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Ludovic et Maria, les deux animateurs de l’espace multimédia recherchent sans cesse des nouveautés pour faire vivre cet espace. Comme chacun le sait, de nombreux ateliers sont prévus chaque mois et s’adressent, selon le thème abordé, autant à des personnes au fait avec le numérique qu’à des débutants.
Cette année, nos deux animateurs se sont dit : « Pourquoi ne ferions-nous pas des cartes cadeaux à l’occasion de la fête des Mères et de la fête des Pères ? » Une fois l’idée lancée, il fallut la matérialiser. C’est maintenant chose faite.
Comment fonctionnent ces cartes ?
Maria nous en explique le principe. « Comme toutes les cartes cadeaux, les personnes qui en achètent peuvent décider de l’offrir pour un atelier au choix prédéfini. Le coût va de 6 €, pour un atelier se déroulant sur au maximum 3 séances, à 42 €, pour l’atelier débutant qui s’étale sur plusieurs mois. Sur la carte choisie, nous imprimerons le nom de l’atelier et nous présenterons la carte dans une belle enveloppe. Nous avons pensé que cela pourrait faire un cadeau original et peu onéreux. On peut choisir d’offrir plusieurs ateliers. Le coût variera en fonction du nombre. Nos ateliers ont toujours beaucoup de succès, cela pourrait permettre leur ouverture à de nouveaux utilisateurs.»
Alors, si vous êtes intéressés, hâtez-vous ! La fête des Mères approche à grands pas et celle des Pères suivra. Vous pouvez vous procurer ces cartes à l’espace multimédia, auprès de Maria et de Ludovic. C’est ouvert tous les jours du lundi au samedi.
Éric Alary, docteur de Sciences Po Paris en histoire, agrégé d’histoire, titulaire d’une chaire supérieure en CPGE (classe préparatoire aux grandes écoles) littéraire, est historien et enseignant-chercheur. Auteur de nombreux livres, spécialiste de la Seconde guerre mondiale et de l’histoire de la gendarmerie, il vient de sortir un nouvel ouvrage « Il y a 50 ans….Mai 68 ». C’est pour entretenir les habitants du territoire sur ce sujet que Paule Haslé, adjointe de Neuvy-le-Roi chargée de la culture, avec l’aide de la bibliothécaire, avait invité cet éminent personnage.
Pendant environ 1 h 30, ce brillant historien captiva son auditoire en faisant revivre les moments forts de ce mois de mai 68. Il commença par rappeler que la première manifestation eut lieu au Mans, puis à Nantes avant que la capitale ne soit le théâtre des principaux événements.
« On connaît peu de choses sur les causes de ce mouvement. Pour écrire mon livre, j’ai dû faire beaucoup de recherches pour être le plus objectif possible car de nombreuses personnes résument Mai 68 à une opposition entre les gaullistes et les gauchistes. Il fallait revoir les faits et les rééquilibrer et surtout ne pas réduire cette action à Paris car il s’est passé aussi beaucoup de choses en province. Si, à la demande de mon éditeur, tout en continuant mon travail sur la seconde guerre mondiale, j’ai accepté de réaliser cet ouvrage, c’est que j’ai trouvé que Mai 68 était un moment intéressant de notre histoire et je me suis lancé dans des recherches en province. »
Voyons les grands moments de Mai 68
Mai 68 a connu trois phases : une phase étudiante, une phase sociale et une phase politique. La France des années 60 bouge beaucoup. Mai 68 est une révélation entre toutes les politiques. On a le baby boom de l’après-guerre et ces jeunes forment une société qui veut tourner la page. Ils souhaitent un avenir meilleur ce qui va entraîner cette accélération de l’histoire. En mai 1968, il y a 695 000 étudiants. Il y a eu une montée en puissance très rapide de leur nombre dans les universités voulue par De Gaulle, sans en avoir mesuré les risques.
Du côté des ouvriers, il faut reconnaître qu’ils sont mal payés et que les cadences de travail sont infernales. Le nombre des chômeurs se met à augmenter alors qu’après la guerre c’était le plein emploi. L’amélioration du confort dans les logements reste à venir. Paris et quelques grandes villes connaissent de gros problèmes de logements. La France de 68 n’est pas très sociale. L’espérance de vie pour les ouvriers après leur retraite est très courte. Leur pension très maigre ne leur permet pas de subvenir à leurs besoins.
