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14 juillet 2021 3 14 /07 /juillet /2021 16:33

Nous étions quatre membres d’Histoire et Patrimoine partis excursionner sur la journée entre Loir-et-Cher et Indre-et-Loire, avec un but bien précis, goûter un breuvage divin qui sera servi lors du repas clôturant la semaine des 20 ans de l’association en novembre prochain.

Sur notre route, après renseignements pris en amont, deux représentations de Saint Christophe nous attendaient l’une dans l’église de Lancôme, petit village de 125 habitants, et l’autre, dans celle de Françay, bourg un peu plus gros, avec ses 297 habitants. Pour chacun des villages, des contacts avaient été pris pour que les églises soient ouvertes lors de notre passage.

Ces deux églises, bien différentes par leur taille, contenaient l’une et l’autre de superbes peintures murales parmi lesquelles un gigantesque Saint-Christophe près de l’entrée de l’édifice.

Intéressons-nous un peu à ces édifices religieux, tous les 2 classés monuments historiques.

L'église Saint-Pierre de Lancôme

L'église Saint-Pierre de Lancôme

L’église Saint-Pierre de Lancôme classée depuis le 25-10-1991

C’est l’ancienne maire de la commune qui nous a ouvert l’église et qui nous a servi de guide à l’intérieur de ce petit bijou qui date du XIIe siècle et qui fut remanié au XVe. Elle est composée d’une nef simple et d’un chœur à chevet plat.

Son intérêt réside dans la richesse de ses peintures murales datant du XVe siècle et de son mobilier rustique, notamment, la chaire à prêcher et le banc d’œuvre du XVIIIe siècle, ou encore le maître-autel, le tabernacle et son gradin en bois sculpté et doré.

À la recherche des Saint-Christophe
À la recherche des Saint-Christophe

Parmi les peintures, le grand Saint-Christophe, avec une tête assez curieuse de cynocéphale, est visible à gauche de l’entrée.

À la recherche des Saint-Christophe

La représentation du "Dit des trois morts et des trois vifs" est ici parfaitement conservée : la croix de cimetière au centre sépare les trois cavaliers à droite et les trois morts armés à gauche.

À la recherche des Saint-Christophe

Une belle représentation de la Cène figure parmi les très nombreuses peintures.

D'autres peintures sont également visibles., en voici certaines.

À la recherche des Saint-Christophe
À la recherche des Saint-Christophe
À la recherche des Saint-Christophe

L’église Notre-Dame de Françay classée depuis le 21-12-2007

Datée du XIIe siècle, elle se compose d'une nef allongée et étroite et elle se termine par une abside semi circulaire couverte d'un cul de four, les deux chapelles latérales étant plus tardives (XVIe siècle). Abrité par un caquetoire du XVIe siècle, un beau portail roman donne accès à l’abside.

Le portail roman et quelques détails
Le portail roman et quelques détails
Le portail roman et quelques détails

Le portail roman et quelques détails

Les murs intérieurs laissent apparaître des restes de peintures murales découvertes lors de la restauration de l’église dont un Saint-Christophe de la fin du XVe siècle. 

À la recherche des Saint-Christophe

Par endroit, on remarque les restes d’une litre funéraire du XVIe siècle, où un blason est représenté.

À la recherche des Saint-Christophe

On remarque aussi des chevaux ailés semblant se disputer avec les blasons et un cordon où pend une médaille ! Lutte entre deux seigneurs des lieux ? Mystère !

À la recherche des Saint-Christophe
À la recherche des Saint-Christophe

Des pierres tombales sont visibles près des entrées dans chaque église : celle de Lancôme est ornée de motifs représentant des outils et, sur celle de Françay, on peut lire l’épitaphe de Bernhar Ligeyr, décédé le 26 janvier 1594.

À la recherche des Saint-Christophe
À la recherche des Saint-Christophe

Pour la visite de l’église de Françay, nous n’avions pas de guide pour nous expliquer les différentes peintures visibles sur les parois de l’église.

La pluie nous a empêchés de faire le tour extérieur de l’édifice afin d’admirer ses modillons.

Malgré cette météo qui n’avait rien d’estival, nous avons passé une excellente journée et avons validé le breuvage en question, but de cette sortie ! Un grand merci aux personnes qui, en nous ouvrant leur église, ont facilité notre quête de Saint-Christophe.

