Depuis une semaine, Saint-Paterne-Racan a de nouveau des pompes à essence grâce à M. et Mme Lormois, garagistes sur la commune.
Installés depuis plusieurs années face à la piscine, M. et Mme Lormois manquaient de place pour stationner toutes les voitures de leurs clients. Lorsque les locaux de l’ancienne supérette furent mis en vente, en 2015, ils se portèrent acquéreurs, bénéficiant ainsi d’un bel espace de stationnement et de travail. Pour cette acquisition, ils reçurent des aides de la Communauté de Communes de Racan et du Conseil Régional.
Leur souhait était de remettre en service les pompes à essence dans le but de satisfaire leur clientèle et la population locale, sachant que les plus proches se trouvent à une quinzaine de kilomètres : Château-du-Loir, Neuillé-Pont-Pierre ou Château-la-Vallière.
Mais, quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils se rendirent compte que les cuves étaient remplies de sable ! Mme Lormois confie : « Nous avons demandé des devis pour faire enlever le sable. Quand nous avons vu les montants, nous avons pris notre courage à deux mains et nous avons enlevé le sable nous-mêmes. Il y a tout de même 3 cuves ! Cela nous a pris beaucoup de temps mais nous en sommes venus à bout. Et donc, ça y est, les pompes fonctionnent.»
Pour le moment, les pompes ne sont ouvertes qu’aux heures d’ouverture du garage mais, dès la fin du mois de juin, elles fonctionneront 24h/24h. Le paiement se fait au guichet en espèces ou par carte. Les cartes de professionnels GR sont acceptées. Les automobilistes y trouveront du diésel normal, du diésel supérieur et du sans plomb 95.
Espérons que ce nouveau service sera apprécié des usagers et qu’il pourra perdurer de longues années pour le bien de tous.
Pratique
Le garage est ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 14 h à 18 h.
Madame Lormois présente les pompes à essence nouvellement ouvertes
À la fin de la semaine dernière, les bénévoles des associations organisatrices de la traditionnelle fête de la pêche, à savoir « Les pêcheurs de l’Escotais, le Long et la Dême » et « Les Joyeux de l’Escotais », avec l’aide des employés communaux de Saint-Paterne-Racan, se démenèrent pour que tout soit fin prêt pour accueillir dès 7 h, les amateurs de pêche, en ce premier dimanche de juin.
Quelques jours avant, Christian Madieu, président de l’association des pêcheurs, aidé de quelques membres, a déversé dans la rivière 200 kg de truites, de quoi faire le bonheur des concurrents.
Les premiers amateurs arrivèrent sur les lieux un peu avant 7 h et les inscriptions pour la première manche du concours « adultes » achevées, chacun s’installa à l’emplacement qui lui avait été alloué. Pendant deux heures, quelques belles prises furent réalisées.
Le coin des adultes avec le doyen des pêcheurs, Gaëtan Cochet
Pour les enfants, le concours débuta à 9 h et, comme pour les adultes, la 1ère manche s’acheva à 10 h 30.
À l’issue de cette première manche, chacun fit contrôler ses prises et repartit pour la seconde manche.
Le coin des enfants
En se promenant parmi les pêcheurs engagés tant côté adultes que côté enfants, on entendait à peu près les mêmes réflexions : « Ça a bien mordu tout à l’heure, mais là, ça ne mord plus ! » Effectivement, à part quelques gardons remis rapidement à l’eau, les bouchons ne s’enfonçaient pas beaucoup.
Cette manifestation attire chaque année de nombreux adeptes, certains sont des fidèles qui reviennent régulièrement. Certains sont des habitants du territoire, mais d’autres n’hésitent pas à parcourir plusieurs kilomètres pour participer à la fête de la pêche de La Roche Racan. Écoutons ces pêcheurs : « Le cadre est magnifique, nous sommes bien installés. – Ici, il y a une bonne organisation. – Ça fait des années que je viens et je suis toujours aussi content. – J’ai commencé à pêcher ici quand j’étais petit et maintenant, j’y emmène mon fils. »
Le gardon retourne à la rivière
Pour que toutes ces personnes puissent passer une agréable journée, « Les Joyeux de l’Escotais » s’activaient pour préparer frites, grillades et repas afin de satisfaire les appétits des petits et des grands.
Les Joyeux de l'Escotais préparent les repas
Une fois tous bien restaurés, les plus acharnés pouvaient tenter d’augmenter leurs prises au cours de l’après-midi, avant la remise des prix, se promener au bord de l’eau, admirer les oies et leurs petits, qui se laissaient glisser sur le plan d’eau, ou tout simplement se reposer dans ce paysage paisible.
