Hermensia Merveilleux, juste de retour de Colombie avec ses valises remplies de l’artisanat fabriqué par les femmes de son village, Ingenio, exposait une multitude d’objets très variés, dans la salle de l’ancienne mairie de Saint-Paterne-Racan.
Hermensia est allée se réapprovisionner directement en Colombie
Hermensia, qui vous a sollicitée pour participer au festival ?
Suite à l’article qu’il y avait eu dans le Petit Courrier, la secrétaire de mairie de Neuvy-le-Roi m’a contactée pour savoir si j’étais intéressée pour participer au festival. J’ai tout de suite accepté. Je suis une femme qui a créé une association « Arte Nativo » pour aider mes compatriotes, cela ne pouvait pas mieux mettre les femmes colombiennes à l’honneur.
Depuis l’article paru en juillet dernier, j’ai eu quelques contacts et des commandes notamment de « panamas ». Là, comme je rentre de Colombie, je suis arrivée il y a seulement 3 jours, j’ai pu réapprovisionner et honorer les commandes qui m’avaient été faites.
Je pense que lors de votre arrivée à Ingenio, vous avez été bien accueillie.
Oh oui. Les femmes attendent avec impatience l’argent que je leur ramène suite à la vente des objets qu’elles ont fabriqués. Cette fois, avec un petit groupe de femmes colombiennes, nous avons un projet de vente directe sur place. Pour le réaliser, l’argent issu de la vente des objets que vous voyez et que je ramènerai la prochaine fois, servira à louer un local et à les installer dans leur atelier-point de vente. Elles pourraient ainsi toucher directement l’argent provenant de leur travail.
Quelques photos, disposées ici et là, montraient ces femmes travaillant dehors, devant les maisons, ainsi qu’un aperçu du village.
Des visiteuses très intéressées
Pendant que nous bavardions, plusieurs personnes sont venues découvrir cette superbe et surprenante exposition : chapeaux, cabas, sets de table, bijoux, petites boîtes, corbeilles,… aux couleurs chatoyantes, aux motifs parfois naïfs mais toujours de bon goût. Une personne est venue récupérer le panama commandé pour son mari. Toutes étaient admiratives devant la finesse du travail et, heureusement pour l’association « Arte Nativo », certaines se laissèrent tenter par certains objets.
Contact :
Hermensia au 06 86 35 99 89 ou artenativo@hotmail.fr
Le Petit chaperon rouge est une histoire qui fait grandir. Mais… grandir fait peur. Grandir c’est découvrir l’inconnu, prendre des risques, apprendre à apprivoiser la peur et le désir… et le désir de peur. Le conte nous invite à affronter nos peurs, à leur donner visages et sens ; accepter qu’elles nous dévorent et nous engloutissent, pour renaître du ventre du loup, essentiellement transformés. Dans une écriture très pure, où chaque mot fait sens, l’espace et le temps ouvrent une autre dimension : le danger n’est pas toujours là où on le croit être… à chacun son histoire, son loup, et ses luttes intérieures.
Guidée par la musicalité de l’écriture, la mise en scène se construit sur une partition très précise ; deux comédiennes jouent, d’un personnage à l’autre, un duo en perpétuelle évolution. Le décor sonore et la viole de Gambe accompagnent cette troublante ballade entre rire et frayeur, à la rencontre du loup… inquiétant, charmant, cruel et si tendre… Promenons-nous !
