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26 avril 2024 5 26 /04 /avril /2024 16:21

Chaque année, le dernier dimanche du mois d’avril est consacré à la mémoire des personnes déportées. Aussi, en cette année où l’on commémore les 80 ans du débarquement qui va marquer dans une échéance proche la fin de la Seconde Guerre Mondiale, je tiens à rappeler que notre commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais avait été touchée en plein cœur par l’arrestation et la déportation de 3 personnes y habitant.

Élisabeth Le Port figure sur cette *plaque à Tours
Élisabeth Le Port figure sur cette *plaque à Tours

Élisabeth Le Port figure sur cette *plaque à Tours

Bien évidemment, je cite en premier Élisabeth Le Port, arrêtée dans sa classe le 18 juin 1942 et qui n’a pas eu la chance de revenir comme les autres déportés puisqu’elle est décédée à Auschwitz le 14 mars 1943, il y a eu 80 ans l’an dernier. Elle avait 24 ans !

Ce même jour, Maurice Rivière qui aidait Élisabeth Le Port dans la distribution des tracts et, un an plus tard, Victor Gruel, ont également été arrêtés et déportés.

*Un des portails d'entrée d'Auschwitz

*Un des portails d'entrée d'Auschwitz

À 17 h, Maurice Rivière, jeune mécanicien de 23 ans, fut déporté le 24 janvier 1943 au KL Sachsenhausen, bien que détenu pendant 3 ans dans des conditions terribles, il échappera à la mort et reviendra à Saint-Christophe le 11 juin 1945.

*Lieu de RDV pour déposer "La lanterne", journal clandestin  auquel participait activement Élisabeth Le Port

*Lieu de RDV pour déposer "La lanterne", journal clandestin auquel participait activement Élisabeth Le Port

Victor Gruel, commandant d'aviation en retraite, arrêté le 5 octobre 1943, fut déporté pour fait de résistance le 29 juin 1944. Il échappera également à la mort et sera rapatrié le 1er juin 1945.

 

Victor Gruel, personnage peu ordinaire...

Victor Gruel, personnage peu ordinaire...

Nous reparlerons de lui prochainement avec Histoire et Patrimoine car il joua un rôle de premier plan dans notre commune.

*Trois des photos utilisées sont extraites de "Mémoire vive"

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14 mars 2023 2 14 /03 /mars /2023 08:00
Élisabeth Le Port (photo figurant sur la couverture du livre écrit par son neveu Michel Le Port)

Élisabeth Le Port (photo figurant sur la couverture du livre écrit par son neveu Michel Le Port)

Élisabeth Le Port, institutrice à Saint-Christophe-sur-le-Nais

14 mars 1943 – 14 mars 2023

80 ans, un triste anniversaire

En cette date anniversaire, j’ai décidé de rappeler qui était Élisabeth Le Port, cette jeune institutrice de la commune dont une rue porte le nom. Née le 9 avril 1919, elle a été nommée à l’école du village, en 1939 et titularisée le 1er janvier 1940. Elle adhère très tôt à l’Union des Étudiants Communistes, ce qui ne plaît pas trop à ses parents. Ses contacts avec les membres du Parti Communiste de Tours la font participer, dès le début de l’occupation nazie, à la composition, l’édition et la diffusion de tracts anti-allemands. Elle participe à la création du journal clandestin « La Lanterne ». Pour dupliquer les documents, elle utilise la pâte à  polycopier de sa classe et livre, à vélo à Tours le jeudi, les documents qu’elle détient pour leur diffusion.

Saint-Christophe-sur-le-Nais : Élisabeth Le Port, 80 ans ! un triste anniversaire .

Voici le témoignage de Madame Renée Baron, qui fut institutrice en même temps qu’Élisabeth, et que nous avons eu la chance de rencontrer dans l’école même, le 8 juin 2015.

« Lorsqu’en 1937 je suis sortie de l’Ecole Normale d'institutrices, je fus affectée à Saint-Christophe-sur-le-Nais.

J’étais célibataire. Ma directrice fut Madame Garnier. Mon père était chef de gare à Saint-Antoine-du-Rocher. Je fis la connaissance d’un de ses collègues qui devint mon mari en 1940.

À mon arrivée, je fus logée dans un petit appartement à l’étage de l’école. J’y fus rejointe par Mademoiselle Élisabeth Le Port quelques temps plus tard.

En 1941, ma fille est née et Élisabeth me proposa d’échanger nos logements, le sien étant légèrement plus grand que le nôtre. Nous entretenions des liens professionnels et amicaux.

