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Programme complet disponible dans les mairies et les commerces locaux !
Le TEDx arrive à l’Espace Multimédia !!
Le Mardi 29 Janvier 2019 à 19h00, la première édition du TEDx de l’Université de Tours, fondé par deux étudiants, aura lieu à l’IUT de Tours.
Des personnes venues d’horizons multiples viendront partager leurs expériences et des idées qui « méritent d’être partagées » dans le cadre d’une soirée atypique et unique, qui sera retransmise en direct à l’Espace Multimédia.
Le thème cette année ? « De Causes À Effets »
L’objectif ? Inspirer & motiver, en 18 minutes maximum.
A ne pas rater !
Comme à notre habitude, nous demandons à chaque participant d’apporter un petit quelque chose à grignoter 😊
Inscrivez-vous dès maintenant !!
La bibliothèque se trouve désormais près de l'hôtel de ville, côté droit.
Mercredi matin, Jean-Pierre Poupée, maire de la commune, assisté de Brigitte Lamandé, sa 1ère adjointe, et en compagnie de deux autres élus, Paulette Audouin et Philippe Dorise, et de la secrétaire générale de la mairie, Françoise Vivien-Doyen, recevait M. Teissier Alain, ex-secrétaire du GNRM et son épouse, Monique, ex-trésorière de cette même association, et M. Claude Genest, représentant les anciens combattants.
Le but de cette rencontre était la signature d’une convention entre le GRNM et la commune de Saint-Paterne-Racan.
Petit historique sur l’association du GRNM (Groupement National des Réfractaires et Maquisards).
Pendant la seconde guerre mondiale, alors que notre pays est occupé par l’ennemi, Les Allemands ayant du mal à trouver de la main d’œuvre pour faire tourner leurs usines décrètent, avec l’assentiment du gouvernement français, d’enrôler des hommes et des femmes français pour les envoyer travailler en Allemagne, le fameux STO (service du travail obligatoire). Déjà, depuis la signature en 1940 de l’armistice signé par Pétain avec l’Allemagne, beaucoup de Français décidèrent de désobéir aux ordres et prirent le maquis. Cette injonction faite par l’ennemi d’aller travailler en Allemagne, fut rejetée par nombre de nos compatriotes qui refusèrent de partir et devinrent réfractaires à ce travail. De lourdes peines menaçaient aussi bien les Maquisards que les Réfractaires tant par les gouvernants français totalement inféodés à l’ennemi que par les Allemands eux-mêmes. Pour ces gens-là, ce furent des années très dures car, obligés de rester cachés car hors-la-loi, ils ne bénéficièrent pas des cartes d’alimentation ni d’aucun salaire pour aider leurs familles alors durement éprouvées.
Quand, le 6 juin 1944, les alliés débarquèrent sur le territoire français, une lueur d’espoir commença à naître mais le cauchemar ne prit réellement fin que le 8 mai 1945 avec la signature de l’armistice et la capitulation sans condition de l’Allemagne qui permit enfin aux réfractaires de réapparaître au grand jour.
Alors, petit à petit, pour que des droits spécifiques leur soient reconnus, tous ces combattants de l’ombre jugèrent nécessaire de se grouper. C’est ainsi que le GRNM vit le jour en regroupant tous les petits mouvements qui se créèrent dans le pays. Ce groupement national s’était fixé comme objectif la reconnaissance du statut de réfractaire. Ce fut chose faite le 22 août 1950 (loi n°50-1027).
Le GNRM, fidèle au culte du souvenir, avait décidé de fixer la date du souvenir au 6 juin et les manifestations se tenaient le dimanche le plus proche de cette date.
