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10 novembre 2023 5 10 /11 /novembre /2023 10:22
Saint-Christophe-sur-le-Nais : Histoire et Patrimoine : Conférence et exposition sur les coiffes tourangelles

L'association Histoire et Patrimoine organise une conférence intitulée « les coiffes tourangelles, aux origines d'un patrimoine local ». Emblématique du costume traditionnel tourangeau et d’un savoir-faire particulier, la coiffe tourangelle est un objet historique passionnant dans sa simplicité stylistique comme dans la complexité des techniques employées. Ses origines, sa structure, les différentes occasions de la porter ainsi que le symbolisme des broderies seront expliqués au cours de la communication qui sera présentée par Catherine Trotin, membre d'Histoire et Patrimoine et professeure de mode.

La conférence s'accompagne d'une exposition présentant une vingtaine de coiffes ainsi que des photos et accessoires. Le samedi 25 et le dimanche 26 novembre, pendant l'exposition, Catherine Trotin animera des ateliers selon l'horaire suivant : 15h, broder au point de tige, 16h, se coiffer à la mode tourangelle en portant une coiffe, 17h, dessiner son propre fond de bonnet tourangeau. Ateliers gratuits, matériel fourni, nombre de participants limité à 10 personnes par atelier, inscription préalable à l'adresse hp.scsln@gmail.com La présentation détaillée de chacun des ateliers se trouve sur la page d'accueil du site de l'association : https://histoire-patrimoine.jimdofree.com/

Saint-Christophe-sur-le-Nais : Histoire et Patrimoine : Conférence et exposition sur les coiffes tourangelles

Sur le plan pratique :

Conférence présentée le vendredi 24 novembre, à 20h30, à la salle socio-culturelle du Foyer de Saint-Christophe-sur-le-Nais, 2 rue des Rabines. L'exposition, visible dès le vendredi soir, sera également accessible, dans la même salle du Foyer, le samedi 25 et le dimanche 26 novembre, de 15h à 18h. Entrée libre et gratuite pour la conférence et pour l'exposition.

Renseignements au 02 47 29 33 18.

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19 septembre 2023 2 19 /09 /septembre /2023 09:33

Jean-Marc, propriétaire depuis un an de cet édifice, marchand d’Art et collectionneur, a décidé d’ouvrir son patrimoine pour les Journées du même nom. Cet édifice datant du XVIe  siècle fut la propriété de plusieurs petits seigneurs, des « hobereaux » comme le mentionna l’actuel propriétaire heureux du succès rencontré par sa décision d’ouvrir son domaine au public pour la première fois. Les habitants de Semblançay ravis de cette aubaine ont fait le déplacement en grand nombre.

L'entrée au bout de l'allée de tilleuls

L'entrée au bout de l'allée de tilleuls

Petit historique du château

Au bout d’une allée de tilleuls, nous apercevons la poterne d’entrée surmontée d’une pierre gravée portant les armoiries de Jacques de Beaune. Explication de Jean-Marc, la pierre avait été posée mais jamais gravée. « J’ai donc pris la décision d’y faire graver les armes de Jacques de Beaune, très connu à Semblançay, et qui s’harmonisent avec l’art moderne. »

Porche et bâtiment ancien

Porche et bâtiment ancien

Une fois la porte franchie, nous nous trouvons dans une cour bordée à gauche par l’habitation principale s’élevant sur plusieurs niveaux et prolongée sur sa droite. En face de l’entrée, un bâtiment, la chapelle, est masquée sur sa largeur par une immense toile représentant « les Noces de Cana ».

La partie habitation

La partie habitation

Toile représentant "les noces de Cana" placée devant la chapelle

Toile représentant "les noces de Cana" placée devant la chapelle

À droite, à chaque angle de la cour, deux hauts pavillons à plans quadrangulaires, plongeant dans les douves qui entourent l’ensemble, avaient pour fonction de protéger l’enceinte. Dans les murs, nous remarquons des meurtrières. Le pavillon sud-ouest abritait un pigeonnier au niveau du premier étage.

Pavillon ayant abrité un pigSÀonnier

Pavillon ayant abrité un pigSÀonnier

La visite

Un premier groupe de visiteurs terminant la visite, nous avons été invités par le propriétaire des lieux à pénétrer à l’intérieur d’un vaste salon au sol ayant retrouvé grâce à l’ancien propriétaire son dallage d’origine.

Jean-Marc nous précisa qu’il avait fait plusieurs travaux de rénovation depuis son acquisition.

Les pièces sont meublées avec des crédences, secrétaires, coffres d’époque aux riches sculptures. Les murs accueillent nombre d’œuvres d’artistes contemporains originaires de tous les continents mises en valeur par le propriétaire des lieux qui est un grand voyageur partageant son temps entre la France et l’Asie.

C’est un petit salon qui nous a accueillis par la suite avant que nous regagnons la troisième pièce ouverte, la salle à manger gothique : une merveille ! Un impressionnant lustre Murano est suspendu au centre de la pièce qui accueille des meubles richement sculptés.

À l'intérieur de la salle à manger gothique
À l'intérieur de la salle à manger gothique
À l'intérieur de la salle à manger gothique

À l'intérieur de la salle à manger gothique

Une visite très agréable conduite par un passionné tant par sa nouvelle demeure que par son métier et les nombreuses pépites glanées autour du monde.

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18 septembre 2023 1 18 /09 /septembre /2023 08:32

Cette année, le thème retenu sur la commune était le bâti et les activités d’autrefois en lien avec la rivière. Pour meubler agréablement l’après-midi du samedi, la municipalité avait fait appel à trois associations : Les Passeurs de légendes, troupe théâtrale dont les représentations s’adaptent à des thèmes pouvant se rapporter à des contes ou légendes parfois oubliés, un groupe musical, l’ensemble PTYX, et l’association locale « Histoire et Patrimoine » pour restituer l’historique de la vie locale liée à la rivière. C’est donc au bord du bief, dans le pré du Gué Couvert, face à un ancien lavoir, que les festivités débutèrent face à un public malheureusement un peu clairsemé…

Les stands ses intervenants
Les stands ses intervenants
Les stands ses intervenants
Les stands ses intervenants

Les stands ses intervenants

Les Passeurs de légendes, déesses et démons, avaient donc choisi pour leur première intervention de relater les « Leçons mystérieuses de l’eau vive » avec en entrée en matière, l’histoire de la lessive ou « buée » qui se faisait deux fois l’an.