Les circonstances firent qu’Élisabeth s’impliqua dans la Résistance ; je ne pouvais la suivre ayant charge de famille. Toutefois je l’aidais comme je pouvais : la propagande qu’elle distribuait était parfois stockée chez moi.

Le 18 juin 1942 au matin, j’avais rendez-vous chez le coiffeur ; j’avais ma fille de un an avec moi.

Lorsque je suis revenue vers l’école, Madame Garnier m’a informée que les Allemands venaient d’emmener Élisabeth. Si j’étais en possession de pièces « compromettantes » il fallait agir vite. Je pus donc faire disparaître les tracts qui étaient en attente dans le foyer de ma cuisinière.

Malheureusement, Élisabeth n’est jamais revenue…

Si je n’avais pas été au coiffeur à ce moment, il est clair que j’aurais aussi été embarquée. »

Madame Renée Baron dans son ancienne classe et à l'extérieur avec sa fille, et Michel Le Port, neveu d'Élisabeth et son épouse
Madame Renée Baron dans son ancienne classe et à l'extérieur avec sa fille, et Michel Le Port, neveu d'Élisabeth et son épouse

Madame Renée Baron dans son ancienne classe et à l'extérieur avec sa fille, et Michel Le Port, neveu d'Élisabeth et son épouse

Depuis le printemps de cette année 1942, Élisabeth donnait des cours particulier à une jeune fille de Vaas, Nicole. Ce qu’elle ignorait, c’est que cette Nicole était l’amie d’un officier de la Vermacht qui résidait aussi à Vaas. Des tracts se trouvaient dans les tiroirs de son bureau, ce que Nicole avait bien sûr remarqué. Aussi, le jeudi 18 juin, au matin, la Gestapo est arrivée et Élisabeth fut emmenée ainsi que quelques autres personnes de la commune. Lors de son interrogatoire à Tours, elle tint tête à la gestapo et fut internée à la prison de Romorantin en novembre 1942 où elle essayait de conditionner ses codétenues pour qu’elles gardent confiance comme elle-même qui, dans ses lettres à ses parents, leur demandait de ne pas s’inquiéter.

Le 24 janvier 1943, avec 250 femmes, elle fut conduite à Compiègne, où elles prirent le convoi qui les mena, dans un wagon à bestiaux, jusqu’à Auschwitz. Elle a réussi à jeter sur la voie ferrée un petit mot sur lequel était écrit : « Aujourd’hui, 24 janvier 1943, 250 femmes et 2 000 hommes internés au camp de Compiègne et Romainville.... sont déportés vers l’Allemagne en chantant "La Marseillaise" , confiants dans la victoire prochaine des alliés et de la libération de la France... » Un cheminot ayant trouvé ce papier portant l’adresse des parents d’Élisabeth, le leur a remis.

Voici le papier jeté sur la voie ferrée par Élisabeth le 24 janvier 1943

Voici le papier jeté sur la voie ferrée par Élisabeth le 24 janvier 1943

En février, elle est atteinte de dysenterie et ses forces diminuent. Ses compagnes l’aident de leur mieux pour cacher son état aux geôliers. Mais ses forces s'amenuisent de plus en plus et le 14 mars, elle tombe et les gardes s’acharnent sur elle. Elle est conduite au revier (l’infirmerie)  où elle décède.

Ses parents seront convoqués à la Kommandantur de Tours en juin où on leur remettra un papier en date du 14 mai 1 943 annonçant le décès de leur fille.

Plaque posée dans sa classe le 17 juin 1945 lors d'une manifestation organisée par la municipalité en présence du préfet. À noter une erreur, elle n'a pas été fusillée !

Plaque posée dans sa classe le 17 juin 1945 lors d'une manifestation organisée par la municipalité en présence du préfet. À noter une erreur, elle n'a pas été fusillée !

L’image qui reste d’Élisabeth Le Port, c’est celle d’une jeune femme militante, n’ayant pas hésité à sacrifier sa vie pour faire passer ses idées et son refus de l’oppression. Elle était aussi un peu en avance sur son temps quant à la condition féminine. Voici une de ses réflexions : « Tout en approuvant en partie le rôle de la femme au foyer, je trouve que le rôle de la femme limité aux questions ménagères et familiales est une conception trop étroite de la vie. On doit pouvoir y ajouter autre chose.  J’espère que l’on pourra en discuter prochainement. »

Malheureusement, sa vie a été trop courte…

Cet hommage à Élisabeth Le Port a été réalisé grâce au travail effectué par "Histoire et Patrimoine" pour la sortie de son premier livre en 2011.

