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11 novembre 2019 1 11 /11 /novembre /2019 14:09

Dès 9 h 15, malgré la pluie, de nombreux Christophoriens étaient réunis devant la mairie pour former le défilé qui allait les conduire jusqu’au monument aux morts. En tête, on trouvait les sapeurs-pompiers et quelques jeunes recrues des JSP du Racan, les anciens combattants, les enfants de l’école accompagnés par une enseignante, des parents et autres personnes respectueuses de cette date importante. Car, comme l’a signalé Madame le Maire, ce 11 novembre 2019 marque le centenaire de la première commémoration de l’armistice signé le 11 novembre 1918.

Dépôt de gerbes
Dépôt de gerbes

Dépôt de gerbes

Après le dépôt des gerbes par des élus, les enfants sont venus placer une bougie sur le socle du monument pour entretenir la flamme du souvenir.

La flamme du souvenir
La flamme du souvenir
La flamme du souvenir

La flamme du souvenir

Madame le Maire donna lecture du discours préparé par la secrétaire d’état auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq. Puis, précisant que cette date rendait hommage à tous les soldats français tombés au cours d’un combat, elle énuméra tous les morts tombés récemment dans des conflits où l’armée française est engagée.

Lecture du discours

Lecture du discours

Après ce discours, à défaut de la présence de la musique intercommunale, c’est grâce à quelques enregistrements qu’elle permit que la Marseillaise et la sonnerie aux morts puissent accompagner cette cérémonie commémorative.

Ensuite, après la lecture des noms des soldats de la commune morts aux combats et la minute de silence en respect à ces héros, chaque participant prit le chemin de la salle socioculturelle où un vin d’honneur et une température agréable les attendaient. Les pompiers, quant à eux, se dirigèrent vers la commune voisine de Saint-Paterne-Racan où une cérémonie identique les attendait.

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13 octobre 2019 7 13 /10 /octobre /2019 16:28
Un très nombreux public pour cette seconde conférence de l'année

Un très nombreux public pour cette seconde conférence de l'année

Vendredi soir, la seconde conférence proposée par l’association « Histoire et Patrimoine », mettait à l’honneur un personnage de Saint-Christophe, encore peu connu. C’était donc l’occasion, grâce à Jean De Rycke, membre de l’association, de le présenter au nombreux public fidèle des manifestations organisées par l’association.

Le conférencier, Jean de Rycke

Le conférencier, Jean de Rycke

Gilles Douté (1750-1813) était le fils d'un maréchal-ferrant de Saint-Christophe-sur-le-Nais. À l'âge de 15 ans, il fut choisi par l'intendant de Tours pour être formé à la profession de vétérinaire à Lyon, dans l'École Royale fondée en 1761 par Claude Bourgelat.  Ce personnage était le créateur de l’école vétérinaire de Lyon puis, ensuite de celle d’Alfort. Ces écoles furent ouvertes pour lutter contre les pratiques utilisées alors et qui relevaient pour la plupart du charlatanisme. Muni du Brevet du roi, Gilles Douté s'établit à Tours en 1772, devenant ainsi le premier vétérinaire de Touraine. Les étapes de sa vie étudiante et professionnelle ont été reconstituées à partir des archives d'Indre-et-Loire et de Sarthe.

Les écoles vétérinaires devaient combattre les pratiques anciennes

Les écoles vétérinaires devaient combattre les pratiques anciennes

Comment l’attention du conférencier, Jean de Rycke, a-t-elle été attirée par ce fait qu’on peut qualifier d’important pour l’histoire locale ?

Comme il le dit lui-même : « C’est par un article du Dictionnaire des scientifiques de Touraine, ouvrage édité par l’Académie de Touraine. Cet ouvrage collectif de 400 pages, sous la direction de Marc Rideau, comprend les notices biographiques de 550 personnalités de Touraine qui se sont illustrées dans le passé par des contributions remarquables dans divers domaines scientifiques. Gilles Douté est parmi elles, et ce n’est d’ailleurs pas le seul Christophorien qui y apparaisse, ni le seul natif du Pays de Racan. La fiche concernant Gilles Douté, renferme deux faits qui nous interpellent : la reconnaissance officielle par le roi de la profession de vétérinaire et le métier du père de Gilles : maréchal-ferrant. Le maréchal-ferrant, dans les campagnes d’alors, et pour de longues années encore, était celui qui ferrait les chevaux mais aussi celui qui soignait leurs maladies ainsi que celles des bestiaux. Le maréchal-ferrant était le membre d’une corporation dont la puissance était proportionnée à l’importance du cheval dans la société d'alors. C’était l’ancêtre du vétérinaire. »