Les déesses ont pris possession du lavoir
Les déesses ont pris possession du lavoir
Les déesses ont pris possession du lavoir
Les déesses ont pris possession du lavoir
Les déesses ont pris possession du lavoir
Les déesses ont pris possession du lavoir

Les déesses ont pris possession du lavoir

Morrigan, la sage, Ceriducen, la démone, Lilith, la maîtresse de cette école éphémère, Vénus, la jeune beauté et Titivilus, le démon, s’affrontaient parfois dans des situations cocasses pour le plus grand plaisir des spectateurs appelés parfois à participer. C’est ainsi que l’un d’eux aida la déesse à tordre un drap qui s’avérait être un linceul !

Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive
Scènes sur la lessive

Scènes sur la lessive

Un public clairsemé !
Un public clairsemé !

Un public clairsemé !

Puis, changement de lieu, pour écouter le groupe PTYX interpréter diverses œuvres musicales à la harpe et à la clarinette. Pour que le public se mette à l’aise, des tapis furent étalés sur le sol afin que chacun puisse prendre la position la plus confortable pour se laisser imprégner par les morceaux exécutés par les musiciens.

L'ensemble musical PTYX et son public
L'ensemble musical PTYX et son public
L'ensemble musical PTYX et son public
L'ensemble musical PTYX et son public
L'ensemble musical PTYX et son public
L'ensemble musical PTYX et son public

L'ensemble musical PTYX et son public

En restant au même endroit, les spectateurs purent écouter Lionel Royer, membre et fondateur d’Histoire et Patrimoine, narrer l’histoire de la rivière qui a la particularité de s’appeler le Nais à Saint-Christophe et l’Escotais ailleurs. Les lavoirs ou gués qui jalonnaient le bord du bief ou de la rivière, furent présentés grâce à des photos anciennes ou des cartes postales, car de nos jours, la plupart ont disparu ! La rivière alimentait des biefs qui faisaient tourner les roues des trois moulins installés sur la commune et, des tanneries bénéficiaient aussi du Nais pour fonctionner. Pour présenter tous ces thèmes, des panneaux avaient été préparés et, Philippe Larus, président de l’association, les présentait pendant que Lionel en faisait l’historique.

Le patrimoine bâti du Nais expliqué par Lionel avec l'aide de Philippe pour l'assister
Le patrimoine bâti du Nais expliqué par Lionel avec l'aide de Philippe pour l'assister
Le patrimoine bâti du Nais expliqué par Lionel avec l'aide de Philippe pour l'assister
Le patrimoine bâti du Nais expliqué par Lionel avec l'aide de Philippe pour l'assister
Le patrimoine bâti du Nais expliqué par Lionel avec l'aide de Philippe pour l'assister
Le patrimoine bâti du Nais expliqué par Lionel avec l'aide de Philippe pour l'assister

Le patrimoine bâti du Nais expliqué par Lionel avec l'aide de Philippe pour l'assister

L’après-midi s’avançait et les déesses convièrent les personnes volontaires à former une ronde pour s’initier au chant.

Petite ronde avec les déesses

Petite ronde avec les déesses

Puis, les musiciens reprirent leurs instruments pour un nouveau temps dédié à la musique.

Seconde intervention des musiciens
Seconde intervention des musiciens
Seconde intervention des musiciens
Seconde intervention des musiciens
Seconde intervention des musiciens
Seconde intervention des musiciens
Seconde intervention des musiciens
Seconde intervention des musiciens
Seconde intervention des musiciens

Seconde intervention des musiciens

Mais les festivités n’étaient pas achevées. Il a fallu se déplacer à une centaine de mètres,  pour se mettre sous un superbe saule pleureur au bord de la rivière. Un temps dédié à la musique et au rêve, les yeux fermés, laissant l’imagination de chacun faire son chemin.

Installation du public sous le saule

Installation du public sous le saule

Puis, interruption de cette sérénité troublée par les déesses et démons qui arrivent pour une leçon de botanique sur les bienfaits que peut offrir le saule.

Déesses et Démon  pour conter les bienfaits du saule
Déesses et Démon  pour conter les bienfaits du saule
Déesses et Démon  pour conter les bienfaits du saule

Déesses et Démon pour conter les bienfaits du saule

Au bout de quelques minutes, nouveau déplacement vers la passerelle qui enjambe la rivière pour une ultime intervention des Passeurs de légendes à la rencontre de la Vouivre, créature légendaire, ayant la forme d’un dragon bipède ou d’un serpent ailé. Elle est souvent censée portée une escarboucle sur le front. Ici, l’escarboucle était un gros rubis perdu dans l’herbe.

Dernier tableau, au bord de la rivière d'où surgira la Vouivre !
Dernier tableau, au bord de la rivière d'où surgira la Vouivre !
Dernier tableau, au bord de la rivière d'où surgira la Vouivre !
Dernier tableau, au bord de la rivière d'où surgira la Vouivre !
Dernier tableau, au bord de la rivière d'où surgira la Vouivre !
Dernier tableau, au bord de la rivière d'où surgira la Vouivre !

Dernier tableau, au bord de la rivière d'où surgira la Vouivre !

Un spectateur sorti du groupe fut confronté à un drôle de dilemme : « Ramasser ce beau rubis et le garder pour réaliser des projets ou le laisser pour que cette Vouivre le récupère ! » Bien qu’équipé d’une épée par Morrigan, il opta pour la seconde solution et fut bien applaudi !

Dans le combat interne la raison l'emporta !
Dans le combat interne la raison l'emporta !
Dans le combat interne la raison l'emporta !
Dans le combat interne la raison l'emporta !
Dans le combat interne la raison l'emporta !
Dans le combat interne la raison l'emporta !
Dans le combat interne la raison l'emporta !

Dans le combat interne la raison l'emporta !

C’est ainsi que s’acheva cet après-midi champêtre entre légendes et réalité avec la mise à l’honneur du patrimoine lié à cette belle rivière, le Nais, juste pour Saint-Christophe-sur-le-Nais !

