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12 janvier 2020 7 12 /01 /janvier /2020 14:29

Le dimanche 26 janvier à 11h, à la salle du Conseil municipal de la mairie de Neuvy-le-Roi, un concert sera donné par l’ensemble de musiques contemporaines PTYX.

Celui-ci vous fera découvrir des œuvres pour saxophone et bande, voix et percussions ou encore quatuor de flûtes, toutes de la main de la grande compositrice Sophie LACAZE qui sera par ailleurs présente.

Ce concert s’inscrit dans le cadre bien connu à présent du Cercle des Musiques Disparues.

En effet, cela fait maintenant deux ans que cet événement mensuel soutenu par le Conseil départemental et la SACEM, permet à un public le plus souvent non-initié à ces musiques de découvrir des œuvres et leur compositeur, des interprètes et un lieu, l’événement mettant chaque fois en lumière un nouvel endroit - inhabituel ou insolite- de notre département.

 

Cependant ce premier concert de la nouvelle année a une résonance toute particulière car il sera le premier d’une série en Pays de Racan ayant pour but d’annoncer la tenue d’un  festival que crée PTYX à NEUVY-le-ROI : « les in:entendus »,  du 13 au 16 août 2020.

Ce festival - une première du genre sur ce territoire depuis « les Bucoliques »- atteste du rayonnement important que cet ensemble, composé de musicien(ne)s résidant en quasi totalité dans le département, a acquis en Région Centre et bien au-delà puisqu’il fait maintenant partie de « FUTURS COMPOSÉS », réseau national de la création musicale.

 

 

L'ensemble PTYX dans la "Tour de Babel" de Jean Vindras (lors d'un week-end performance dans l'atelier du sculpteur).  Photo de Sophie Mourrat

En 2019, PTYX s’est produit 59 fois, dont 18 en dehors de la Région Centre. Ses musiciens mettent un point d’honneur à poursuivre leur objectif de départ : servir au mieux les compositeurs d’aujourd’hui et faire découvrir leurs musiques au plus grand nombre, simplement, sans élitisme ni prosélytisme. C’est ainsi qu’il a été choisi de donner un grand nombre de concerts dans les communes essentiellement rurales du département et l’année 2020 promet sur ce point d’être plus riche encore, avec en prime un beau festival plein de promesses.

 

Du 6 au 10 juillet, l’Académie « les P’tis PTYX », destinée à de jeunes musicien(ne)s et encadrée par des musiciens de l’ensemble, fera office pour les stagiaires de préambule au festival -au cours duquel ils se produiront- car après Sylvain KASSAP l’année passée, c’est Sophie LACAZE qui sera la marraine pour cette édition.

 

Le festival accueillera des compositrices et compositeurs d’envergure internationale, à l’instar de Sophie LACAZE, Thierry MACHUEL, Charles UZOR (Suisse) ou encore Sylvain KASSAP. 

Deux ensembles seront également invités : « OFFRANDES » (le Mans) et OMEDOC (région de Caen), ainsi que des artistes locaux et internationaux.

Il sera également proposé deux temps forts ouverts aux musiciens amateurs des orchestres d’harmonie ou des élèves des écoles de musiques. Un appel à participation est d’ailleurs lancé :  les personnes intéressées peuvent prendre contact afin de se faire connaître ou de prendre des renseignements en écrivant à :

contact@lesinentendus.fr ou par téléphone au 06.63.01.47.56

 

Il est également lancé un appel à bénévoles pour celles et ceux qui souhaiteraient aider à mettre en œuvre ce projet : benevole@lesinentendus.fr

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8 janvier 2020 3 08 /01 /janvier /2020 12:47

Si vous aimez parcourir de nouveaux horizons et n'avez pas la possibilité de voyager, nous vous proposons de venir assister à la projection gratuite que nous organiserons à l'espace socioculturel "Le Foyer" à Saint-Christophe-sur-le-Nais, le vendredi 24 janvier, à 20 h 30.

Nous vous présenterons l'Albanie, un pays longtemps inaccessible aux touristes et qui s'ouvre progressivement. Ses paysages sont magnifiques et ses habitants très accueillants.

Durant les 15 jours que nous y avons passés, en parcourant avec notre guide et notre chauffeur, le pays du nord au sud, nous avons pu découvrir la vie des habitants tant dans les sites reculés que dans les villes.

