La maison traditionnelle en Birmanie est faite en grande partie de bambou. Des morceaux aplatis de bambou fabriqués en grandes sections tressées sont utilisés pour faire les murs. Les planchers sont faits de lattes de bambou ou de bois. La charpente de la maison est faite de bois et du bois dur et durable est utilisé pour les poteaux de la maison. Les revêtements de toit sont constitués d’une variété de matériaux, y compris du chaume fait de larges feuilles d’herbes ou de feuilles de palmier. Les toits peuvent être couverts de tuiles, de bardeaux de bois ou de zinc, voire de tôles. La façade de la maison a généralement une véranda qui est élevée un peu du sol. Ceci est l’espace public où les hôtes et visiteurs sont divertis. Le centre de la maison est le salon pour la famille. Derrière ce salon, il y a une zone de cuisson couverte où le riz est stocké. Selon les régions, les maisons de Birmanie sont aussi parfois sur pilotis pour se protéger des inondations.
Villages de pêcheurs
Maison d'habitation qui abrite toute une famille dans une plantation d'hévéas
Au village de Ma U Ale, deux belles maisons et une plus classique
Au village de Min Han Thu, extérieur et intérieur d'habitation
Lors de notre voyage, nous avons eu à plusieurs reprises l’occasion de côtoyer la population dans les villes mais aussi dans les villages. Malgré une grande pauvreté constatée pour la plupart des Birmans, ils ne nous ont pas donné l’impression d’être malheureux. Ils semblent se contenter du peu qu’ils ont, même si, au niveau de la jeunesse, on s’aperçoit qu’un changement est en train de s’opérer dans leur mode de vie. Internet leur crée des besoins différents, dans leur mode vestimentaire, leur apparence physique.
Dans l’ensemble, nous avons toujours été bien accueillis, reçus avec le sourire et une grande gentillesse. Notre guide nous a dit : « Ici, il n’y a pas de classe moyenne. Il y a les riches (voire très riches) et les pauvres. »
En 2019, le salaire moyen en Birmanie est de 208,84 €, malgré une hausse de 30% en 2018. Cette donnée est issue de la moyenne des salaires moyens renseignés par les internautes habitant dans le pays.
Scènes de rue à Rangon
Un jour de pèlerinage au Rocher d'or
Petite croisière sur l'Irrawaddy, le plus long fleuve du pays et observation de la vie au bord du fleuve
Samedi, à l’occasion de la Journée Internationale des forêts (JIF), de nombreuses animations étaient proposées dans la forêt de Bercé, forêt dite d’exception depuis l’année 2017. Après le succès rencontré l’an passé lors de JIF, les organisateurs ont décidé de reconduire des manifestations sur le site de la forêt.
Nous avions décidé de participer à l’une de ces animations le samedi après-midi au départ du rond de la croix Marconnay. C’est Yves Gouchet, ancien forestier ONF, écrivain et passionné d’archéologie et de forêts, qui animait l’atelier que, comme une vingtaine de personnes, nous avions choisi, « À la recherche d’indices archéologiques ».
Après avoir commenté les panneaux installés à cet endroit il présenta des cartes de la forêt pour expliquer un peu son histoire.
Ainsi, une carte de 1706 nous apprend que la forêt n’était alors pas percée, ce qui signifie qu’il n’y avait pas de routes à l’intérieur. Sur la carte Cassini, c’était sensiblement pareil, mais la route St Vincent-du-Lorouer – Château-du-Loir et la route de Lavernat apparaissent. En 1780, on voit apparaître de nouveaux chemins…
Au néolithique, on constate un très fort boisement mais, avec l’augmentation de la population, les plateaux vont être de plus en plus défrichés. Recouverts de limon, ils offrent de bonnes terres pour les cultures, les pâturages. La présence de nombreuses mares est aussi un atout. D’après Yves Gouchet, on en dénombre 365 dans la forêt.
Sur un ferrier, à la recherche du mâchefer
Entre 400 av JC et 50 ap JC, le fer fut exploité dans la forêt de Bercé. Sur de nombreux sites, on retrouve des ferriers, endroits où restent de nombreux déchets de mâchefer datant de cette époque ainsi que des trous d’eau. Pourquoi du fer en forêt de Bercé ? Sur les plateaux, un grès ferrugineux s’est formé dans le limon au niveau de l’argile ce qui a créé une couche très dure, la tourte, infranchissable pour les racines des arbres.