Le mémorial des Réfractaires et Maquisards de Biéné
Le Mémorial National des Réfractaires de Saint-Paterne-Racan
Il a été érigé à l’initiative du GRNM, comme beaucoup, suite à une souscription publique, sur un terrain offert par une personne de Saint-Paterne-Racan, près du carrefour de Biéné. Il fut inauguré le 15 mai 1978. Dix ans après son érection, le 6 juin 1988, une plaque fut apposée rappelant le but de ce mémorial : but qui était et est toujours, de « rappeler aux générations futures ce que fut, pendant l’occupation de la France, le combat des Réfractaires pour la Liberté, et leur refus d’accepter la loi de l’occupant nazi. À savoir que, courageusement, bien que pourchassés et traqués, répondant à l’appel du Général de Gaulle du 18 juin 1940, les réfractaires et maquisards ont tenu à prouver que la flamme de la résistance ne devait pas s’éteindre et qu’ils se sont battus au nom de la France pour la liberté dans la paix justifiant leur devise : « J’ai livré un bon combat. »
Lecture de la convention par Jean-Pierre Poupée
La convention passée entre le GNRM et la commune de Saint-Paterne-Racan
Le GNRM ayant été dissous, le mémorial de Saint-Paterne ne pouvant être laissé à l’abandon, il a été convenu que la commune continuerait d’entretenir le monument et d’y célébrer chaque année une cérémonie commémorative. C’est lors du conseil municipal du 25 octobre dernier que la délibération a été prise à l’unanimité. Pour que la commune assure cet entretien, une participation financière fut décidée par le GNRM comme cela est indiqué dans les statuts. Après la signature de ladite convention par les deux parties, Mme Teissier remit un chèque à Jean-Pierre Poupée. Puis, M. Teissier lut une lettre émanant du président du GNRM, M. Besnier, qui remerciait la commune pour cette décision qui, mentionna-t-il, fait partie du devoir de mémoire. Il rappela le plaisir qu’il avait à venir à Saint-Paterne où l’accueil a toujours été chaleureux.
Moment de la signature par les deux parties
Une nouvelle association
M. et Mme Teissier, très attachés à cette association, et ne souhaitant pas voir cesser les liens qui s’étaient créés lors des rencontres annuelles, ont décidé de créer une nouvelle association nationale « Les Amis des Réfractaires et Maquisards » pour continuer et maintenir le lien entre ces personnes avec une réunion annuelle. Ils en sont lui, le président, et elle, la trésorière.
Après ce moment d’émotion, le verre de l’amitié fut servi et les bavardages plus détendus s’échangèrent entre les différentes personnes présentes.
Lecture de la lettre du président du GNRM, signature et remise du chèque
Un soleil radieux, une belle organisation, beaucoup d’amoureux de la petite reine, tous ces ingrédients réunis ont permis que cette seconde édition de la Sainpatophe soit une réussite.
La « Sainpatophe », quel drôle de nom, direz-vous ? C’est une idée de Didier Orgeur, membre de l’UCTSPC (union cyclotouriste Saint-Paterne-Saint-Christophe). Vous commencez à comprendre. Eh oui ! en associant à cette manifestation les deux villages voisins, la Sainpatophe a vu le jour ! Si la première édition, l’an passé, se déroulait à Saint-Paterne, cette année, c’est l’espace Beau-Soulage de Saint-Christophe qui en était le théâtre.
En quoi consiste la manifestation
C’est la fête du vélo vintage. Pour remettre à l’honneur ces vélos, il est demandé aux participants de se présenter avec des vélos authentiques et être vêtus avec une tenue en harmonie avec le cycle.
À l’intérieur de la salle des fêtes, une exposition de vélos très anciens, des grands-bis et autres triporteurs assez curieux attiraient le regard des visiteurs alors qu’à l’extérieur, une bourse de pièces détachées intéressait vivement les amoureux des vélos vintages.
À l'intérieur de la salle comme à l'extérieur, le vélo vintage est à l'honneur
Et, le petit plus de cette édition, une exposition de voitures anciennes, toutes plus rutilantes les unes que les autres, venues sur le site grâce à Alain Triboté, de Marray, organisateur de collections.