Dans l'église de Lancôme, avec pour guide, l'ancienne maire du village.

Dans l'église de Lancôme, avec pour guide, l'ancienne maire du village.

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5 avril 2021 1 05 /04 /avril /2021 13:46

Hier, en début d’après-midi, nous nous étions fixé pour but de randonnée pédestre, d’aller voir en quel état se trouvait la passerelle métallique qui enjambe le Nais depuis la fin du XIXe siècle, au lieu-dit « Le Gué de Cornebœuf ».

La passerelle est encore bien solide ! Nous l'avons testée !
La passerelle est encore bien solide ! Nous l'avons testée !

La passerelle est encore bien solide ! Nous l'avons testée !

 

Nous l’avons trouvée sans trop de difficulté même si pour l’atteindre il n’existe pas de chemin communal ce qui est malgré tout assez bizarre quand on sait qu’elle fut installée en cet endroit par la municipalité de l’époque.

Voici d’ailleurs la délibération municipale en date du 6 février 1898 qui en fait foi : « Le Conseil Municipal considérant que la planche permettant de traverser l'Escotais au Gué de Cornebœuf est très vétuste, donne son accord pour la construction d'une passerelle métallique. Cette construction est confiée à M. Carré, serrurier à St Christophe. (Coût 224 F dont 142 F à la charge de la commune et 82 F recueillis par souscription). »

 

Affluence au "Gué de Cornebœuf ! (carte postale ancienne parfois légendée : un coin où l'on s'amuse")

Affluence au "Gué de Cornebœuf ! (carte postale ancienne parfois légendée : un coin où l'on s'amuse")

Sur cette carte postale ancienne, nous constatons que ce lieu était très fréquenté par les enfants qui, avec de grosses pierres avaient aménagé un barrage leur permettant d’obtenir un petit plan d’eau.

Actuellement, à part les pêcheurs, peu de personnes connaissent ce lieu, qui, avec quelques aménagements pourrait figurer sur un parcours de randonnée.

Différentes prises de vue
Différentes prises de vue
Différentes prises de vue

Différentes prises de vue

En poursuivant notre périple, nous sommes passés à proximité d’un autre lieu à caractère historique, le manoir du Bas-Sion qui vient d’être bien mis en valeur par ses nouveaux propriétaires.

Ensuite, nous avons pris le chemin du retour en changeant de rive. Sur notre après-midi, nous avons parcouru près de 10 km, avec un temps encore un peu estival !

 

Pour plus de détails :

Lien vers le site : Le patrimoine bâti et paysager en danger - saint-christophe-sur-le-naiss jimdo page! (jimdofree.com)

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24 mars 2021 3 24 /03 /mars /2021 22:06

Profitant d’une belle matinée printanière, les membres de la commission « Parcours patrimonial » de l’association « Histoire et Patrimoine » se sont déplacés sur les lieux pour faire un point de l’état général du parcours existant et relever les quelques modifications qui pourraient être apportées au parcours initial.

Ce dernier, créé en 2004, par Anne Riou, chargée de mission au Pays Loire Nature, avait été bien subventionné et avait servi de déclencheur pour la création de parcours identiques dans de nombreuses communes de l’ex canton de Neuvy-le-Roi, sous l’égide de Catherine Côme, alors présidente de la Communauté de Communes. Une charte graphique avait défini les caractères communs à tous les dépliants édités à l’époque.

Cette reconnaissance du parcours historique s’inscrit dans les grands projets de l’association dans le cadre des festivités prévues pour ses 20 ans, au mois de novembre prochain, en lien avec la municipalité qui a inscrit ce projet dans ses réalisations à venir.

Le dépliant permettant de suivre le parcours, dans la collection "Patrimoine et Paysages du Pays Loire Nature

Le dépliant permettant de suivre le parcours, dans la collection "Patrimoine et Paysages du Pays Loire Nature

La question que se sont posés les membres de l’association est : « Doit-on reprendre le parcours à l’identique en remplaçant les plaques devenues illisibles, modifier en partie le texte de certaines, modifier le parcours ou en créer un nouveau ? » Quelle que soit la décision retenue, une modification s’impose : l‘emplacement du panneau de départ du parcours. Quelques idées, en lien avec les nouveaux supports touristiques, ont été émises comme, par exemple ajouter un QR code qui, comme pour le panneau commémoratif de la Grande Guerre, renverrait vers des explications plus complètes sur le site de l’association.

