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COMMUNIQUE DE PRESSE PUBLIC EN HERBE
Programmation Jeune Public à la Campagne.
L’association Cultur’O pré,
en partenariat avec
le Conseil Départemental d'Indre et Loire, la Région Centre,
la Communauté de Communes Gâtine Racan
notamment
Vous présente dans le cadre de la saison culturelle familiale « Public en Herbe »:
DIMANCHE 15 JANVIER 2023
Salle des fêtes–
CHEMILLE SUR DÊME À 17H00
« T’emmêle pas »
Compagnie du fil à retordre
Un spectacle de cirque rafraîchissant ! Dans un décor kitsch et vieillot, une femme et un grand barbu présentent un spectacle de cirque dans lequel les prouesses acrobatiques et de jonglerie se mêlent au théâtre, au mime, au music-hall et au burlesque. Le tout est abordé de manière clownesque et décalée !
Spectacle familial TOUT PUBLIC
Les réservations se font maintenant en ligne sur le site internet de l’association au tarif unique de 6€ ou 7€ sur place le jour du spectacle.
Renseignements : culturopre@gmail.com- 07.66.19.39.24
“Février 1974. Annie, ouvrière et mère de deux enfants, enceinte, rencontre le MLAC (Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception) qui pratique les avortements illégaux aux yeux de tous. Accueillie par ce mouvement fondé sur l’aide concrète aux femmes et le partage des savoirs, elle va trouver dans la bataille pour l’adoption de la loi sur l'avortement un nouveau sens à sa vie.”
“Février 1974. Annie, ouvrière et mère de deux enfants, enceinte, rencontre le MLAC (Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception) qui pratique les avortements illégaux aux yeux de tous. Accueillie par ce mouvement fondé sur l’aide concrète aux femmes et le partage des savoirs, elle va trouver dans la bataille pour l’adoption de la loi sur l'avortement un nouveau sens à sa vie.”
Cliquez pour ouvrir le programme
Jeudi soir, la salle socioculturelle « Le Foyer » accueillait une cinquantaine de personnes venues écouter Jean-Michel Sieklucki parler de la colonie pénitentiaire de Mettray.
Cette conférence, initialement programmée le 25 novembre proposée par l’association « Histoire et Patrimoine » avait dû être reportée pour raison de santé du conférencier.
Philippe Larus, président de l’association, remercia tout d’abord le conférencier et le public pour leur présence et la mairie pour le prêt de la salle et l’aide à la communication.
Présentation du conférencier par Philippe Larus
Jean-Michel Sieklucki fut avocat au barreau de Tours pendant 40 ans (de 1971 à 2011) et bâtonnier de l'ordre en 1983 et 1984. Il fut aussi professeur à l'École des avocats durant 30 ans. À la retraite, après sa rencontre avec Fabrice Mauclair, vice-président d'Histoire et Patrimoine, il est devenu historien et écrivain.
En lien avec le sujet de la conférence, Philippe mentionna qu'enfant, habitant Tours, il avait entendu parler de la colonie de Mettray mais qu'il n'avait jamais eu l'occasion de voir cet endroit.
L'histoire de cette colonie pénitentiaire, si proche de nous mais méconnue, ayant semblé être un sujet intéressant pour l'association, Fabrice a contacté Jean-Michel Sieklucki qui a donc accepté de venir présenter ce sujet.
La conférence : "La colonie agricole pénitentiaire de Mettray"
Le conférencier tint d'abord à remercier l'association pour l'avoir invité et Fabrice pour le travail commun. Avocat avant d'être écrivain, un jour on m'a demandé d'écrire sur cette colonie. Les règles pour écrire un texte historique sont différentes de celles pour écrire un roman. "La Paternelle", association qui régissait cette colonie, m'a aidé dans ce travail.
D'où vient mon intérêt pour ce sujet ?
J'ai beaucoup plaidé en Guyane et j'ai eu l'occasion à plusieurs reprises de voir fonctionner des bagnes pour enfants, de nombreux livres ont été écrits sur ce sujet.
Connaissant les bagnes pour enfants de Guyane, je me suis interrogé sur le fait qu'il en existait un en Touraine, à Mettray. En remontant dans le temps, je me suis rendu compte qu'en 1839, cette colonie ne ressemblait en rien à un bagne, mais qu'elle était une vraie réussite.