Fin du spectacle

Fin du spectacle

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7 septembre 2023 4 07 /09 /septembre /2023 14:22

Il faut tout d’abord rappeler que le village de Saint-Christophe, qui n’ajoutera la précision « sur-le-Nais » qu’au milieu du XIXe siècle et officiellement en 1937, existe depuis le XIe siècle comme en témoignent les ruines de son donjon féodal et la motte encore présentes au niveau du cimetière.

Les ruines du donjon et une peinture du donjon figurant sur un des murs de l'église
Les ruines du donjon et une peinture du donjon figurant sur un des murs de l'église
Les ruines du donjon et une peinture du donjon figurant sur un des murs de l'église
Les ruines du donjon et une peinture du donjon figurant sur un des murs de l'église
Les ruines du donjon et une peinture du donjon figurant sur un des murs de l'église
Les ruines du donjon et une peinture du donjon figurant sur un des murs de l'église

Les ruines du donjon et une peinture du donjon figurant sur un des murs de l'église

Ce village a connu au long de son histoire un développement lié à son artisanat et ses activités industrielles (poteries, tissage, tanneries, moulins,…) et, cette richesse s’est traduite par la construction de belles demeures en pierres de taille visibles dans le cœur du village, mais aussi en flânant dans ses rues.

Boutonnerie, Tanneries, Moulins, Faïenceries,..., des activités à l'origine de belles demeures
Boutonnerie, Tanneries, Moulins, Faïenceries,..., des activités à l'origine de belles demeures
Boutonnerie, Tanneries, Moulins, Faïenceries,..., des activités à l'origine de belles demeures
Boutonnerie, Tanneries, Moulins, Faïenceries,..., des activités à l'origine de belles demeures
Boutonnerie, Tanneries, Moulins, Faïenceries,..., des activités à l'origine de belles demeures

Boutonnerie, Tanneries, Moulins, Faïenceries,..., des activités à l'origine de belles demeures

C’est donc de la place portant actuellement le nom du seigneur de Saint-Christophe, Jehan d’Alluye, qui s’illustra lors des croisades en ramenant un morceau de la vraie croix, ancêtre de la croix de Lorraine, que je vais vous faire un petit historique.

La croix d'Anjou à l'origine de la Croix de Lorraine

La croix d'Anjou à l'origine de la Croix de Lorraine

Comme le montrent les cartes postales éditées au début du XXe siècle, c’est un bel espace, bien bitumé, bordé de belles et grandes demeures et de plusieurs commerces. Pour les travaux de voirie (trottoirs, goudronnage, éclairage), les élus de l’époque piochaient dans le legs laissé par Eugène Hilarion à sa commune (dixit les comptes-rendus du conseil municipal dans les années 1920 !)

La place autrefois
La place autrefois
La place autrefois
La place autrefois
La place autrefois

La place autrefois

Bien que traversée du nord au sud par la voie reliant Château-du-Loir à Luynes, actuelle RD 6, la circulation n’étant pas trop dense, les habitants pouvaient sans danger papoter et les enfants s’amuser et courir sur ce bel espace !

Pas trop de circulation sur ce vaste espace !
Pas trop de circulation sur ce vaste espace !

Pas trop de circulation sur ce vaste espace !

Mais, les années passant et la circulation automobile s’intensifiant, face à ce grand espace couvert de goudron, il devenait difficile de savoir où, en tant que piétons, on pouvait être en sécurité !

Au début des années 2000, l’équipe municipale (dont je faisais partie) avait basé en partie son programme sur la sécurité des personnes. Elle décida donc d’aménager cette place et, par la même occasion, de mettre en valeur son bâti !

Plan de masse mettant en évidence les différents espaces qui résulteront des travaux

Plan de masse mettant en évidence les différents espaces qui résulteront des travaux

Un peu avant-gardistes, les élus optèrent pour qu’une grande partie de la place délaisse le bitume au profit  d’espaces verts bienvenus avec les canicules qui s’annoncent et de parties plus claires, les pavés qui s’harmonisent avec la pierre de taille, pour les déplacements des piétons !

Quelques photos prises lors des travaux
Quelques photos prises lors des travaux
Quelques photos prises lors des travaux
Quelques photos prises lors des travaux
Quelques photos prises lors des travaux

Quelques photos prises lors des travaux

Pose des pavés
Pose des pavés
Pose des pavés
Pose des pavés

Pose des pavés

Comme dans beaucoup de chantiers, quelques aléas sont venus perturber l'avancement des travaux : évacuation d'eaux usées dans la tranchée où passent les lignes électriques et téléphoniques, petit effondrement au niveau d'une cavité sur la place.

Quelques imprévus qui ont retardé le chantier
Quelques imprévus qui ont retardé le chantier
Quelques imprévus qui ont retardé le chantier

Quelques imprévus qui ont retardé le chantier

La cave a dû être murée en partie
La cave a dû être murée en partie
La cave a dû être murée en partie
La cave a dû être murée en partie
La cave a dû être murée en partie
La cave a dû être murée en partie

La cave a dû être murée en partie

La réfection de cette place centrale a été, il est vrai, assez onéreuse mais une bonne partie de la dépense a été couverte par des subventions ; les « cœurs de village » étaient à la mode et beaucoup ont su en profiter !

La commune ayant vendu rapidement les terrains du nouveau lotissement des Pommiers, elle disposait d'une rentrée d'argent lui permettant de financer ce projet.

Saint-Christophe-sur-le-Nais : Quelques mots sur la place Jehan d’Alluye

Cette place rajeunie, avec son nouveau visage, a suscité beaucoup de commentaires : certains furent et sont toujours conquis, d’autres n’en voyaient pas l’utilité, mais, de là à dire : « C’est bien trop beau pour Saint-Christophe ! », je ne suis pas d’accord !

Une photo quasi identique prise à un siècle d'intervalle
Une photo quasi identique prise à un siècle d'intervalle

Une photo quasi identique prise à un siècle d'intervalle

Son inauguration a eu lieu le 1er juillet 2006 par une belle journée ensoleillée en présence de la musique municipale et des Danseux du Nais !

Moment important...
Moment important...
Moment important...
Moment important...
Moment important...

Moment important...