Le plan tel qu'il apparaît également sur le panneau de départ avec le point P devant le Foyer.

Le plan tel qu'il apparaît également sur le panneau de départ avec le point P devant le Foyer.

Lors de l’arrêt à « La porte percée » le regard s’est porté sur « l’impasse des douves » qui empruntait autrefois la sympathique et originale voie qui avait été creusée dans la falaise d’où le patronyme du site.

Les membres de la commission devant la maison à "La Porte percée"

Les membres de la commission devant la maison à "La Porte percée"

Les 4 membres de la commission en charge de ce projet au sein de l’association ont fait le point sur toute la documentation en leur possession quant à la création du parcours initial en 2004 : textes, photos, plans, ce qui, si besoin, permettrait lors d’échanges avec les élus en charge de ce dossier, de finaliser le projet et, éventuellement, au concepteur retenu par la municipalité, de pouvoir lancer sa réalisation rapidement.

« Histoire et Patrimoine » très sensible au fait que les élus aient aussi à cœur de réhabiliter ce parcours permettant de mieux connaître notre village, est prête à travailler de concert avec la commission concernée.

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11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 10:01
Gravure du XVIIIe siècle

Gravure du XVIIIe siècle

L'association Histoire et Patrimoine organise une conférence intitulée « La justice en Touraine au XVIIIe siècle ». Fabrice Mauclair, vice-président de l'association et docteur en histoire moderne, spécialiste de l'histoire de la justice en Touraine, s'attachera à expliquer comment était rendue la justice dans notre région au siècle des Lumières. Trois grands thèmes seront abordés au cours de la conférence : les lieux de justice (auditoires, prisons, lieux d'exposition et d'exécution) ; le personnel judiciaire (magistrats, auxiliaires de justice, officiers subalternes) ; les activités des tribunaux ordinaires au quotidien. À travers ces trois axes, la justice en Touraine au XVIIIe siècle apparaîtra finalement à la fois très proche et très éloignée de la justice telle que nous la connaissons aujourd'hui. La conférence fournira aussi l'occasion de battre en brèche quelques idées reçues sur l'institution judiciaire en place avant la Révolution.

 

Cette conférence a déjà été donnée le 9 octobre 2020. Cette seconde édition permettra aux personnes qui n'ont pu assister à la première, compte-tenu de la jauge restreinte, de le faire dans le respect des normes sanitaires.

Fabrice Mauclair, le conférencier

Fabrice Mauclair, le conférencier

Sur le plan pratique :

Conférence présentée le samedi 27 mars à 14h30 au Foyer, salle socio-culturelle de Saint-Christophe-sur-le-Nais. Entrée gratuite mais uniquement sur inscription préalable, soit par messagerie (micmirault@gmail.com), soit par téléphone : 02 47 29 33 18

 

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10 octobre 2020 6 10 /10 /octobre /2020 17:28
Saint-Christophe-sur-le-Nais : Conférence sur la « justice en Touraine au XVIIIe siècle
Saint-Christophe-sur-le-Nais : Conférence sur la « justice en Touraine au XVIIIe siècle

Vendredi soir, la salle socioculturelle de Saint-Christophe-sur-le-Nais « Le <foyer » accueillait une quarantaine de personnes, jauge autorisée par Madame le Maire, après consultation auprès de Monsieur le Préfet, pour assister à la première et ultime manifestation de l’association « Histoire et Patrimoine » pour l’année 2020.

En ouverture de cette activité tant attendue, Philippe Larus, président de l’association, s’adressa au public en ces termes : « Merci à vous tous pour votre présence ainsi qu’à la municipalité représentée par André Lascaud, pour le prêt de la salle. Je tiens aussi à remercier tout particulièrement Fabrice Mauclair, notre docteur en histoire moderne, qui a accepté de donner sa conférence, prévue initialement pour le 27 mars dernier, devant seulement 40 personnes masquées, lui-même devant assurer sa prestation avec un masque. » Il aborda rapidement ce qui pourrait se dérouler en 2021, année qui marquera le 20ème anniversaire de l’association, et qui sera développé au moment de l’assemblée générale qui se tiendrait au mois de janvier si la Covid le permet !

