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ARRÊT DU TRAIN À SAINT PATERNE-RACAN
Au cours de l’entrevue que nous avons eue en janvier dernier avec M. Fournié, Vice-président de la Région CVL en charge des Transports, il nous a été demandé de faire par ordre de préférence 2 à 3 propositions de trajet aller et retour en tenant compte des rotations actuelles des trains passant par St Paterne.
Compte tenu de la situation existante, nous vous proposons de faire DEUX choix PARMI 6 horaires de trains (lien sondage) :
• 3 au départ de St Paterne Racan vers Tours (les horaires sont ceux de Château du Loir, ajouter 10 minutes pour St Paterne Racan)
• 3 au départ de Tours pour le retour (arrivée à St Paterne-Racan ½ heure plus tard environ)
Cochez le départ et le retour qui vous conviennent le mieux, vos commentaires sont les bienvenus.
Nous analyserons vos réponses et remarques et les transmettrons à la Région.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de la suite donnée.
Attention, si un choix d’horaire est retenu, le taux d’occupation sera déterminant… Cet aller-retour supplémentaire fera l'objet d’une expérimentation en 2024, son succès sera déterminant pour sa pérennisation !
À partager largement … !!!
Cordialement
Les élus de Saint Paterne-Racan
Nous aimons nos trains, et pourtant le réseau se désagrège.
Lignes abandonnées, trains du quotidien bondés, annulations nombreuses et souvent sans préavis, remplacement par des cars, tarifs dissuasifs... le désarroi des usagers a engendré un désamour chronique de notre emblématique SNCF.
Au moment où le gouvernement nous promet d'y remédier avec un grand plan d'investissement, nous vous proposons une soirée projection, avec un film où le train français est vu sous l'angle d'une personne qui vit dans un pays où le réseau est idéal - sans doute le meilleur du monde -. Un train-trip dont la naïveté de son auteur fait sourire, et qui nous montre avec simplicité les raisons de ce délabrement.
Chloé Larus, jeune femme d’une trentaine d’années, très épanouie, est très fière de nous raconter son parcours pour arriver à la création de son propre atelier de céramiste. Écoutons-la.
« Je me souviens toujours de mon premier contact avec la terre. J’étais en CE1, dans la classe de Mme Martine Trinquart, institutrice à l’école élémentaire de Saint-Paterne-Racan. Un jour, elle nous a emmenés visiter la boulangerie et, suite à cette visite, nous devions décorer un carreau de céramique rappelant ce que nous avions vu. J’ai donc représenté un petit bonhomme dont chaque partie est constituée des divers éléments que l’on trouve dans ce magasin (baguettes pour les jambes, brioche, pains au chocolat, …) tout y est. À l’époque, papa avait eu la bonne idée de faire une table basse à partir de mon carreau décoré ! »
Vous avez continué votre scolarité et qu’avez-vous fait après l’obtention de votre baccalauréat ?
« Pendant 5 ans, j’ai suivi des cours à l’école des Beaux-Arts d’Angers. Nous y découvrons différentes techniques (dessin, peinture, …) mais aussi le travail de la terre, ce qui m’a beaucoup plu. Mais, pour commencer dans la vie, je ne me sentais pas prête à dépendre de ma production pour vivre. Aussi, j’ai préparé un master en éditions numériques afin de me confronter au monde de l’entreprise et, pendant 6 ans, j’ai été chef de projets numériques dans une maison d’édition. Tout allait bien mais, le travail manuel me manquait. J’ai alors passé un bilan de compétences d’où il est ressorti mon attirance pour le métier de céramiste. J’ai suivi quelques cours et là, ce fut le déclic. Je devais me lancer dans cette voie ! La directrice de la maison d’édition dans laquelle je travaillais a été très compréhensive et la rupture de contrat n’a posé aucun problème. »
Vous voilà donc prête pour commencer une nouvelle vie. Comment cela s’est-il passé ?
« Pour mon intégration dans ce milieu, en février 2021, j’ai suivi une formation à l’atelier « Chemins de la céramique » pendant 9 mois avec l’obtention de mon CAP en juin 2022. J’étais donc prête pour me lancer dans ce nouveau projet. Même si mes parents, habitant à Saint-Christophe-sur-le-Nais, village qui connut son heure de gloire au XVIIIe siècle avec plusieurs poteries, me proposèrent un espace pour créer mon atelier, je suis restée sur ma position, m’installer dans la région d’Angers où j’avais déjà quelques contacts.
J’ai trouvé un nom et fait faire un logo pour mon entreprise, Baribal. C’est une ourse qui suit une étoile, c’est l’appel de la nature, la quête perpétuelle de poésie et de lumière, le rêve d’enfant aussi. Ce sont à la fois le calme et la force nécessaires au tournage et au modelage de la terre, car c’est un travail physique !