Les oies se sont sédentarisées à La Roche Racan
En milieu d’après-midi, les promeneurs arrivèrent un peu plus nombreux et vint l’heure de la remise des prix en présence des propriétaires du château de La Roche Racan, Mme et M. Lapeyre, qui mettent le terrain gracieusement à disposition pour cette manifestation, des élus du territoire, Mme Sabine Thillaye, députée de la circonscription, Mme Brigitte Dupuis et M. Jean-Pierre Gascher, conseillers départementaux, et des maires locaux, Jean-Pierre Poupée, pour Saint-Paterne-Racan, Catherine Lemaire, pour Saint-Christophe-sur-le-Nais et Patrick Cintrat, pour Neuvy-le-Roi.
En attendant le palmarès
Christian Madieu ne cacha pas sa satisfaction devant la belle réussite de cette édition 2018 : « Nous avons eu 175 inscriptions se répartissant en 125 adultes dont 14 femmes et 50 enfants. C’est beaucoup mieux que l’an dernier. Tout a bien marché. Au total, on a comptabilisé 160 kg de prises dont 113 kg pour les adultes. Cette année, notre plus jeune concurrent a 3 ans et le plus âgé, 90 ans. Je tiens à remercier tous ceux qui nous font confiance et qui nous apportent leur soutien : les collectivités locales et territoriales, les particuliers, les privés et vous tous qui, par votre présence, nous récompensez de tout le travail que nous avons fourni en amont. Hâtons-nous de distribuer les prix que vous avez gagnés car l’orage monte… »
Sur le podium, les organisateurs, les personnalités et les lauréats
Résultats du concours adultes
1er DURAND Jean-Claude
2 LOYAU Jean-Michel
3 GUÉNAULT Nadia (1ère femme)
Résultats du concours enfants
1er MARTEAU Tylia (9 ans)
2 SALMON Corentin
3 CHAUVEAU Aurélien
Merci à Marianne pour ses 3 photos qui permettent d'illustrer la fin du reportage.
À l’occasion du centenaire de l’aéropostale l’école de musiques actuelles, Tous En Scène, les musiciens de ALO Big Band, et les élèves du Collège du Parc de Neuillé-Pont-Pierre proposent un spectacle complet retraçant l’épopée de l’aéropostale version jazz.
Vendredi soir, dans la salle Moisant de Neuvy-le-Roi, une cinquantaine de personnes était présente à l’invitation des « Amis de la chapelle saint André » pour découvrir l’extraordinaire odyssée d’Élie Picard, un Lochois d’origine modeste, né le 8 juin 1 779, sachant lire et écrire, qui passa 15 années de sa vie dans la Grande Armée. Marc Houtard, vice-président de l'association dévoila le programme de la soirée et, pour présenter le personnage, sujet de la conférence, ce sont deux conférenciers qui se relayèrent durant les 2 heures passionnantes retraçant le parcours de ce grognard.
Marc Houtard présente le déroulement de la soirée
Les conférenciers, deux Lochois bien connus
Patrick Binet, éditeur, passionné d’histoire, est déjà venu à Neuvy-le-Roi pour une conférence sur la généalogie, domaine qu’il affectionne également.
Pascal Dubrisay, homme de culture, responsable de l’office du tourisme de Loches, maire adjoint pendant 19 ans en charge du patrimoine et de la culture, à l’origine du livre « Élie Picard (1779-1859) Mémorial d’un grognard ».
Les conférenciers, Pascal Dubrisay et Patrick Binet
Pourquoi l’édition d’un livre ?
En 1982, Pascal Dubrisay et son épouse, achètent une maison à Loches, l’hôtel de la Rabière. Au cours de leur installation, ils font un peu de nettoyage et lorsqu’ils arrivent au grenier, ils y découvrent des cartons remplis de papiers et, entre les solives et les tuiles, ils dénichent des cahiers d’écoliers datant du début du XIXe siècle,
écrits d'une belle écriture soignée sur un papier jauni. La curiosité de Pascal pour l'Histoire a immédiatement été mise en éveil. Il venait de découvrir les mémoires de guerre d'un grognard qui avait traversé la Révolution et l'Empire sous les drapeaux ! Les trouvant très intéressants, il les classa comme faisant partie du patrimoine de cette maison. Quelques dizaines d'années plus tard, fort de son expérience et de sa connaissance de l'histoire et du patrimoi-ne de la ville, il s'est mis à écrire sur Loches et a trouvé en Patrick Binet, son ami, un éditeur passionné par les mêmes sujets, également soucieux de leur mise en valeur.
Après le décès d’André Montoux, un écrivain spécialiste des vieux logis de Touraine, en septembre 2 013, sa fille trouva un dossier intitulé « Hôtel de la Rabière ». Elle en fit don à Pascal Dubrisay qui s’empressa d’en lire le contenu : des cahiers d’un ancien instituteur, Élie Picard, qui relataient ses souvenirs de grognard. Il les classa avec les premiers cahiers trouvés dans le grenier.