C'est ce voyage qui nous a enthousiasmés que nous essaierons de faire revivre pour vous. Auparavant, à l'aide de quelques photos, je vais tenter de vous permettre d'avoir une première approche de ce pays attachant.

Monique et Lionel ROYER

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15 décembre 2019 7 15 /12 /décembre /2019 16:32

 

Ce samedi après-midi festif, sur le thème de Noël, se présentait cette année à Saint-Christophe sous une toute nouvelle formule. Au lieu de décliner comme les années précédentes les festivités en deux épisodes l’un étant la partie préparée par les enseignantes et les parents d’élèves en soirée et l’autre le Noël de la municipalité, un autre jour, en matinée, cette année tout a été regroupé sur un même après-midi, formule qui apparemment faisait l’unanimité auprès du corps enseignant et des élus mais, comme le confia, Maeva Piermé, directrice de l’école, « Attendons de voir le retour des parents ! ».

Un public conquis par la prestation du lutin du Père Noël
Un public conquis par la prestation du lutin du Père Noël

Un public conquis par la prestation du lutin du Père Noël

Comment se déroula donc cette manifestation qui se passait dans la salle Beau-Soulage et qui avait attiré, outre les enfants, de très nombreux adultes ? Tout d’abord, à 15 heures, ce fut le spectacle offert par la mairie. Sur la scène, dans son atelier, le responsable en chef des lutins du père Noël, un peu perturbé par l’arrivée de tout ce monde invité par le Père Noël qui avait oublié de le prévenir, fit contre mauvaise fortune, bon cœur et l’accueillit à bras ouvert. 

L'atelier où travaille le lutin
L'atelier où travaille le lutin

L'atelier où travaille le lutin

Et, avec l’aide de tout ce petit monde, il va tenter de réaliser au mieux tout le travail de préparation qu’il doit accomplir avant l’arrivée du Père Noël. Il doit s’occuper de la décoration du sapin en tentant de rajouter des boules, pas forcément adaptées à l’arbre, vérifier les guirlandes électriques, achever la décoration de son atelier, tout cela dans des circonstances toujours assez burlesques qui déclenchèrent de grands rires chez les bambins de tous âges !

Des enfants attentifs et hilares face aux acrobaties du lutin
Des enfants attentifs et hilares face aux acrobaties du lutin

Des enfants attentifs et hilares face aux acrobaties du lutin

Après ce spectacle proposé par la compagnie Cirk’Onstance atténuante, intitulé « Les lumières de Noël », un goûter attendait les 150 enfants bénéficiaires de ce Noël offert par la municipalité. Puis, après une pause, vint la partie préparée par les enseignantes et leurs 103 élèves de la maternelle au CM2.

Cinq chants furent interprétés par les enfants, deux par les maternelles, deux par les plus grands et un, commun à toute l’école. 

C’est alors que se présenta un grand bonhomme, tout vêtu de rouge et avec une superbe barbe blanche, qui venait vérifier si son lutin en chef avait bien travaillé et, qui profita de son passage pour distribuer à chaque enfant un cadeau offert par la mairie.

Quelques-unes des péripéties du lutin du Père Noël
Quelques-unes des péripéties du lutin du Père Noël
Quelques-unes des péripéties du lutin du Père Noël

Quelques-unes des péripéties du lutin du Père Noël

Puis, la soirée se termina par un repas de fête proposé par l’APE, toujours dans l’optique de recueillir des fonds pour aider au financement des activités pédagogiques menées par les enseignantes dont la classe découverte de mars prochain.

Une très belle manifestation qui, c’est à souhaiter, pourra se renouveler sous cette formule.

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9 décembre 2019 1 09 /12 /décembre /2019 15:06

Commencées le week-end précédent, les quatre premières séances de la tournée 2019 de la troupe « Les Joyeux de l’Escotais » s’achevaient ce dimanche après-midi. Sur l’ensemble des quatre représentations, les organisateurs ont enregistré 750 spectateurs venus des communes environnantes mais aussi d’un peu plus loin.  C’est un public fidèle qui sait que venir assister au théâtre à Saint-Paterne c’est s’assurer de passer un bon moment de détente et de franc plaisir.

