La Biche Agile avec les « Passeurs de Légendes », aidés par l’œuvre de Théophile Gautier, ont, durant le week-end dernier, conduit les nombreux curieux en quête d’exotisme, sur les traces de l’œuvre du poète romancier, pour partager quelques heures dans le monde des « contes et récits fantastiques de l’auteur ».
Plusieurs contes ont été exploités et chacun a été l’occasion d’un tableau vivant présenté dans divers sites du magnifique jardin qui ont servi de décor naturel pour une mise en scène des diverses histoires imaginées par l’auteur.
Mais, pourquoi un tel choix ?
Les propriétaires et créateurs de ce superbe jardin ont fait appel à la troupe des « Passeurs de Légendes » qui avaient animé lors des dernières Journées du Patrimoine « Les 900 ans de la chapelle Saint-Gilles », à l’initiative de la municipalité. Aussi, désireux d’animer le « week-end au jardin », c’est à cette même troupe que Jean et Thierry se sont adressé. Entre Bénédicte, la responsable et Jean De Rycke, tous deux admirateurs de l’œuvre de Théophile Gautier, le courant est très vite passé et la richesse de l’œuvre a donné matière à la création du spectacle qui a donc été présenté aux visiteurs du week-end.
Bénédicte a choisi les textes, les a réécrits pour les mettre en scène et permettre l’enchaînement des histoires retenues. Et, pour tenir le rôle de l’écrivain, ce fut Jean qui en endossa le costume !
Il faut savoir, qu’à une période de sa vie, il avait suivi des cours au conservatoire de Toulouse. Et, depuis de très nombreuses semaines, tous ces artistes s’étaient mis au travail pour être fin prêts pour ce week-end tant attendu !
Le spectacle
Nous sommes dans la cour devant la maison. Le poète est assis à son bureau et se laisse emporter dans un moment de rêverie qui va l’emmener au pays des déesses et des elfes. Et c’est donc en leur compagnie que les spectateurs vont se déplacer au fil des contes présentés.
Dans la cour, premier tableau
C’est ainsi que « les Mortes amoureuses » et « La cafetière » sont mises en scène avec le jeune prêtre Romuald et la belle Clarimonde.
Les Mortes amoureuses
Romuald et Clarimonde
Un autre coin du jardin, à la végétation plus dense, transporte le public dans un pays nordique où une jeune comtesse, Edwige, a été séduite par le diable et, de cette union naquit un fils, Oluf, dont le comportement était plutôt double : le bon côté vert et le mauvais rouge. Il dût éliminer le rouge lors d’un combat pour gagner l’amour de Brenda.
Le vert ou le rouge ,
La scène suivante transporte les spectateurs chez un antiquaire où un jeune homme lui achète le pied d’une momie, momie qui se réveille et vient récupérer son pied.
Le pied de la momie
L’heure avançant, il est temps de revenir au lieu de départ où notre poète émerge doucement de ses rêves en laissant un public émerveillé par la prestation qui s’est déroulée tout au long de l’après-midi
De chaleureux applaudissements conclurent cette première partie des manifestations.
Après une petite coupure pour se rafraîchir, c’est dans la grange devenue salle de conférence, que l´égyptologue Arnault Duhart, lors d’une causerie d’environ une heure, parla de l’égyptomanie très à la mode au XIXe siècle et insista sur la différence entre « égyptomanie » et « égyptologie », sujet qui avait aussi passionné Théophile Gauthier.
Et, pour terminer en beauté ce riche après-midi, le verre de l’amitié servi dans la cour, permit de nouveaux échanges entre les différents participants.
Rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine, un sujet étant déjà trouvé !
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