La place bien arborée 17 ans après les travaux !
La place bien arborée 17 ans après les travaux !
La place bien arborée 17 ans après les travaux !
La place bien arborée 17 ans après les travaux !
La place bien arborée 17 ans après les travaux !

La place bien arborée 17 ans après les travaux !

Cette place refaite est le cœur du village. Il y a encore des commerces autour, bien moins nombreux qu’au début du siècle précédent, mais quel bonheur, le matin de pouvoir aller de l’un à l’autre en quelques pas. C’est toujours l’occasion de discuter un peu, et de se rencontrer !

Les commerces bien groupés autour de la place
Les commerces bien groupés autour de la place
Les commerces bien groupés autour de la place

Les commerces bien groupés autour de la place

Pascaline, notre coiffeuse, une fille de Saint-Christophe, accueille ses clients avec son beau sourire et son savoir-faire dans un salon agréable.

À côté, Sandrine et Arnaud, ont fait de leur épicerie une vraie caverne d’Ali Baba. Quand on pousse la porte, souvent ouverte d’ailleurs, on retrouve l’atmosphère qui règne dans les villages très touristiques où l’on aime flâner et pénétrer dans les boutiques. Ici, c’est le même principe, il y a de tout : alimentation avec produits d’épicerie fine, fruits et légumes, pain, presse locale, cadeaux divers, jeux pour enfant, produits en vrac,  produits d’entretien, et…., la liste serait trop longue pour tout détailler ! Un petit anniversaire pour l’épicerie qui fête ses 5 ans en cette fin de vacances !

Et, en face, Franck et Valentin, nos bouchers, proposent une viande de qualité, de bonnes charcuteries, nous prodiguent de bons conseils et nous reçoivent toujours avec  le sourire et un mot gentil !

Les commerçants de la commune : de g à d Franck et Valentin, les bouchers, Pascaline, la coiffeuse, Sandrine et Arnaud, les épiciers

Les commerçants de la commune : de g à d Franck et Valentin, les bouchers, Pascaline, la coiffeuse, Sandrine et Arnaud, les épiciers

Cet espace se veut le lieu de vie de notre village. Pour y parvenir, c’est à chacun de faire un pas en avant pour que de nouvelles rencontres se créent et que cette place arborée soit un vrai lieu d’échanges !

 

Les cartes postales utilisées dans cet article proviennent de la collection de Lionel Royer.

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23 juillet 2023 7 23 /07 /juillet /2023 15:51

Tout a commencé avec l’achat, au début des années 2000, d’une carte postale de Saint-Christophe-sur-le-Nais intitulée « La villa des Chardonnerets » par Lionel Royer. Collectionneur des cartes postales de cette commune, il en possède environ 400.

Première interrogation, « Où peut bien se trouver cette villa sur la commune ? » La photo montre un beau jardin avec des personnages et une vue sur la campagne.

Certaines maisons connues ont bien à une certaine époque, le début du XXe siècle, étaient affublées du nom de villa : la villa des hirondelles, la villa des lierres… mais la villa des chardonnerets, mystère.

La carte postale à l'origine de cette enquête

La carte postale à l'origine de cette enquête

Ne trouvant aucune réponse plausible, un doute s’est immiscé dans l’esprit des chercheurs : « La vue sur cette carte postale a-t-elle vraiment été prise dans le village de Saint-Christophe-sur-le-Nais ? »

Le temps passe et rien de nouveau ne vient étayer les différentes suppositions émises par les « fins limiers » d’Histoire et Patrimoine.

Laissons encore passer plusieurs mois. Pendant ce temps, même si « la Villa des Chardonnerets » n’est plus à l’ordre du jour, certains restent sur leur faim et des idées commencent à germer dans certains esprits.

C’est alors qu’est venue l’idée de s’intéresser à la correspondance au dos de cette carte. Elle fut écrite en 1911 par C. Mathy. Un autre collectionneur, natif de Saint-Christophe, Jean-Jacques Fillault, vint à la rescousse et proposa deux autres cartes écrites par cette C. Mathy en 1911 et 1909.

Correspondances écrites par Caroline Mathy
Correspondances écrites par Caroline Mathy

Correspondances écrites par Caroline Mathy

Qui était cette personne et où résidait-elle dans la commune ?

Recherche dans les recensements, pas de traces. Spécialistes en recherches généalogiques, Michel et Claudie arrivent à trouver un Jules Mathy, originaire de Belgique et de la région de Douai, famille de négociants. Ce personnage est décédé le 19-12-1916 à … Saint-Christophe-sur-le-Nais !

Première conclusion qui s’impose, cette «Villa des Chardonnerets » a bien existé dans la commune mais où ?

Poursuivons les recherches dans la généalogie de Jules Mathy. En 1901, à Douai, il épousa en secondes noces Caroline Beghin, la fameuse C. Mathy, signataire de la carte postale. Et, qu’apprend-on de plus dans l’acte de mariage de ces deux personnes ? Eugène Hilarion était présent au mariage en tant qu’ami des époux !

Mais alors, si nous affinons un peu cette histoire, sachant que le bienfaiteur communal avait acheté plusieurs maisons sur la commune, les époux Mathy ne se trouveraient-ils pas tout simplement en villégiature dans une des propriétés de leur ami ?

Extrait de l'acte de mariage mentionnant la présence d'Eugène Hilarion

Extrait de l'acte de mariage mentionnant la présence d'Eugène Hilarion

Acte de décès de Jules Mathy à Saint-Christophe-sur-le-Nais

Acte de décès de Jules Mathy à Saint-Christophe-sur-le-Nais

Et, cerise sur le gâteau, les personnages photographiés autour des tables ne seraient-ils pas, tout simplement, le couple Mathy, Eugène Hilarion et sa gouvernante, Mme Grange ?

Reprenons la carte postale et essayons d’affiner un peu plus les détails qui pourraient permettre de situer cette « Villa » !

Voici quelques repères : de grands arbres en arrière plan, la rivière à proximité, la ligne de chemin de fer, une petite construction sur la gauche et dans le lointain un pignon de maison assez haut.

Nos Sherlock Holmes locaux arrivent au terme de leur recherche. Il ne reste plus qu’à vérifier si le pignon est bien celui auquel ils pensent et cette énigme sera enfin résolue. La « Villa des Chardonnerets » est enfin démasquée, le bief passe au bout du jardin !

