à la sérénade donnée par l’EMEDC, se rappeler leur jeunesse en regardant les Danseux du Nais présenter quelques danses de leur répertoire et apprécier la souplesse et les mouvements d’ensemble des membres de l’association intercommunale d’expression corporelle.
L'EMEDC offre une sérénade aux résidents
Les Danseux du Nais les font rêver avec les danses anciennes
L'expression corporelle offre toujours de beaux mouvements d'ensemble
La foule grossissant au fil de la soirée, le défilé marqua une pause au niveau du lotissement du Calvaire, puis sur la place Jehan d’Alluye, où les différents intervenants proposèrent de nouveau musique, danses et mouvements auxquels certains spectateurs n’hésitèrent pas à participer.
La foule devient de plus en plus dense au fil de la soirée et certains se prêtent volontiers à la danse du "tape-cul" avec les Danseux
Et enfin, la dernière montée par l’avenue Hilarion, ramena tout le monde vers l’espace Beau Soulage pour assister au superbe spectacle pyrotechnique offert par les deux communes et financé au prorata du nombre d’habitants de chacune.
Quelques photos du feu d'artifice
Pour terminer la soirée, un bal gratuit, animé par l’orchestre Fath.fr, permit à tous les amateurs de danses d’achever dans la joie cette sympathique manifestation qui réunit chaque année Christophoriens et Saint-Paternois.
:
L'actualité communale de St Christophe et des communes environnantes. La vie des associations par leurs manifestations.
Et la description de mes coups de cœur.
Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
Présentation du village
Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais
L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou
XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.
Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de
découvrir le riche passé de notre commune. Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point
contact qui nous permettra de communiquer.