Texte de Joël Pommerat, mise en scène Tiphaine Guitton
Vous avez besoin d’un job d’été pour financer vos études, gagner de l’argent de poche ou développer votre expérience via des emplois saisonniers ? Premier pas vers l’autonomie et parfois expérience déterminante pour la suite d’une carrière, il faut se lancer dès le mois de janvier février pour trouver un Job d’été. Pour vous aider, le Point Information Jeunesse (PIJ) Gâtine - Racan organise sur ce thème une journée, le samedi 17 mars, de 11h00 à 16h30, à l’Espace Multimédia de Saint-Paterne-Racan. Ouvert à tout public, étudiants, débutants ou non, vous pourrez y trouver des offres d’emplois saisonniers dans les secteurs du commerce, de la restauration, de l’aide à la personne, de l’animation, des missions de volontariat mais aussi de la documentation pour organiser au mieux vos recherches. En plus de ces offres d’emplois, le Point information Jeunesse, vous propose d’effectuer des recherches en ligne avec l’aide d’un animateur multimédia de la Communauté de Communes Gâtine et Choisilles – Pays de Racan. Les animateurs de l’Espace Multimédia seront à votre disposition pour apporter un regard bienveillant à vos CV et lettres de motivation. La présence de l’association locale Relais Emploi Solidaire, véritable intermédiaire entre demandeur d’emploi et employeurs, vous permettra d’avoir une réponse simple près de chez vous… Et pour information, la question du déplacement est souvent un frein en milieu rural pour accéder à l’emploi, la plateforme Wimoov37 sera présente toute la journée pour répondre aux questions portant sur la mobilité et vous proposer éventuellement des solutions. Petits gâteaux et boissons viendront ponctuer cette journée du samedi 17 mars, pour mêler convivialité et recherche de jobs.
Renseignements et contact : Jennifer MENZAGHI, responsable du Point Information Jeunesse. Tél : 06 95 69 22 71. Adresse mail : pij@gatine-racan.fr
Dans le cadre du Festival Femmes en campagne, Julita Moussette, propriétaire de l’abbaye et sculptrice, a, à la demande de Jean-Pierre Poupée, maire de la commune de Saint-Paterne-Racan, décidé de participer à la 7ème édition du festival.
Pour accompagner ses sculptures, elle a contacté des peintres qu’elle connaît bien et dont elle a déjà pu admirer les œuvres dans différentes expositions : Gabriella Moussette, sa fille, Charlotte de Maupéou et Stéphanie de Malherbe. Aucune de ces femmes peintres ne connaissait ce festival et, c’est sans hésitation qu’elles ont répondu favorablement à l’invitation de Julita.
Toutes ont dit arriver à vivre de leurs peintures. Elles travaillent soit pour honorer des commandes, soit pour laisser libre cours à leurs envies…
Des styles très différents qui paraient harmonieusement les murs de la salle de réunion de l’abbaye et que ce lieu magnifique sublimait, voilà ce que ressentirent les visiteurs en pénétrant dans la salle.
La trentaine de personnes présentes pour le vernissage de l’exposition ne tarissait pas d’éloges. Le maire de la commune, Jean-Pierre Poupée, la conseillère départementale, Brigitte Dupuis, la responsable du festival, Paule Haslé, étaient présents sur le site, chacun reconnaissant l’importance grandissante prise par ce festival qui, bien au-delà des limites du territoire, est devenu un élément majeur des animations culturelles de ce mois de mars.
Julita invite les amateurs d’art à venir admirer l’exposition jusqu’au dimanche 18 mars, en fin d’après-midi.
Une sculpture de Julita
Les artistes avec, en arrière-plan, les toiles de Stéphanie
Cette demi-journée consacrée aux multiples approches du numérique pour la clôture de DUNAR a rencontré un franc succès aux dires des organisateurs : Matthieu Le Dû, Ludovic Gaignard et Maria Pilon.
Dès 15 h, les nombreux ateliers mis à disposition reçurent leurs premiers visiteurs qui tournèrent pour tester tout le matériel et les différents logiciels libres utilisés dans le cadre de cette animation. Ainsi, tout au long de l’après-midi, les visiteurs s’approprièrent l’espace et, comme le faisait remarquer Ludovic : « Pour certains ça a été une vraie découverte de voir la salle informatique et d’apprendre qu’il existe régulièrement des ateliers permettant de se familiariser avec les différents outils numériques."
Pour épauler les organisateurs, plusieurs membres d’associations ayant bénéficié de DUNAR étaient présents. En conclusion, il faut savoir que le but d’une telle journée est de faire se rencontrer des gens et qu’ils puissent échanger leurs compétences entre eux.
Jeux vidéos et imprimante 3 D ont fait le bonheur des visiteurs
C’est dans un foyer rural entièrement rénové que l'association Histoire et Patrimoine a le plaisir de vous convier à sa conférence de printemps. Fermé pendant plus d’une année pour travaux, le foyer a retrouvé un air de jouvence et un aspect plus actuel. Presque tout a été refait : l'isolation par l'extérieur, la charpente renforcée, la couverture, la pose d’un plafond noir (ce qui, nous dit Catherine Lemaire, « est exceptionnel dans la région »), l’électricité, les menuiseries, le chauffage avec une pompe à chaleur, une cuisine aménagée au gaz avec un local pour héberger la réserve de gaz, les plâtreries et peintures et le fond de scène. À noter aussi, l’installation d’une sonorisation et d’un vidéo-projecteur fixes.