 

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19 juin 2023 1 19 /06 /juin /2023 19:25

Comme chaque année, le conseil d’administration de Pédibus convie ses adhérents à une journée complète comprenant une randonnée le matin, un pique-nique avec apéritif offert et la visite d’un site historique, un des principes de l’association étant d’allier, dans la mesure du possible, le sport et la culture.

C’est donc au château de Courtanvaux, à Bessé-sur-Braye, que fut fixé le rendez-vous pour cette journée particulière. Dès 9 h 30, une douzaine de marcheurs se mirent en chemin sur un des parcours balisés au départ du château en empruntant l’allée des lions pour un parcours ombragé d’un peu moins de 8 km, accessible à chaque marcheur et qui a été très apprécié. Chacun ayant pu bénéficier de l'ombrage des impressionnants séquoias plantés en 1894 et de la fraîcheur des Ruisseaux qui serpentent dans le parc.

Une vue des extérieurs et du parc du château
Une vue des extérieurs et du parc du château
Une vue des extérieurs et du parc du château

Une vue des extérieurs et du parc du château

Vers 11 h 30, quelques adhérents indisponibles le matin sont arrivés pour la suite des activités. C’est donc une vingtaine de personnes qui se sont retrouvées au moment de l’apéritif offert par l’association dans un site bien ombragé et équipé pour accueillir les pique-niqueurs.

Après ce bon moment d’échanges, chaque participant sortit les plats prévus pour le repas et, comme chaque fois, au moment du dessert, les gâteaux quittèrent les glacières pour que chaque convive puisse apprécier les talents des divers « pâtissiers ». Mais, cette année, sans se consulter, la ronde des desserts se résuma à plusieurs exemplaires de clafoutis aux cerises ce qui déclencha un petit moment d’hilarité !

En attendant l’heure du rendez-vous pour visiter le château, des petits groupes se formèrent et des discussions alimentèrent de façon parfois animée ces instants de repos.

Moment de l'apéro...
Moment de l'apéro...
Moment de l'apéro...

Moment de l'apéro...

À 15 h, les marcheurs se dirigèrent vers l’entrée du château où une guide les attendait pour présenter ce magnifique édifice, propriété de la ville de Bessé-sur-Braye,  dont l’histoire remonte au début du XIVe siècle. La particularité de ce château, c’est sa transmission en ligne directe, les derniers propriétaires étant « Les de Montesquiou-Fezensac », famille de d’Artagnan, qui occupa le château de 1781 à 1978, année où la commune de Bessé-sur-Braye, se porta acquéreur pour la somme de 1 320 000 F pour en faire un domaine public à vocation culturelle.

Quelques marcheurs écoutant la guide devant la façade principale du château
Quelques marcheurs écoutant la guide devant la façade principale du château

Quelques marcheurs écoutant la guide devant la façade principale du château

Les marcheurs de Pédibus ont bien apprécié cette visite grâce à une guide dynamique et connaissant parfaitement son sujet. Chacun a pu découvrir quelques astuces ou secrets cachés dans les différents salons aménagés par la princesse Marie Bibesco, mariée à Odon de Montesquiou-Fezensac. Elle décéda en 1929.

Les salons en enfilade sont magnifiques
Les salons en enfilade sont magnifiques
Les salons en enfilade sont magnifiques
Les salons en enfilade sont magnifiques

Les salons en enfilade sont magnifiques

La bibliothèque, bien dissimulée a surpris les visiteurs du jour et les cuisines les  ont impressionnés.

Deux pièces surprenantes !
Deux pièces surprenantes !
Deux pièces surprenantes !
Deux pièces surprenantes !

Deux pièces surprenantes !

Certaines parties sont classées et des travaux de restauration sont en cours.

Une belle journée pour tous les participants, journée toujours très appréciée et attendue.

Pour cette saison 2022-2023, les randonnées cesseront le jeudi 29 juin. La nouvelle saison reprendra début septembre.

Contact :

Présidente : Michelle Cerneau :06 32 09 76 28 ou michelle.cerneau@gmail.com

Vice-Président : Michel Benoit : 06 84 12 00 84 ou md.benoit@wanadoo.fr

Association affiliée à la FFRP (Fédération française de randonnées pédestres)

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14 juin 2023 3 14 /06 /juin /2023 08:08
Saint-Christophe-sur-le-Nais : Histoire et Patrimoine vous convie à sa 18e randonnée crépusculaire

Randonnée « Saint-Christophe discret, Saint-Christophe secret »

 

Pour sa dix-huitième randonnée crépusculaire, l'association Histoire et Patrimoine renoue avec la présentation du monde souterrain christophorien. Après la visite de la spectaculaire cave de M. Meunier, nos pas nous conduiront vers l'église (visite surprise) puis dans un lieu récemment restauré par son propriétaire. Sur chaque site visité, courte lecture ou saynète jouée par des membres de l'association.

Saint-Christophe-sur-le-Nais : Histoire et Patrimoine vous convie à sa 18e randonnée crépusculaire

Sur le plan pratique :

Cette animation gratuite pour petits et grands, a lieu le vendredi 7 juillet.

Rendez-vous au parking de l'école, rue des Rabines, à 18 heures, pour un parcours d'environ 4 kilomètres.

Possibilité de dîner ensemble, au Foyer ou en extérieur (repas tiré du sac), après le verre de l'amitié offert.

Renseignements complémentaires : hp.scsln@gmail.com ou 02 47 29 33 18

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12 juin 2023 1 12 /06 /juin /2023 19:36

La Biche Agile avec les « Passeurs de Légendes », aidés par l’œuvre de Théophile Gautier, ont, durant le week-end dernier, conduit les nombreux curieux en quête d’exotisme, sur les traces de l’œuvre du poète romancier, pour partager quelques heures dans le monde des « contes et récits fantastiques de l’auteur ».

Plusieurs contes ont été exploités et chacun a été l’occasion d’un tableau vivant présenté dans divers sites du magnifique jardin qui ont servi de décor naturel pour une mise en scène des diverses histoires imaginées par l’auteur.

Mais, pourquoi un tel choix ?