Un public fidèle et conquis d'avance
Un public fidèle et conquis d'avance
Un public fidèle et conquis d'avance

Un public fidèle et conquis d'avance

Avant le début de chaque séance, Cendrine Boigard, la présidente de l’association, actrice elle aussi (mais pas cette année), souhaita la bienvenue au public qui, à chaque séance, emplissait la salle Gabriel, et présenta les différents acteurs qui allaient occuper la scène au cours de la soirée.

 

Cendrine, la présidente, présente le programme de la séance

Tout d’abord, ce furent les quatre plus jeunes, Léo, Nathaël, Méline et Clémence, tous nouveaux cette année, qui interprétèrent une pièce de Johann Corbard, « Expressions libres », mise en scène par des acteurs un peu plus chevronnés, Séverine, Françoise, Virginie, Brigitte et Annette. En essayant d’imiter le parler des adultes avec des expressions toute faites, ils montrèrent qu’en fait, cela ne débouche sur rien de bien concret. Mais, quand ils commencèrent à s’exprimer dans leur langage, ce fut au tour des adultes d’être laissés sur la touche.

Un début prometteur pour ces jeunes pousses.

Les plus jeunes dans "Expressions libres"
Les plus jeunes dans "Expressions libres"
Les plus jeunes dans "Expressions libres"
Les plus jeunes dans "Expressions libres"
Les plus jeunes dans "Expressions libres"
Les plus jeunes dans "Expressions libres"

Les plus jeunes dans "Expressions libres"

En second lieu, ce furent 3 jeunes adultes, déjà bien habituées aux planches, Mati, Margot et Juliette, qui, en toute autonomie, ont monté le sketch d’Anny Lescalier, « Ah les hommes ». Des échanges entre trois jeunes femmes, installées à la terrasse d’un café, l’une mariée, les deux autres en recherche d’une belle histoire, qui philosophent sur les hommes et échangent leur point de vue.

"Ah les hommes", sketch présenté par les jeunes adultes
"Ah les hommes", sketch présenté par les jeunes adultes
"Ah les hommes", sketch présenté par les jeunes adultes
"Ah les hommes", sketch présenté par les jeunes adultes
"Ah les hommes", sketch présenté par les jeunes adultes

"Ah les hommes", sketch présenté par les jeunes adultes

Puis ce fut la dernière pièce avant l’entracte, celle des adolescents, Paul-Louis, Tom, Erwan et Jules, intitulée « Al Capone » et écrite par Corinne Reclus-Gresse. C’est sous la conduite de Nicolas, Cendrine, Marion et Christophe, qu’ils ont appris le dur métier de « braqueur de banque ». En fait, ils ne sont pas encore vraiment prêts pour devenir des pros. La banque locale n’a pas trop de soucis à se faire. D’ailleurs, Michel, en gendarme tout à fait authentique, les a reconduits illico en prison !

"Al Capone" avec les Ados, pas facile de braquer une banque !
"Al Capone" avec les Ados, pas facile de braquer une banque !
"Al Capone" avec les Ados, pas facile de braquer une banque !
"Al Capone" avec les Ados, pas facile de braquer une banque !
"Al Capone" avec les Ados, pas facile de braquer une banque !

"Al Capone" avec les Ados, pas facile de braquer une banque !

Après un quart d’heure d’entracte, pendant lequel les bénévoles s’activaient soit sur scène pour la mise en place du décor pour « Dépêche-toi Bibiche, on va rater l’avion » de Jérôme Dubois, soit dans la salle pour entre autre, la vente de crêpes et à la buvette pour rafraîchir les spectateurs, chacun reprit sa place pour le moment phare de la soirée, la pièce des adultes. Les acteurs confirmés, Nicolas, Marion, Didier, Annette, Florence, Jacky et Nathalie accueillaient parmi eux, Arnaud, un nouvel acteur qui a tout de suite trouvé sa place et s’est intégré à la bande de joyeux lurons sans fausse note. De quiproquos en quiproquos, les 3 actes étaient salués dans la public par de formidables éclats de rires, les situations invraisemblables s’enchaînant sans temps mort !