Les belles voitures exposées devant la salle Beau-Soulage
Le déroulement de la manifestation
Pour les cyclistes nostalgiques du temps passé, dès 8 h du matin, les inscriptions étaient prises pour se lancer, dès 9 h, sur l’un des 3 parcours proposés par les organisateurs : Emma Nivelle, 25 km, abordable pour tous, Amédée Railleurs, 38 km, certes un peu plus long mais sans grandes difficultés et la JeanThalus, 65 km, plutôt réservé aux anciens coureurs qui veulent encore en découdre même avec les manettes au cadre et les cales pieds à courroie. Ils furent 110 à parcourir, à leur rythme, ces parcours bucoliques traversant les beaux paysages du nord tourangeau.
À 11h, en présence de quelques élus, dont bien sûr les maires des deux villages, Catherine Lemaire, pour Saint-Christophe et Jean-Pierre Poupée, pour Saint-Paterne, quelques discours furent prononcés et la suite des animations annoncée.
Pour rassasier les appétits des coureurs du matin et des visiteurs venus profiter d’une animation très agréable, des plateaux repas et des grillades étaient servis et, ils furent environ 300 à en profiter.
Tout au long de la journée, des producteurs locaux vantaient leurs produits (miel, pommes et jus de pommes, volailles, autruches) mais, celui qui eut le plus de succès, fut le marchand de glaces venu de Sonzay avec ses glaces artisanales.
Vers 15 h, tous les cyclistes engagés, ceux du matin plus une quarantaine de nouveaux, se regroupèrent pour une balade d’environ 5 km, une boucle les menant à Saint-Paterne avec retour à Saint-Christophe. Ce beau défilé permit d’admirer les beaux équipages et les recherches vestimentaires de chacun. Derrière les vélos, les belles voitures fermèrent le défilé.
Prêts pour le départ de l'après-midi
Un départ comme si vous y étiez
Le classement du concours de présentation
Vers 16 h 30, Jacky Orgeur, président de l’UCTSPC, demanda aux 5 membres du jury de prendre place sur le podium pour juger les 28 équipages inscrits au concours de présentation. Les règles étaient très strictes et portaient sur la personne, le vélo et la cohérence de l’ensemble. Les concurrents étaient classés en 5 catégories : enfants, loisirs, corpo, tandem et sport. Ils passèrent à tour de rôle devant le jury en donnant quelques explications sur leur vélo et leur tenue vestimentaire.
Présentation des équipages
Le jury prit son rôle très au sérieux et, après comptage des points obtenus et délibération, le classement s’établit comme suit :
Catégorie enfants : 1er prix le numéro 241 qui se vit remettre une coupe comme chaque premier et le 2e, le n°150.
Prix enfants
Catégorie loisirs : 1er le n°172, 2e ex les n°128 et 138
Catégorie corpo : 1er le n° 114, 2e le n°143, 3e ex les n°142 et 124
Catégorie tandem : 1er le n° 140, 2e le n°202
Prix loisirs, corpo, tandem
Catégorie sport : 1er le n° 163, 2e le n°1320 et 3e le n°115
prix sports
Des récompenses furent aussi attribuées à deux personnes ayant prêté des vélos et au groupe des Joyeux de l’Escotais pour leur prestation d’ensemble simulant une noce avec son curé et le vélo balai pour fermer le défilé !
Des récompenses en plus
Fin de la manifestation
Avant que les différents participants ne quittent le lieu, le poids du vélo vintage et de son panier garni fut annoncé : 15,310 Kg. Le gagnant avait estimé le poids à 15,325 kg.
Pesée du vélo mis en lot
Puis, Catherine Lemaire prit la parole. « Je remercie Jacky et Didier Orgeur pour l’organisation de cette belle manifestation et toutes les personnes qui, en venant y participer ou simplement s’y distraire, ont permis son immense succès. C’est une belle alternance entre nos deux villages si proches. Je vous donne rendez-vous ici dans 2 ans mais, en attendant, nous nous retrouverons l’année prochaine à Saint-Paterne-Racan pour la 3ème édition. Merci encore à vous tous. »
Pour revivre la Sainpatophe de manière rétro
Ce 1er défi s’est clôturé le dimanche 17 juin. 140 familles réunies en 15 équipes, ont été accompagnées pendant 9 mois, de septembre 2017 à juin 2018, par 7 structures.
