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29 août 2017 2 29 /08 /août /2017 10:12

 

Le dimanche 10 septembre, une randonnée caritative est organisée à Beaumont-Louestault au bénéfice de la recherche médicale sur le syndrome de Prader-Willi, maladie rare souvent oubliée de cette recherche.

Qu’est-ce que le syndrome de Prader-Willi ?

 Le syndrome de Prader-Willi est une maladie rare due à une anomalie génétique sur la région du chromosome 15 appelée "15q11-q13". Malgré cette origine génétique, la maladie n'est que rarement transmise de façon héréditaire. Dans 98% des cas il s'agirait en fait d'un "accident génétique" imprévisible. La maladie est généralement diagnostiquée très tôt (dès la naissance) avec une fiabilité de 100%. Le nouveau-né présente en effet rapidement des signes évocateurs de la maladie comme un faible tonus (hypotonie) musculaire, ou un défaut du réflexe de succion. Le diagnostic peut être validé par simple analyse sanguine.

La maladie entraîne tout au long de la vie une perturbation de la régulation des différentes fonctions vitales : métabolisme, croissance, développement sexuel, respiration et sommeil, sensibilité à la douleur, contrôle des émotions et résistance au stress... Une dépense de calories diminuée et une prise excessive d’aliments (hyperphagie), en l’absence de contrôle, entraîne une obésité grave. Des difficultés d’apprentissage et des troubles du comportement peuvent être également présents. Mais la sévérité des manifestations varie beaucoup d’un enfant à l’autre. Ce qui ne fait que compliquer la recherche de traitement.

Pourquoi cette marche à Beaumont-Louestault ?

Écoutons Katia et Valéry Fonteny, les parents du petit Jules :

« Notre petit Jules, atteint de ce syndrome, va rentrer à l'école en septembre prochain. Nous souhaitons sensibiliser les personnes à cette maladie en les invitant à se mobiliser pour apporter avec nous un soutien à la recherche !

4 circuits vous seront proposés : 1,3 km / 4 km / 7 km / 15km avec un montant d’inscription libre et déductible des impôts puisqu’il s’agit d’un don pour une action caritative. Un reçu fiscal vous sera envoyé par l’association Prader-Willi France après la marche.

Pour cela, invitez vos familles, vos voisins, vos amis et connaissances, les professionnels…les petits, les moyens les grands, les  jeunes et les moins jeunes…pour faire connaître cette maladie et aider la recherche.

Après la marche, vous pourrez rester déjeuner avec nous, alors Apportez votre pique-nique !

Une tombola est également proposée avec de nombreux lots dont 1 vol en hélicoptère, des entrées pour le château d’Amboise, pour Center Parcs, pour les zoos de La Flèche et Beauval et bien d’autres lots. Les tickets de tombola sont en vente dès maintenant à 2€ le ticket ou 15€ les 10 tickets.

Nous comptons sur votre aide. N’attendez pas pour en parler autour de vous ! Merci d’avance pour votre générosité.»

Pour en savoir plus sur cette maladie :

http://www.prader-willi.fr/

http://www.chu-toulouse.fr/-centre-de-reference-du-syndrome-de-prader-willi-

https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Prader-Willi

 

Pratique

Renseignements et pré-inscriptions : 06 71 63 19 45 ou à l’adresse pwblr@free.fr 

Inscriptions le 10 septembre dès 8h30

Départ : à partir de 9h pour le circuit de 15km  /  à partir de 10h pour les autres circuits.

Lieu : stade de Beaumont la Ronce – 37360 BEAUMONT-LOUESTAULT : lien Google Map

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7 juillet 2017 5 07 /07 /juillet /2017 14:06

C’est grâce à un ami que cette rencontre a pu avoir lieu. Installée depuis 2ans ½ à Saint-Christophe-sur-le-Nais, Hermensia est une jeune femme méritoire. Le jour de notre rencontre, elle était en train de regarder le Tour de France. « Depuis toute petite, j’aime regarder le Tour. Mon père allumait la radio à 5 heures du matin, à cause du décalage horaire, et plus tard, je pouvais regarder les images sur la télé. Il était un vrai fan et soutenait l’équipe colombienne. Moi, ce que je regardais, c’était les paysages que je trouvais magnifiques et je me disais, c’est dans ce pays que j’irai vivre un jour. »

Elle est arrivée en France en 1986 et a passé 10 ans à Paris. Après un passage en Angleterre, en Italie, une amie lui a fait découvrir Tours. La ville lui a plu et elle s’y est installée en 2003 avec son compagnon, jardinier paysagiste.

