Qu’est-ce que DUNAR ?
C’est un dispositif des usages numériques pour les associations en milieu rural.
L’association ID37, en lien avec le Pays Loire Nature et son programme Leader plus et la région Centre Val de Loire, a proposé depuis mars 2016 et ce jusqu’en mars 2018, un parcours d’activités visant à améliorer la vie associative via le développement d’usages numériques à destination des associations du Pays Loire Nature.
Quelles furent les animations proposées et les améliorations apportées ?
ID37 a animé un parcours en 5 étapes destinées à l’ensemble des associations des communautés de communes Gâtine Choisilles – Pays de Racan et Touraine Nord Ouest. En accès libre ou sur inscription, ces animations sont gratuites.
Le DUNAR vise l’amélioration de la vie associative en permettant aux associations de travailler sur 3 axes :
- L’organisation afin de développer le nombre d’adhérents, favoriser le renouvellement des conseils d’administration, faciliter les échanges au sein de l’association.
- La coopération pour mieux savoir ce que font les autres associations du territoire, organiser des actions à plusieurs, mutualiser les moyens.
- La communication pour développer des outils de communication performants, mieux informer son public, valoriser ses activités.
Que s’est-il passé jusqu’à ce jour ?
Les premières animations ont été réservées à une sensibilisation grâce à des événements festifs de découverte des outils et usages numériques. Puis, d’octobre à décembre 2016, ce fut le temps des bilans personnalisés avec une chargée de mission venue sur rendez-vous rencontrer les dirigeants d’association pour faire le point sur leurs besoins numériques propres. Actuellement depuis juin 2017, des ateliers collectifs se sont mis en place dans différents lieux du Pays Loire Nature ainsi que des formations.
Les ateliers collectifs
Six ont déjà eu lieu et, mardi soir, c’était le septième qui se déroulait dans l’espace multimédia de Saint-Paterne-Racan, sous la direction de Matthieu Le Dû, aidé par Romain Lalande. Pour cet atelier dont le thème retenu était : « Comment partager des documents à plusieurs », 5 personnes s’étaient inscrites. Deux d’entre elles venaient de Cérelles et les trois autres d’Amboise.
Matthieu, comment concevez-vous ces ateliers ?
« Pour moi, comme pour Romain, nous cherchons par tous les moyens à répondre à la demande des personnes. Nous essayons de créer des outils pour qu’elles puissent se contacter en dehors de nos ateliers et travailler ensemble. »
Les formations
Pendant ces 6 mois, elles ont été au nombre de 8. Destinées à des bénévoles et à des professionnels associatifs, elles visent l’acquisition de nouvelles pratiques numériques. Elles se sont déroulées sur inscription par session de 5 jours en favorisant les groupes thématiques ou de niveau. Les formations sont ouvertes à toutes les associations du territoire en lien avec le DLA (dispositif local d’accompagnement).
Depuis le démarrage du projet, avez-vous rencontré et aidé beaucoup de monde ?
« Tout au long du projet de nouvelles associations se sont présentées. Nous avons eu de petites associations comme des associations de structure importante. Toutes peuvent être accueillies dans le dispositif DUNAR si elles sont gérées par des bénévoles. Toutes les associations employeuses de personnel peuvent faire appel au DLA. C’est un accompagnement fondamental du dispositif. »
Ce dispositif arrive bientôt à son terme. Et vous, qu’allez-vous devenir ?
« Nous sommes assez confiants. Ce projet expérimental unique en France gravite autour du numérique. Actuellement, on mise beaucoup sur le numérique qui est source de nouveaux emplois donc nous restons optimistes. Connaissez-vous CoopAxis, le numérique au service de l’innovation sociale ? CoopAxis relie les initiatives numériques locales mettant l'humain au cœur de la société. Cette structure joue un rôle important et se définit ainsi « Ensemble, nous agitons le territoire, stimulons la culture du numérique et facilitons l'émergence des projets d'innovation sociale. » Il faut savoir que cette opération est financée par l’Union Européenne. »
En conclusion, on peut retenir le bénéfice que plusieurs associations ont tiré de ce dispositif qui, grâce aux applications numériques, leur a permis dans l’ensemble d’optimiser leur communication et leur gestion.