L'ancien emplacement de la Croix Marconnay que l'on délimite mieux avec la photo prise par Yves Gouchet
Toutes ces informations données, nous allons « lire » le paysage de la forêt en commençant par l’emplacement antérieur du rond de la croix Marconnay, un peu plus à l’intérieur de la forêt. L’endroit est bien délimité par des fossés. Il fut déplacé à son emplacement actuel en 1843, pour faciliter les déplacements lors des chasses à courre.
À l’époque où de nombreuses fermes étaient présentes dans la forêt, le fermier devait entretenir le fossé qui bordait son terrain. Il récupérait la terre et pouvait garder le bois des arbres abattus situés à une « sabotée » du fossé.
Grâce à de nombreuses prises de vues faites grâce au LIDAR, sorte de scanner aérien, on peut retrouver les traces des fossés, des chemins, des anciens camps, de toute l’archéologie ancienne de la forêt. C’est assez spectaculaire !
On aperçoit les traces de fossés
Lors de notre balade autour du point de départ, nous avons pu mieux comprendre les différents marquages sur les arbres. Ainsi, un triangle jaune orangé nous indique que tel ou tel arbre est à conserver pour la biodiversité car il sert de refuge à certains animaux.
Exemples d'arbres à conserver pour la biodiversité
Yves Gouchet nous a conduits vers une mare, bien ronde, qui aurait été formée dans la nuit du 13 au 14 avril 1943, lorsque 2 Lancaster auraient lâché 2 bombes sur Bercé.
Mare formée suite au bombardement de 1943
Nous avons vu d’autres mares de grande taille qui étaient pour l’une un trou d’exploitation et pour l’autre, une mare artificielle ayant servi au départ pour l’extraction du minerai de fer et qui a été agrandie par les chasseurs.
Des mares creusées par l'homme
Dans ce secteur, se trouve le remplaçant du chêne Boppe, le chêne Lorne, chêne d’avenir, âgé de 220 ans.
Le chêne Lorne
En retournant vers le rond de la croix Marconnay, Yves Gouchet nous a fait remarquer une sorte de fossé un peu large qui était autrefois un chemin emprunté par les charrettes chargées. Il y avait deux passages en parallèle, un pour la descente des charrettes et l’autre pour la montée.
Un ancien chemin utilisé par les charrettes, l'autre se devine au-dessus
C’est grâce à toutes ces précisions et observations sur le terrain que nous pourrons désormais mieux comprendre cette belle forêt de Bercé !
On s'exerce à trouver l'âge approximatif de la parcelle par la mesure de la circonférence d'un arbre à 1,30 m du sol
Très nombreux en Birmanie, ils hébergent plusieurs centaines de milliers de moines et nonnes. Nous avons eu l’occasion d’en visiter deux, un monastère théologique, le séminaire bouddhiste de Thamanay à Bago, où vivent 150 moines et le monastère Mohagandayon de Mandalay, le plus important du pays qui accueille 1200 jeunes. Les enfants peuvent entrer au monastère dès l’âge de 5 ans. Les jeunes moines sont là pour étudier. Nous avons pu assister au défilé des moines et novices de retour de leur quête dans le village.
Au monastère Thamanay de Bago activités des jeunes moines : toilette, lessive, vaisselle... en dehors des heures d'apprentissages scolaires
Amarapura, le monastère Mohagandayon : retour des moines avec les différentes oboles reçues lors de la quête du matin dans le village
Ces deux visites nous ont permis de voir d’un peu plus près la vie des moines. Ces personnages sont très respectés et vénérés et tiennent une place importante dans la politique du pays. Un certain nombre de sièges leur sont réservés au parlement birman tout comme pour les militaires.
Samedi matin se tenait le premier Job Dating en Gâtine-Racan à l’espace multimédia de Saint-Paterne-Racan. Ce grand rendez-vous avait été préparé en amont le mercredi 13 mars à Saint-Paterne et le mardi 19 mars à Semblançay avec l’organisation d’ateliers sur le thème : « Prépare ton entretien suivi de conseils en mobilité avec la participation de l’association Wimoov 37» au cours desquels les demandeurs d’emploi ont pu glaner diverses informations pour se préparer au mieux à rencontrer les employeurs qui proposent des offres d’emploi sur le territoire.