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2 décembre 2022 5 02 /12 /décembre /2022 19:59

En ce premier vendredi de décembre, malgré une météo plutôt froide, de nombreuses personnes étaient réunies à l’école Pierre Robert de Saint-Paterne-Racan à l’invitation de la municipalité et des DDEN d’Indre-et-Loire, pour planter un « Arbre de la Laïcité » en présence des enfants et de leurs enseignantes.

Certains peuvent se demander : « un Arbre de la Laïcité, qu’est-ce que cela représente ? »

Voici un petit historique pour répondre à certaines interrogations.

L'Arbre de la Laïcité est un arbre planté en France pour célébrer l'anniversaire de la Loi de séparation des Églises et de l'État

Le premier Arbre de la Laïcité a été planté le  à Créon(33) d'après une idée et sur l'initiative de Guy George,  instituteur syndicaliste. Depuis cette date, un tel arbre est planté à l'initiative de maires mais aussi d'organisations laïques avec le soutien des responsables locaux, au cours d'une cérémonie officielle comme c’est le cas aujourd’hui.

Les Arbres de la Laïcité s’inspirent des Arbres de la Liberté, plantés en grand nombre lors de la Révolution Française puis de la Révolution de 1848.

© wikipedia Guy George
© wikipedia Guy George

© wikipedia Guy George

La cérémonie saint-paternoise

L’arbre choisi, un beau chêne vert de 3 m de haut, trône au centre de la cour pour que chaque participant puisse sans être gêné prendre place tout autour. Les enfants des quatre classes se positionnent puis les adultes les rejoignent.

Les enfants bien disciplinés
Les enfants bien disciplinés
Les enfants bien disciplinés

Les enfants bien disciplinés

Éric Lapleau, maire de la commune, s’adresse tout d’abord aux enfants en leur rappelant le rôle important que jouent les arbres au niveau de notre planète. Il leur signale que cet Arbre de la Laïcité trouvera sa place définitive avec eux lors de l’aménagement de la cour de l’école qui sera revue et végétalisée à l’issue des discussions en cours auxquelles ils sont associés.

Très simplement, il leur explique le sens du mot « Laïcité » en évoquant les différentes religions et édifices qui leur sont associés en précisant que chacun est libre de pratiquer ou non une religion, que cela reste du domaine privé et que l’on doit respecter le choix des personnes et leur indépendance. L’école de la République apprend aux enfants ce respect des autres en restant neutre et discret sur sa vie privée.

Ce fut ensuite la directrice de l’école, Mme Alice Pétron qui prononça quelques mots en lien avec la laïcité, thème abordé en classe, qui prône la tolérance, l’acceptation de tout le monde,  le bannissement des insultes et le respect de tous. La laïcité est vécue tous les jours dans l’école avec le respect des règles établies.

Puis, André Sehmer, président de l’Union Départementale des Délégués de l’Éducation Nationale d’Indre-et-Loire, prit la parole en insistant sur la raison de cette cérémonie. « Nous sommes réunis pour planter un Arbre de la Laïcité. Je me réjouis d’être présent ici en tant que représentant des DDEN. Ce sont eux qui ont eu l’idée de renouveler ces cérémonies. Vous avez choisi de planter un chêne vert, c’est un arbre résistant tant au froid qu’à la sécheresse. Il a une durée de vie assez longue donc on peut espérer qu’il sera là pour de longues années. »

Il mentionna la loi de 1905 qui instaura la séparation des églises et de l’état et rappela qu’il faut rester très vigilants et prendre garde à ceux qui veulent « nettoyer » cette loi. Comme l’a dit si justement Berthold Brecht : "Celui qui se bat peut perdre mais celui qui ne se bat pas a déjà perdu !" À méditer…

Moment des discours
Moment des discours
Moment des discours

Moment des discours

Les discours achevés, des enfants de chacune des quatre classes munis de leur arrosoir allèrent verser le contenu au pied du chêne. C’est sûr qu’il sera très choyé en attendant sa place définitive dans une cour d’école entièrement repensée.

 

L'arrosage !
L'arrosage !

L'arrosage !

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17 avril 2022 7 17 /04 /avril /2022 08:07

Rencontre avec deux présidents, l’ancien et le nouveau

En cette année 2022, le syndicat d’élevage va fêter ses 100 ans. Pour en savoir un peu plus, il était donc indispensable de rencontrer l’ancien et le nouveau président, à savoir : André Morin et Michel Poupée. En 100 ans, le syndicat a connu seulement 11 présidents !