Les propriétaires et créateurs de ce superbe jardin ont fait appel à la troupe des « Passeurs de Légendes » qui avaient animé lors des dernières Journées du Patrimoine « Les 900 ans de la chapelle Saint-Gilles », à l’initiative de la municipalité.  Aussi, désireux d’animer le « week-end au jardin », c’est à cette même troupe que Jean et Thierry se sont adressé. Entre Bénédicte, la responsable et Jean De Rycke, tous deux admirateurs de l’œuvre de Théophile Gautier, le courant est très vite passé et la richesse de l’œuvre a donné matière à la création du spectacle qui a donc été présenté aux visiteurs du week-end.

Bénédicte a choisi les textes, les a réécrits pour les mettre en scène et permettre l’enchaînement des histoires retenues. Et, pour tenir le rôle de l’écrivain, ce fut Jean qui en endossa le costume !

Il  faut savoir, qu’à une période de sa vie, il avait suivi des cours au conservatoire de Toulouse. Et, depuis de très nombreuses semaines, tous ces artistes s’étaient mis au travail pour être fin prêts pour ce week-end tant attendu !

Théophile Gautier à son bureau

Théophile Gautier à son bureau

Le spectacle

Nous sommes dans la cour devant la maison. Le poète est assis à son bureau et se laisse emporter dans un moment de rêverie qui va l’emmener au pays des déesses et des elfes. Et c’est donc en leur compagnie que les spectateurs vont se déplacer au fil des contes présentés.

Dans la cour, premier tableau
Dans la cour, premier tableau
Dans la cour, premier tableau
Dans la cour, premier tableau
Dans la cour, premier tableau

Dans la cour, premier tableau

C’est ainsi que « les Mortes amoureuses » et « La cafetière » sont mises en scène avec le jeune prêtre Romuald et la belle Clarimonde.

Les Mortes amoureuses
Les Mortes amoureuses
Les Mortes amoureuses
Les Mortes amoureuses

Les Mortes amoureuses

Romuald et Clarimonde
Romuald et Clarimonde
Romuald et Clarimonde
Romuald et Clarimonde
Romuald et Clarimonde

Romuald et Clarimonde

Un autre coin du jardin, à la végétation plus dense, transporte le public dans un pays nordique où une jeune comtesse, Edwige, a été séduite par le diable et, de cette union naquit un fils, Oluf, dont le comportement était plutôt double : le bon côté vert et le mauvais rouge. Il dût éliminer le rouge lors d’un combat pour gagner l’amour de Brenda.

Le vert ou le rouge ,
Le vert ou le rouge ,
Le vert ou le rouge ,
Le vert ou le rouge ,
Le vert ou le rouge ,

Le vert ou le rouge ,

La scène suivante transporte les spectateurs chez un antiquaire où un jeune homme lui achète le pied d’une momie, momie qui se réveille et vient récupérer son pied.

Le pied de la momie
Le pied de la momie
Le pied de la momie
Le pied de la momie
Le pied de la momie
Le pied de la momie

Le pied de la momie

L’heure avançant, il est temps de revenir au lieu de départ où notre poète émerge doucement de ses rêves en laissant un public émerveillé par la prestation qui s’est déroulée tout au long de l’après-midi

De chaleureux applaudissements conclurent cette première partie des manifestations.

Saint-Christophe-sur-le-Nais : Du Clos Saint-Gilles aux rives du Nil
Saint-Christophe-sur-le-Nais : Du Clos Saint-Gilles aux rives du Nil
Saint-Christophe-sur-le-Nais : Du Clos Saint-Gilles aux rives du Nil

Après une petite coupure pour se rafraîchir, c’est dans la grange devenue salle de conférence, que l´égyptologue Arnault Duhart, lors d’une causerie d’environ une heure, parla de l’égyptomanie très à la mode au XIXe siècle et insista sur la différence entre « égyptomanie » et « égyptologie », sujet qui avait aussi passionné Théophile Gauthier.

Et, pour terminer en beauté ce riche après-midi, le verre de l’amitié servi dans la cour, permit de nouveaux échanges entre les différents participants.

Rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine, un sujet étant déjà trouvé !

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5 mai 2023 5 05 /05 /mai /2023 17:27

Ce club, créé en 1973 par Jean Benoit, propose à ses adhérents, entre octobre et avril, 5 réunions  traitant  de sujets à caractère historique ayant un lien avec le territoire. Depuis octobre 2022, c’est Michel Benoit, fils du créateur du club, passionné d’histoire tout comme son épouse, Dany, toujours prête pour fouiller dans les archives, qui a pris la présidence du club en remplacement de Daniel Cholière qui souhaitait passer la main.

À ce jour, le club compte une centaine d’adhérents , tous assidus et passionnés par les exposés préparés par des membres heureux de pouvoir faire découvrir aux autres le fruit de leurs recherches.

Pour marquer la fin de la saison, la coutume veut qu’une journée festive et culturelle soit organisée. Cette année, vue la conjoncture économique, il a été decidé de profiter d’un site historique proche, rarement ouvert au public, le château de la Marcellière, dont la propriétaire, Madame Bergougnan qui a gentiment répondu par l’affirmative à la demande formulée par le club, n’a pas hésité à ouvrir les portes pour les 34 curieux  qui avaient  manifesté leur intérêt pour ce patrimoine proche.

Avant de nous faire pénétrer à l’intérieur du château, la propriétaire nous en relata l’historique.  Elle précisa tout d’abord : “Cette maison n’est pas très connue. C’était la maison de campagne de la mère de mon époux.”

Un aperçu de l'extérieur du château
Un aperçu de l'extérieur du château
Un aperçu de l'extérieur du château

Un aperçu de l'extérieur du château

Le château de la Marcellière classé aux Monuments Historiques depuis le 19 décembre 1985

La première mention du site de la Marcellière apparaît au XIe siècle mais on ignore s’il y avait une construction et le lieu où elle aurait pu se trouver. Aux XIV e et XVe siècles , il est prouvé qu’il y avait une habitation sur le site, mais où ? pas de réponse !