Comme le dit Jennifer Menzaghi, responsable du PIJ, et co-organisatice de cette matinée avec Stéphanie Bellanger, responsable développement économique et tourisme et Christelle Jacquin, chargée de développement économique, toutes trois travaillant à la CCGC-PR : « Nous sommes contentes de voir que 16 employeurs ont répondu à notre invitation en plus de l’association Wimoov, de la Mission locale, du Pôle emploi de Saint-Cyr-sur-Loire et de la Maison de l’Europe. Comme vous pouvez le constater, il y a beaucoup de monde et tout se passe bien. Les employeurs prennent le temps de recevoir les personnes intéressées par l’offre proposée et, malgré cette affluence, tout se passe dans le calme, il n’y a pas de longues files d’attente devant tel ou tel employeur. Il y a tout juste une heure et demie que nous avons commencé et j’ai déjà comptabilisé plus de 120 personnes. Il reste encore deux heures d’ouverture !»
La liste des employeurs présents ce jour-là
C’est vrai qu’en se promenant parmi les différents stands, on pouvait noter la bonne ambiance qui régnait. Parmi les demandeurs d’emploi, il y avait beaucoup de jeunes, accompagnés pour la plupart par un parent, à la recherche d’un job d’été.
Déambulation pour observer dans un premier temps
Ainsi, au stand de la mairie de Saint-Paterne-Racan, l’adjointe Brigitte Lamandé, était occupée à discuter avec la jeune Marie-Amélie et sa maman, intéressée par un travail à la piscine en juillet-août. Un peu plus loin, au stand des GRBueil, la secrétaire de l’association, Lydie Descloux, se montrait très satisfaite des nombreux CV de jeunes intéressés par des encadrements et animations d’enfants durant l’été.
Marie-Amélie semble intéressée par un emploi à la piscine durant l'été
Au vu d’un tel engouement de la part des demandeurs d’emploi pour ce genre de manifestation et du nombre d’employeurs sur le site, Antoine Trystram, président de la CCGC-PR, présent en début de matinée, ainsi que Jean-Pierre Poupée, maire de la commune et vice-président de la CCGC-PR en charge de l’économie, assisté de Stéphanie Bellanger et de Christelle Jacquin, ne cachaient pas leur satisfaction bien justifiée.
Les organisateurs de cette manifestation : de g à d : Jennifer, Jean-Pierre Poupée, Stéphanie, Christelle et Brigitte Lamandé
Et, il en était de même pour la plupart des employeurs qui, dans l’ensemble, n’avaient pas hésité à s’inscrire pour cette manifestation orchestrée par la CCGC –PR. Vu l’immense succès rencontré, les organisateurs se posaient déjà la question de savoir où renouveler ce Job Dating, les locaux du multimédia s’avérant à peine assez vastes !
Peu de stands restaient inoccupés. De bons échanges de part et d'autre de la table !
Espérons que les nombreux contacts qui ont été pris au cours de cette matinée trouveront une issue positive et auront fait découvrir des possibilités d’emploi insoupçonnés dans de nombreux domaines aux personnes jeunes et moins jeunes à la recherche d’un emploi soit pour l’été soit beaucoup plus pérenne. Un grand bravo aux organisateurs.
Un diaporama pour illustrer les propos des conférencières
Vendredi soir, la salle socioculturelle « Le foyer » était bondée pour la première manifestation de l’association « Histoire et Patrimoine ». En effet, ce soir-là, Dominique Verrière et sa fille Chloé Larus, ont régalé le nombreux public par leurs propos sur leur voyage en Cornouailles, sur les pas de l’auteure Daphné du Maurier.
Une vue du très nombreux public
Tout d’abord, le président de l’association, Philippe Larus, souhaita la bienvenue aux nombreuses personnes présentes, remercia la municipalité de Saint-Christophe pour la mise à disposition de cette belle salle et du matériel audio et vidéo dont elle est équipée.
Le président ouvre la séance par quelques mots de bienvenue et des remerciements
Puis, cette conférence commença avec Chloé qui fit un rapide historique tout d’abord sur les liens qui unissent Daphné du Maurier à Saint-Christophe, brossa rapidement une petite généalogie de l’auteure avant de passer la parole à sa mère qui insista sur la rencontre avec Tatiana de Rosnay, écrivaine franco-anglaise très intéressée par l’œuvre et la vie de Daphné du Maurier. Tatiana était alors en train d’écrire une biographie en français de Daphné et souhaitait aller sur les lieux où vécurent ses ancêtres : Saint-Christophe et Chenu.