 

Saint-Christophe-sur-le-Nais : Conférence sur la « justice en Touraine au XVIIIe siècle

Puis, il rappela brièvement les consignes à respecter avant de laisser la parole au conférencier après ces quelques mots : « Oubliez vos soucis pour la soirée et transportez-vous au XVIIIe siècle. »

 

Fabrice Mauclair se saisit du micro et débuta ainsi son propos : « Je suis heureux de pouvoir m’exprimer devant un public en présentiel et non plus en virtuel. Ma conférence de ce soir essaiera de répondre à cette question : « Connaissez-vous bien la justice du XVIIIe siècle ? À mon avis, sûrement pas. Voltaire, en son temps, a montré l’iniquité de cette justice vue d’un Ancien Régime très noir. Ma conférence va vous montrer la réalité de cette justice ordinaire des petits tribunaux qui fonctionnaient pour les gens du peuple. Mon travail est le fruit de mes recherches aux archives départementales et de mes lectures des travaux d’auteurs ayant travaillé sur ce sujet. La soirée se déroulera en 3 parties.» Et, aidé par un diaporama, Fabrice présenta son travail sur la justice en Touraine au XVIIIe siècle.

Où était rendue la justice sous l’Ancien régime ?

Il faut différencier la justice royale qui comptait 4 tribunaux en Touraine (Tours, Loches, Chinon et Amboise) et qui dépendait du Roi, de la justice seigneuriale avec ses 200 tribunaux. Cette justice était proche des habitants. On pouvait y ajouter les greniers à sel qui contrôlaient l’impôt sur le sel, la gabelle, et les officialités en lien avec la religion.

La justice était rendue dans de vrais palais de justice dont certains sont encore visibles de nos jours.

Les prisons avaient une sinistre réputation. Elles étaient petites, insalubres, et bien souvent des lieux d’abus de la part des geôliers.  Mais, on pouvait aussi s’en évader facilement !

Les châtiments auxquels pouvaient être condamnés les justiciables (piloris, potence, roue, échafaud, salle de torture, gibets), servaient souvent à exposer les condamnés après leur exécution. De nombreux toponymes, tels que « les Justices » rappellent ces lieux d’expositions de condamnés qui, en fait, ne servaient plus à la fin du XVIIIe siècle.

L'ancien palais de justice de Château-la-Vallière avec son escalier et une porte de prison bien conservés
L'ancien palais de justice de Château-la-Vallière avec son escalier et une porte de prison bien conservés
L'ancien palais de justice de Château-la-Vallière avec son escalier et une porte de prison bien conservés

L'ancien palais de justice de Château-la-Vallière avec son escalier et une porte de prison bien conservés

Les hommes de justice

Il y avait différentes personnes avec des fonctions bien définies.

Les juges reconnaissables  à leur tenue vestimentaire et à leur perruque étaient assistés par le ministère public formé des avocats et procureurs du Roi  ou fiscaux dont les vêtements permettaient de les différencier de la population. Il y avait un juge par tribunal. Les greffiers et huissiers étaient des salariés du tribunal.

À ces personnes, on peut ajouter les gardes forestiers, les gabelous, les commissaires de police et tout au bas de la hiérarchie, les geôliers et les bourreaux.

Pour accéder à la fonction de juge, il fallait être bien formé et être « gradué » en droit.

Les activités judiciaires

Elles touchaient des domaines variés : réglementer la vie sociale et maintenir l’ordre, veiller à la sécurité publique, contrôler les gens qui se déplacent (vagabonds, compagnons, domestiques,) protéger les personnes vulnérables (enfants abandonnés), enregistrer les déclarations de grossesses pour les femmes enceintes hors mariage, assurer la levée de cadavres, dresser les tutelles et curatelles, régler les contentieux civils (leur activité principale) et traiter les délits et les crimes.

En conclusion, le conférencier a dressé ce constat : « L’activité criminelle a baissé au profit de la conciliation gracieuse malgré une légère hausse avant la Révolution. La torture était très encadrée au XVIIIe siècle et se faisait toujours en présence d’un médecin. La justice se faisait au service des possédants et pas toujours impartiale. La justice pénale n’était pas inhumaine (influence des philosophes des Lumières). J’ai souhaité vous montrer une justice un peu moins caricaturale que ce que l’on a l’habitude de montrer. »

Échanges entre le conférencier et le public
Échanges entre le conférencier et le public

Échanges entre le conférencier et le public

De nombreux applaudissements saluèrent cette brillante prestation puis, le conférencier répondit aux nombreuses questions posées par un public séduit par la conférence.