Dès le lancement, elles ont fait le point sur leurs consommations, grâce à un relevé de leurs achats sur un site dédié. Ainsi, chacune a pu définir ses axes de progression.
Ces familles ont été invitées à visiter une ferme bio qui leur a permis de se sensibiliser avec la saisonnalité des légumes, de comprendre le travail de l’agriculteur et de découvrir des producteurs près de chez elles.
Elles ont ensuite vécu plusieurs ateliers, dont l’essentiel « Diététique » pour comprendre les besoins du corps ainsi que les aliments et associations d’aliments qui y répondent. Cela leur a permis de (re)découvrir comment, par exemple, manger moins de viande sans impact sur la santé.
Elles ont pu vivre aussi des « ateliers anti-gaspi », clés de la réduction des coûts alimentaires : utiliser les fanes des légumes, pouvoir ne pas éplucher certains produits bio, utiliser les restes pour faire de bons petits plats.
À l’issue du 3ème relevé, les familles avaient déjà réalisé de beaux progrès attestés par de nouvelles habitudes.
L'ensemble des participants
Les équipes gagnantes du défi
Chinon pour la progression la plus importante vers une consommation bio
Lamotte-Beuvron pour le local
Saint-Paterne-Racan pour à la fois le bio et le local.
Des résultats à long terme
Un grand bravo à ces familles qui ont tenu bon et ont progressé tout au long de l’année.
Une étude réalisée auprès d’anciens participants du défi à travers la France fait valoir l’impact sur le long terme des changements adoptés ou amorcé lors du défi familles à Alimentation positive. Cela amène à se réjouir du succès rencontré pour cette première édition.
Une nouvelle édition du défi
Elle sera lancée fin septembre 2018 sur de nouveaux territoires. Cette action est toujours soutenue par le Conseil Régional du Centre-Val de-Loire. Cette seconde édition devrait rassembler 200 familles accompagnées par les 7 structures de la 1ère édition : Athéna du 41 et 28, Marion Nature du 45, BioBerry du 18, le CPIE Brenne-Berry du 18 et 36, la SEPANT, Couleurs sauvages et la Fédération Familles Rurales du 37.
Le Graine Centre-Val de Loire, à l’initiative du projet avec Bio Centre, coordonnera de nouveau cette édition.
Animations le jour de la remise des prix
En quoi consiste le défi ?
Les foyers souhaitant y participer bénéficieront d’un accompagnement visant à introduire plus de produits bio et locaux dans leurs assiettes, tout en maîtrisant leurs budgets. Par équipes d’une dizaine de personnes, les familles se réuniront tout au long du défi dans la convivialité, pour partager plusieurs temps forts : événement de lancement, visite de fermes bio, soirée jeux, ateliers…
Les places étant limitées, les familles intéressées doivent s’inscrire rapidement.
Qu’en pensent les participants au 1er défi ?
J’ai particulièrement apprécié les échanges de bonnes pratiques et les bonnes adresses locales de producteurs.
Maintenant, j’achète des légumes que je ne connaissais pas parce que c’est bon en fait !
Ma pépite du défi , Les découvertes avec la diététicienne sur les propriétés liées aux couleurs des aliments, les modes de cuisson…
Ce qui m’a bien aidé, c’est la séance d’achats de produits bio au marché de producteurs locaux….
Renseignements et inscriptions
Laëtitia Danger 02 47 39 37 51
laetitiadanger@famillesrurales.org
www.famillesalimentationpositive.fr
Vendredi après-midi, le dernier épisode de l’installation du panneau lumineux d’information de Saint-Christophe est arrivé à son terme.