Il fait part de l'évolution qui s'est opérée au fil du temps sur la façon dont on percevait un enfant autrefois. À la Révolution on commence à se préoccuper des mineurs délinquants que l’on traite comme des adultes : tribunal, maison de correction (peu nombreuses) ou prison. Pour les jeunes désœuvrés, début de l’exode rural, la délinquance augmente et amène la construction de la prison « La Petite Roquette» en 1836. On y place des enfants âgés de 7 à 20 ans. Certains se préoccupent de ces jeunes délinquants et cherchent des solutions plus adaptées. En 1865, l’impératrice Eugénie de Montijo va visiter cette prison et en sort horrifiée. Les jeunes n’y seront plus internés et elle sera réservée aux femmes. C’est ce climat qui va amener la colonie agricole et pénitentiaire de Mettray.
Frédéric-Auguste Demetz, avocat puis magistrat à la cour de Paris est perturbé par ce qui se passe au niveau de ces enfants. Il va voir le vicomte Louis-Hermann de Brétignères de Courteil, propriétaire de 700 ha à Mettray. Ils vont ensemble sur les lieux et imaginent un projet de construction pour recueillir ces enfants. Le projet est confié à un architecte. M. Demetz voyage pendant 2 années un peu partout dans le monde pour se documenter sur le sujet qui le préoccupe et il en revient persuadé qu’il faut ramener la délinquance à la terre ! En 1839, il crée une société privée « La Paternelle » qui devient un modèle pour plusieurs constructions.
Les colons étaient regroupés en "familles" avec un chef. Chaque dimanche, toutes les familles étaient réunies pour la remise du drapeau à celle qui avait été la plus méritante de la semaine !
À l'intérieur de la colonie, les colons recevaient un enseignement sur place. Ceux issus de milieux bourgeois avaient droit à un enseignement individuel !
Mais, en 1846, M; Demetz décède. Son remplaçant va rapidement modifier le fonctionnement. Les contremaîtres sont supprimés. L'administration pénitentiaire change son implication.
Un colon devenu célèbre, Jean Genest, a séjourné 8 ans à Mettray. Sa faute, avoir voyagé dans un train sans billet ! Après Mettray, il fut emprisonné à la Santé.
Peu à peu, les principes de Demetz qui avait fait de Mettray une colonie exemplaire, sont abandonnés. Les colons tentent de s'évader et les réprimandes sont terribles. Il y a des morts. C'est la période noire de la colonie !
C'est alors l'arrivée d'Albert Londres qui va voir comment cela se passe à Cayenne. Puis, Alexis Danan, journaliste met en ligne de mire les bagnes d'enfants dont celui de Mettray.
Des révoltes éclatent un peu partout dans ces endroits. "Le drame de l'enfance maltraitée m'a pourri la vie" confie le conférencier.
En 1939, pour Mettray, c'est la fin de l'épisode "colonie".
En 1937, l'armée française s'installe sur le site et est rapidement remplacée par l'armée allemande.
En 1957, c'est un IM pro qui s'installe dans les locaux et remplace la colonie. C'est maintenant un ITEP (Institut Thérapeutique et Psychologique) qui prend en charge des jeunes, adolescents ou adultes, présentant des troubles psychologiques et les forme à différents métiers.
La maison "Paternelle" qui avait à une certaine époque perdu les valeurs inculquées par son fondateur est devenue une association qui a œuvré à sa réhabilitation et redonné vie à ce lieu. Elle vient de changer de nom pour devenir "Atouts et Perspectives", tout un symbole ! Elle propose de nombreuses animations sur le site de Mettray.
La conférence achevée, de nombreux échanges eurent lieu avec le public. Puis, la soirée se termina par une séquence "dédicaces" et le verre de l'amitié offert par l'association.
Séquence dédicaces
Tout le monde sait que le Père Noël a de nombreux lutins pour l’aider dans ses préparatifs quand arrive le mois de décembre et que la fête de Noël approche. Mais, ce que l’on sait moins, c’est qu’il y a également de bonnes fées qui lui préparent son emploi du temps et qui s’activent pour qu’il soit bien reçu dans les villages où il a prévu de se rendre ce qui est le cas pour Saint-Christophe-sur-le-Nais. Eh bien, cette fée, j’ai eu le plaisir de la rencontrer et elle m’a dévoilé le programme qu’elle a concocté pour accueillir le Père Noël.
À l’initiative d’Emmanuelle Hocdé, adjointe en charge de la communication, la 3ème édition du marché de Noël, qui va tripler son nombre d’exposants par rapport à la première édition (de 10 à 30 exposants), réserve plein de surprises.