Ensuite, certains se dirigèrent vers la table de vente où étaient proposés les derniers livres de Fabrice Mauclair en lien avec « La justice en Touraine au XVIIIe siècle » avant de regagner leur domicile sans avoir pu partager, comme à l’accoutumé, le verre de l’amitié qui clôturait chaque activité de l’association « Histoire et Patrimoine ».

L'après conférence
L'après conférence
L'après conférence

L'après conférence

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27 septembre 2020 7 27 /09 /septembre /2020 18:43

Fabrice Mauclair, vice-président de l'association christophorienne « Histoire et Patrimoine » et docteur en histoire moderne, spécialiste de l'histoire de la justice en Touraine, vient de publier un nouveau livre « Crimes et Justice en Touraine au XVIIIe siècle ».

Ce livre, accessible à tout public, est comme le précise Fabrice, « un résumé de 20 ans de travail et de recherches depuis le début de ma thèse passée en 2006, avant de me consacrer à un autre projet. C’est aussi un condensé d’un livre beaucoup plus gros « La justice des Lumières » sorti en 2019. » 

L’étude développée dans cet ouvrage propose un regard nouveau sur la justice en France avant la Révolution. « Même si je me cantonne à la Touraine, cette étude remet en cause quelques poncifs et idées reçues » précise l’auteur. Dans cet ouvrage, Fabrice aborde six thèmes répartis en deux grands ensembles :

Les cadres de la justice

Ce premier ensemble regroupe les tribunaux en place, le personnel judiciaire et les lieux de justice.

Les différentes activités judiciaires

Sous cet intitulé se trouvent la police, la justice contentieuse et non contentieuse, la criminalité et son traitement par les tribunaux.

Information culturelle avec Fabrice Mauclair : Sortie d'un nouveau livre sur la justice en Touraine

Pour donner un côté plus attrayant, le livre renferme de nombreuses illustrations, des encadrés avec des documents originaux et leur traduction en français actuel.

Ce livre marque donc pour Fabrice le terme d’un long travail sur la justice en Touraine au XVIIIe siècle. Mais, même si comme il le dit lui-même : « Je m’accorde un moment de répit, même si j’ai déjà quelques idées en tête», de nouvelles idées sont en effet déjà bien présentes. « Pendant le confinement, j’ai établi un abécédaire dans notre langage des nombreuses expressions en lien avec la justice d’autrefois. Par exemple, quand on dit : L’affaire est dans le sac, savez-vous que cette expression vient du fait que chaque affaire traitée autrefois était rangée dans un sac, comme on peut le voir sur certaines gravures. Et, il y en énormément de semblables ce qui m’a bien occupé et distrait en cette période où je ne pouvais plus accéder aux archives. Actuellement, mon regard se pose sur beaucoup d’autres archives seigneuriales que celles utilisées pour ma thèse… »

Les sacs de justice
Les sacs de justice

Les sacs de justice

Laissons mûrir un peu ces nouvelles idées et faisons confiance à Fabrice Mauclair pour nous offrir d’autres lectures de choix sur l’histoire de cette époque qu’il affectionne particulièrement.

Si cet ouvrage vous intéresse, vous pourrez le trouver dans les "bonnes librairies " ainsi que sur les plateformes de vente en ligne.

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18 septembre 2020 5 18 /09 /septembre /2020 07:34

Petit rappel et mise à jour des horaires

 

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6 septembre 2020 7 06 /09 /septembre /2020 08:05
Saint-Christophe-sur-le-Nais : Histoire et Patrimoine animera &quot;Les Journées du Patrimoine&quot;

Journées du patrimoine : Visites de l'église et de l'Hôtel de Ville

 

L'association Histoire et Patrimoine propose, avec le concours de la municipalité, deux visites dans le cadre des Journées du Patrimoine, celle de l'église et celle de l'Hôtel de Ville. Les deux sites seront ouverts, le samedi 19 et le dimanche 20 septembre : l'église de 15 h à 18 h pour les deux jours, la mairie de 16 h à 18 h le samedi, de 15 h à 18 h le dimanche. Des membres de l'association seront présents pour accueillir les visiteurs, leur présenter l'histoire et leur faire visiter les deux édifices.