Chez les étudiants, depuis 1967, l’UNEF est en train de se réactiver. Avec l’apparition des disques en vinyle, on sent un mouvement de libération chez les jeunes. Ils commencent aussi à s’intéresser à la politique mais sans réelle appartenance à des groupes. La nouvelle université de Nanterre est entourée par un bidonville et les étudiants issus de milieux plus favorisés se rendent compte des différences qui existent au niveau de la vie des gens. Ils se dirigeront vers la Sorbonne pour bousculer un peu les idées ancrées. On commence à voir apparaître un mouvement revendicatif des filles. Elles prennent la parole. Le MLF en découlera et sera le porte-parole des femmes pour leur libéralisation.
Dès les 5 et 6 mai commencent les nuits des barricades où l’on dénombrera des blessés côté police mais côté manifestants pas de traces. La nuit du 10 au 11, les affrontements furent terribles. Une photo montrant la violence de la police envers les étudiants, retournera la population en faveur du mouvement. Les transistors, dont le rôle fut très important, permettaient de suivre les événements d’heure en heure et d’intervenir rapidement pour défier les forces de l’ordre. Le préfet Grimaud temporise contre la volonté de fermeté exigée par De Gaulle pour contrer le mouvement.
Le 13 mai, les ouvriers se mettent en grève et rejoignent le mouvement. Des échanges se font entre les étudiants et les travailleurs. La France est à l’arrêt. Les usines sont fermées. À partir du 27 mai, le mouvement prend une tournure plus politique avec le rassemblement de Charlety. De Gaulle qui était parti à Baden Baden, revient. Le 30 mai, il annonce la dissolution de l’assemblée et des élections fin juin qui donneront une victoire éclatante à la droite. Le mouvement s’essouffle. Les Français veulent reprendre le travail.
Éric Alary a passionné son auditoire
Les suites de Mai 68
La loi Edgard Faure amène des changements dans les écoles, les lycées, les universités.
Les années 70 seront très animées : mouvements des mineurs de fond, grèves des travailleurs, des femmes, des étudiants. Manifestation des antimilitaristes.
La loi Veil (1975) découle de Mai 68 et la loi Neuwirth votée en 1967 verra son décret d’application voté en 1972.
Mai 68 n’a pas été « la chienlit » comme l’a dit De Gaulle, mais un électrochoc pour dire que l’on change d’ère avec un apport de gains sociaux, d’amélioration des conditions de vie, une ouverture sur le futur à préserver avec une remise en cause de l’agriculture productiviste.
Ça a été le début de la libération des mœurs, de l’acceptation des comportements déviants même s’il reste encore beaucoup de travail à faire. Comme rien n’est jamais complètement acquis, sur certains points, il faut rester très vigilant !
Que dire pour conclure ?
« Au final, Mai 68 peut être vu comme la révélation d'une distorsion profonde entre les structures politiques et des aspirations sociales anciennes. À la jeunesse d’aujourd’hui, Mai 68 ne dit rien. Aussi, pour nous historiens, j’ai conscience que nous avons donc un gros travail à faire. »
À l’issue de cette passionnante conférence, des échanges eurent lieu entre l’auditoire conquis mais malheureusement trop peu nombreux et le conférencier qui se prêta de bonne grâce à une séance de dédicaces. Puis, la plupart des personnes se retrouvèrent autour d’une table où la discussion se poursuivit durant environ une heure tant il y avait à dire sur ce mouvement qui ne ressemble en rien à celui de ce printemps 2018.
Avec plus de 400 exposants qui représentent 3 km de stands, cette année encore, l'association de parents d'élèves « D'Écol'ons ensemble », créée le 1er janvier 2007, a réussi un véritable exploit avec l'organisation de sa 27e brocante vide-greniers.
C'est à l'initiative des parents d'élèves que le premier vide-greniers est apparu en 1991. Quelques exposants avaient alors réussi leur pari de créer, le jour de l'Ascension, ce qui deviendra rapidement une des plus grosses et des plus belles brocantes du département.
Seule manifestation organisée par l’APE au cours de l’année scolaire, elle mobilise de nombreux bénévoles dès le mois de décembre pour réserver tout le matériel nécessaire. Des courriers sont adressés à la commune, à la Communauté de communes Gâtine-Choisilles – Pays de Racan, des contacts sont pris avec les associations locales pour obtenir le prêt de matériel. « Une bonne entente règne entre les diverses associations de la commune » nous confie la vice-présidente. « À l’école, il y a environ 130 enfants ce qui représente une soixantaine de familles. Trois jours avant la date de la brocante, tous les parents sont mis à contribution pour les marquages, les installations, les approvisionnements…et, en général, tout se passe bien. »
Tôt le matin, les chineurs sont déjà là, mais pas la chaleur !