Sa biographie éditée, Tatiana de Rosnay en fit parvenir un exemplaire aux Christophoriens qui l’avaient reçue. Et, la lecture de Manderley for ever déclencha le souhait de la famille Larus de se rendre en Cornouailles pour y retrouver les lieux chers à Daphné, lieux émaillés aussi par la production de ses nombreuses œuvres littéraires. À tour de rôle, la mère et la fille, relatèrent leur voyage, décrivant les lieux de vie de Daphné dans cette Cornouailles qui lui était si chère. De temps en temps, à l’évocation de l’un de ses romans, Philippe intervenait en lisant un des passages du livre en harmonie avec le moment qu’ils étaient en train de vivre sur le lieu si bien décrit par l’auteure. L’auditoire a pu ainsi apprendre quelques facettes peu connues de cette auteure, se rendre compte que nombre de ses romans ont été tournés au cinéma et participèrent à la gloire d’Alfred Hitchkok qui s’est bien gardé de l’y associer.
Ces trois voix se relayaient et, comme on a pu l’entendre dans le public « c’était vivant, les conférenciers nous tenaient en haleine. »
Nos trois conférenciers au cours de la soirée
Pour terminer Philippe lista les différentes œuvres de daphné du Maurier, précisa que les personnes intéressées pouvaient se rendre vers les tables d’exposition et emprunter quelques ouvrages ou films. Il signala aussi que la bibliothèque municipale possédait de nombreux livres de Daphné du Maurier et qu’il y en avait d’exposer au fond de la salle.
Les personnes intéressées par l'exposition concernant Daphné du Maurier
La conférence achevée, les adhérents à jour de leur cotisation purent récupérer la plaquette reprenant l’exposé du jour. Ce fut aussi pour le trésorier, David, l’occasion d’encaisser les adhésions en retard ou même d’inscrire de nouveaux adhérents.
David gère la table de vente, les adhésions et les publications offertes
Ensuite, chacun se retrouva autour du verre de l’amitié pour terminer dans la convivialité cette magnifique soirée.
Moment convivial pour terminer la soirée
Pratique
Adhésions : personne seule : 8€ : couple : 12 €. L’adhésion donne droit à une plaquette gratuite.
Avant la projection de nos films le 29 mars prochain sur ce pays que nous avons visité début décembre 2018, je vous invite à une première découverte grâce à quelques photos qui vous donneront, nous l'espérons, l'envie d'assister à cette projection pour en savoir un peu plus sur ce pays et ses habitants.
Commençons par quelques pagodes et monastères. Ce sont les sites les plus apparents de la culture birmane : la Birmanie a été appelée le « pays des pagodes », en raison de leur omniprésence dans son paysage. Les quatre sites de pèlerinage bouddhistes les plus importants sont la pagode Shwedagon de Rangon, le Bouddha Mahamuni de Mandalay, la pagode Kyaiktiyo (rocher d'or) dans l'État Môn et Bagan, ancienne capitale au bord de l'Irrawaddy, où des milliers de stupas et de temples se dressent en plus ou moins bon état depuis près d'un millénaire.
La pagode Shwedagon de Rangon
La pagode Chauk Htat Gyl et son immense Bouddha à Rangon
Mahamuni pagoda à Mandalay. Des hommes recouvrent le Bouddha de feuilles d'or.
Bago : pagode Kyaik Pun 4 Bouddhas et pagode Shwe Tha Lyaung,
La pagode Shwezigon de Bagan, et un aperçu des nombreuses pagodes du site de Bagan
La pagode Kyaiktiyo appelée aussi le Rocher d'Or que les hommes (et seulement eux) recouvrent de feuilles d'or
La religion bouddhiste en Birmanie
La religion dominante en Birmanie est le Bouddhisme qui est pratiqué par 89,3% de la population, les autres religions étant très minoritaires. Le Bouddhisme birman est attaché à la branche “Theravada” (Petit Véhicule). C’est le bouddhisme le plus orthodoxe qui conserve les enseignements du Bouddha sans modifications.
Qui est Bouddha?
Le Bouddha n’est pas un Dieu. C’est un professeur qui a enseigné la vérité qui s’est réalisé par son omniscience. Il est né au Népal en 544 ans avant Jésus-Christ. Il descend de la famille Sakya et son père gouvernait un royaume. Son nom de prince était Sittha et son nom de Bouddha était Gotama. Il est devenu Bouddha à l’âge de 35 ans et est mort à l’âge de 80 ans.
Bouddha Gotama étant le 4ème Bouddha, le 5ème est attendu par les fidèles mais nul ne sait quand il viendra !
Un auditoire qui a été conquis par l'oeuvre présentée
Vendredi, en fin d’après-midi, une douzaine de personnes était présente à la bibliothèque pour écouter Guy Frédéric Schwitthal, venu lire des extraits du livre « Voleur, espion et assassin » de l’auteur russe Iouri Bouïda, dans le cadre de l’animation « Mille lectures d’hiver ».