Le conférencier a passé de nombreuses heures aux archives

Le conférencier a passé de nombreuses heures aux archives

Le parcours de Gilles Douté

À 15 ans, il part pour l’école royale vétérinaire de Lyon, à pied, avec un autre Christophorien, un peu plus âgé que lui, René Cuisnier et ce, grâce à la protection de M. du Cluzel, intendant de la généralité de Tours. Ce dernier a obtenu que soient dégagés les fonds nécessaires à l’éducation de 6 élèves choisis pour bénéficier de l’enseignement de cette école royale fondée en 1762. Après des études sérieuses, Gilles Douté obtient son diplôme de l’école de Lyon en 1769. Quant à René Cuisnier, il sera renvoyé de l’école de Lyon et ne deviendra pas vétérinaire.

Tout au long de sa scolarité, Gilles Douté a fait preuve d’une santé précaire corroborée par des accidents de santé assez graves survenus lors du séjour à Alfort où il a été appelé par Claude Bourgelat pour parfaire sa formation en avril 1771. M. Bourgelat, qui gardait la main sur l’attribution des brevets, estimait en effet que l’école de Lyon négligeait la formation pratique des futurs vétérinaires et qu’il était nécessaire d’y remédier par un séjour complémentaire à Alfort.

Aussi, malgré son diplôme obtenu à Lyon, au lieu de rentrer en Touraine pour exercer son métier, il se rend à l’école royale de Paris, sise à Alfort, pour y parfaire ses connaissances dans l’art vétérinaire.

Le 6 mai 1772, en possession du brevet de l’école royale d’Alfort, lui permettant d’exercer la médecine vétérinaire et du brevet de privilégié du Roy, il s’installe à Tours où il dispose d’un hôpital pour chevaux grâce à l’appui et à la générosité de l’intendant. Il faut savoir qu’à l’époque, les chevaux font l’objet de soins particuliers car ils sont indispensables à l’armée.

La médaille du "prix de pratique" remise par le Roi

La médaille du "prix de pratique" remise par le Roi

Le 13 février 1781, Louis XVI fait remettre à Gilles Douté la médaille du prix de pratique en récompense d’une cure surprenante sur un étalon du Roy dont le jeune vétérinaire avait soigné une jambe cassée. Cet honneur confirme l’excellence du praticien dans cet art tout nouveau.

Un avis au public, publié lors de son installation à Tours, en 1772, livre un certain nombre d’informations complémentaires sur la nature des activités officielles de Gilles Douté dans le domaine de la santé animale et de la maréchalerie, et sur ce qui est couvert par le Brevet royal de « Médecin-Maréchal », ou encore d’« Artiste vétérinaire » comme il était coutume de nommer un vétérinaire à cette époque. Il permet également de percevoir les enjeux de sa mission notamment dans le domaine des maladies du bétail (par rapport à celles des chevaux) et les difficultés qu’il pourra rencontrer pour s’imposer et faire reconnaître ses compétences, notamment dans les campagnes. Il montre aussi quelles sont les diverses sources de profit qu’il pourra escompter dans l’exercice de son métier (soins aux animaux, lutte contre les épizooties, maréchalerie, pharmacie, botanique, garde des animaux) et plus tard, garde-haras dans les stations royales des deux provinces Touraine-Anjou. Il aurait participé en 1795 à la grande réquisition des 40 000 chevaux destinés à l’armée de la République. Ceci est la dernière intervention dont on ait la trace dans sa carrière professionnelle. Il a sans doute exercé son art jusqu’à sa mort en 1813 (il avait 63 ans).

 

Un atelier de maréchal-ferrant où père et fils travaillaient souvent ensemble

Un atelier de maréchal-ferrant où père et fils travaillaient souvent ensemble

Les principales interventions de Douté en Touraine

Épizootie des bêtes à cornes de Nueil et Thilouze (1773)

Maladie putride des bêtes à cornes à Montlouis (1780)

Réduction de la fracture d'un étalon royal (1781)

Morve des chevaux à Tours (1784)

Rage à Fondettes (1787-1788)

Charbon à Neuvy-roi (1787)

Une lignée de maréchaux et de vétérinaires

Sur les trois générations suivant celle du père de Gilles Douté, Jean De Rycke, aidé par son frère Nicolas, a établi une généalogie de la famille Douté. Ils ont identifié 7 maréchaux mais aussi, 3 vétérinaires diplômés dont bien sûr Gilles Douté.