Régulièrement, elle se rend en Colombie où elle a encore sa mère et ses frères, dans le village d’Ingenio, situé à 1 400 m d’altitude. Voyant la vie difficile des femmes de son village, elle a décidé de créer une association pour leur venir en aide. Son association « Arte Nativo » a été créée à Tours le 27 février 2006.

Objectif de l’association

 Venir en aide aux habitants d’un village appelé Ingenio, en finançant de petits projets grâce à un prêt d’argent à 1% accordé aux femmes pour qu’elles puissent acheter des poules, des lapins, des cochons d’Inde et ainsi devenir « autonomes ». Ce prêt permet à l’association d’avoir des ressources et responsabilise les femmes sans passer par les banques qui apportent surtout leur aide aux plus riches.

Les financements des projets peuvent avoir lieu grâce à la vente d’articles artisanaux fabriqués par les femmes du village.

« Chez nous, les femmes doivent encore rester à la maison pour s’occuper du ménage, des repas,…Elles ne peuvent pas partir plusieurs jours comme il le faudrait pour aller vendre leurs productions dans les grandes villes. Aussi, tous les objets qu’elles fabriquent leur sont achetés à bas prix par des intermédiaires qui les revendent en faisant un bon bénéfice. Déjà, elles doivent acheter la paille car elle n’est pas produite sur place pour confectionner des chapeaux, des panamas, des sets de tables, des boîtes, des corbeilles, des sacs et même de petites crèches… C’est pour cette raison que j’ai créé mon association. Quand je vais en Colombie, je ramène de l’artisanat fabriqué par les femmes d’Ingenio et il est vendu en France sans intermédiaire. De ce fait, il est proposé à des prix très avantageux et l’argent de la vente va directement à celles qui ont fabriqué les objets. Pour commencer, j’avais 5 familles et maintenant, j’en ai 20. D’autres familles voudraient pouvoir en bénéficier pour se libérer des intermédiaires, mais je ne dois pas aller trop vite.

Les femmes concernées se réunissent une fois par mois avec la personne qui leur octroie le prêt en fonction de leur projet. Elles ont 8 mois pour rembourser. Seules 2 personnes peuvent emprunter par mois."

Aperçu des femmes au travail et des nombreux objets fabriqués artisanalement.

Pour fabriquer ces objets, combien de temps faut-il aux femmes ?

Pour les chapeaux, c’est suivant la qualité. Avec une paille pas trop fine, il faut environ 3 jours. Mais, pour un vrai panama, avec de la paille très fine, il faut compter 15 jours.

En dehors de l’artisanat, de quoi vivent les habitants ?

Ils vivent de la vente du café, de la canne à sucre, des bananes. Les récoltes se font sur 3 mois. En dehors de cette période, les femmes fabriquent les objets pour faire rentrer un peu d’argent à la maison. Alors, vous pensez bien que lorsque je reviens à Ingenio et que j’ai réussi à vendre tout ou une bonne partie de leur production et que je leur donne l’argent, la joie éclaire leur visage.

Mais, comment êtes-vous arrivés à Saint-Christophe ?

Bien installés à Tours, nous avions envie d’une petite maison à la campagne, avec un terrain, pour venir se reposer de la ville. Et, quand l’agent immobilier nous a montré cette maison, nous avons dit oui tout de suite. Petit à petit nous avons fait des travaux et finalement nous avons quitté Tours pour vivre ici où nous nous plaisons beaucoup. Mais, nous allons toujours travailler à Tours.

Comment arrivez-vous à écouler les objets que vous ramenez ?

Il y a quelques endroits où je peux en laisser en dépôt. J’ai des amis qui m’aident en faisant de la promotion et puis, le bouche à oreilles est un bon auxiliaire.

Si vous êtes intéressés par ces productions artisanales venant de Colombie, vous pouvez contacter Hermensia au 06 86 35 99 89 ou artenativo@hotmail.fr

Hermencia montre quelques-uns des objets fabriqués par les femme d'Ingenio, en Colombie.

Hermencia montre quelques-uns des objets fabriqués par les femme d'Ingenio, en Colombie.

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4 juillet 2017 2 04 /07 /juillet /2017 12:53