En septembre, j’ai enfin trouvé « mon atelier », à Rochefort-sur-Loire. Il se trouve dans une ancienne étable entièrement rénovée avec des matériaux naturels par une architecte qui a aussi créé un espace pour elle où ses réalisations sont en lien avec la terre. Par la suite, d’autres ateliers pourront s’ajouter car l’espace libre est vaste. A partir de ce moment-là, j’ai pu commencer la création et la vente de mes pièces utilitaires de vaisselle et de décoration pour la maison.
Comme tous les artistes, vous voilà lancée dans votre voie. Mais, on sait que les revenus sont assez aléatoires, surtout quand on débute. Aussi, avez-vous des projets vous permettant d’assurer un revenu fixe ?
« Oui, bien sûr. Je vais donner des cours de tournage pour les adultes dans « atelier de Yi » à Angers. Pour les enfants, je vais proposer des stages de modelage pendant les vacances.
Actuellement, j’utilise un four électrique mais mon souhait c’est de pouvoir rapidement passer à la cuisson au feu de bois et, créer des événements pour faire connaître cette cuisson aux personnes intéressées.
Je crée mes pièces en suivant mon inspiration mais, je peux aussi travailler sur commande, créer à la demande en fonction du souhait des personnes. »
© cliché Marie Préchac Chloé dans son atelier
Depuis toujours, vous vous êtes intéressée à l’écologie et, vous connaissant, je pense que la préservation de la planète fait toujours partie de vos objectifs.
« Évidemment et pour cette raison, je n’achète pas la terre que j’utilise n’importe où. Elle vient de Saint-Amand-en Puisaye. Je la recycle autant que possible. Il faut savoir que je fabrique moi-même mes émaux car il ne faut pas utiliser n’importe quoi. Ce cercle vertueux me convient parfaitement.
Je sais que je me lance dans un puits sans fond et qu’il faudra plus d’une vie pour tester toutes les possibilités d’évoluer, mais c’est passionnant ! »
Tout cela est très bien mais, maintenant, il faut vous faire connaître.
Pour cela, je rencontre des céramistes du Maine-et-Loire et je compte intégrer un collectif.
Je suis bien sûr sur les réseaux sociaux et j’ai créé mon site internet.
J’ai participé au marché de Noël à Angers et quelques-unes de mes pièces sont exposées dans des magasins de la ville.
Je serai présente à Neuvy-le-Roi, le dimanche 12 mars, de 9 h30 à 16 h, parc Jeanne d’Arc, dans le cadre du festival « Femmes en campagne ».
Souhaitons à Chloé une belle réussite dans ce nouveau projet qui allie art et développement durable, deux des valeurs qui lui sont attachées depuis longtemps.
Renseignements
Chloé Larus, Rochefort-sur-Loire (49)
06 25 81 09 27
Instagram, Facebookbaribal.ceramique
Afin de financer des projets grâce à des micros crédits à des femmes du sud de Colombie, l’association ARTE NATIVO, organise son troisième marché de Noel.
À cette occasion, par la vente directe sans intermédiaires, elle vous propose des objets authentiques et différents fabriqués par des femmes colombiennes et aussi des objets et des produits alimentaires faits par des artisans locaux qui vous attendent afin de vous proposer leurs réalisations.
Nous vous proposons une variété d’objets dont « le panama », des chapeaux de différentes tailles et différents coloris, sets de table, sacs à mains, sacs bourses en tissu, boîtes à bijoux, objets en cuir, bijoux en paille et en céramique, décorations de Noel ; divers objets peints à la main sur des supports variés, bois, porcelaine, et des produits faits maison : confitures, gâteaux, noix caramélisées et d’autres sucreries.
Nous vous attendons nombreux, c’est l’occasion de vous faire plaisir et faire plaisir à vos proches.
Important
Date : le dimanche 4 décembre 2022
Des objets fabriqués par les femmes colombiennes d'Arte Nativo
L'association Histoire et Patrimoine organise une conférence intitulée « la colonie agricole et pénitentiaire de Mettray, 1839-1937 ». Le conférencier, Jean-Michel Sieklucki, avocat pénaliste, a été professeur à l'école des avocats de Poitiers. Également auteur d'essais et de romans touchant le monde judiciaire, il s'attachera à présenter de manière accessible l'histoire de cette institution aussi (mal) connue des Sarthois que des Tourangeaux que fut la colonie de Mettray.
C'est en 1839 qu'a été créée à Mettray une colonie agricole et pénitentiaire : une alternative à la prison pour les “enfants perdus”, un modèle humaniste qui, entre les deux guerres, aura la triste réputation de bagne d'enfants.
Sur le plan pratique :
Conférence présentée le vendredi 25 novembre, à 20h30, à la salle socio-culturelle du Foyer de Saint-Christophe-sur-le-Nais, 2 rue des Rabines. Le conférencier dédicacera son livre « La colonie de Mettray, lumière et ombre » après sa communication. Entrée libre et gratuite. Renseignements au 02 47 29 33 18.
Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point
contact qui nous permettra de communiquer.