Les auditeurs en train de consulter les publications de l'association

Les auditeurs en train de consulter les publications de l'association

Cette conférence très documentée fait l’objet d’une plaquette qui sera remise gratuitement aux adhérents de l’association lors de l’assemblée générale du 14 décembre. Les personnes non adhérentes qui seraient intéressées par le sujet, peuvent rencontrer Histoire et Patrimoine lors du marché d’automne les 2 et 3 novembre à la salle Beau Soulage.

Le verre de l'amitié termina la soirée
Le verre de l'amitié termina la soirée

Le verre de l'amitié termina la soirée

À l’issue de la conférence, après les chaleureux applaudissements du public, le verre de l’amitié fut offert à tous les participants pour terminer la soirée dans la plus grande convivialité.

L’assemblée générale est fixée au samedi 14 décembre, à 17 h, à l’espace socioculturel (Foyer rural).

Contact

Président : Philippe Larus 02 47 29 33 18

Histoire.patrimoine37@laposte.net

http://histoire-patrimoine.jimdo.com

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1 octobre 2019 2 01 /10 /octobre /2019 07:34

Rencontre avec le conférencier, Jean De Rycke

 

Pour cette seconde conférence de l’année, c’est Jean De Rycke, membre du CA de l’association, qui présentera un personnage natif de Saint-Christophe, Gilles Douté, le premier vétérinaire de Touraine.

Présentation du conférencier

Jean De Rycke, habitant de la commune, est docteur vétérinaire. Toute sa carrière a été consacrée aux recherches sur les maladies infectieuses des animaux. Au cours de sa carrière, il a été détaché aux USA et à Rome au service de la FAO (Organisation pour l'alimentation et l'agriculture). Il a passé 30 ans à l’INRA, à Nouzilly, centre de recherches de Tours, dans différents laboratoires. Il a terminé en tant que directeur du laboratoire d’infectiologie animale et de santé publique.

Les raisons qui l’ont amené à s’intéresser à Gilles Douté

« En tant que vétérinaire moi-même, ce personnage a retenu mon attention et, de part mon métier, je me suis attaché à détecter toutes les parties intéressantes de sa vie. J’aime partir d’un jour important dans la vie du personnage et rayonner en présentant l’homme dans son environnement.»

Un important travail de recherches

Des informations sur Gilles Douté se trouvaient dans le Dictionnaire scientifique de Touraine. D’autres ont été glanées dans l’exposition des archives départementales d’Indre-et-Loire (ADIL). À partir de là, Jean s’est demandé : « Comment rendre le sujet intéressant ? » Il s’est donc rendu aux archives à la recherche de sources primaires, l’enjeu étant de trouver des données originales. Et, le bonheur fut d’avoir été en possession de deux dossiers renfermant 100 pièces chacun, truffés de renseignements sur la formation des élèves vétérinaires. « J’ai photographié les documents puis, je les ai classés, identifiés et répertoriés dans des fichiers abrités sur le Cloud car l’ensemble devenait très volumineux. Ce travail de classement se faisait dès mon retour à la maison. Certaines notes trouvées dans ces dossiers étaient parfois peu lisibles. J’ai ainsi retrouvé des histoires d’étudiants et en reprenant tous les documents qui parlaient de Gilles Douté, j’en ai fait des transcriptions que j’ai mises au propre avant de me lancer dans la rédaction du sujet qui nous intéresse. Mon souhait était de suivre Gilles Douté de son départ de Saint-Christophe à 15 ans pour l’école vétérinaire de Lyon puis de Maisons-Alfort jusqu’à son retour par le biais de ses descendants dans sa commune natale, bien qu’il n’y ait jamais exercé. En effet, nommé à Tours lorsqu’il reçut son Brevet signé du Roi Louis XV, il devint le premier vétérinaire de Touraine. »

Après Gilles Douté, la famille a compté plusieurs maréchaux dont certains se sont installés à Saint-Christophe.

Jean De Rycke devant une partie de sa très riche documentation

Jean De Rycke devant une partie de sa très riche documentation

Avez-vous une idée du temps qu’il vous a fallu pour ce travail ?