De nombreux documents, les archives du syndicat, étaient posés devant eux. Les cahiers étaient parfaitement bien tenus et documentés ce qui facilita les échanges.

André Morin a été président de 1989 à 2018, soit plus du quart de l’existence du syndicat. Michel Poupée précise : « La famille Morin est présente dans le syndicat depuis les années 1955. Son fils Christophe s’y est engagé à son tour. André est devenu "Président d’honneur" titre qu’il mérite bien. »

Mais vous, Michel Poupée, qu’est-ce qui vous a poussé à briguer cette place de président ?

« Je m’étais déjà engagé comme bénévole dès 1980. En 1993, le poste de Vice-président étant vacant et les volontaires peu nombreux, je me suis porté candidat et j’ai été élu sans problème ! Cette foire me tient à cœur comme à beaucoup de Saint-Paternois. C’est une belle manifestation, la dernière foire à caractère agricole avec exposition d’animaux et de matériel, de tout le département d’Indre-et-Loire. Elle a pu et peut encore perdurer car c’est le syndicat qui prend à sa charge les frais de prise de sang et le transport des animaux. »

 

Michel Poupée, à gauche et André Morin, à droite, avec les documents retraçant l'histoire du syndicat.

Michel Poupée, à gauche et André Morin, à droite, avec les documents retraçant l'histoire du syndicat.

Venons-en maintenant à l’historique de ce syndicat

C’est le 4 septembre 1919 que M. Beunet Félix, maire de Saint-Paterne-Racan, créa le syndicat d’élevage et, il confia la charge de secrétaire de l’association à son secrétaire de mairie, Alfred Cocu.

Mais, c’est seulement à partir de 1922, le 21 juin, à 10 h, qu’eut lieu la première exposition de bovins et le premier concours s’adressant aux génisses de plus de 6 mois. L’exposition était réservée aux éleveurs de Saint-Paterne ayant des bovins de race normande exclusivement. La date retenue pour cette exposition a été, et ce jusqu’en 1958, le premier mardi du mois de mai. Durant les premières années, l’exposition des bovins se tenait sur la place du village

Il faut savoir que cette année-là, le 1er mai tombant un mardi, jour férié, cela incita les organisateurs à conserver non plus le mardi mais le jour du 1er mai !

À ce propos, petite anecdote mentionnée par André Morin : « Le premier mardi de mai, il y avait souvent de la pluie ! »

Dès 1949, pour agrémenter un peu cette manifestation, forains et manèges firent leur apparition. Ils occupèrent la place et les génisses furent expatriées sur la place devant la gare, lieu réservé depuis aux animaux.

Pour financer les prix attribués lors des concours, les organisateurs faisaient appel aux commerçants qui répondaient favorablement à cette requête.

À partir de 1982, l’exposition fut ouverte aux éleveurs de vaches frisonnes, toujours habitant Saint-Paterne. Mais, avec l’instauration des quotas laitiers, l’élevage de vaches laitières diminua. Pour participer, les éleveurs devaient obligatoirement être inscrits au contrôle laitier.

Puis, en 1991, l’exposition fut ouverte aux éleveurs du canton de Neuvy-le-Roi et aux communes limitrophes de Saint-Paterne.

En 1995, l’exposition s’agrandit avec les bovins à viande et en 1999, arrivèrent les chevaux et les petits animaux : moutons, porcs, volailles,…

Comment recrutez-vous les membres du jury pour vos concours ?

Nous sommes aidés essentiellement par des techniciens agricoles, des éleveurs qui ont participé autrefois à des concours sur Tours,…

Souvenirs de la foire de 2019
Souvenirs de la foire de 2019
Souvenirs de la foire de 2019
Souvenirs de la foire de 2019

Souvenirs de la foire de 2019

Quel est votre programme pour cette édition centenaire ?

L’exposition des animaux comprend à ce jour : 30 bovins, 10 chevaux. Les règles sanitaires sont évidemment respectées ce qui fait qu’il n’y aura pas de « petits animaux » : moutons, volailles, porcs…

Sur la place de la gare, il y aura plusieurs animations autour des animaux :

  • Des démonstrations d’appréciation morphologique d’un bovin  (vache laitière ou à viande) 3 fois dans la journée.
  • Stand sur le grand bœuf de Touraine
  • Stand pédagogique pour expliquer le bilan carbone d’une exploitation agricole
  • Stand de dégustation-vente de gouda de Touraine
  • Stand d’information sur la spiruline

Exposition de matériel agricole sur le terrain de sport

Fête foraine au parking des sports

Sur la place de la République, marché de producteurs.