Tout d’abord, c’est sur l’ensemble de la place Jehan d’Alluye que se déroulera la manifestation. La trentaine d’exposants sera installée sous des barnums soient personnels, soient en provenance de la commune et de la Communauté de communes. Outre quelques producteurs locaux (dont un producteur de safran), des artisans proposeront leurs créations aux côtés des commerçants de la commune.
Deux associations locales, l’APE (parents d’élèves) et l’ASTT du Nais (tennis de table) veilleront à ce que les vins chauds rouges et blancs et le chocolat soient toujours à la bonne température pour réchauffer les visiteurs. En plus, des assiettes d’huîtres seront disponibles au «bar à huîtres» ainsi que des boissons pour accompagner les pizzas et burgers de Fred Pizza et de l’Atelier Urbain.
Emmanuelle montre l'affiche et son plan d'organisation pour l'occupation de la place Jehan d'Alluye.
Comment va se dérouler cette soirée ?
Les festivités débuteront à 17 h et se poursuivront jusqu’à 22 h.
C’est avec le spectacle de Noël, vers 18 h 15, que débuteront les animations de la soirée avec un clown magicien qui permettra d’attendre le Père Noël, son arrivée étant prévue vers 19 h, avec les cadeaux pour les enfants. La bonne fée Emmanuelle, qui s’est démenée pour que ce marché soit un moment festif et joyeux, a réussi à faire venir un manège, un orgue de Barbarie, un caricaturiste et pour ajouter une bonne dynamique sur le site, un animateur sera présent.
Mais, en amont, pour que cette soirée soit une réussite, il a fallu beaucoup de travail et d’énergie. Quelques idées ont émergé pour apporter des suppléments et des nouveautés qui enrichiront cette manifestation.
Depuis peu, sur la place, est apparue une belle boîte à lettres destinée à recevoir les lettres adressées au Père Noël. Pour cela, plusieurs petites mains sont intervenues : une belle réussite !
À ce propos, le Père Noël demande que les enfants qui vont mettre leur lettre dans cette jolie boîte n’oublient pas de mentionner leur adresse. Le Père Noël m’a assuré qu’il répondra à chaque enfant !
Le concours des maisons décorées a été reconduit et le nouveau concours, les « pulls moches », semble attirer les candidats ! Les résultats seront connus au marché de Noël !
Un beau programme, plein de nouveautés qui, espérons-le, connaîtra le succès qu’il mérite et récompensera Emmanuelle et ceux qui œuvrent pour dynamiser la commune.
Important
Marché de Noël : vendredi 16 décembre de 17 h à 22 h
Lieu : Toute la Place Jehan d’Alluye !
Petite précision : Le Père Noël distribuera les cadeaux aux enfants bien au chaud dans les classes et non sur la place !
En ce premier week-end de décembre, pour ne pas faillir à leurs habitudes, les Joyeux de l’Escotais, troupe théâtrale formée d’acteurs pas si amateurs que ça, leur prestation équivalent souvent à celles de professionnels, ouvrait sa nouvelle saison devant près de 200 spectateurs.
Un aperçu du public de samedi soir
Pour annoncer le déroulement de la soirée, la présidente de l’association, Cendrine Boigard, monta sur scène et fit appel à l’ensemble des acteurs et metteurs en scène ayant œuvré pour que cette nouvelle saison soit une réussite.
La présidente et l'ensemble des acteurs et metteurs en scène
Au programme, un sketch et deux pièces de théâtre, le tout adapté aux interprètes.
Quelle solution pour se venger d’un mari volage ? C’est ce que deux jeunes femmes essaient de proposer à leur amie victime. Mais cela n’est pas aussi simple quand l’amie en question est un peu godiche !
Le sketch : L'homme sandwich de Lionel de Messey
Des bancs publics du parc où se situait le sketch, le public est transporté dans un manoir hanté un soir d’Halloween pour y retrouver les plus jeunes des acteurs qui ont prouvé aux anciens que la relève est bien assurée !
Après un premier entracte bienvenu, le décor change et transporte les spectateurs au ministère de l’Éduction nationale dans le bureau de la chef de cabinet du ministre sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy.
Alors là, un conseil : pour savoir ce qui peut se passer dans ce lieu (et des choses plutôt inattendues, il s’en passe !), le mieux, c’est d’aller assister au spectacle.
Le bureau de la chef de cabinet et les interprètes de Panique au Ministère de Jean Franco et Guillaume Mélanie
Les nombreux applaudissements qui ponctuèrent cette première représentation émaillée de nombreux éclats de rires, ont dû sans contexte réchauffer le cœur de tous ceux qui ont œuvré pour cette réussite mais aussi les spectateurs qui, pour quelques heures ont pu oublier tracas, morosité et fraîcheur avant de retrouver leur quotidien.