Après un court moment de réflexion, Jean répond : « Cela fait à peu près un an que j’ai débuté mes recherches. En gros, j’y ai passé 4 mois entre les archives départementales, l’académie de médecine, les échanges de courriers, les lectures de livres traitant de maladies animales au XVIIIe siècle. Et, les 6 mois restants ont été consacrés à la rédaction de mon propos. »

Quel sentiment vous anime maintenant que ce travail est achevé ?

« Tout en restant modeste, je dois vous avouer que je suis assez content d’avoir pu mener à bien ce travail. Je tiens à remercier deux membres de l’association, Fabrice et Philippe, qui m’ont guidé pour les recherches et les mises en pages. Je crois avoir été victime d’un virus car, mes recherches sur Gilles Douté m’ont amené à consulter des documents sur l’analyse de la santé animale au XVIIIe siècle qui m’ont aussi permis de rencontrer des personnes ayant joué un rôle important à cette époque. Même si j’en ai terminé avec Gilles Douté, personnage central de ma conférence, je pense que, au fond de moi, j’ai envie de poursuivre et d’en apprendre un peu plus sur les savoirs vétérinaires au XVIIIème siècle."

Le travail fourni par Jean se poursuivra par la rédaction d’un article pour la Société archéologique de Touraine.

En conclusion, Jean sait gré à l’association Histoire et Patrimoine de lui avoir mis le doigt dans l’engrenage. Il a toujours aimé l’histoire en tant que lecteur et contribuer à la retrouver a été un travail plaisant notamment grâce à la facilité d’exploitation que l’on a de nos jours. Il est prêt pour présenter ce personnage lors de la prochaine conférence d’Histoire et Patrimoine.

 

Pratique

Je vous ai présenté le conférencier. Pour tout savoir sur Gilles Douté, son parcours, son métier, venez assister à la conférence intitulée « Gilles Douté, premier vétérinaire de Touraine », le vendredi 11 octobre, à 20 h 30, salle socioculturelle Le foyer, à Saint-Christophe-sur-le-Nais.

L’entrée est gratuite.

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23 septembre 2019 1 23 /09 /septembre /2019 10:45

 

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5 août 2019 1 05 /08 /août /2019 13:37

Aujourd'hui, je vous emmène à Concarneau et sa Ville-Close.

Cette fortification qui enserre la vieille ville a été édifiée au cours des XVe et XVIe siècles pour remplacer les premières fortifications en bois qui avaient été érigées à la fin du haut Moyen-Âge pour défendre le monastère dépendant de l’abbaye de Landévennec puis remaniée au cours du XIXe. 

Les remparts, dans leur forme contemporaine, ceinturent la ville close sur une longueur totale d'environ 980 mètres. La ville close s'étend d'est en ouest dans sa plus grande longueur sur 380 mètres et 220 dans sa plus grande largeur (nord-sud) et sur une soixante de mètres dans sa largeur minimum. Les remparts constitués de granite local ont une épaisseur moyenne comprise entre 2.5 et 3 mètres. Leurs mâchicoulis datent du XVe siècle.

La Ville-Close de Concarneau figure parmi les sites les plus visités de Bretagne.

Les remparts de la Ville-Close
Les remparts de la Ville-Close
Les remparts de la Ville-Close
Les remparts de la Ville-Close

Les remparts de la Ville-Close

Le beffroi de la ville close érigé selon la volonté du maire Samuel Billette de Villeroche en 1906 est le symbole de Concarneau et marque l’entrée de la vieille ville fortifiée. Il est équipé d’une horloge et d’une cloche. En haut du campanile trône une girouette représentant un bateau.

Le cadran solaire, sur le mur d’enceinte, porte une inscription qui indique “tempus fugit velut umbra” : “le temps passe comme une ombre”.

Le beffroi, son cadran solaire et son campanile
Le beffroi, son cadran solaire et son campanile

Le beffroi, son cadran solaire et son campanile

La tour de la Porte au Vin fut construite dans le dernier quart du XVe siècle.

La porte au Vin datant de la même époque ouvrait sur le premier port de commerce. Un quai est construit en 1891 dans le prolongement extérieur de la porte, le long des remparts pour satisfaire les pêcheurs

La tour de la Porte au vin

La tour de la Porte au vin

Flânons un peu dans les ruelles de la Ville-Close et arrêtons-nous sur la place où les touristes se pressent en grand nombre. Au centre de la place, la fontaine Saint-Guénolé en fonte et en granite est édifiée selon les plans de l'architecte Joseph Bigot entre 1855 et 1856.