Cette installation, actée lors du conseil municipal du 29 septembre 2016, a vu ses premiers travaux s’effectuer vers la fin de l’année 2017. Mais, comme il manquait une pièce, seuls des travaux de branchements électriques furent réalisés. Début 2018, une tranchée fut creusée pour amener l’électricité à l’emplacement du futur panneau. En avril, le panneau a été posé mais, suite à un mauvais branchement, les installateurs n’ont pu faire les essais nécessaires. Au cours du conseil municipal de juin dernier, André Lascaud, 1er adjoint, qui a suivi ce chantier depuis le début, annonça : « J’ai reçu la bonne pièce et je l’ai installée. Il devrait prochainement être mis en service. » Eh bien, voilà depuis vendredi après-midi, ce panneau lumineux, en couleur, est opérationnel. Il ne reste plus qu’à l’alimenter pour informer la population des différentes actualités et manifestations communales.
Samedi matin, les Christophoriens avaient été invités par la municipalité pour une manifestation importante. Deux des édifices communaux s’affichaient en bleu blanc rouge et, pour ce premier match de l’équipe de France, on aurait pu penser que ces couleurs étaient un clin d’œil sympathique aux Bleus. Mais, tout compte fait, il n’en était rien ! Ces rubans tricolores, placés l’un devant l’hôtel de ville et l’autre devant l’entrée du foyer rural, étaient le signe que deux des réalisations achevées récemment allaient être inaugurées : le superbe campanile qui coiffe la mairie et le foyer rural devenu désormais espace socio-éducatif.
Élus et population avant la cérémonie
Pour cette manifestation, outre les élus communaux, on pouvait noter la présence de MM. Samuel Gesret, sous-préfet de Chinon, Pierre-Alain Roiron, vice-président de Conseil Régional et maire de Langeais, Jean-Pierre Gascher, Conseiller Départemental, ainsi que quelques élus des communes du territoire dont M. Patrick Cintrat, qui fut président de la Communauté de Communes du Pays de Racan. Catherine Lemaire, premier magistrat de Saint-Christophe, excusa quelques personnes prises par d’autres obligations ainsi que plusieurs des artisans ayant participé aux travaux. Pour commencer cette cérémonie et procéder à la première inauguration, madame le Maire, salua les personnes présentes et prononça ces quelques mots en ouverture du discours qui aura lieu un peu plus tard : « Permettez-moi de vous dire que c’est un grand honneur et un grand plaisir d’inaugurer en votre présence à tous, le campanile et la salle polyvalente qui s’inscriront dans le temps au cours de ce siècle.» Elle présenta ensuite l’histoire de ce campanile placé sur le bâtiment en 1902 grâce à Eugène Hilarion, nommé le Bienfaiteur de la commune. Ce superbe ornement a malheureusement subi les outrages du temps et, suite à des pluies torrentielles, en septembre 2015, la municipalité a dû faire appel à un artisan pour le bâcher et a fait réaliser des estimations du montant des travaux puis a demandé une aide financière à l’état et au département. « Le montant des travaux s’élevant à plus de 40 000 €, nous avons obtenu une DETR de 15 000 € et une subvention du département de 14 115 €. Un grand merci à l’état et au département. » L’état catastrophique du campanile avait, en novembre 2015, inspiré l’un des conseillers municipaux, artiste à ses heures, qui écrivit une complainte intitulée « Le campanile ». (ouvrir le fichier ci-dessous pour le découvrir)
Ces quelques mots terminés, Laëtitia, une charmante jeune hôtesse, chargée de présenter les ciseaux posés sur un coussin, pour que les officiels puissent couper le ruban destiné à l’inauguration du campanile, s’acquitta avec le plus grand sérieux de sa tâche et c’est sous les applaudissements que ce premier ruban fut donc coupé et distribué par petits morceaux aux amateurs de souvenirs.