Tout d’abord en quoi consiste cette animation ?
L’animation « Mille lectures d’hiver » dont c’est la 13e édition est initiée par la Région Centre Val-de-Loire chaque hiver. À cette occasion, dans de nombreux sites tant privés que public, des comédiens professionnels proposent des extraits de livres provenant d’auteurs vivants français ou étrangers.
Cet événement artistique unique permet à tout habitant de la région qui le souhaite de venir participer à ce rendez-vous avec la littérature.
Chaque année, ce sont 45 comédiens qui interviennent et plus de 1000 personnes qui bénéficient de ces moments privilégiés.
Le lecteur Guy-Frédéric Schwitthal
À Saint-Christophe, c’est donc Guy-Frédéric Schwitthal, comédien metteur en scène de Tours, qui avait choisi de lire quelques extraits d’un livre un peu autobiographique de Iouri Bouïda, « Voleur, espion et assassin », livre qu’il avait chois et qui a donc été retenu par les organisateurs de la Région Centre Val de Loire.
Présentation de l’auteur
Iouri Bouïda est né le 29 août 1954 à Znamensk, village situé dans l’Oblat de Kaliningrad. Il est donc originaire de la Prusse orientale, enclave autrefois allemande entre la Pologne et la Lituanie, devenue soviétique à l‘issue de la seconde Guerre mondiale. C’est un auteur marquant de la littérature russe d’aujourd’hui.
Son livre « Voleur, espion et assassin »
Cette œuvre reflète les sentiments de l’auteur qui retranscrit au cours des pages tout ce qui est enfoui en lui depuis sa petite enfance. Du petit écolier à l’universitaire, puis du journaliste à l’écrivain, toute cette évolution en parallèle avec les évolutions de la politique depuis les années 1960, l’époque de Khrouchtchev, du communisme, beaucoup de ses souvenirs font revivre son passé avec beaucoup de détails, un peu d’humour. Marqué par les destructions massives de certains ouvrages à la décharge, il parle avec un certain bonheur des quelques livres que son père arrivait à sauver et qu’il rapportait à la maison. Lire était pour lui un moment privilégié. Sa grand-mère a joué un rôle important dans sa vie. En 1970, lors de la fête du souvenir de la victoire, elle lui a dit : « Le monde repose sur les justes, pas sur les héros. » C’est sa grand-mère et tous les souvenirs qui lui sont liés qui sont au début de son récite et de son évolution de carrière. Quand est arrivée l’étape de l’écrivain, il a commencé par un roman sur l’histoire d’un village kholkhozien. Son manuscrit, accepté par un éditeur, devait malgré tout être remanié. Ce fut le déclic : sa voie n’était pas dans ce genre d’ouvrage, un grand feu fut salvateur. Dès le lendemain, il se lançait dans la rédaction de son premier ouvrage qui fut suivi de beaucoup d’autres qui lui valent d’être un auteur très apprécié.
C’est son métier d’écrivain qu’il considère comme un voleur, un espion et un assassin car selon lui : « L'écrivain espionne, il écoute les gens en douce, il vole les particularités et les paroles des autres, et puis il met tout ça sur le papier, il arrête l'instant, comme disait Goethe, autrement dit, il tue ce qui est vivant au nom de la beauté ». Pour Iouri Bouïda l'écriture est forcément caractérisée par un rapport quelque peu violent avec la vie. Narrateur de la plus belle tradition russe, intellectuel averti et fin connaisseur des vicissitudes soviétiques, il nous livre l'autobiographie romancée d'un écrivain, qui est également le portrait de la génération poststalinienne.
La lecture terminée, quelques échanges entre le lecteur et l’auditoire prolongèrent un peu ce moment très fort puis, comme c’est d’usage lors des animations « Mille lectures d’hiver » chacun se retrouva autour d’une table pour continuer la conversation autour d’un verre et de quelques grignotages.
De retour d'un voyage en Birmanie en décembre dernier, c'est avec l'accord de la municipalité de Saint-Christophe qui met gracieusement à notre disposition la salle socioculturelle "Le Foyer", que nous projetterons les films que nous avons réalisés suite à ce voyage.
:
L'actualité communale de St Christophe et des communes environnantes. La vie des associations par leurs manifestations.
Et la description de mes coups de cœur.
Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
Présentation du village
Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais
L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou
XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.
Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de
découvrir le riche passé de notre commune. Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point
contact qui nous permettra de communiquer.