La place Saint Guénolé
La place Saint Guénolé

La place Saint Guénolé

Voici quelques-uns des monuments visibles dans la cité.

Tout d'abord, l'église Saint Guénolé.

L'ancienne église Saint-Guénolé aurait été construite au XIIe siècle. En ruine, elle est détruite en 1830 pour édifier une nouvelle église. Cette dernière est elle-même transformée en hôpital en 1937.

L'ancienne église Saint Guénolé

L'ancienne église Saint Guénolé

La chapelle de la Trinité ou chapelle de l'hôpital

À partir du XVIe siècle, la ville close dispose d'une chapelle hôpital dédiée à la Trinité. Cette dernière pouvait accueillir une dizaine de malades. L’hôpital existe depuis au moins 1539 puis à la Révolution, il est transformé en temple décadaire. Après la Révolution l'édifice devient successivement une église paroissiale, une école, une maison close durant la Première Guerre Mondiale puis un dispensaire et enfin un lieu d'exposition. De l'édifice primitif, il n'en reste qu'une façade visible rue Vauban.

La façade de la chapelle

La façade de la chapelle

La maison du Gouverneur ( XVIIe)

Cet édifice adossé à la tour du Gouverneur sert de maison et d’annexe à cette dernière avec laquelle elle communique sur deux niveaux. Aucun gouverneur n’occupa réellement ce logis, loué un temps à un menuisier. Elle abrite aujourd'hui des expositions.

L'entrée de la maison du gouverneur sous la tour du même nom.

L'entrée de la maison du gouverneur sous la tour du même nom.

Le puits à dôme du Château de Kériolet (1880)

Il a été offert par le prince Youssoupoff à la ville de Concarneau et remonté dans la Ville-Close dans la cour du gouvernement au milieu du XXe siècle. Nous en avions une belle vue depuis une des fenêtres de la maison du gouverneur.

Le puits à dôme.

Le puits à dôme.

C'est fini pour aujourd'hui. Demain, mes carnets de voyage vous emmèneront à Pont-Aven.

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29 juin 2019 6 29 /06 /juin /2019 05:20
Le président, Philippe Larus

Le président, Philippe Larus

Suite à la canicule qui s’est installée sur le pays, par mesure de précaution, la première partie de cette soirée, celle concernant la petite promenade de 4,5 km prévue pour aller in situ voir une partie des lieux-dits situés au nord de la commune de Saint-Christophe avait donc été annulée, ce qu’a expliqué Philippe Larus, le président d’ « Histoire et Patrimoine ». Il a tenu à remercier la municipalité pour le prêt de la salle et du matériel de projection et a excusé Mme le Maire, prise par d’autres obligations.

Lionel Royer présentant les lieux-dits à l'aide d'un diaporama

Lionel Royer présentant les lieux-dits à l'aide d'un diaporama

C’est donc à 20 h 30, dans la salle socioculturelle « Le Foyer », que les organisateurs avaient donné rendez-vous aux personnes intéressées par l’histoire des lieux-dits répertoriés pour cette seconde découverte sur ce thème.

Lionel Royer avait donc préparé tout un historique sur 26 lieux-dits en comparant la carte de Cassini, le carré Busserole et le cadastre actuel pour montrer les évolutions de ces différents sites. L’utilisation des divers recensements du XIXe et du XXe siècle jusqu’en 1936 a permis de suivre l’occupation des lieux et de constater  la longévité de l’occupation par certaines familles.

Beaucoup de ces lieux-dits étaient des fiefs appartenant à de grandes familles ou rattachés à des domaines seigneuriaux ou ecclésiastiques. Une bonne partie, l’Antinière, la Grandinière,la Goupillère, … ont appartenu à la famille Labbé, ancêtre de Daphné du Maurier.

Parmi ces nombreux sites présentés, certains ont quasiment disparu car il ne reste plus de construction dessus et de nouveaux ont fait leur apparition comme La Lizardière ou Le Point du Jour qui n’apparaissent que sur le cadastre actuel.

Des Forêts, il ne reste que la fuie et quelques ruines qui se trouvent envahies par la végétation. Mais, saviez-vous qu’une partie des pierres de cet ancien fief ont servi à la construction du château de la Motte Thibergeau à Flée (72) ?

Un public peu nombreux mais intéressé

Un public peu nombreux mais intéressé

Cet intéressant exposé a séduit le public malheureusement peu nombreux et plusieurs personnes sont intervenues pour apporter quelques renseignements sur des lieux-dits les touchant de près. Donc, malgré le bouleversement de cette soirée et la concurrence du festival des Kampagn’Arts et du match de foot, la soirée s’est déroulée dans une ambiance très cordiale qui s’est achevée par le verre de l’amitié.