Le ruban est coupé et découpé en petits morceaux
Ensuite, Catherine Lemaire invita les personnes présentes à aller vers le foyer rural. Comme pour le campanile, avant de pouvoir entrer dans le foyer, les officiels coupèrent le ruban et chacun fut invité à entrer dans cet « espace socio-éducatif » comme il convient de le nommer désormais.
MM. Gesret, Roiron et Gascher se prêtent au même cérémonial aux côtés de Catherine Lemaire
Pour plusieurs personnes, ce fut une découverte de voir cet espace réellement transformé. Madame le Maire se plaça derrière le pupitre pour expliquer et présenter à ses administrés et aux représentants des collectivités, les différentes étapes et péripéties qui s’égrenèrent tout au long des travaux.
Les Christophoriens découvrent cet espace rénové
« Pourquoi avoir rénové le Foyer ? »
C’est par ces quelques mots que débuta le discours de madame le Maire. Elle commença par un petit historique du Foyer rural. En voici l’essentiel : « Après la seconde guerre mondiale, il existait à Saint-Christophe deux troupes théâtrales. L’une à caractère plutôt catholique, les J3, et l’autre, plutôt laïque, « le foyer rural ». Ces deux associations étaient au cœur de vives polémiques. Le maire et le curé se livraient à une lutte acharnée, un peu comme dans le film « Don Camillo ». Le maire, M. Girard, fit fermer la salle de spectacle des J3. Le projet de construire un foyer rural apparut pour la première fois lors de la séance du conseil municipal présidée par M. Girard, le 5 mars 1951. »
Un an après, le 22 mai 1952, les plans et les devis furent présentés au conseil municipal et acceptés et, le 10 octobre 1954, le bâtiment fut inauguré par M. le Préfet, Lecornu, et M. Girard, maire et conseiller général, comme en témoignait une plaque gravée située à droite de l’entrée.
L’association « Foyer rural », présidée par M. Lucien Ménard, bénéficia d’un bail de 18 ans qui fut renouvelé une fois. Au cours des années qui suivirent, quelques aménagements eurent lieu mais il n’y eut pas de gros travaux d’entretien d’effectués.
En 2006, la municipalité en place a souhaité engager des travaux estimés à 150 000 €. Faute de crédits au Pays, il fut prévu de faire inscrire ce projet dans le plan de programmation pluriannuel du Conseil général.
En 2014, la nouvelle municipalité retint une liste de travaux prioritaires parmi lesquels, la rénovation du foyer rural. Le presbytère et l’ancienne poste ayant été vendus en 2015 et 2016, cela a permis de dégager une somme pour autofinancer partiellement les travaux du foyer. « Il nous a semblé important de continuer à restaurer le foyer qui n’était plus aux normes d’accessibilité, plus aux normes d’économie d’énergie et d’isolation. Des normes, j’en ai certainement oublié… »
Le chantier des gros travaux a commencé en novembre 2016, dès que l’obtention de subventions a été connue. C’est Soliha qui a été retenue en maître d’œuvre et Mme Deruelle a suivi le chantier. Les entreprises retenues étaient pour la plupart des entreprises du département.
Les péripéties inattendues et burlesques du chantier
« En mai 2016, aucune observation n’est faite après analyse du cahier des charges par le bureau de contrôle Qualiconsult. Novembre 2016, doute sur la solidité de la charpente. Avril 2017, Qualiconsult demande un renfort de charpente suite à l’étude du cabinet Leptotech réalisée en mars 2017. Juillet 2017, Qualiconsult confirme la non ouverture au public. À l’automne 2017, il y a une analyse technique par Leptotech pour renfort de la charpente puis une recherche d’entreprise en mesure de réaliser les travaux selon la prescription technique. En janvier 2018, c’est l’entreprise Szymanski, notre sauveur, qui est en mesure de réaliser les travaux pour 11 797,98 € TTC. »
La parole est alors donnée à André Lascaud, premier adjoint, en charge des suivis de travaux. À l’aide d’un diaporama, il explique, photos à l’appui, les différentes phases des deux chantiers dont l’inauguration fait l’objet du rassemblement de ce jour.