Vers la salle de fêtes, exposition de vieux tracteurs.

Salle du multimédia, exposition de photos avec la participation d’Histoire et Patrimoine de Saint-Christophe.

Restauration sur place assurée par Les Bénévoles.

Et, pour l’animation générale, la banda « La Vaginale » formée par des étudiants en médecine de Tours saura mettre de l’ambiance.

Saint-Paterne-Racan : Le syndicat d'élevage fête ses 100 ans !

Comment s’annonce cette année 2022 après les deux années d’interruption?

« Nous constatons une diminution du nombre de forains. Certains parmi les plus fidèles nous ont annoncé avoir pris leur retraite, d’autres avoir changé de profession. Plusieurs hésitent à se déplacer loin à cause du prix des carburants ! Malgré plusieurs coups de fil, peu de réponses favorables. Actuellement nous en sommes à 50 exposants soit moitié moins que d’habitude. Espérons qu’il y en aura qui se décideront avant le 1er mai ! Il est encore temps de s'inscrire.

Heureusement, dans le syndicat, tous les membres font preuve d’une bonne assiduité tant parmi les éleveurs que les bénévoles. Il faut bien noter que depuis sa création, il n’y a eu aucune interruption. Par contre, ce que je crains, c’est que le léger déclin qui s’amorce après cette pandémie n’entraîne pour les années suivantes une désaffection pour cette manifestation qui fut incontournable sur tout le territoire et au-delà pendant de nombreuses années. Ce serait vraiment dommage ! » constate Michel Poupée.

Les deux "présidents" aimeraient bien avoir une belle journée comme celle-ci !

Les deux "présidents" aimeraient bien avoir une belle journée comme celle-ci !

Espérons que le soleil soit de la partie pour inciter les badauds d’ici et d’ailleurs à venir faire un petit tour pour encourager tous ces bénévoles qui travaillent afin d’animer leur village en faisant oublier pour quelques heures la morosité ambiante.

Contact :

Michel Poupée : 02 47 29 32 27

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1 juillet 2021 4 01 /07 /juillet /2021 09:07
Saint-Christophe-sur-le-Nais : Festivités du 13 juillet 2021
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12 juin 2021 6 12 /06 /juin /2021 14:11

Guy Bodeven a, dès le début, soutenu l’association « Histoire et Patrimoine ». Il en intégra le conseil d’administration dès l’année 2002, soit un an après la création de l’association, jusqu’en 2019. Ce fut un membre très actif, toujours prêt à participer aux différentes animations proposées par Histoire et Patrimoine.

Passionné d’histoire locale, il avait fait un gros travail de recherches sur les faïences de Saint-Christophe et, il a, sans hésiter, fait profiter l’association de ses recherches.

Toujours impliqué dans le dynamisme des activités d’H&P, il n’a pas hésité à tenir certains rôles lors des promenades crépusculaires entre les années 2010 et 2016.

Promenade crépusculaire 2010 : Guy avec son humour coutumier, raconte un vol qui a eu lieu dans l'église au XVIIIe siècle
Promenade crépusculaire 2010 : Guy avec son humour coutumier, raconte un vol qui a eu lieu dans l'église au XVIIIe siècle

Promenade crépusculaire 2010 : Guy avec son humour coutumier, raconte un vol qui a eu lieu dans l'église au XVIIIe siècle

Promenade crépusculaire 2011 : Guy commente un fait divers en lien avec Gesnes : Procès-verbal de la mort violente de Marie Freslon, domestique chez Monsieur Gendron, à Gênes.

Promenade crépusculaire 2011 : Guy commente un fait divers en lien avec Gesnes : Procès-verbal de la mort violente de Marie Freslon, domestique chez Monsieur Gendron, à Gênes.

promenade crépusculaire 2015 : Guy endosse l'habit d'Eugène Hilarion, peintre à ses heures !

promenade crépusculaire 2015 : Guy endosse l'habit d'Eugène Hilarion, peintre à ses heures !

Les fidèles participants aux diverses randonnées organisées par H&P garderont sûrement en mémoire les passages dans le parc du château de Gesnes ouvert pour nous : une lecture par rapport  à un fait divers en lien avec le site, un rafraîchissement sous les ombrages des grands arbres avant de terminer une balade et, tout cela accompagné par l’humour de Guy !