Cette journée, importante pour l’APE, commença dès 4 h du matin pour les premiers des très nombreux bénévoles qui occupaient le terrain en mettant en place les premières barrières limitant l’accès au site et les véhicules barrant les entrées pour veiller à la sécurité. Puis, les exposants ayant réservé des emplacements et quelques non-inscrits, particuliers et professionnels, s'approprièrent les 3 km de rues autour du château et dans le cœur du village, pour y déballer leurs objets, et tenter de satisfaire les très nombreux chineurs qui, pour rien au monde, ne manqueraient cette incontournable brocante tourangelle. Avant l’heure d’ouverture au public, ils se pressaient pour ne pas manquer l’affaire du jour et l’objet convoité. L’association n’avait rien oublié et les bénévoles présents dans les stands de restauration s'affairaient pour servir au plus vite frites, merguez, sandwiches et boissons.
Sur une telle journée, il est très difficile d’apprécier le nombre de personnes ayant déambulé dans cet immense capharnaüm, à la recherche du trésor du jour mais, ce qui est certain, c’est que l’on peut l’écrire avec 4 chiffres.
Le soleil apparaît, il fait meilleur !
Quel est le but recherché par l’APE avec cette importante manifestation ?
Le but de cette association est de récolter des fonds au profit de la coopérative scolaire de l’école Georges Biéret afin que les enfants puissent bénéficier de sorties pédagogiques gratuites (classes de découverte, sorties et visites diverses, etc.) et d’achat de matériels. « La somme d’argent que nous récoltons avec notre brocante est de l’ordre de 10 000 €. Certaines années, il nous est arrivé d’avoir un peu plus. Notre mobilisation est bien récompensée, c’est l’essentiel.»
Composition du bureau
Présidente : Estelle BURON
Vice-Présidente : Anne-Laure BERTIN
Trésorière : Sabrina CHATAIN
Vice-trésorière : Karen GUYON
Secrétaire : Antoine CARLU
Vice-secrétaires : Sabrina GONSALVES, Vincent GUEY, Olivier SOREL, Alexandra ULMANN-PERROUX, Virginie ULMANN
Contact
A.P.E. "D'Ecol'ons Ensemble
30 rue Georges Biéret
37360 Beaumont-la-Ronce
Tél : 07.82.20.75.81
Email : decolons@decolonsensemble.fr
À partir de documents d’archives, de lettres et d’extraits de la littérature « de guerre », Laure Mandraud brosse le portrait des femmes et leur condition dans la Grande Guerre : leur courage, leurs souffrances, leurs attentes,… leurs révoltes aussi.
Salle Armand Moisant, à Neuvy-le-Roi, le jeudi 17 mai, à 20 h 30.
Tarif : 12€/ 6€. Renseignements et réservation : 06.30.42.72.07
C’est avec une météo particulièrement clémente que s’est déroulée cette 8ème édition de la foire aux livres. Si l’on en croit une des bénévoles de l’association organisatrice « les Amis du Livre » ce ne fut pas toujours le cas : « C’est seulement la 3ème fois que nous bénéficions d’une journée ensoleillée ! »
Cette manifestation connaît un succès grandissant tant du côté des visiteurs que des exposants. Écoutons une des organisatrices. « Nous lançons les inscriptions 2 mois avant la date de la foire aux livres. Cette année, un mois avant, nos salles étaient pleines. Nous avons 258 mètres linéaires de réservés avec 52 exposants. Les exposants sont très satisfaits de cette manifestation peu courante. Nous avons un fidèle qui nous suggère même d’en faire 2 par an. Mais, c’est un gros travail d’organisation. Entre les membres de l’association et quelques bénévoles occasionnels nous ne dépassons pas les 16 à 17 personnes. Vous savez, pour faire la publicité pour notre foire aux livres, nous avons parcouru 250 km pour poser des calicots, des affiches, déposer des flyers. Nous avons couvert toutes les villes des alentours, sud Sarthe et nord Indre-et-Loire. La pose des pieux pour les calicots et les indicateurs a demandé 13 h de travail et les marquages au sol, 6 h.
La restauration que nous proposons et les gâteaux sont tous du fait maison. »
Exposants dans la salle Armand Moisant
Avez-vous une aide de la commune, des employés communaux pour l’installation ?
La commune et la communauté de communes GCPR nous fournissent le matériel. Le nettoyage de la salle est assuré par les employés communaux. Il faudra que l’on enlève les marquages au sol auparavant. Nous avons aussi le soutien de la bibliothèque.