Un petit aperçu des adultes dans "Dépêche-toi Bibiche, on va rater l'avion"
Un petit aperçu des adultes dans "Dépêche-toi Bibiche, on va rater l'avion"
Un petit aperçu des adultes dans "Dépêche-toi Bibiche, on va rater l'avion"
Un petit aperçu des adultes dans "Dépêche-toi Bibiche, on va rater l'avion"
Un petit aperçu des adultes dans "Dépêche-toi Bibiche, on va rater l'avion"
Un petit aperçu des adultes dans "Dépêche-toi Bibiche, on va rater l'avion"
Un petit aperçu des adultes dans "Dépêche-toi Bibiche, on va rater l'avion"
Un petit aperçu des adultes dans "Dépêche-toi Bibiche, on va rater l'avion"
Un petit aperçu des adultes dans "Dépêche-toi Bibiche, on va rater l'avion"
Un petit aperçu des adultes dans "Dépêche-toi Bibiche, on va rater l'avion"
Un petit aperçu des adultes dans "Dépêche-toi Bibiche, on va rater l'avion"

Un petit aperçu des adultes dans "Dépêche-toi Bibiche, on va rater l'avion"

Chacune des quatre séances s’acheva donc sous des tonnerres d’applaudissements amplement mérités.

Pour ceux et celles qui n’auraient pas eu la chance de bénéficier de cette merveilleuse thérapie qu’est le rire, deux autres séances sont encore au programme de la saison :

Le 11 janvier 2020, à Saint-Paterne-Racan, salle Gabriel, à 20 h 30, séance caritative au profit de l’association « La petite locomotive » de Luceau (72).

Le 25 janvier 2020, à Neuvy-le-Roi, salle Armand Moisant, à 20 h 30.

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4 décembre 2019 3 04 /12 /décembre /2019 15:42

 

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21 novembre 2019 4 21 /11 /novembre /2019 10:40

 

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13 octobre 2019 7 13 /10 /octobre /2019 16:28
Un très nombreux public pour cette seconde conférence de l'année

Un très nombreux public pour cette seconde conférence de l'année

Vendredi soir, la seconde conférence proposée par l’association « Histoire et Patrimoine », mettait à l’honneur un personnage de Saint-Christophe, encore peu connu. C’était donc l’occasion, grâce à Jean De Rycke, membre de l’association, de le présenter au nombreux public fidèle des manifestations organisées par l’association.

Le conférencier, Jean de Rycke

Le conférencier, Jean de Rycke

Gilles Douté (1750-1813) était le fils d'un maréchal-ferrant de Saint-Christophe-sur-le-Nais. À l'âge de 15 ans, il fut choisi par l'intendant de Tours pour être formé à la profession de vétérinaire à Lyon, dans l'École Royale fondée en 1761 par Claude Bourgelat.  Ce personnage était le créateur de l’école vétérinaire de Lyon puis, ensuite de celle d’Alfort. Ces écoles furent ouvertes pour lutter contre les pratiques utilisées alors et qui relevaient pour la plupart du charlatanisme. Muni du Brevet du roi, Gilles Douté s'établit à Tours en 1772, devenant ainsi le premier vétérinaire de Touraine. Les étapes de sa vie étudiante et professionnelle ont été reconstituées à partir des archives d'Indre-et-Loire et de Sarthe.

Les écoles vétérinaires devaient combattre les pratiques anciennes

Les écoles vétérinaires devaient combattre les pratiques anciennes

Comment l’attention du conférencier, Jean de Rycke, a-t-elle été attirée par ce fait qu’on peut qualifier d’important pour l’histoire locale ?

Comme il le dit lui-même : « C’est par un article du Dictionnaire des scientifiques de Touraine, ouvrage édité par l’Académie de Touraine. Cet ouvrage collectif de 400 pages, sous la direction de Marc Rideau, comprend les notices biographiques de 550 personnalités de Touraine qui se sont illustrées dans le passé par des contributions remarquables dans divers domaines scientifiques. Gilles Douté est parmi elles, et ce n’est d’ailleurs pas le seul Christophorien qui y apparaisse, ni le seul natif du Pays de Racan. La fiche concernant Gilles Douté, renferme deux faits qui nous interpellent : la reconnaissance officielle par le roi de la profession de vétérinaire et le métier du père de Gilles : maréchal-ferrant. Le maréchal-ferrant, dans les campagnes d’alors, et pour de longues années encore, était celui qui ferrait les chevaux mais aussi celui qui soignait leurs maladies ainsi que celles des bestiaux. Le maréchal-ferrant était le membre d’une corporation dont la puissance était proportionnée à l’importance du cheval dans la société d'alors. C’était l’ancêtre du vétérinaire. »