Au XIVe siècle, le site devient la propriété de la famille de Berziau, famille huguenote qui possédait également le château de Courtanvaux. Henri eut le privilège de prendre le bois dont il avait besoin dans la forêt de Bercé pour construire le château de la Marcellière. D’après une étude dendrochronologique, le bois utilisé pour la 1ère partie de ce château remonte à 1482. La deuxième  partie fut construite en 1586 par de Berziau, écuyer, chevalier, chancelier de la reine de Navarre, sieur de la Marsillère, ami intime de Sully ministre du roi Henri IV. Élevé dans une enceinte fermée de murs, le château comprend deux bâtiments construits à angles droits sur une cour intérieure. Une porte voûtée permettant l'accès aux terrasses inférieures ferme cette cour. La façade construite en tuffeau et éclairée par de hautes fenêtres à croisillons remonte au XVIe siècle. On remarque aussi des fenêtres cintrées, plus étroites, datées du XVIIe siècle. Une galerie à colonnes carrées, ouvertes sur la cour intérieure, fait face à l'entrée. Dans l'angle, on remarque une tour carrée. Des fenêtres à meneaux, de grandes cheminées à l'intérieur rappellent la Renaissance.

Petits groupes de visiteurs écoutant la propriétaire devant le mur extérieur de la cour fermée.
Petits groupes de visiteurs écoutant la propriétaire devant le mur extérieur de la cour fermée.
Petits groupes de visiteurs écoutant la propriétaire devant le mur extérieur de la cour fermée.

Petits groupes de visiteurs écoutant la propriétaire devant le mur extérieur de la cour fermée.

Un couloir, à ciel ouvert, sépare le château de la falaise et, en sortant, nous découvrons une imposante cuisine creusée dans la roche. Il n'y a pas encore longtemps, c'était la seule cuisine du château !

Le couloir séparant le château de la falaise et l'intérieur de la cuisine.
Le couloir séparant le château de la falaise et l'intérieur de la cuisine.
Le couloir séparant le château de la falaise et l'intérieur de la cuisine.

Le couloir séparant le château de la falaise et l'intérieur de la cuisine.

De nombreuses cavités sont creusées dans la falaise qui jouxte le château et, dans l'une d'elles, les traces laissées sur les parois prouvent qu'elle a servi de carrière de pierre utilisée pour la construction.

LDe nombreuses cavités sont visibles dans la falaise.
LDe nombreuses cavités sont visibles dans la falaise.
LDe nombreuses cavités sont visibles dans la falaise.

LDe nombreuses cavités sont visibles dans la falaise.

Une heure de visite commentée de façon très agréable par la propriétaire des lieux avec toujours une petite anecdote et un peu d'humour qui prouvaient son attachement à cette vieille demeure.

 

Madame Bergougnan lors de ses explications dans le château

Madame Bergougnan lors de ses explications dans le château

Et, pour prolonger cette sortie culturelle et historique, un petit moment festif et convivial était également inscrit au programme. Mais, auparavant; Michel et Dany firent un petit historique sure cette belle vallée de la Dème qui, très tôt, attira des seigneurs qui y bâtirent des châteaux !

Explications, photos à l'appui, sur la vallée de la Dème
Explications, photos à l'appui, sur la vallée de la Dème
Explications, photos à l'appui, sur la vallée de la Dème
Explications, photos à l'appui, sur la vallée de la Dème

Explications, photos à l'appui, sur la vallée de la Dème

Ensuite, Xavier Gérard et son drôle d'instrument, une nyckelharpa qu'il avait présentée lors d'une séance du club en 2021, et son ami, Joël, qui avait amenée sa vielle à roue, firent profiter les visiteurs d'une musique qui les transporta, pour un instant, à l'époque des festivités données sur ce site du Mouen Âge à la Renaissance !

Joël, à gauche, et Xavier, à droite, installés sous la galerie à colonnes carrées, ont ramené les visiteurs quelques siècles en arrière.
Joël, à gauche, et Xavier, à droite, installés sous la galerie à colonnes carrées, ont ramené les visiteurs quelques siècles en arrière.

Joël, à gauche, et Xavier, à droite, installés sous la galerie à colonnes carrées, ont ramené les visiteurs quelques siècles en arrière.

Un auditoire très intéressé.
Un auditoire très intéressé.
Un auditoire très intéressé.
Un auditoire très intéressé.

Un auditoire très intéressé.

Ce joyeux moment fut suivi d'un petit goûter pour lequel pâtissiers et pâtissières amateurs avaient fait de leur mieux pour satisfaire les palais exigeants de tous ces férus d'histoire locale.

C'est donc sur ce moment très convivial que les adeptes du passé se sont quittés en se souhaitant de bonnes vacances mais aussi, en se donnant rendez-vous en octobre prochain pour redémarrer une nouvelle saison au cours de laquelle de nouvelles pépites seront présentées aux adhérents.

Les visiteurs devant la façade du château

Les visiteurs devant la façade du château

Les personnes intéressées par le Club d'Histoire locale Jean Benoit mais pas encore adhérentes seront les bienvenues.

Contact : Michel ou Dany Benoit : 06 84 12 00 84

Adhésion simple : 15 €, pour un couple : 25 €

Au moment de l'adhésion, une brochure contenant tous les exposés de la saison passée est remise aux adhérents.

 

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15 avril 2023 6 15 /04 /avril /2023 16:34

L’association christophorienne « Histoire et Patrimoine » présentait vendredi soir sa seconde animation de l’année. Le challenge de cette soirée était de résoudre plusieurs énigmes se rapportant à un tableau, situé dans l’église communale, au niveau du maître autel.

L'église paroissiale
L'église paroissiale

L'église paroissiale

Tout d’abord, quelques mots sur cette église classée datant du XIIe au XIXe siècle et abritant de nombreuses fresques ou peintures murales datées du XIIIe au XVIe siècle, des statues et des tableaux. C’est donc à l’un de ces tableaux « La Résurrection du Christ » que notre Sherlock Holmes local, en l’occurrence Karen Vignoles, historienne de l’Art,  s’est intéressée.

Voyons donc le cheminement de notre détective pour apporter tous les éclaircissements qui permettront désormais de mieux appréhender cette œuvre mal connue. Ses outils : Internet, sa formation d’historienne de l’Art, ses bouquins et sa perspicacité !