"La randonnée des seigneurs" 2007 : Les randonneurs arrivent à Gesnes où Guy les attend
"La randonnée des seigneurs" 2007 : Les randonneurs arrivent à Gesnes où Guy les attend
"La randonnée des seigneurs" 2007 : Les randonneurs arrivent à Gesnes où Guy les attend

"La randonnée des seigneurs" 2007 : Les randonneurs arrivent à Gesnes où Guy les attend

Lorsque, en pleine pandémie, nous avons appris son décès, il n’était pas possible d’envisager le moindre hommage en sa mémoire. Lors de son dernier conseil d’administration, une date à été retenue par l’association pour déposer sur sa sépulture une plaque, en accord avec Mme Christiane Bodeven, touchée par ce geste. C’est ce qui fut fait ce matin, jour de la saint Guy (un hasard !) par les membres du CA réunis pour cette occasion.

Philippe Larus, président de l’association, prononça ces quelques mots :

Philippe lors du discours

Philippe lors du discours

 « Guy,

C'est avec une grande tristesse que nous avons appris ton décès, survenu à Nice l'an dernier, dans ta 90ème année, le 18 avril.

En déposant cette plaque sur ta sépulture, nous voulons marquer notre volonté de garder en mémoire tous les bons moments passés ensemble au cours des 17 années, de 2002 à 2019, durant lesquelles tu as été membre de notre conseil d'administration. Pendant ces 17 années, nous avons eu le temps d'apprécier ta gentillesse, ta discrétion et ta disponibilité. Nous nous souvenons des réunions qui se sont tenues à Gesnes et du beau parc de la propriété que tu as ouvert à la visite, pour les membres de notre association, à plusieurs reprises. Nous nous souvenons aussi de ton intérêt pour les faïences anciennes de Saint-Christophe et pour les peintures de l'église que tu aimais présenter aux visiteurs lors de nos animations. »

Les membres du CA rendent un hommage à leur ami Guy

Les membres du CA rendent un hommage à leur ami Guy

Puis, un petit moment de recueillement fut observé avant que chacune des personnes présentes ne quitte le cimetière communal.

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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 16:17

Cette année, nous avons vécu une commémoration du 8 mai en plein confinement donc sans public. Aujourd'hui, pour célébrer le 102e anniversaire de la fin de la Grande Guerre, c'est de nouveau en comité restreint que s'est déroulée cette cérémonie.

Profitant de notre heure de liberté, au cours de notre marche quasi-quotidienne, nous sommes passés lors de notre périple, au Monument aux Morts.

Nos morts ont bien été honorés même si peu d'entre nous ont pu s'y associer.

Restons prudents, prenons soin de nous et, peut-être que, pour les prochaines commémorations, nous pourrons y assister en présentiel, comme on dit aujourd'hui !

Nos morts ont bien été honorés
Nos morts ont bien été honorés

Nos morts ont bien été honorés

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11 novembre 2019 1 11 /11 /novembre /2019 14:09

Dès 9 h 15, malgré la pluie, de nombreux Christophoriens étaient réunis devant la mairie pour former le défilé qui allait les conduire jusqu’au monument aux morts. En tête, on trouvait les sapeurs-pompiers et quelques jeunes recrues des JSP du Racan, les anciens combattants, les enfants de l’école accompagnés par une enseignante, des parents et autres personnes respectueuses de cette date importante. Car, comme l’a signalé Madame le Maire, ce 11 novembre 2019 marque le centenaire de la première commémoration de l’armistice signé le 11 novembre 1918.

Dépôt de gerbes
Dépôt de gerbes

Dépôt de gerbes

Après le dépôt des gerbes par des élus, les enfants sont venus placer une bougie sur le socle du monument pour entretenir la flamme du souvenir.

La flamme du souvenir
La flamme du souvenir
La flamme du souvenir

La flamme du souvenir

Madame le Maire donna lecture du discours préparé par la secrétaire d’état auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq. Puis, précisant que cette date rendait hommage à tous les soldats français tombés au cours d’un combat, elle énuméra tous les morts tombés récemment dans des conflits où l’armée française est engagée.

Lecture du discours

Lecture du discours

Après ce discours, à défaut de la présence de la musique intercommunale, c’est grâce à quelques enregistrements qu’elle permit que la Marseillaise et la sonnerie aux morts puissent accompagner cette cérémonie commémorative.

Ensuite, après la lecture des noms des soldats de la commune morts aux combats et la minute de silence en respect à ces héros, chaque participant prit le chemin de la salle socioculturelle où un vin d’honneur et une température agréable les attendaient. Les pompiers, quant à eux, se dirigèrent vers la commune voisine de Saint-Paterne-Racan où une cérémonie identique les attendait.