Le nouvel aspect de la salle du foyer rural
C’est donc dans ce cadre très accueillant que Fabrice Mauclair, vice-président de l’association, qui n’est pas seulement géographe et historien mais aussi cycliste… et un brin fantaisiste viendra parler de son périple à vélo. Il y a quelques années, il s’est donné pour objectif de consacrer une partie de ses vacances d’été à un projet un peu particulier : faire à vélo, par tronçons successifs, le tour des villages de France qui portent le nom de Saint-Christophe. Débuté au départ de Saint-Christophe-sur-le-Nais, son village natal, le 16 juillet 2008, il est parvenu en 2017 au terme de cet incroyable périple : 40 étapes, 40 villages Saint-Christophe, 4 000 kilomètres à bicyclette sur les routes de France…
16 juillet 2008, prêts pour le premier périple au départ de Saint-Christophe-sur-le-Nais
Renseignements :
Vendredi 23 mars 2018, 20h30, au Foyer Rural de Saint-Christophe-sur-le-Nais.
Soirée ouverte à tous, entrée gratuite, verre de l'amitié après la conférence.
Cela fait maintenant 20 ans qu’a été instaurée cette tradition : organiser le repas des Grands-mères au début du mois de mars. Cette année, c’est le club de l’Amitié de Saint-Paterne-Racan qui avait la charge d’organiser la manifestation à laquelle 75 convives avaient répondu présents. Parmi eux, on notait la présence de Jean-Pierre Poupée, maire de la commune et de son épouse, Jocelyne. Sur le territoire, six clubs se partagent cette responsabilité ce qui fait que l’organisation leur revient tous les 6 ans : les clubs de Bueil-Villebourg, Chemillé-sur-Dême, Neuvy-le-Roi, Saint-Aubin-le-Dépeint, Saint-Christophe-sur-le-Nais et Saint-Paterne-Racan.
Rolande Girault, présidente du club de l’Amitié, signale : «En prenant la présidence du club, je l’ai organisé pour la première fois en 2000. C’est donc pour moi, la quatrième fois. Comme notre traiteur a pris sa retraite au mois de décembre, il a fallu trouver un nouveau traiteur. Nous avons retenu celui de La Porrerie, sur Villiers-au-Bouin. Ce qui est bien, c’est qu’il fournit tout : nappage, vaisselle, couverts, verres et nous n’avons rien à nettoyer.»
Il faut reconnaître en voyant le menu que le repas semble plutôt alléchant et que les convives repartiront rassasiés et satisfaits du choix et des quelques heures partagées ensemble autour d’un sympathique repas.
Monique Mauclair, présidente du Cercle des Amis de Saint-Christophe-sur-le-Nais, précisa : « Le premier repas avait été organisé par M. Colinet président du Cercle des Amis, en 1998. C’était un pot-au-feu réalisé par les membres du club. »
Après ce temps de convivialité partagé, chacun se donna rendez-vous pour le prochain repas de grands-mères qui sera organisé par le club de Neuvy-le-Roi le 2 mars 2019.
En tête de table, Rolande Girault, et face à elle, Jean-Pierre Poupée, maire de la commune.
C’est dans le cadre du festival de Femmes en Campagne que David Bradesi a décidé d’ouvrir son atelier à Rouziers-de-Touraine où il est installé depuis 8 ans. Il a commencé à exercer son métier en 1998. Quand on lui demande : « Comment vous est venue l’idée de participer à ce festival ? », il répond très simplement : « C’est tout à fait par hasard. Mon fils fréquente l’école de musique de Neuillé-Pont-Pierre et c’est la directrice qui m’a demandé si j’accepterais d’y participer et j’ai répondu favorablement. »
David Bradesi devant l'orgue en réparation
Dans l’atelier, nous remarquons le long d’un mur un orgue en réparation. « Cet orgue vient d’Allemagne. Pour les restaurer quand je ne peux pas le faire sur place, je les démonte entièrement pour pouvoir les transporter. Cet orgue-là ne retournera pas en Allemagne car la ville d’où il vient en a acheté un autre. Une fois restauré, il partira dans le Bordelais. Il y a déjà un peu plus d’un an que j’y travaille.»