Le conférencier a passé de nombreuses heures aux archives

Le conférencier a passé de nombreuses heures aux archives

Le parcours de Gilles Douté

À 15 ans, il part pour l’école royale vétérinaire de Lyon, à pied, avec un autre Christophorien, un peu plus âgé que lui, René Cuisnier et ce, grâce à la protection de M. du Cluzel, intendant de la généralité de Tours. Ce dernier a obtenu que soient dégagés les fonds nécessaires à l’éducation de 6 élèves choisis pour bénéficier de l’enseignement de cette école royale fondée en 1762. Après des études sérieuses, Gilles Douté obtient son diplôme de l’école de Lyon en 1769. Quant à René Cuisnier, il sera renvoyé de l’école de Lyon et ne deviendra pas vétérinaire.

Tout au long de sa scolarité, Gilles Douté a fait preuve d’une santé précaire corroborée par des accidents de santé assez graves survenus lors du séjour à Alfort où il a été appelé par Claude Bourgelat pour parfaire sa formation en avril 1771. M. Bourgelat, qui gardait la main sur l’attribution des brevets, estimait en effet que l’école de Lyon négligeait la formation pratique des futurs vétérinaires et qu’il était nécessaire d’y remédier par un séjour complémentaire à Alfort.

Aussi, malgré son diplôme obtenu à Lyon, au lieu de rentrer en Touraine pour exercer son métier, il se rend à l’école royale de Paris, sise à Alfort, pour y parfaire ses connaissances dans l’art vétérinaire.

Le 6 mai 1772, en possession du brevet de l’école royale d’Alfort, lui permettant d’exercer la médecine vétérinaire et du brevet de privilégié du Roy, il s’installe à Tours où il dispose d’un hôpital pour chevaux grâce à l’appui et à la générosité de l’intendant. Il faut savoir qu’à l’époque, les chevaux font l’objet de soins particuliers car ils sont indispensables à l’armée.

La médaille du "prix de pratique" remise par le Roi

La médaille du "prix de pratique" remise par le Roi

Le 13 février 1781, Louis XVI fait remettre à Gilles Douté la médaille du prix de pratique en récompense d’une cure surprenante sur un étalon du Roy dont le jeune vétérinaire avait soigné une jambe cassée. Cet honneur confirme l’excellence du praticien dans cet art tout nouveau.

Un avis au public, publié lors de son installation à Tours, en 1772, livre un certain nombre d’informations complémentaires sur la nature des activités officielles de Gilles Douté dans le domaine de la santé animale et de la maréchalerie, et sur ce qui est couvert par le Brevet royal de « Médecin-Maréchal », ou encore d’« Artiste vétérinaire » comme il était coutume de nommer un vétérinaire à cette époque. Il permet également de percevoir les enjeux de sa mission notamment dans le domaine des maladies du bétail (par rapport à celles des chevaux) et les difficultés qu’il pourra rencontrer pour s’imposer et faire reconnaître ses compétences, notamment dans les campagnes. Il montre aussi quelles sont les diverses sources de profit qu’il pourra escompter dans l’exercice de son métier (soins aux animaux, lutte contre les épizooties, maréchalerie, pharmacie, botanique, garde des animaux) et plus tard, garde-haras dans les stations royales des deux provinces Touraine-Anjou. Il aurait participé en 1795 à la grande réquisition des 40 000 chevaux destinés à l’armée de la République. Ceci est la dernière intervention dont on ait la trace dans sa carrière professionnelle. Il a sans doute exercé son art jusqu’à sa mort en 1813 (il avait 63 ans).

 

Un atelier de maréchal-ferrant où père et fils travaillaient souvent ensemble

Un atelier de maréchal-ferrant où père et fils travaillaient souvent ensemble

Les principales interventions de Douté en Touraine

Épizootie des bêtes à cornes de Nueil et Thilouze (1773)

Maladie putride des bêtes à cornes à Montlouis (1780)

Réduction de la fracture d'un étalon royal (1781)

Morve des chevaux à Tours (1784)

Rage à Fondettes (1787-1788)

Charbon à Neuvy-roi (1787)

Une lignée de maréchaux et de vétérinaires

Sur les trois générations suivant celle du père de Gilles Douté, Jean De Rycke, aidé par son frère Nicolas, a établi une généalogie de la famille Douté. Ils ont identifié 7 maréchaux mais aussi, 3 vétérinaires diplômés dont bien sûr Gilles Douté.