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14 juillet 2019 7 14 /07 /juillet /2019 14:34
Une partie du public lors des prestations des associations
Une partie du public lors des prestations des associations

Une partie du public lors des prestations des associations

Samedi soir, tous les ingrédients étaient réunis pour célébrer dignement notre 14 juillet. Une météo particulièrement clémente avec une température agréable a incité les habitants des deux villages voisins à venir nombreux sur le terrain près du stade de Saint-Paterne-Racan pour assister aux festivités prévues par les organisateurs, en l’occurrence cette année, la municipalité et le comité des fêtes de la commune accueillante.

Le début de l’animation était prévu à 19 h 30 pour les premiers arrivants avec l’ouverture de la buvette qui proposait un peu de restauration rapide. Une heure après, les jeunes Sapeurs Pompiers de la section du Racan se livraient à quelques démonstrations de manœuvres secours et incendie. Ce fut ensuite au tour des Danseux du Nais de se lancer dans quelques danses folkloriques comme la polka piquée et la polka du lapin.

Les Danseux du Nais dansant la polka
Les Danseux du Nais dansant la polka
Les Danseux du Nais dansant la polka

Les Danseux du Nais dansant la polka

Ils furent suivis par les jeunes de l’association d’Expression corporelle dont les prestations furent suivies de nombreux applaudissements.

Les jeunes de l'Expression corporelle
Les jeunes de l'Expression corporelle
Les jeunes de l'Expression corporelle

Les jeunes de l'Expression corporelle

Par intervalles, la musique intercommunale, l’EMEDC, sous la conduite de sa cheffe, Corinne Galteau, interprétait quelques airs bien connus en adéquation avec les festivités.

L'EMEDC avant le départ du défilé
L'EMEDC avant le départ du défilé

L'EMEDC avant le départ du défilé

La clarté commençant à baisser, parents et grands-parents se dirigèrent vers l’adjointe, Brigitte Lamandé, pour se procurer les lampions que les enfants seraient heureux de porter pendant le défilé, défilé qui démarra vers   21 h 30, précédé par l’adjoint, Bruno Dupont, qui déposait par endroits, des feux de Bengale, sous l’œil  attentif des pompiers. Les maires des deux communes, Jean-Pierre Poupée et Catherine Lemaire, se mirent en tête du défilé pour le départ et, petits et grands, suivirent le mouvement et défilèrent dans les lotissements situés à proximité du lieu des festivités. Deux pauses étaient prévues au cours desquelles les Danseux, avec Marie-Christine à l’accordéon, présentèrent des danses d’autrefois et les jeunes de l’Expression corporelle quelques-unes de leurs chorégraphies.

Danseux et jeunes proposent des animations au cours du défilé
Danseux et jeunes proposent des animations au cours du défilé
Danseux et jeunes proposent des animations au cours du défilé
Danseux et jeunes proposent des animations au cours du défilé
Danseux et jeunes proposent des animations au cours du défilé

Danseux et jeunes proposent des animations au cours du défilé

Les lampions commençaient à s’allumer et la nuit à s’installer.

Les lampions s'allument
Les lampions s'allument

Les lampions s'allument

De retour au point de départ, après quelques prestations supplémentaires des danseurs de tous âges, les lumières s’éteignirent et, le ciel s’illumina pendant environ un quart d’heure avec les multitudes de formes et de couleurs qui éclataient au-dessus des têtes des spectateurs.

Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration
Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration

Un beau feu d'artifice pour marquer cette célébration

Encore une fois, un très beau feu d’artifice qui reçut les applaudissements de la foule venue en grand nombre pour y assister. Ensuite, certains quittèrent les lieux alors que d’autres, aux accents de la musique proposée par l’orchestre Samuel Hidier, s’élancèrent sur la piste pour danser en plein air une partie de la nuit !

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8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 16:51
L'hommage à Élisabeth Le Port

L'hommage à Élisabeth Le Port

Comme chaque année, la municipalité invite la population et les enfants de l’école pour commémorer l’armistice du 8 mai 1945.

C’est, tout d’abord dans la nouvelle salle du conseil que chacun des participants s’est retrouvé pour honorer la mémoire de la jeune institutrice, Élisabeth Le Port, arrêtée par la gestapo puis déportée pour fait de résistance à Auschwitz où elle décédera à l’âge de 24 ans.