L’église de Saint-Paterne-Racan résonnait des sonorités de l’orgue restauré ces dernières années pour le concert organisé par l’association de Saint-Paterne-Racan « Les amis de l’orgue » samedi soir avec la structure Yachachi de Semblançay, le but de ce concert étant de récupérer des fonds pour aider les sinistrés des inondations du printemps dernier au Pérou. Parmi le nombreux public venu assister à ce concert, on notait la présence du maire de la commune, Jean-Pierre Poupée, et celles des conseillers départementaux, Brigitte Dupuis et Jean-Pierre Gaschet. L’association Yachachi s’est donnée comme objectif de favoriser les échanges avec les Andes centrales de ce pays dans les domaines culturel, économique et humain ainsi que de promouvoir des activités d’aide au développement et de solidarité. Les deux présidents d’association, Philippe Dorise et Élisabeth Aliaga accueillirent le public et présentèrent le programme composé de pièces de Bach, Schütz, Couperin, Clerambault, Frescobaldi, Cazzati, Monteverdi, Correa de Arrauxo, Cabezon pour terminer par un anonyme Péruvien du XVIIe siècle. La présidente de Yachachi souligna : « Nous avons connu l’orgue de Saint-Paterne au moment du festival Femmes en Campagne où un membre de cette association avait assisté à un de nos ateliers à Semblançay, c’est une belle preuve de communication dans notre nouvelle intercommunalité. C’est aussi grâce à Michèle Guillot ici présente de l’association Les Amis de l’orgue de Courtenay que nous avons découvert ces talentueux musiciens ». La soprano, Anne-Sophie Roblin-Venturelli et le baryton Ronan Nedelec interprétèrent de façon magistrale le répertoire aux côtés de l’organiste Jean-Louis Roblin. Leurs voix puissantes et harmonieuses s’élancèrent puissamment sur la délicate mélodie de l’orgue. Tous les mélomanes furent ravis par la prestation offerte gracieusement par les trois talentueux musiciens. La recette sera intégralement versée au profit des sinistrés de la catastrophe péruvienne. De l’avis général, « c’était superbe, un grand moment d’émotion, de belles harmonies saisissantes, des finales qui ont fait frissonner et une très bonne acoustique ».

Michèle Guillot des Amis de l'orgue de Courtenay et Elisabeth Aliaga de l'association Yachachi aux côtés des musiciens

Michèle Guillot des Amis de l'orgue de Courtenay et Elisabeth Aliaga de l'association Yachachi aux côtés des musiciens

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3 juillet 2017 1 03 /07 /juillet /2017 09:13
Les vendeurs occupent l'espace herbeux avec le déballage des objets à vendre
Les vendeurs occupent l'espace herbeux avec le déballage des objets à vendre
Les vendeurs occupent l'espace herbeux avec le déballage des objets à vendre
Les vendeurs occupent l'espace herbeux avec le déballage des objets à vendre
Les vendeurs occupent l'espace herbeux avec le déballage des objets à vendre

Les vendeurs occupent l'espace herbeux avec le déballage des objets à vendre

Dans le but de financer un échange avec une équipe de La Martinique initié par Julien Plesel, habitant de Saint-Paterne-Racan, mais originaire de la Martinique, les dirigeants, les joueurs et tous ceux qui s’intéressent à la vie du club de basket local, multiplient les manifestations qui peuvent apporter une aide et mettre un peu d’argent dans la caisse du club.

En ce dimanche, c’est un vide-grenier qui était organisé sur l’espace Beau-Soulage de Saint-Christophe-sur-le-Nais. Malgré une météo un peu triste et fraîche le matin, 35 exposants avaient installé leur stand sur la partie herbeuse et les curieux se succédaient sans interruption sur le site. Maryse Blanchard, la présidente, reconnaissait : « Tout le monde a répondu à notre demande et il y a eu une bonne mobilisation pour ce vide-grenier. Nous avons eu beaucoup de bénévoles pour l’installation. À partir de 10 h et demie, il y a eu de nombreux visiteurs.» Et, l’entraîneur des plus jeunes annonça : « Il faut que vous sachiez que nous avons beaucoup d’inscriptions de babies et de mini poussins. C’est encourageant pour le club. »

Pour le midi, un repas était prévu, sur le thème de la Martinique. Pour l’apéritif, Julien avait préparé un ti punch qui, aux dires des consommateurs, était délicieux. Pour l’accompagner, Emmanuel Couratin, cuisinier de métier et parent de joueur, avait confectionné des acras et en plat de consistance, les brochettes au poulet mariné et autres mets, tous aux saveurs et senteurs exotiques, connurent un franc succès. Les organiseurs ont compté une petite centaine de participants.

L’après-midi s’annonçant plus clémente au niveau météo, dès 14 h on a pu remarquer un nombre de chineurs potentiels plus important sur le site.

Au moment de la Toussaint, les joueurs martiniquais viendront au Pays de Racan où ils seront hébergés dans les familles et, en retour, les joueurs U15, séjourneront dans les familles martiniquaises. C’est pour ce déplacement et ce séjour que le club mobilise tous ses partenaires.

Toujours dans le but de récolter des fonds, un grand loto sera organisé par le GSPC Basket à l’automne.

Appel des dirigeants et des entraîneurs

On recherche des garçons de toutes les catégories et plus particulièrement des collégiens.