Les auditeurs en train de consulter les publications de l'association

Les auditeurs en train de consulter les publications de l'association

Cette conférence très documentée fait l’objet d’une plaquette qui sera remise gratuitement aux adhérents de l’association lors de l’assemblée générale du 14 décembre. Les personnes non adhérentes qui seraient intéressées par le sujet, peuvent rencontrer Histoire et Patrimoine lors du marché d’automne les 2 et 3 novembre à la salle Beau Soulage.

Le verre de l'amitié termina la soirée
Le verre de l'amitié termina la soirée

Le verre de l'amitié termina la soirée

À l’issue de la conférence, après les chaleureux applaudissements du public, le verre de l’amitié fut offert à tous les participants pour terminer la soirée dans la plus grande convivialité.

L’assemblée générale est fixée au samedi 14 décembre, à 17 h, à l’espace socioculturel (Foyer rural).

Contact

Président : Philippe Larus 02 47 29 33 18

Histoire.patrimoine37@laposte.net

http://histoire-patrimoine.jimdo.com

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1 octobre 2019 2 01 /10 /octobre /2019 07:34

Rencontre avec le conférencier, Jean De Rycke

 

Pour cette seconde conférence de l’année, c’est Jean De Rycke, membre du CA de l’association, qui présentera un personnage natif de Saint-Christophe, Gilles Douté, le premier vétérinaire de Touraine.

Présentation du conférencier

Jean De Rycke, habitant de la commune, est docteur vétérinaire. Toute sa carrière a été consacrée aux recherches sur les maladies infectieuses des animaux. Au cours de sa carrière, il a été détaché aux USA et à Rome au service de la FAO (Organisation pour l'alimentation et l'agriculture). Il a passé 30 ans à l’INRA, à Nouzilly, centre de recherches de Tours, dans différents laboratoires. Il a terminé en tant que directeur du laboratoire d’infectiologie animale et de santé publique.

Les raisons qui l’ont amené à s’intéresser à Gilles Douté

« En tant que vétérinaire moi-même, ce personnage a retenu mon attention et, de part mon métier, je me suis attaché à détecter toutes les parties intéressantes de sa vie. J’aime partir d’un jour important dans la vie du personnage et rayonner en présentant l’homme dans son environnement.»

Un important travail de recherches

Des informations sur Gilles Douté se trouvaient dans le Dictionnaire scientifique de Touraine. D’autres ont été glanées dans l’exposition des archives départementales d’Indre-et-Loire (ADIL). À partir de là, Jean s’est demandé : « Comment rendre le sujet intéressant ? » Il s’est donc rendu aux archives à la recherche de sources primaires, l’enjeu étant de trouver des données originales. Et, le bonheur fut d’avoir été en possession de deux dossiers renfermant 100 pièces chacun, truffés de renseignements sur la formation des élèves vétérinaires. « J’ai photographié les documents puis, je les ai classés, identifiés et répertoriés dans des fichiers abrités sur le Cloud car l’ensemble devenait très volumineux. Ce travail de classement se faisait dès mon retour à la maison. Certaines notes trouvées dans ces dossiers étaient parfois peu lisibles. J’ai ainsi retrouvé des histoires d’étudiants et en reprenant tous les documents qui parlaient de Gilles Douté, j’en ai fait des transcriptions que j’ai mises au propre avant de me lancer dans la rédaction du sujet qui nous intéresse. Mon souhait était de suivre Gilles Douté de son départ de Saint-Christophe à 15 ans pour l’école vétérinaire de Lyon puis de Maisons-Alfort jusqu’à son retour par le biais de ses descendants dans sa commune natale, bien qu’il n’y ait jamais exercé. En effet, nommé à Tours lorsqu’il reçut son Brevet signé du Roi Louis XV, il devint le premier vétérinaire de Touraine. »

Après Gilles Douté, la famille a compté plusieurs maréchaux dont certains se sont installés à Saint-Christophe.