Est-ce que vous restaurez également le buffet ?
Oui, bien sûr. Je restaure l’orgue entièrement. Autrefois, le facteur d’orgue s’occupait de la partie produisant les sons et un menuisier travaillait le buffet.
Quelle formation avez-vous ?
J’ai suivi une formation d’ébéniste pendant 4 ans avec obtention d’un bac pro, puis une formation de facteur d’orgue de 3 ans et pour finir une formation de 2 ans pour les tuyaux. Je peux vous dire aussi que je jouais de l’orgue au conservatoire de Tours.
Quels métaux utilisez-vous pour les tuyaux ?
Du plomb et de l’étain. Pour ceux qui sont visibles en façade, on met un peu plus d’étain pour qu’ils soient plus clairs. Pour obtenir les bonnes sonorités il faut être à la fois très bon en mathématique car il y a énormément de calculs à faire, connaître la musique et avoir aussi une bonne oreille. Vous savez, seul le facteur d’orgue peut définir le rendu sonore.
À l'aide d'un compas de proportion, David Bradesi explique comment il calcule l'ouverture de la bouche sur le tuyau
Êtes-vous nombreux sur le territoire français ?
Une cinquantaine. Je suis souvent en déplacement parfois même à l’étranger (Allemagne, Belgique). Prochainement, je dois aller en Bretagne.
Y a-t-il beaucoup d’orgues en Touraine ?
Avant la Révolution, notre département était relativement riche. On trouvait des orgues dans de nombreux édifices. Beaucoup ont malheureusement été détruits pour récupérer le plomb. De nos jours, il en reste très peu et les associations ou les collectivités qui les ont en charge n’ont pas les moyens de les faire restaurer. Je vais vous raconter une petite anecdote. Quand j’étais jeune, je jouais de l’orgue électronique dans l’église de mon village, à Vernou tout en regardant l’orgue de l’église qui malheureusement ne servait plus. J’ai demandé l’autorisation d’aller le regarder de près, autorisation qui m’a été accordée mais avec quelques réticences. J’ai bien étudié l’instrument, repéré les différentes pièces défectueuses et petit à petit, le gamin que j’étais a réussi à rendre possible l’utilisation de l’orgue. J’étais très fier. À cette époque, j’avais déjà dans l’idée le métier que je voulais faire.
Une rencontre très intéressante avec un artisan passionné par son métier que le Festival de Femmes en Campagne permet de mettre à l’honneur.
Mardi 8 mars, l’équipe « A LED ! » a organisé une réunion « Tu perds watts » dans les locaux de la Communauté de Communes Gâtine et Choisilles-Pays de Racan. Ce temps d’échange intervient dans le cadre du défi Familles à énergie positive qui est organisé au niveau national du 1er décembre 2017 au 30 avril 2018. Cinq familles du territoire sont engagées dans la démarche. L’équipe « A LED ! » est composée d’Agents de la Communauté de Communes et des propriétaires de chambres d’hôtes sur le territoire.
Cette réunion avait pour but de conseiller sur les éco gestes à mettre en œuvre dans son habitation pour réaliser des économies d’énergies. Émilie Trégouet de l’ALEC37 (Agence Locale de l’Énergie et du Climat d’Indre-et-Loire) a co-animé cette réunion. Chaque participant a apporté sa liste de questions : comment bien régler son chauffage électrique ? Comment savoir si une bûche de bois est bien sèche ? Quelles sont les aides disponibles pour la rénovation ? Comment inciter les touristes à réaliser des économies d’énergies et d’eau durant leur séjour dans les chambres d’hôtes ?
Le défi prendra fin avec l’événement régional de clôture qui aura lieu le dimanche 17 juin dans un lieu de patrimoine de la Région
:
L'actualité communale de St Christophe et des communes environnantes. La vie des associations par leurs manifestations.
Et la description de mes coups de cœur.
Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
Présentation du village
Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais
L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou
XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.
Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de
découvrir le riche passé de notre commune. Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point
contact qui nous permettra de communiquer.