Dirigeants, entraîneurs, bénévoles, tous unis pour l'aboutissement du projet

Dirigeants, entraîneurs, bénévoles, tous unis pour l'aboutissement du projet

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25 mai 2017 4 25 /05 /mai /2017 16:04

Malaury est parti pour le grand voyage mais les GRBueil ont décidé de continuer à randonner pour lui aux côtés de ses parents, de ses sœurs, de sa famille pour témoigner leur solidarité et nourrir une très longue amitié.

Tous ses amis, toutes les personnes qui se sentent concernés par la maladie qui souhaitent contribuer à leur façon à soutenir la recherche médicale sont invités à venir marcher vendredi 2 juin pour une balade en soirée sur les terres du Pays de Racan.

 

Ce sera au tour de Saint Aubin le Dépeint d’accueillir ce rendez-vous annuel à la découverte des sentiers du nord tourangeau sur deux parcours au choix de 5 ou 11 kilomètres.

Comme à l’habitude, un dîner tiré du sac sera partagé sous les lumières de la salle des fêtes après l’apéritif offert par l’association.

 

Participation : 3 €

Contact : grbueil@laposte.net

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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 08:37
Un public très intéressé par le sujet
Un public très intéressé par le sujet

Un public très intéressé par le sujet

Pour la troisième année, la Direction déléguée du livre et de la lecture publique de Touraine, proposait en partenariat avec les bibliothèques d’Indre-et-Loire, un cycle d’animations gratuites autour d’un sujet propice aux échanges : l’exil. La bibliothèque de Saint-Paterne a souhaité s’associer à ce projet et, son animatrice, Nicole Milon, a concocté une soirée en trois parties : des lectures en partenariat avec la maison des écritures de Neuvy-le-Roi, le récit du parcours d’un exilé vivant sur la commune et pour terminer, la présentation de l’association « Familles solidaires de Touraine ».

Lecture de textes d'Ahmed Kalouaz

Lecture de textes d'Ahmed Kalouaz

Lectures avec la MDE

La lectrice a choisi de présenter quelques pages d’un livre d’Ahmed Kalouaz, racontant la vie de son père, vie qui fait écho à celle de nombreux Algériens. Cet auteur est né en 1952 à Arzew en Algérie. Quelques mois plus tard, sa famille s'installe en France où le père travaille déjà. Du parcours d'Ahmed Kalouaz, on ne sait pas grand chose sinon ce qu'il en dit lui même : "Cette vie avance, et un jour on se dit que l'on écrit. Et puis par hasard, cela intéresse deux ou trois personnes, un cercle d'initiés, ça donne du plaisir ou de l'émotion.  On écrit, mais il est aussi important de respirer, de courir ou d'aimer. Il paraît que de tant marcher et tant aimer naissent les livres. Ils naissent alors, mais on avait oublié que le plus important pour un livre, c'est de vivre". Il sera en résidence à la Maison des écritures en septembre.

Les déboires avec l'informatique
Les déboires avec l'informatique

Les déboires avec l'informatique

Le parcours de Thomas Teclu

Thomas Teclu avait préparé un support informatique pour relater son histoire mais, malheureusement il n’a pu l’utiliser faute de compatibilité entre les supports malgré plusieurs essais.

La carte de cette région d'Afrique

C’est donc face au public venu nombreux qu’il raconta son passionnant parcours.

Thomas Teclu est né en 1956, à Asmara en Érythrée, sous le régime éthiopien de l’empereur Hailé Sélassié. À 16 ans, il arrête ses études et part rejoindre un groupe de rebelles du FLE (front de libération de l’Érythrée) créé en 1961 mais qui a vu apparaître une scission dans les années 1970 : le FLE d’un côté et le Front Populaire de Libération de l’Erythrée (FPLE), groupe laïc et de tendance marxiste dirigé par Issayas Afeworki, que Thomas Teclu rejoindra par la suite. Ne supportant pas la dictature, il quitte son pays à l’âge de 17 ans, passe par le Soudan où il fait une demande d’asile et se retrouve dans un camp avec des prisonniers du FLE. En novembre 1981, plusieurs prisonniers ayant été exécutés dans la nuit, il décide de s’évader avec 4 personnes. Ils rencontrent des Soudanais « bien placés » et obtiennent une carte d’identité qui leur permet de travailler pendant 4 ans.