Jean De Rycke devant une partie de sa très riche documentation

Jean De Rycke devant une partie de sa très riche documentation

Avez-vous une idée du temps qu’il vous a fallu pour ce travail ?

Après un court moment de réflexion, Jean répond : « Cela fait à peu près un an que j’ai débuté mes recherches. En gros, j’y ai passé 4 mois entre les archives départementales, l’académie de médecine, les échanges de courriers, les lectures de livres traitant de maladies animales au XVIIIe siècle. Et, les 6 mois restants ont été consacrés à la rédaction de mon propos. »

Quel sentiment vous anime maintenant que ce travail est achevé ?

« Tout en restant modeste, je dois vous avouer que je suis assez content d’avoir pu mener à bien ce travail. Je tiens à remercier deux membres de l’association, Fabrice et Philippe, qui m’ont guidé pour les recherches et les mises en pages. Je crois avoir été victime d’un virus car, mes recherches sur Gilles Douté m’ont amené à consulter des documents sur l’analyse de la santé animale au XVIIIe siècle qui m’ont aussi permis de rencontrer des personnes ayant joué un rôle important à cette époque. Même si j’en ai terminé avec Gilles Douté, personnage central de ma conférence, je pense que, au fond de moi, j’ai envie de poursuivre et d’en apprendre un peu plus sur les savoirs vétérinaires au XVIIIème siècle."

Le travail fourni par Jean se poursuivra par la rédaction d’un article pour la Société archéologique de Touraine.

En conclusion, Jean sait gré à l’association Histoire et Patrimoine de lui avoir mis le doigt dans l’engrenage. Il a toujours aimé l’histoire en tant que lecteur et contribuer à la retrouver a été un travail plaisant notamment grâce à la facilité d’exploitation que l’on a de nos jours. Il est prêt pour présenter ce personnage lors de la prochaine conférence d’Histoire et Patrimoine.

 

Pratique

Je vous ai présenté le conférencier. Pour tout savoir sur Gilles Douté, son parcours, son métier, venez assister à la conférence intitulée « Gilles Douté, premier vétérinaire de Touraine », le vendredi 11 octobre, à 20 h 30, salle socioculturelle Le foyer, à Saint-Christophe-sur-le-Nais.

L’entrée est gratuite.

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24 septembre 2019 2 24 /09 /septembre /2019 09:44

Comme chaque année, à Bueil-en-Touraine, pour la semaine du Patrimoine, Christian Bourdin, peintre lui-même et membre de l’association « Autour de la Collégiale » invite de nombreux artistes à venir exposer leurs œuvres dans le magnifique cadre qu’offre l’église saint Pierre. Il s’y prend longtemps à l’avance en fréquentant diverses expositions pour repérer des talents qui lui semblent correspondre à ce qu’attend le public habitué à fréquenter le salon de Bueil-en-Touraine et pour prendre des contacts. Les artistes invités viennent en général  de la Touraine ou des départements proches. Certains sont des habitués mais chaque année, de nouveaux exposants sont heureux de pouvoir exposer dans ce lieu. Cette année, ils étaient donc 50 et, 150 tableaux, sculptures ou dessins s’offraient au regard des visiteurs qui, tout au long de la semaine, ont pu venir les admirer.

Dimanche soir, c’était donc la clôture de cette exposition et, moment très attendu, la remise des prix aux lauréats. Didier Descloux prit la parole pour remercier tous les exposants fidèles ou nouveaux de leur confiance, et le public venu nombreux lors de cette semaine. « Tout au long de la semaine, ce sont 470 personnes qui sont venues pour admirer les œuvres exposées. À ce nombre, on peut ajouter les 230 personnes venues assister aux deux spectacles. Certains jours, il y a eu entre 20 et 25 personnes ce qui, pour Bueil, est tout de même assez remarquable. Je n’ai reçu que des éloges sur la qualité et la variété du travail fait. Je dois transmettre les félicitations du public à tous les exposants. »

Puis, il passa le micro à Christian Bourdin pour la remise des prix. Il commença par remercier tous les exposants qui lui font confiance puis il appela les différents lauréats pour leur remettre le prix qui leur a été attribué.