André Lascaud commente les travaux
Avant de passer le micro aux représentants des collectivités locales ayant apporté leur soutien financier à ces deux réalisations, Catherine Lemaire remercia les différentes instances pour les subventions reçues, à Mme Deruelle qui a suivi la fin du chantier de la salle socio-éducative avec beaucoup de rigueur, aux entreprises qui ont réalisé un sérieux travail de professionnels, ainsi qu’aux membres du conseil municipal qui l’ont épaulée dans cette aventure et aux employés communaux.
« Cette salle qui a déjà été mise à disposition et louée, est beaucoup appréciée. Nous sommes en voie de réaliser l’objectif souhaité, créer une dynamique d’animation socio-culturelle. »
Intervention des personnalités
Jean-Pierre Gascher, Conseiller départemental : « C’est avec plaisir que je constate que l’argent que nous avons donné a été bien utilisé dans ces belles restaurations. Je remercie M. Pascal Martineau, pour son remarquable travail sur le campanile. Le fonds FDSR du Conseil Départemental est réservé au soutien des communes rurales pour un montant de 11 000 000 €. Mais, en ce moment, nous avons de grosses dépenses pour le social, avec l’aide que nous devons apportée aux mineurs non accompagnés qui arrivent dans notre département. Ces deux projets étaient je pense, le programme de votre mandat. Je vous félicite de les avoir accompagnés avec votre équipe. C’est une très belle salle pour tous. »
Pierre-Alain Roiron, Vice-président du Conseil Régional : « J’ai toujours un immense plaisir à venir à Saint-Christophe. Je travaille souvent avec Catherine Lemaire et Patrick Cintrat. Le Conseil Régional se doit de marquer sa solidarité avec les communes rurales. Refaire le campanile a été une très bonne chose dans ce village qui possède un très beau bâti. Le Conseil Régional est aux côtés des élus ruraux. Un peu plus de 10% de son budget est consacré aux communes rurales. »
Samuel Gesret, Sous-préfet de Chinon : « C’est la deuxième fois que je viens à Saint-Christophe. J'aime beaucoup sa belle place. Mes services m’ont annoncé }Vous devez aller à Saint-Christophe-sur-le-Nais pour inaugurer un hôtel Campanile.~ Imaginez ma surprise… J’adresse mes félicitations à l’entreprise Martineau pour son beau travail sur le campanile qui orne l’hôtel de ville. Je trouve très bien de vouloir que ce foyer rural, salle socio-éducative, puisse servir à toutes les générations. »
Madame le Maire clôtura cette cérémonie par une citation de Jean Jaurès : « Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l’avenir. »
Chacune des personnalités s'est vu alors remettre deux livres sur Saint-Christophe réalisés par l'association «Histoire et Patrimoine».
Chacune des personnalités a reçu les livres sur Saint-Christophe
Puis, ces prises de paroles achevées, alors que des photos de la commune se mirent à défiler sur l’écran, Catherine Lemaire annonça la partie festive de la matinée, avec le vin d’honneur, les petits fours et deux musiciens pour un fond musical très agréable.
Un grand bravo à la municipalité pour ces travaux et l’organisation de cette matinée festive bien appréciée par ses administrés.
La matinée se termina sur une note festive
Quelques chiffres sur l’espace socio-éducatif
Montant total du gros œuvre : 300 488, 77 € HT
Montant total des honoraires : 17 282,28 € HT
Dépenses annexes (matériel cuisine, chaises, armoire, stores) : 11 865,35 € HT
Soit un montant total de 329 636,46 € HT (395 563,75 € TTC)
Les subventions
DETR : 38 568 € ; subvention parlementaire : 5 000 € ; Région : 62 000 € ; Département : 60 000 € ; CCPR : 20 000 €
Soit un montant total de 185 568 € ce qui représente environ 60% du montant des travaux.
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