Renonçant au support informatique, M. Teclu utilise son document papier
Renonçant au support informatique, M. Teclu utilise son document papier
Renonçant au support informatique, M. Teclu utilise son document papier

Renonçant au support informatique, M. Teclu utilise son document papier

Mais le Soudan devient instable aussi, il cherche à obtenir des visas pour l’Europe. Il achète un faux passeport éthiopien et des visas pour l’Allemagne et la France. Il embarque pour Le Caire où il passe 8 jours puis pour Francfort mais son visa est périmé, les Allemands veulent le renvoyer et le remettent dans l’avion. Heureusement son visa pour la France était encore valide et, la police française mise au courant est venue l’interroger. C’était les 14 et 15 août 1985. Il s’est expliqué et a obtenu une réponse favorable du ministère de l’Intérieur. Il a d’abord été accueilli dans un foyer à la Défense avant d’être envoyé à Alençon pour 6 mois. Il a commencé à apprendre le français, puis ce fut Tours où il continua son apprentissage de la langue pendant 3 mois à l’Institut et passa 9 mois à la fédération des Compagnons où il apprit la taille de pierre et fut ensuite embauché dans l’entreprise Baillereau (1er avril 1988) où il devint responsable de chantier. Entretemps, il a vécu un vrai cauchemar. Le 11 février 1986, on lui donna un mois pour quitter le pays. Il fit un recours auprès du préfet, obtint le secours de ses amis, de son employeur, d’associations et de la mairie de Fondettes. Finalement le préfet accepta qu’il reste comme émigré car, comme il l’a répété : « Si l’on me renvoie dans mon pays, je suis mort ! »

Tout en travaillant, il a repris des études au lycée Chaptal de Tours et à la faculté catholique de Lille. Maintenant il est responsable de chantier pour le groupe Eiffage. Il a voulu obtenir la nationalité française, mais cela n'a pas été facile, en effet il lui fallait un extrait de naissance, mais comme il a fui son pays il ne pouvait pas l'obtenir. Alors il a fait plusieurs fois les démarches grâce au soutien de son employeur, d'amis et d'associations. Il a pu enfin obtenir la nationalité Française en 2004. Il a toujours travaillé et payé son loyer, et pense que « c'est à moi de m'intégrer et non pas d'attendre des aides, il faut aller vers les gens». Ce qu’il a su faire depuis qu’il est installé avec sa famille à Saint-Paterne où ils sont bien appréciés. Il a toujours de la famille en Érythrée avec qui il a des contacts, mais malheureusement ses quatre enfants ne connaissent pas son pays d'origine. Il souhaite pouvoir un jour le leur faire découvrir, mais actuellement ce serait trop dangereux. Pour lui « c'est une chance de vivre en France, et heureusement, j’ai toujours été en bonne santé ».

Les représentantes de Familles solidaires face au public

Les représentantes de Familles solidaires face au public

Familles solidaires

Enfin Mme Marie Bachelet, éducatrice spécialisée au sein de l'association familles solidaires ainsi qu'une jeune fille en service civique présentèrent l'association qui œuvre en Indre-et-Loire. Cette association recherche des familles pouvant accueillir des réfugiés afin de faciliter leur intégration.

Mme Bachelet rappelle que, depuis soixante-dix ans, l’association propose « un accueil inconditionnel de tous ceux qui se trouvent en situation de fragilité».

Ensuite il y eut des échanges avec le public conquis et impressionné par le parcours et le courage de Monsieur Teclu. Une soirée qui peut, espérons-le, changer le regard de certains sur toutes ces personnes qui ont fui leur pays pour des causes très diverses mais jamais par plaisir !


 

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26 mars 2017 7 26 /03 /mars /2017 09:44

Jeudi, entre 10 h et 15 h, un atelier bien-être était proposé aux bénéficiaires de l’association par des bénévoles souvent anciens bénéficiaires.

Cette idée d’ateliers est venue un jour où un ancien bénéficiaire qui avait une formation de cuisinier vint rendre visite aux bénévoles en amenant des chouquettes « excellentes » aux dires de ceux qui ont eu le plaisir de les goûter. Danielle, une des bénévoles, fit cette remarque : « Comment fais-tu pour les réussir aussi bien ? Moi, quand j’en fais, elles ont tendance à retomber à la sortie du four. » Aussitôt, le cuisinier leur proposa : « Ça vous dirait que je vous montre comment faire ? On pourrait mettre en place un atelier cuisine.» Cette proposition fut aussitôt adoptée. Une date fut retenue. Tout le matériel nécessaire fut apporté par cet ancien bénéficiaire devenu bénévole à son tour et c’est ainsi que commença le premier atelier.