 

Rémi Tondereau remet le prix de la commune à Mme Buirette

Rémi Tondereau remet le prix de la commune à Mme Buirette

Palmarès de ce 18ème salon

Prix de la commune, remis par Rémi Tondereau, maire de Bueil : Mme BUIRETTE Claude Lidia

Pris couleurs : Mme MOTHA Isabelle

Prix du Crédit Agricole, remis par Éloi Canon, président de la caisse locale : Mme CHAPUY-LEPELLETIER

Prix Techno Mixte : Mme LECLERC Bernadette

1er prix sculpture : Mme HILLAIRES Marie-Christine

2ème prix sculpture : Mme DEMAISON Pascale

1er prix huile : M. BRETAUDERS Gilles

2ème prix huile : M. BOURNEUT André

Prix acrylique : Mme CHRSTENET Christine

Prix Public : Mme HERSENT Jeanet

Un grand bravo à tous et rendez-vous l’an prochain pour le 19ème salon !

Élus, organisateurs, partenaires et lauréats satisfaits de ce 18ème salon

Élus, organisateurs, partenaires et lauréats satisfaits de ce 18ème salon

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21 septembre 2019 6 21 /09 /septembre /2019 07:35

Vendredi, en début d’après-midi, la bibliothèque accueillait Mme Karen Vignoles, Christophorienne, qui souhaite proposer aux adolescents et adultes du secteur, une initiation à l’histoire de l’Art. Quelques personnes s’étaient manifestées en faisant connaître leur intérêt pour cette animation et leurs disponibilités.

Karen Vignoles a présenté son parcours professionnel et comment, par hasard, elle est entrée dans l’enseignement. « Après avoir exercé le français, l’histoire et la géographie en collège, c’est à Lyon que ma vie professionnelle a pris une nouvelle orientation. Je me suis retrouvée à l’école Émile Cohl qui forme aux métiers de l'infographie multimédia, du jeu vidéo, du cinéma d'animation,de la bande dessinée, de l'illustration et du dessin de presse. L'enseignement commence par un apprentissage des fondamentaux du dessin, pendant trois années, puis par des spécialisations durant les deux dernières années du cursus. Et là, on m’a demandé d’enseigner l’histoire de l’Art aux étudiants ! N’étant pas formée pour cette matière, je me suis inscrite à la faculté et j’ai repris mes études. Cette première année s’est bien déroulée avec mes étudiants, mais j’étais plutôt tendue ! À l’issue de mes études, je suis sortie diplômée en histoire de l’Art.»

Elle a dû par la suite, à la demande du directeur, modifier sa façon d'appréhender une oeuvre, en travaillant sur les biographies des peintres. Cela lui a permis d’éclairer un peu plus leur façon de procéder, leur formation, comprendre leur singularité et d’apprécier leur influence sur l’art.

Ce qu’elle propose aux personnes intéressées, c’est de s’arrêter sur certaines œuvres de l’art figuratif européen choisies par elle, allant du XVe au XXe siècle ou des œuvres choisies par les participants. Pour cette initiation, elle s’appuiera sur des œuvres de grands noms de la peinture et de sculpture.

« Ces séances d’initiation ont pour but d’acquérir ou de consolider un savoir de base  en vue, par exemple, d’enrichir la découverte des musées ou des villes d’art. Au vu des quelques réponses reçues, on pourrait fixer comme jour, le mercredi de 17 h à 18 h 30. Ces séances se dérouleraient tous les 15 jours. » 

Mme Karen Vignoles animatrice de la réunion et diplômée de l'histoire de l'Art à Lyon III

Mme Karen Vignoles animatrice de la réunion et diplômée de l'histoire de l'Art à Lyon III

Après ces quelques annonces, un premier calendrier a été établi :

Les mercredis 16 octobre, 6 et 20 novembre, 4 et 12 décembre.

Les séances, gratuites, auront lieu dans la salle socioculturelle Le Foyer.

Les personnes qui seraient intéressées et qui n’ont pu assister à cette première réunion sont invitées à prendre contact rapidement avec Mme Karen Vignoles.

Contact :

karen.vignoles@gmail.com

Merci à elle de bien vouloir donner de son temps pour une activité culturelle qui s'annonce très enrichissante.

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  • ROYER Monique
  • Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
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Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais

L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.

 

Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de découvrir le riche passé de notre commune.
Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
 


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