Les enfants lors de la lecture de textes écrits pendant la guerre de 39-45

Les enfants lors de la lecture de textes écrits pendant la guerre de 39-45

Après un défilé à travers le village jusqu’au monument aux morts où furent déposées les gerbes de la mairie et des Anciens Combattants et les bougies par les enfants de l’école, Mme le Maire donna lecture du discours fourni par la secrétaire d’état auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq. Puis, 3 fillettes lurent des extraits de textes en lien avec la seconde guerre mondiale avant que chaque participant respecte une minute de silence. Puis, la musique joua la sonnerie aux morts avant d’enchaîner avec une Marseillaise triomphale.

Le panneau commémoratif

Le panneau commémoratif

Ce fut ensuite le retour devant la mairie pour inaugurer un panneau récapitulatif des 45 poilus de Saint-Christophe, morts pour la France, au cours de la Grande Guerre.

L’historique de ce panneau

Certains membres du Conseil d’administration de l’association « Histoire et Patrimoine », Brigitte et David Bonnaud-Doyen et Claudie et Michel Mirault, ont fait un gros travail de recherche pour commémorer le centenaire de 1914-1918. Suite à ce travail, 18 noms de soldats de Saint-Christophe, morts pour la France, ont été rajoutés sur le monument aux morts de la commune et honorés ainsi lors de la commémoration du 11 novembre dernier.

Il faut savoir que, dans la commune, il existait 3 supports où l’on trouvait, avec des différences, les noms de soldats morts au cours de la guerre de 14-18 : le monument aux morts, une plaque dans la mairie et une dans l’église.

Lors d’un voyage en Bretagne, Lionel et Monique Royer avaient remarqué, dans un village, une plaque regroupant les noms des Poilus, accompagnés de quelques mots et de photos. Cela leur avait donné l’idée d’imaginer une semblable réalisation pour regrouper sur un même support, tous les soldats de Saint-Christophe, morts au cours de la Grande Guerre. Ce projet, validé par l’ensemble des membres du CA, fut présenté à la municipalité et à l’association des Anciens Combattants. Il fut approuvé et l’association se mit au travail pour sa réalisation et la recherche d’une entreprise pour la finalisation du projet.

Regroupement devant la mairie et discours du président, Philippe Larus
Regroupement devant la mairie et discours du président, Philippe Larus
Regroupement devant la mairie et discours du président, Philippe Larus

Regroupement devant la mairie et discours du président, Philippe Larus

Après le discours du président de l’association, le trésorier, David Bonnaud-Doyen, remit à Madame le Maire, à la directrice de l’école, aux Anciens Combattants et à la bibliothèque, une plaquette contenant les fiches détaillées des 45 soldats de la commune ayant perdu la vie suite aux combats lors de ce terrible conflit.

David tient les plaquettes qu'il remet ensuite à différentes personnes
David tient les plaquettes qu'il remet ensuite à différentes personnes

David tient les plaquettes qu'il remet ensuite à différentes personnes

L’originalité de ce panneau commémoratif, c’est qu’il est évolutif. En effet, comme le souligne Philippe Larus : « On peut, sur le site de l'association, actualiser la notice du soldat si une nouveauté se fait jour. Depuis le 11 novembre, où nous déclarions ne pas avoir trouvé en France de monument portant le nom de Raoul Grandenschwiller, nous avons par exemple appris que son nom figure sur le Monument aux Morts de la ville de Paris, apposé sur le mur d'enceinte du cimetière du Père Lachaise. »

Et, le président, après avoir remercié les membres du CA pour le travail accompli par chacun, conclut son discours en ces termes : « Je remercie chaleureusement Madame le Maire et son conseil de nous avoir proposé une place privilégiée pour l'implantation de ce panneau. À proximité immédiate de la mairie, de la bibliothèque et de l'école, il est vraiment au cœur du village…L'inauguration de ce panneau, entièrement financé par l’association (2016 €), la diffusion de notre ouvrage marquent cependant le terme des commémorations de la Première Guerre mondiale. Notre association pense que le parcours patrimonial mis en place en 2004 a grand besoin d’une remise à neuf ce qui pourrait être l’occasion d’y intégrer ce panneau, afin que ces soldats ne tombent pas dans l’oubli. »

Petit regroupement devant le panneau commémoratif

Petit regroupement devant le panneau commémoratif

Après quelques applaudissements, tous les participants se retrouvèrent dans la salle du foyer, pour écouter quelques morceaux de musique proposés par l’EMEDC, et partager le vin d’honneur agrémenté de quelques petits fours.

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  • : L'actualité communale de St Christophe et des communes environnantes. La vie des associations par leurs manifestations. Et la description de mes coups de cœur.
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  • ROYER Monique
  • Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
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Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais

L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.

 

Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de découvrir le riche passé de notre commune.
Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
 


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