Il existe aussi des ateliers « jardinage » au niveau des jardins partagés où un bénévole donne des conseils aux familles sur les semis, les plantations, les récoltes. Annick a confié : « Nous allons bientôt lancer un atelier jardinage pour créer des parterres devant notre bâtiment. Il y a déjà des volontaires. »

Un choix impressionnant de vernis à ongles

Un choix impressionnant de vernis à ongles

Mais revenons à l’atelier du jour ou plutôt aux ateliers. Sur les 8 bénéficiaires inscrits en ce moment, 5 personnes s’étaient inscrites. Il y avait déjà eu quelques ateliers « coiffure » avec une bénéficiaire ayant une formation de coiffeuse mais ce jeudi-là, les lieux étaient transformés en salon d’esthétique : côté épicerie, une bonne odeur d’huiles essentielles, une musique douce, créaient une ambiance zen pour des séances de réflexologie plantaire animée par une personne en fin de formation et qui va se mettre très prochainement à son compte comme auto-entrepreneur.

Une petite salle abritait le coin coiffure d’où sortait une bénéficiaire très heureuse d’avoir pu bénéficier d’une séance avec une « professionnelle ». Pendant ce temps, dans la pièce voisine, une bénéficiaire confiait ses mains à une manucure qui, une fois les soins terminés, appliquait avec application un beau vernis à ongles.

Cette idée d’atelier esthétique-bien-être mis en place pour la première fois, avait pour but auprès des femmes de raviver une estime de soi très importante malgré les aléas de la vie et de leur montrer qu’il suffit parfois de peu de chose pour se prendre en main, retrouver un peu de coquetterie, pour affronter par exemple un entretien d’embauche dans de meilleures conditions.

La dynamique d’Épisode est basée sur la disponibilité des bénévoles qui sont en partie remerciés par les anciens bénéficiaires qui n’hésitent pas à venir à leur tour donner un coup de main. Toutes les personnes qui pensent pouvoir être utiles seront les bienvenues, soit pour des aides ponctuelles soit pour un engagement à plus long terme.

Une jolie main en perspective

Une jolie main en perspective

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31 janvier 2017 2 31 /01 /janvier /2017 09:12
Une salle comble pour cette dernière séance

Une salle comble pour cette dernière séance

Pour leur dernière séance de la saison 2016-2017, c’est devant une salle comble que les Joyeux de l’Escotais se sont produits devant les Noviciens, dans la salle Armand Moisant. Comme les années précédentes, cette soirée s’est déroulée au profit du Secours catholique. Le public, très réactif, a félicité les acteurs.

Les jeunes sur scène
Les jeunes sur scène
Les jeunes sur scène
Les jeunes sur scène

Les jeunes sur scène

Les jeunes, très prometteurs, ont parfaitement animé les différents tableaux aussi bien dans la pièce « La fugue » que dans « Love et zizanie ».

Les adlutes dans "Le bal des escargots"
Les adlutes dans "Le bal des escargots"
Les adlutes dans "Le bal des escargots"
Les adlutes dans "Le bal des escargots"
Les adlutes dans "Le bal des escargots"

Les adlutes dans "Le bal des escargots"

Les adultes, toujours très à l’aise sur scène, ont profité de cette dernière séance pour lancer quelques boutades improvisées autour de leur président, Michel Poupée.

Marie-Claude Lubineau à côté de Michel Poupée

Marie-Claude Lubineau à côté de Michel Poupée

Marie-Claude Lubineau a présenté les actions entreprises au sein de l’antenne du secours catholique du secteur. Elle a fait appel aux bonnes volontés pour les jardins partagés qui devront être retournés avant les semis de printemps. Ce fut aussi pour elle l’occasion d’inviter toutes les personnes intéressées à se joindre à leur équipe de bénévoles qui a bien besoin de renfort.

 

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10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 14:15
Prêts pour suivre la conférence
Prêts pour suivre la conférence

Prêts pour suivre la conférence

Samedi soir, la salle Beau Soulage de Saint-Christophe, était décorée aux couleurs de l’automne et, une photo de Malaury, parti rejoindre les étoiles en décembre dernier, rappelait que l’association qui porte son nom, poursuivait l’action entamée il y a maintenant 12 ans pour aider la recherche médicale dans sa lutte pour le syndrome de Lesch Nyhan et la dystonie dont souffrait Malaury mais aussi toutes les recherches pouvant faire avancer la médecine dans le traitement de maladies rares et souvent orphelines.

Odile Gourdon, maman de Malaury et présidente de l’association ouvrit la soirée en adressant des remerciements à tous ceux qui restent fidèles à l’association, à la municipalité pour le prêt de la salle et à son invité pour tout l’accompagnement dont il les a gratifiés tout au long de la maladie de Malaury. « Malaury est parti mais il nous a demandé de continuer. L’an dernier à cette époque, il était hospitalisé. Jusqu’à ses 18 ans, il a été à plusieurs reprises hospitalisé à Clocheville avec le professeur Castelnau. C’est lui qui nous avait donné ce conseil : Faites avec Malaury comme avec n’importe quel enfant.  Il nous a beaucoup aidés et de longues amitiés se sont créées pendant 10 ans. L’arrivée en médecine adulte s’est faite dans la douceur grâce à tout le travail fait avec les différentes équipes et Internet qui a permis un suivi parfait du dossier dans tous les services. » Puis s’adressant directement à Pierre Castelnau, elle ajouta : « Pour nous, vous avez été un guide. Malaury a toujours été reconnaissant pour le personnel soignant qui s’est occupé de lui. D’ailleurs, quand il avait un problème, il disait toujours Appelle Pierre .»