Cette année, pour la première fois, nous n’avons pas demandé de subvention. Grâce à Paule Haslé, adjointe à la culture, notre manifestation a été inscrite dans le « P.A.C.T. Région Centre-Val de Loire » et permettra ainsi de reconnaître notre manifestation en tant que projet culturel.
Fabrication de masques
À part la foire aux livres, organisez-vous d’autres manifestations dans l’année ?
Oui, nous organisons une soirée jazz. Nous animons aussi les ateliers pour les jeunes enfants. Aujourd’hui, il y a un atelier de fabrication de masques, animé par Marie-Jo Thibault et Virginie Daniel, et qui connaît beaucoup de succès.
En déambulant parmi les étalages où sont exposés livres de toutes sortes très anciens ou récents, magazines, BD, DVD, vinyles,…nous pouvons rencontrer des visiteurs fouillant à la recherche d’un titre très précis ou tout simplement se laissant prendre par un coup de cœur. Côté littérature enfantine, le choix est plutôt illimité !
Qu’en pensent les exposants ?
Nous trouvons rarement ce genre de manifestation. Ici, tout est bien organisé, nous sommes bien reçus. Il y a beaucoup de convivialité. Il y a une bonne propagande, les fléchages sont bien faits. Sur la journée, la plupart annonce un bon ressenti avec un travail régulier. Les ventes sont assez bonnes dans l’ensemble.
On peut supposer effectivement que la satisfaction des exposants n’est pas un vain mot. Sur les 52 présents, un exposant revenait pour la 5ème fois et entre 15 et 20 sont devenus des habitués !
À Saint-Christophe-sur-le-Nais, la commémoration de l’armistice du 8 mai 1945 est toujours précédée par un hommage rendu à Élisabeth Le Port, dans la classe où, jeune institutrice, elle enseigna d’octobre 1939 à juin 1942, date de son arrestation par les Allemands. C’est à Auschwitz où elle fut envoyée, qu’elle décèdera le 24 mars 1943. Son neveu, Michel Le Port, accompagné de son épouse, est toujours présent pour honorer la mémoire de sa tante trop tôt disparue. Le dépôt d’une plante marque ce devoir de mémoire envers cette résistante qui donna sa vie pour que la France retrouve sa liberté.
Hommage dans la classe où exerça Élisabeth Le Port
Ensuite, un défilé en musique avec l’EMEDC, les pompiers de Saint-Paterne et les JSP Racan suivis par les élus, les Anciens combattants, les enfants de l’école et leurs enseignantes et une population relativement nombreuse permit, en traversant le centre du bourg, de regagner le mail où se dresse le monument aux morts.
Après le dépôt de gerbes par la municipalité et les Anciens combattants, le renouvellement de la flamme par les enfants, Madame le Maire donna lecture du discours émanant de la secrétaire d’état auprès de la ministre des armées.
Dépôt de gerbes, de flammes et discours
La parole fut ensuite donnée à 4 enfants des cours élémentaires qui récitèrent le poème d’Arthur Rimbaud : « Le dormeur du val ».
La minute de silence écoulée, les musiciens entonnèrent la sonnerie aux morts avant de finir par La Marseillaise.
Les musiciens et les sapeurs-pompiers et JSP
La cérémonie achevée, tous les participants furent invités à regagner le foyer rural où la musique offrit quelques morceaux de son répertoire avant le vin d’honneur et les petits fours préparés par la municipalité.
Les participants lors du vin d'honneur qui suivit la commémoration
En ce chaud dimanche de début mai, des mélomanes avisés ont préféré profiter de la fraîcheur de la belle église de Saint-Paterne-Racan pour écouter « Les lamentations baroques » sur l’invitation des Amis de l’orgue plutôt que d’affronter la chaleur excessive offerte par un soleil généreux.
Le trio « Mezzo-contre ténor » constitué de Dorothée Thivet (mezzo-soprano) et Frédéric Schwab (contre-ténor) accompagnés par Gaëll Lozach à l’orgue, ont ravi le public avec le Stabat Mater de Vivaldi et Les leçons de Ténèbres de Michel et Couperin.
Des artistes qui ont fait vibrer le public
Rendez-vous est pris pour le prochain concert des Amis de l’orgue, le 17 juin, pour un programme de musiques européennes du XVIIe siècle avec Vincent Grappy à l’orgue.
Le public a ensuite été convié à partager le verre de l’amitié en compagnie des artistes pour terminer ce magnifique après-midi.
Bulletin d'inscription ci-dessous
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