Le moment convivial pour finir la soirée
Le moment convivial pour finir la soirée

Le moment convivial pour finir la soirée

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8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 16:51
L'hommage à Élisabeth Le Port

L'hommage à Élisabeth Le Port

Comme chaque année, la municipalité invite la population et les enfants de l’école pour commémorer l’armistice du 8 mai 1945.

C’est, tout d’abord dans la nouvelle salle du conseil que chacun des participants s’est retrouvé pour honorer la mémoire de la jeune institutrice, Élisabeth Le Port, arrêtée par la gestapo puis déportée pour fait de résistance à Auschwitz où elle décédera à l’âge de 24 ans.

Les enfants lors de la lecture de textes écrits pendant la guerre de 39-45

Les enfants lors de la lecture de textes écrits pendant la guerre de 39-45

Après un défilé à travers le village jusqu’au monument aux morts où furent déposées les gerbes de la mairie et des Anciens Combattants et les bougies par les enfants de l’école, Mme le Maire donna lecture du discours fourni par la secrétaire d’état auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq. Puis, 3 fillettes lurent des extraits de textes en lien avec la seconde guerre mondiale avant que chaque participant respecte une minute de silence. Puis, la musique joua la sonnerie aux morts avant d’enchaîner avec une Marseillaise triomphale.

Le panneau commémoratif

Le panneau commémoratif

Ce fut ensuite le retour devant la mairie pour inaugurer un panneau récapitulatif des 45 poilus de Saint-Christophe, morts pour la France, au cours de la Grande Guerre.

L’historique de ce panneau

Certains membres du Conseil d’administration de l’association « Histoire et Patrimoine », Brigitte et David Bonnaud-Doyen et Claudie et Michel Mirault, ont fait un gros travail de recherche pour commémorer le centenaire de 1914-1918. Suite à ce travail, 18 noms de soldats de Saint-Christophe, morts pour la France, ont été rajoutés sur le monument aux morts de la commune et honorés ainsi lors de la commémoration du 11 novembre dernier.

Il faut savoir que, dans la commune, il existait 3 supports où l’on trouvait, avec des différences, les noms de soldats morts au cours de la guerre de 14-18 : le monument aux morts, une plaque dans la mairie et une dans l’église.

Lors d’un voyage en Bretagne, Lionel et Monique Royer avaient remarqué, dans un village, une plaque regroupant les noms des Poilus, accompagnés de quelques mots et de photos. Cela leur avait donné l’idée d’imaginer une semblable réalisation pour regrouper sur un même support, tous les soldats de Saint-Christophe, morts au cours de la Grande Guerre. Ce projet, validé par l’ensemble des membres du CA, fut présenté à la municipalité et à l’association des Anciens Combattants. Il fut approuvé et l’association se mit au travail pour sa réalisation et la recherche d’une entreprise pour la finalisation du projet.

Regroupement devant la mairie et discours du président, Philippe Larus
Regroupement devant la mairie et discours du président, Philippe Larus
Regroupement devant la mairie et discours du président, Philippe Larus

Regroupement devant la mairie et discours du président, Philippe Larus

Après le discours du président de l’association, le trésorier, David Bonnaud-Doyen, remit à Madame le Maire, à la directrice de l’école, aux Anciens Combattants et à la bibliothèque, une plaquette contenant les fiches détaillées des 45 soldats de la commune ayant perdu la vie suite aux combats lors de ce terrible conflit.

David tient les plaquettes qu'il remet ensuite à différentes personnes
David tient les plaquettes qu'il remet ensuite à différentes personnes

David tient les plaquettes qu'il remet ensuite à différentes personnes

L’originalité de ce panneau commémoratif, c’est qu’il est évolutif. En effet, comme le souligne Philippe Larus : « On peut, sur le site de l'association, actualiser la notice du soldat si une nouveauté se fait jour. Depuis le 11 novembre, où nous déclarions ne pas avoir trouvé en France de monument portant le nom de Raoul Grandenschwiller, nous avons par exemple appris que son nom figure sur le Monument aux Morts de la ville de Paris, apposé sur le mur d'enceinte du cimetière du Père Lachaise. »