Saint-Christophe-sur-le-Nais : Histoire et Patrimoine animera &quot;Les Journées du Patrimoine&quot;

Pour l'église (XIe – XVIe) : Présentation des peintures murales (XIIIe - XVIe) et du culte à Saint Christophe (peintures, vitraux, statue géante).

 

Saint-Christophe-sur-le-Nais : Histoire et Patrimoine animera &quot;Les Journées du Patrimoine&quot;

Pour l'Hôtel de Ville, construit en 1882 : Présentation du cadastre napoléonien et du petit musée d'Eugène Hilarion (1841-1919), peintre collectionneur et "bienfaiteur de la commune".

 

Entrée gratuite. Port du masque nécessaire, un flacon de gel sera mis à disposition à chacune des entrées.

 

Renseignements complémentaires au 02 47 29 33 18

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8 août 2020 6 08 /08 /août /2020 14:11

 

Après la visite guidée du château, nous pouvions nous promener librement dans le parc et certaines dépendances. C'est dans l'une d'elles que nous avons trouvé ce portrait. Comme on peut le lire, il s'agit de Marie-Anne de Bourbon, fille légitimée du Roi Louis XIV et de sa première maîtresse officielle, Louise de la Vallière, bien connue dans notre Duché-Pairie de la Vallière.

Pour en savoir plus, voici un petit résumé de l'histoire du château et de quelques-uns de ses seigneurs

 

 

 

Vue du château en arrivant à Melleray

Vue du château en arrivant à Melleray

Le château, d’abord forteresse médiévale, fut remanié au cours des siècles, notamment au XVIIIe siècle. Construit sur une motte castrale, il domine le paysage et offre une vue imprenable sur le Perche Sarthois ou Perche Gouêt (du nom des seigneurs qui y vécurent au XIIe siècle) qu’il domine à plus de 200 mètres d’altitude.

Façade côté parc
Façade côté parc

Façade côté parc

Le 6 janvier 1169, il fut le théâtre de la célèbre rencontre entre Henri II Plantagenêt, roi d’Angleterre, et Louis VII Le Jeune, roi de France pour tenter une réconciliation entre le roi d’Angleterre et son archevêque Thomas Becket, alors en exil dans le Royaume de France, suite à un désaccord sur la gestion religieuse du Royaume anglais.

Pendant la Guerre de Cent Ans, il passa aux mains des Anglais. Il fut détruit par les armées du Roi de France à la fin de la guerre. C’est Charles V d’Anjou qui fit reconstruire la partie défensive et de belles salles d’armes.

Il se distingue par sa richesse architecturale qui porte l’empreinte de chaque époque dans un beau mélange de styles : Moyen-âge, Renaissance, XVIIIe et XIXe.

Les salles de garde et quelques remarquables "culs-de-lampe"
Les salles de garde et quelques remarquables "culs-de-lampe"
Les salles de garde et quelques remarquables "culs-de-lampe"
Les salles de garde et quelques remarquables "culs-de-lampe"

Les salles de garde et quelques remarquables "culs-de-lampe"

Il se transmet alors au gré des alliances jusqu’à la Renaissance. En 1676, il devient la propriété de Louis Armand de Condé, Prince de Conti, qui épousa le 16 janvier 1680, Marie-Anne de Bourbon, qui devint alors Princesse de Conti.

À la mort du Prince, Marie-Anne de Bourbon hérita du château et y aménagea de splendides pièces de réception avec leur mobilier Régence et leurs remarquables boiseries représentant les cinq sens,  boiseries classées et ouvertes à la visite. Dans les couloirs, de nombreuses gravures représentent Louise de La Vallière.

Quelques pièces aux boiseries et faïences classées
Quelques pièces aux boiseries et faïences classées

Quelques pièces aux boiseries et faïences classées

En 1719, elle revend le château au Marquis de Neuilly. Il restera dans sa famille durant 3 siècles. Depuis 2015, il appartient à un nouveau propriétaire.

Le château possède également une curiosité : une glacière impressionnante (la plus grande du département), qui permettait, encore au début du siècle dernier, de conserver les aliments. Sur le mur, on peut lire le nom de l'artisan et la date de la construction.

carnet de voyage : Le château de Montmirail dans la Sarthe
carnet de voyage : Le château de Montmirail dans la Sarthe
carnet de voyage : Le château de Montmirail dans la Sarthe

Montmirail se trouve dans la Sarthe, aux confins du Loir-et-Cher et de l'Eure-et-Loire et de l'Orne.