Ce petit discours empreint de beaucoup d’émotion achevé, la soirée put débuter et comme d’habitude, elle s’est déroulée en trois temps forts.

La recherche médicale, point d'orgue de la soirée Malaury
La recherche médicale, point d'orgue de la soirée Malaury

La conférence

Animée par le professeur Pierre Castelnau, neuropédiâtre à l’hôpital Clocheville de Tours, elle réunit une centaine de personnes. Le thème de sa conférence portait sur l’enfant et le handicap et s’intitulait « Comment prend-on en charge le handicap ? ».

La charte Romain Jacob fait reconnaître les droits des patients en état de handicap. Il présenta rapidement les différentes formes de handicap, de celui qui est très visible à ceux qui n’apparaissent pas. Pour traiter certaines formes de handicap, il préconise l’utilisation de l’hypnose ou de l’art thérapie. « Malaury appréciait beaucoup l’art thérapie qu’il a eu l’occasion de pratiquer à l’IME de Ballan-Miré. »

Pour lui, utiliser cette méthode avec les enfants classés TDAH (trouble déficient de l’attention avec ou sans hyperactivité) donne de bons résultats et arrive à rétablir l’estime de soi très souvent mise à mal par le rejet des autres. Des recherches sont en cours pour trouver des médicaments qui pourraient agir sur ces patients.

À Clocheville, deux petits robots humanoïdes permettent avec les enfants des interactivités ludiques et cognitives. L’arrivée d’un troisième robot est prévue mais le problème, c’est le coût important. Il termina son exposé par ces mots : « Il faut changer notre regard sur le handicap ! »

Moment très important de la soirée : la remise des chèques
Moment très important de la soirée : la remise des chèques
Moment très important de la soirée : la remise des chèques
Moment très important de la soirée : la remise des chèques
Moment très important de la soirée : la remise des chèques

Moment très important de la soirée : la remise des chèques

Après les nombreux applaudissements du public, Odile s’approcha du conférencier accompagnée de trois jeunes filles qui, en maternelle, étaient en classe avec Malaury, à Saint-Christophe, Julie, Laura et Maëlle et qui sont présentes chaque année. Elles ont toujours eu un rôle très important puisqu’elles accompagnaient Malaury lors de la remise du chèque que l’association offrait pour la recherche médicale. C’est donc sans lui, que cette année elles étaient porteuses de deux chèques, l’un pour le professeur Castelnau d’un montant de 3 500 € qui pourra aider à l’achat du petit robot et l’autre de 6 500 € pour le docteur Irène Céballos qui travaille sur le syndrome de Lesch Nyhan.

Pour détendre un peu l’atmosphère, un apéritif était offert à tous les participants dont le nombre grossissait avec l’approche du repas.

Les convives pendant le repas
Les convives pendant le repas
Les convives pendant le repas
Les convives pendant le repas

Les convives pendant le repas

Vers 20 h 30, 320 convives étaient installés tout autour de la salle pour déguster un succulent cassoulet préparé par Joël, cuisinier bénévole, avec l’aide des nombreux bénévoles de l’association, certains ayant revêtus pour l’occasion une tenue rappelant celle de certains humoristes bien connus à la campagne.

La Bande à Ménard et deux humoristes locaux
La Bande à Ménard et deux humoristes locaux

La Bande à Ménard et deux humoristes locaux

Durant le repas, la Bande à Ménard, groupe musical familial, interpréta plusieurs chansons très appréciées du public en s’accompagnant à la guitare.

Moment de reconnaissance et de remerciements envers les bénévoles
Moment de reconnaissance et de remerciements envers les bénévoles
Moment de reconnaissance et de remerciements envers les bénévoles

Moment de reconnaissance et de remerciements envers les bénévoles

Un petit intermède avant la dernière animation permit à la troupe des petites mains de monter sur scène. Elle fut accueillie par un tonnerre d’applaudissements qui en dit long sur la motivation des personnes présentes quant au soutien apporté à l’association Malaury.

La vente de quelques billets de tombola permit aux heureux gagnants de repartir avec un souvenir de la soirée.