Et, le président, après avoir remercié les membres du CA pour le travail accompli par chacun, conclut son discours en ces termes : « Je remercie chaleureusement Madame le Maire et son conseil de nous avoir proposé une place privilégiée pour l'implantation de ce panneau. À proximité immédiate de la mairie, de la bibliothèque et de l'école, il est vraiment au cœur du village…L'inauguration de ce panneau, entièrement financé par l’association (2016 €), la diffusion de notre ouvrage marquent cependant le terme des commémorations de la Première Guerre mondiale. Notre association pense que le parcours patrimonial mis en place en 2004 a grand besoin d’une remise à neuf ce qui pourrait être l’occasion d’y intégrer ce panneau, afin que ces soldats ne tombent pas dans l’oubli. »

Petit regroupement devant le panneau commémoratif

Petit regroupement devant le panneau commémoratif

Après quelques applaudissements, tous les participants se retrouvèrent dans la salle du foyer, pour écouter quelques morceaux de musique proposés par l’EMEDC, et partager le vin d’honneur agrémenté de quelques petits fours.

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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 08:10
Un aperçu de la rotonde en 2010
Un aperçu de la rotonde en 2010

Un aperçu de la rotonde en 2010

Depuis que Stéphane Bern a mis en lumière ce monument assez exceptionnel qu'est la Rotonde de Montabon, celle-ci commence à recevoir de nombreux visiteurs. Pour mieux la faire vivre, des animations y sont proposées. Ce sera le cas, le weekend prochain dans le cadre des activités offertes par la radio locale Contact FM, l'Association Rotonde Ferroviaire Vallée du Loir, et de nombreuses autres associations de la vallée du Loir un peu élargie.

L'association christophorienne "Histoire et Patrimoine" présentera, par la voix d'un de ses membres, Lionel Royer, un des médecins célèbres de Saint-Christophe-sur-le-Nais, Raphaël Blanchard (1857-1919), médecin qui s'est illustré par ses nombreuses recherches concernant la physiologie, l'anatomie pathologique et la tératologie, science des anomalies de l'organisation anatomique, congénitale et héréditaire des êtres vivants.

De l'école primaire de Saint-Christophe à l'Académie de médecine, un parcours exemplaire pour cet homme, parcours jonché de distinctions et de très nombreuses récompenses honorifiques, parmi lesquelles la Légion d'honneur en 1912.

Une exposition concernant ce personnage mais aussi un autre médecin célèbre de la commune, le docteur Fulgence Raymond, également membre de l'Académie de médecine, sera visible au stand tenu par l'association lors de cette manifestation des 10 et 11 mai prochain.

Ci-dessous, le programme des manifestations :

 

 

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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 10:07

Jacques Verrière est normalien, docteur en géographie. Il a enseigné à l'Université de Caen, puis à à l'Université de Tours et en classes préparatoires. Il est auteur d'ouvrages de référence.

 L'homme au manteau partagé a suscité une floraison de vitraux. Provenant de cathédrales ou de modestes églises rurales de Touraine et jalonnant 8 siècles de création artistique, de 1214 à 2009, que racontent ces vitraux de Saint Martin?

Un sujet éminemment tourangeau à découvrir.

Jacques Verrière dédicacera son  livre " Le Vitrail. Reflet de Saint-Martin ?" après la conférence.

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19 mars 2019 2 19 /03 /mars /2019 17:31

Samedi, à l’occasion de la Journée Internationale des forêts (JIF), de nombreuses animations étaient proposées dans la forêt de Bercé, forêt dite d’exception depuis l’année 2017. Après le succès rencontré l’an passé lors de JIF, les organisateurs ont décidé de reconduire des manifestations sur le site de la forêt.

Nous avions décidé de participer à l’une de ces animations le samedi après-midi au départ du rond de la croix Marconnay. C’est Yves Gouchet, ancien forestier ONF, écrivain et passionné d’archéologie et de forêts, qui animait l’atelier que, comme une vingtaine de personnes, nous avions choisi, « À la recherche d’indices archéologiques ».

Après avoir commenté les panneaux installés à cet endroit il présenta des cartes de la forêt pour expliquer un peu son histoire.

Ainsi, une carte de 1706 nous apprend que la forêt n’était alors pas percée, ce qui signifie qu’il n’y avait pas de routes à l’intérieur. Sur la carte Cassini, c’était sensiblement pareil, mais la route St Vincent-du-Lorouer – Château-du-Loir et la route de Lavernat apparaissent. En 1780, on voit apparaître de nouveaux chemins…

Au néolithique, on constate un très fort boisement mais, avec l’augmentation de la population, les plateaux vont être de plus en plus défrichés. Recouverts de limon, ils offrent de bonnes terres pour les cultures, les pâturages. La présence de nombreuses mares est aussi un atout. D’après Yves Gouchet, on en dénombre 365 dans la forêt.