Alors, n’hésitez pas. Pour les applaudir, il reste encore 3 séances à Saint-Paterne-Racan : Samedi 10 décembre à 20 h 30, dimanche 11 décembre à 14 h et samedi 14 janvier à 20 h 30 au profit de l’association des Parents et Amis de l’Arc-en-Ciel.
Fin janvier, la troupe se produira à Neuvy-le-Roi, pour une séance, le samedi 28 à 20 h 30, au profit du Secours catholique.
Entrée : 8 € (paiement possible par carte bancaire)
Contact : 06 88 78 11 15 ou joyeuxescotais@laposte.net
En ce premier vendredi de décembre, malgré une météo plutôt froide, de nombreuses personnes étaient réunies à l’école Pierre Robert de Saint-Paterne-Racan à l’invitation de la municipalité et des DDEN d’Indre-et-Loire, pour planter un « Arbre de la Laïcité » en présence des enfants et de leurs enseignantes.
Certains peuvent se demander : « un Arbre de la Laïcité, qu’est-ce que cela représente ? »
Voici un petit historique pour répondre à certaines interrogations.
L'Arbre de la Laïcité est un arbre planté en France pour célébrer l'anniversaire de la Loi de séparation des Églises et de l'État
Le premier Arbre de la Laïcité a été planté le à Créon(33) d'après une idée et sur l'initiative de Guy George, instituteur syndicaliste. Depuis cette date, un tel arbre est planté à l'initiative de maires mais aussi d'organisations laïques avec le soutien des responsables locaux, au cours d'une cérémonie officielle comme c’est le cas aujourd’hui.
Les Arbres de la Laïcité s’inspirent des Arbres de la Liberté, plantés en grand nombre lors de la Révolution Française puis de la Révolution de 1848.
© wikipedia Guy George
La cérémonie saint-paternoise
L’arbre choisi, un beau chêne vert de 3 m de haut, trône au centre de la cour pour que chaque participant puisse sans être gêné prendre place tout autour. Les enfants des quatre classes se positionnent puis les adultes les rejoignent.
Les enfants bien disciplinés
Éric Lapleau, maire de la commune, s’adresse tout d’abord aux enfants en leur rappelant le rôle important que jouent les arbres au niveau de notre planète. Il leur signale que cet Arbre de la Laïcité trouvera sa place définitive avec eux lors de l’aménagement de la cour de l’école qui sera revue et végétalisée à l’issue des discussions en cours auxquelles ils sont associés.
Très simplement, il leur explique le sens du mot « Laïcité » en évoquant les différentes religions et édifices qui leur sont associés en précisant que chacun est libre de pratiquer ou non une religion, que cela reste du domaine privé et que l’on doit respecter le choix des personnes et leur indépendance. L’école de la République apprend aux enfants ce respect des autres en restant neutre et discret sur sa vie privée.
Ce fut ensuite la directrice de l’école, Mme Alice Pétron qui prononça quelques mots en lien avec la laïcité, thème abordé en classe, qui prône la tolérance, l’acceptation de tout le monde, le bannissement des insultes et le respect de tous. La laïcité est vécue tous les jours dans l’école avec le respect des règles établies.
Puis, André Sehmer, président de l’Union Départementale des Délégués de l’Éducation Nationale d’Indre-et-Loire, prit la parole en insistant sur la raison de cette cérémonie. « Nous sommes réunis pour planter un Arbre de la Laïcité. Je me réjouis d’être présent ici en tant que représentant des DDEN. Ce sont eux qui ont eu l’idée de renouveler ces cérémonies. Vous avez choisi de planter un chêne vert, c’est un arbre résistant tant au froid qu’à la sécheresse. Il a une durée de vie assez longue donc on peut espérer qu’il sera là pour de longues années. »
Il mentionna la loi de 1905 qui instaura la séparation des églises et de l’état et rappela qu’il faut rester très vigilants et prendre garde à ceux qui veulent « nettoyer » cette loi. Comme l’a dit si justement Berthold Brecht : "Celui qui se bat peut perdre mais celui qui ne se bat pas a déjà perdu !" À méditer…
Moment des discours
Les discours achevés, des enfants de chacune des quatre classes munis de leur arrosoir allèrent verser le contenu au pied du chêne. C’est sûr qu’il sera très choyé en attendant sa place définitive dans une cour d’école entièrement repensée.
L'arrosage !
Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point
contact qui nous permettra de communiquer.