Karen, détective d'un soir

Karen, détective d'un soir

Beaucoup d’interrogations sans réponses jusqu’à cette soirée pour cette peinture bien mal située de nos jours car, bien qu’en bonne place au centre du maître autel, elle est en partie masquée par un palmier doré qui s’élève devant elle au centre de l’autel !

Le tableau masqué avant et après restauration
Le tableau masqué avant et après restauration

Le tableau masqué avant et après restauration

Karen a tout d’abord été surprise par les dimensions de ce tableau presque carré (H : 2 m, l : 1,90 m). En l’observant, il semblerait qu’un morceau de toile ait été enlevée dans la partie haute lors de la restauration.

Une première mention de cette œuvre apparaît en 1860, suite à une visite diocésaine par l’archevêque de Tours. Le 3 mars 1906, après la loi sur la séparation de l’église et de l’état, toutes les œuvres religieuses présentes dans les églises sont recensées. Pour Saint-Christophe, il est question d’un tableau intitulé « Ascension du Christ ». Karen fait remarquer qu’il y a souvent eu une confusion entre « Ascension «  et « Résurrection ».

Pour ses recherches, elle a mené son « enquête » sur le terrain de l’Histoire et non de l’histoire de l’Art.

La particularité de ce tableau c’est que, lors de sa restauration en 1996-1997, au-dessous d’un repeint, quatre personnages situés en bas sont apparus… Très rapidement, il s’est avéré qu’il s’agissait de membres de la famille de Bueil-Sancerre.

Le tableau après restauration avec les 4 personnages ©photo archives départementales

Le tableau après restauration avec les 4 personnages ©photo archives départementales

Première question : Qu’est-ce qui a permis cette identification ?

Les armoiries présentes aux côtés des hommes montrent qu’il s’agit de Jean VII de Bueil à droite (DC en 1638) et son père Louis IV (DC en 1563), à gauche. Derrière Louis, sa veuve, Jacqueline, toute vêtue de noir et derrière Jean VII, son fils René (DC en 1640). En observant les personnages, on constate que les personnes situées à l’arrière sont coupées ce qui permet de penser qu’à l’origine, les dimensions du tableau étaient plus importantes.

L’identification des Bueil donne une idée de la période de réalisation du tableau et du nom du commanditaire, vraisemblablement Jean VII.

Mais, nouvelle interrogation : « Pourquoi se trouvent-ils sur un tableau sis dans cette église ? »

On peut penser que l’œuvre avait été commanditée pour la collégiale de Bueil-en-Touraine. Mais après le recensement et la restitution des toiles au début du XXe siècle, il est probable que le tableau ait été récupéré par la paroisse de Saint-Christophe. Il est bien visible sur une carte postale de 1930.

Mais, d’autres questions méritaient aussi que quelqu’un s’intéresse de plus près à cette œuvre dont on avait juste une idée de la date de sa réalisation, le début du XVIIe siècle.

La collégiale de Bueil-en-Touraine

La collégiale de Bueil-en-Touraine

Car, malgré bien des recherches, à aucun endroit de la toile n’apparaît le nom du peintre. Qui a donc réalisé cette œuvre ?

Pour trouver la réponse à cette question, c’est l’historienne de l’Art qui a pris le relais. Quelques données sont maintenant connues : l’époque et le lieu géographique. La technique utilisée pour cette œuvre est proche du Maniérisme qui est en vogue en Italie et qui arrive en France : couleurs, représentation des personnages,… Karen lance donc ses recherches vers des peintres Maniéristes pour comparer les œuvres. Au fil des avancées de ses trouvailles, elle oriente ses recherches vers la Bretagne et tombe sur un peintre méconnu de nos jours et en même temps, sur une personne assez fanatique de ce peintre, le prêtre Roger Blot, chargé du patrimoine religieux du diocèse de Rennes, qui a fait tout un travail sur cet artiste peintre. Contact est pris et Roger Blot quitte sa Bretagne pour venir à Saint-Christophe voir le tableau. Pour lui, pas de doute. Il est convaincu que ce tableau est bien l’œuvre de Mathurin Bonnecamp (1590-1627).

Karen  et Roger Blot

Karen et Roger Blot

Un tableau de Mathurin Bonnecamp montrant une similitude avec le Christ peint sur le tableau de l'église de Saint-Christophe

Un tableau de Mathurin Bonnecamp montrant une similitude avec le Christ peint sur le tableau de l'église de Saint-Christophe

Présent lors de la conférence, il a mentionné que de très nombreux tableaux de ce peintre ornent les murs des églises de Bretagne mais également de nombreux édifices religieux de la Sarthe. Un  tableau de grand format est présent dans la cathédrale de Nantes. Il semblerait qu’actuellement on redécouvre ce peintre et que ces toiles voient leur cote monter !

Roger Blot s'adressant à l'auditoire

Roger Blot s'adressant à l'auditoire

Karen a bien rempli son contrat et, son enquête qui a tenu en haleine la bonne cinquantaine de personnes présentes dans l’église, a bien été résolue ! Elle a promis de réaliser une plaquette reprenant sa brillante intervention.

Quelques échanges avec le public ont prolongé un peu la conférence et montré l’intérêt pris par l’auditoire durant l’intervention de l’oratrice.

Un aperçu de l'auditoire
Un aperçu de l'auditoire
Un aperçu de l'auditoire

Un aperçu de l'auditoire

Le pot de l’amitié qui a clôturé cette soirée originale a été l’occasion de nombreux échanges entre les participants pas tellement pressés de quitter les lieux. Encore une belle soirée à l’initiative d’Histoire et Patrimoine !

 

Moment convivial après l'intervention de Karen
Moment convivial après l'intervention de Karen

Moment convivial après l'intervention de Karen

Contacts : Histoire et Patrimoine 02 47 29 33 18 - hp.scsln@gmail.com

Site : https://histoire-patrimoine.jimdofree.com

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Présentation

  • : Le blog de ROYER Monique
  • : L'actualité communale de St Christophe et des communes environnantes. La vie des associations par leurs manifestations. Et la description de mes coups de cœur.
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  • ROYER Monique
  • Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
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Présentation du village

Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais

L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.

 

Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de découvrir le riche passé de notre commune.
Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
 


Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point contact qui nous permettra de communiquer.

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