Rencontre bucolique dans le parc

Rencontre bucolique dans le parc

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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 14:12

Aujourd'hui, je vais vous faire découvrir des sites liés à l'histoire de Cuba.

Commençons par l'ancienne caserne Moncada, devenue le Museo del 26 de Julio. Ce musée rappelle l’événement qui s’est passé le 26 juillet 1953. Fidel Castro, à la tête d’une centaine d’hommes, donna l’assaut de la caserne. En prenant cette deuxième caserne de Cuba, c’était pour les insurgés s’assurer de récupérer beaucoup d’armes pour lever ensuite une révolte générale. Abel Santamaria devait attaquer l’hôpital situé sur une colline dominant la caserne. Malheureusement cette entreprise échoua mais elle permit au public de prendre conscience de la détermination des jeunes révolutionnaires. Cette révolte se solda par la mort de 8 combattants et la torture et l’exécution de 55 prisonniers. Depuis janvier 1959, la caserne qui a gardé les traces de balles abrite l’école Ciudad Escolar 26 de julio et une partie accueille le musée qui retrace l’histoire de Cuba depuis Christophe Colomb et en mettant un accent particulier sur la guérilla des années 1950.

 

Sur la façade, on voit encore les impacts des balles.
Sur la façade, on voit encore les impacts des balles.
Sur la façade, on voit encore les impacts des balles.
Sur la façade, on voit encore les impacts des balles.

Sur la façade, on voit encore les impacts des balles.

Nous avons également visité le grand cimetière de Santa Ifigenia, réservé aux personnalités cubaines. En arrivant, nous avons pu assister à la relève de la garde.

Invitation au voyage : Santiago et l'histoire de Cuba
Invitation au voyage : Santiago et l'histoire de Cuba
Invitation au voyage : Santiago et l'histoire de Cuba

Il fut construit en 1868 et est le second cimetière le plus important de Cuba. Dessiné à l’origine selon un plan en croix et divisé en zones, la plus grande était réservée à la haute société. En circulant parmi les tombes de personnages emblématiques des XIXe et XXe siècles, nous sommes plongés dans deux siècles d’histoire cubaine avec Jose Marti, Carlos Manuel de Céspedes, Emilio Bacardi, la mère d’Antonio Maceo mais aussi des révolutionnaires du Movimiento du 26 juillet, comme Frank Pais, tué en 1957. Les monuments funéraires sont intéressants. On a pu remarquer plusieurs tombes maçonniques. Les tombes néoclassiques situées près de l’entrée sont les plus anciennes. Et, bien sûr, nous nous sommes arrêtés devant celle de Fidel Castro, une seule pierre sur laquelle figure le nom Fidel.

Invitation au voyage : Santiago et l'histoire de Cuba
Invitation au voyage : Santiago et l'histoire de Cuba
Invitation au voyage : Santiago et l'histoire de Cuba
Invitation au voyage : Santiago et l'histoire de Cuba
Invitation au voyage : Santiago et l'histoire de Cuba
Invitation au voyage : Santiago et l'histoire de Cuba
Invitation au voyage : Santiago et l'histoire de Cuba
Invitation au voyage : Santiago et l'histoire de Cuba
Invitation au voyage : Santiago et l'histoire de Cuba
Invitation au voyage : Santiago et l'histoire de Cuba

Et, pour achever cette visite, direction la plaza de la Revolución.

Elle est située dans la partie nord-est de la ville, au-delà de la caserne Moncada. Cette grande place  se trouve au croisement de trois grandes artères et est dominée par un monument des années 1990, réalisé par le sculpteur Alberto Lescay. Cette œuvre représente le général Maceo sur son cheval et 23 machettes stylisées.

Invitation au voyage : Santiago et l'histoire de Cuba

Pour notre prochaine découverte, nous irons vers la baie de Santiago.

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Présentation

  • : Le blog de ROYER Monique
  • : L'actualité communale de St Christophe et des communes environnantes. La vie des associations par leurs manifestations. Et la description de mes coups de cœur.
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  • ROYER Monique
  • Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
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Présentation du village

Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais

L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.

 

Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de découvrir le riche passé de notre commune.
Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
 


Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point contact qui nous permettra de communiquer.

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