Sur un ferrier, à la recherche du mâchefer
Sur un ferrier, à la recherche du mâchefer

Sur un ferrier, à la recherche du mâchefer

Entre 400 av JC et 50 ap JC, le fer fut exploité dans la forêt de Bercé. Sur de nombreux sites, on retrouve des ferriers, endroits où restent de nombreux déchets de mâchefer datant de cette époque ainsi que des trous d’eau. Pourquoi du fer en forêt de Bercé ? Sur les plateaux, un grès ferrugineux s’est formé dans le limon au niveau de l’argile ce qui a créé une couche très dure, la tourte, infranchissable pour les racines des arbres.

L'ancien emplacement de la Croix Marconnay que l'on délimite mieux avec la photo prise par Yves Gouchet
L'ancien emplacement de la Croix Marconnay que l'on délimite mieux avec la photo prise par Yves Gouchet

L'ancien emplacement de la Croix Marconnay que l'on délimite mieux avec la photo prise par Yves Gouchet

Toutes ces informations données, nous allons « lire » le paysage de la forêt en commençant par l’emplacement antérieur du rond de la croix Marconnay, un peu plus à l’intérieur de la forêt. L’endroit est bien délimité par des fossés. Il fut déplacé à son emplacement actuel en 1843, pour faciliter les déplacements lors des chasses à courre.

À l’époque où de nombreuses fermes étaient présentes dans la forêt, le fermier devait entretenir le fossé qui bordait son terrain. Il récupérait la terre et pouvait garder le bois des arbres abattus situés à une « sabotée » du fossé.

Grâce à de nombreuses prises de vues faites grâce au LIDAR, sorte de scanner aérien, on peut retrouver les traces des fossés, des chemins, des anciens camps, de toute l’archéologie ancienne de la forêt. C’est assez spectaculaire !

On aperçoit les traces de fossés
On aperçoit les traces de fossés

On aperçoit les traces de fossés

Lors de notre balade autour du point de départ, nous avons pu mieux comprendre les différents marquages sur les arbres. Ainsi, un triangle jaune orangé nous indique que tel ou tel arbre est à conserver pour la biodiversité car il sert de refuge à certains animaux.

Exemples d'arbres à conserver pour la biodiversité
Exemples d'arbres à conserver pour la biodiversité

Exemples d'arbres à conserver pour la biodiversité

Yves Gouchet nous a conduits vers une mare, bien ronde, qui aurait été formée dans la nuit du 13 au 14 avril 1943, lorsque 2 Lancaster auraient lâché 2 bombes sur Bercé.

Mare formée suite au bombardement de 1943

Mare formée suite au bombardement de 1943

Nous avons vu d’autres mares de grande taille qui étaient pour l’une un trou d’exploitation et pour l’autre, une mare artificielle ayant servi au départ pour l’extraction du minerai de fer et qui a été agrandie par les chasseurs.

Des mares creusées par l'homme
Des mares creusées par l'homme

Des mares creusées par l'homme

Dans ce secteur, se trouve le remplaçant du chêne Boppe, le chêne Lorne, chêne d’avenir, âgé de 220 ans. 

Le chêne Lorne

En retournant vers le rond de la croix Marconnay, Yves Gouchet nous a fait remarquer une sorte de fossé un peu large qui était autrefois un chemin emprunté par les charrettes chargées. Il y avait deux passages en parallèle, un pour la descente des charrettes et l’autre pour la montée.

Un ancien chemin utilisé par les charrettes, l'autre se devine au-dessus

Un ancien chemin utilisé par les charrettes, l'autre se devine au-dessus

C’est grâce à toutes ces précisions et observations sur le terrain que nous pourrons désormais mieux comprendre cette belle forêt de Bercé !

On s'exerce à trouver l'âge approximatif de la parcelle par la mesure de la circonférence d'un arbre à 1,30 m du sol
On s'exerce à trouver l'âge approximatif de la parcelle par la mesure de la circonférence d'un arbre à 1,30 m du sol

On s'exerce à trouver l'âge approximatif de la parcelle par la mesure de la circonférence d'un arbre à 1,30 m du sol

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L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.

 

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Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
 


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