Coluche, Claude François et ses Claudettes sur scène
Coluche, Claude François et ses Claudettes sur scène
Coluche, Claude François et ses Claudettes sur scène

Coluche, Claude François et ses Claudettes sur scène

Le spectacle

Pour terminer cette manifestation dans la bonne humeur, l’humoriste, chanteur, imitateur, Pascal Fleury, divertit le public par quelques boutades et traits d’humour sur l’actualité politique avant de se lancer dans l’imitation de quelques chanteurs ou acteurs en invitant le public à participer.

Et, comme pour Cendrillon, quand minuit arriva, vint le moment de se séparer en se donnant rendez-vous, à la même époque en 2017 pour continuer le combat contre les maladies rares en aidant la recherche.

Le sourire de Malaury

Le sourire de Malaury

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 10:06

Samedi après-midi, les abords du foyer Bois Soleil étaient le théâtre d’une animation inhabituelle. Familles Rurales de Racan, suite à un projet ID en campagne, avec Nathalie Le Tellier, animatrice coordinatrice du dispositif jeunesse de la CCPR, aidée d’Arnaud Villedieu, a décidé d’organiser un après-midi jeux qui regrouperait les résidents du foyer Bois Soleil et les habitants de tous âges du territoire de Racan.

Cette manifestation fait suite à plusieurs ateliers menés avec AGEVIE et le groupe « Histoires de savoirs », groupe qui s’est formé des rencontres entre le dispositif jeunesse de la communauté de commune Racan et le foyer Bois Soleil. Il avait été décidé de concrétiser toutes ces rencontres par une grande fête intitulée « Le temps des jeux ».

De très nombreux stands étaient donc installés sur les pelouses et proposaient toutes sortes de jeux faisant appel à différentes fonctions de l’individu : logique, adresse, réflexion, motricité, … en allant du simple jeu de société à toutes sortes de jeux de tailles diverses et plus ou moins élaborés.

Les jeux nombreux et variés eurent beaucoup de succès
Les jeux nombreux et variés eurent beaucoup de succès
Les jeux nombreux et variés eurent beaucoup de succès
Les jeux nombreux et variés eurent beaucoup de succès
Les jeux nombreux et variés eurent beaucoup de succès
Les jeux nombreux et variés eurent beaucoup de succès
Les jeux nombreux et variés eurent beaucoup de succès

Les jeux nombreux et variés eurent beaucoup de succès

Un stand occupé par des joueurs de belote avait pour but d’initier des non joueurs à ce jeu de cartes traditionnel. À la question : « Avez-vous fait beaucoup d’initiation ? » la réponse fut positive : « Oui, on a vu des jeunes mais aussi des anciens du Foyer. Il y en a qui en jouant, se sont rappelé avoir déjà joué et ils étaient heureux de pouvoir dire le nom des cartes. Cela a fait travailler leur mémoire. »

Les joueurs de belote

Les joueurs de belote

À l’écart de ces jeux, un espace était réservé au tir à l’arc et attirait de nombreux jeunes et moins jeunes. L’initiation était proposée par le club « Les archers de Neuvy-le-Roi ». Cette association a été créée en janvier 2015. Aux beaux jours, les entraînements se font sur un terrain près de la piste d’athlétisme et en cas de mauvais temps, un créneau lui a été attribué au gymnase. Elle est désormais affiliée à la fédération française de tir à l’arc. Le souhait des responsables serait de faire sur tir sur un parcours.

Le tir à l'arc a eu beaucoup de succès

Le tir à l'arc a eu beaucoup de succès

Et, pour rassasier tous ces joueurs, l’APE de Chemillé tenait le stand du goûter où gâteaux et boissons attiraient les jeunes affamés.

Le goûter, instant à ne pas manquer

Le goûter, instant à ne pas manquer

De nombreuses autres activités étaient également prévues et l’après midi fut ponctuée de nombreux événements drôles ou spectaculaires qui ont réjoui les participants et les spectateurs. C’était la deuxième édition de cette sympathique manifestation.

La participation aux différents jeux était gratuite et, avec une météo assez agréable, tous les participants étaient satisfaits de cette belle initiative.

Le temps des jeux, moment de convivialité pour les adultes et de découverte du handicap pour les plus jeunes
Le temps des jeux, moment de convivialité pour les adultes et de découverte du handicap pour les plus jeunes

Le temps des jeux, moment de convivialité pour les adultes et de découverte du handicap pour les plus jeunes

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  • : Le blog de ROYER Monique
  • : L'actualité communale de St Christophe et des communes environnantes. La vie des associations par leurs manifestations. Et la description de mes coups de cœur.
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  • ROYER Monique
  • Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
  • Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.

Présentation du village

Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais

L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.

 

Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de découvrir le riche passé de notre commune.
Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
 


Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point contact qui nous permettra de communiquer.

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