En 2015, à la foire aux livres de Chanceaux, les deux amis rencontrèrent Jean Tulard. Ils lui présentèrent l’histoire des cahiers. Pascal témoigna : « Il fut très intéressé par cette histoire et nous encouragea à écrire un livre avec ces documents inédits en insistant sur le fait qu’il n’existe que très peu d’écrits venant des gens de la base. On lui parla de l’histoire de Cabrera et là, il nous dit : Il faut absolument écrire votre livre. Je veux bien faire votre préface ! »
C’est ainsi que commença ce travail « à quatre mains » comme aiment le dire les deux auteurs.
L’histoire d’Élie Picard
Né à Loches sous le règne de Louis XVI, il mena sans doute la vie d'un enfant ordinaire, loin d'imaginer que les événements de la Révolution et de l'Empire le porteraient à se surpasser et à nous offrir bien des années plus tard le témoignage hors pair d'un grognard qui vécut parfois le meilleur mais souvent le pire. Pendant 15 ans, il va sillonner une grande partie de l’Europe (Autriche, Prusse, Pologne, Espagne…), participer aux grandes batailles, en prenant soin de rédiger sur de simples feuillets, les moments marquants où, dans l’ombre de l’Empereur, il participera à sa gloire et à celle de la France. C’est dans le 7e corps d’armée qu’il s’illustrera en tant que brigadier. Très débrouillard, il permettra à ses hommes d’échapper plusieurs fois à la mort. Après la bataille d’Eylau, le 8 juillet 1807, Napoléon lui promit de lui remettre la Croix de la Légion d’Honneur.
Envoyé en Espagne, il sera fait prisonnier comme beaucoup des soldats de la Grande Armée. Peu d’entre eux survivront. Pour avoir été détenu par les Espagnols sur les pontons de Cadix, de Portchester et, pire encore, dans l’île de Cabrera, où il passera 5 ans, considérée comme le premier camp de concentration de l’Histoire, il n’existe pas de meilleur témoin de toutes ces souffrances endurées au nom de la guerre.
Il sera libéré et rentrera à Loches en 1814. Ses parents sont morts, il se demande que faire. Un an après son retour, il se marie et décide d’ouvrir un institut et crée une pension pour accueillir les enfants de la bonne société. Au moment des Cent jours, on revient le chercher, mais il refuse de repartir. Dans son école, il n’oublie pas de mettre un cachot pour y enfermer les enfants récalcitrants. La porte de la prison est toujours visible dans l’hôtel de la Rabière. Il enseignera jusqu’en 1 847.
Sa fiche militaire et sa Croix de la Légion d'Honneur
C’est le 6 février 1851, que Louis Napoléon Bonaparte, lui remettra enfin la Croix de la Légion d’Honneur promise par Napoléon. Il décédera le 3 mai 1859 et repose dans le cimetière de Loches. Sur sa tombe, on peut lire : « Ici repose un homme de bien ! »
Madeleine fargues remercie les conférenciers
Après cette conférence à deux voix, Madeleine Fargues, présidente de l’association, remercia les conférenciers, puis, un échange intéressant se déroula entre conférenciers et public et une séance de dédicaces regroupa les protagonistes avant le partage du verre de l’amitié, offert par « Les Amis de la chapelle saint André ».
Chaque année, les élus de la commission « Maisons Fleuries » sillonnent les rues du village afin de découvrir les jardins et balcons des habitants inscrits au concours.
Parfois, leur balade leur réserve de jolies surprises comme des jardins, non-inscrits au concours, mais qui valent le détour !
Car, le concours des maisons Fleuries, c’est avant tout, une reconnaissance du travail de ces jardiniers qui embellissent leurs jardins mais également la commune.
Et, nul besoin d’être un professionnel pour imaginer le nombre d’heures passées à choisir, planter et choyer les arbustes, rosiers et autres fleurs qui ornent les jardins. Comme le disait le poète Albert Samain : « Quand vous devenez pessimiste, regardez une rose ! » Alors, jardinier qualifié ou simple amateur, propriétaire de longères ou de balcons, faites-vous connaître, votre investissement sera récompensé !
Aussi, n’hésitez plus, inscrivez-vous avant le mercredi 20 juin 2018, en mairie.
Contact
Mairie de Saint-Paterne-Racan
30 rue de la gare
37370 Saint-Paterne-Racan
Tél : 0247293087 ou mail : mairie.spr@orange.fr
Mme et M. Dauphin, lauréats des années précédentes, dans leur jardin
Le 29 et 30 juin prochain, Saint Paterne Racan se fera le reflet de notre société : la curiosité, la rencontre, la fête, l’art, le partage, la culture, la protection de l’environnement
Le Festival des Kampagn’Arts fêtera sa douzième édition le 29 et 30 juin 2018, à Saint Paterne Racan (37). Pour cette occasion, l’association Bouge ton bled, organisatrice de l’événement, a invité la ville à la campagne. Concerts de musiques actuelles, initiation et démonstration de graff, arts de la rue, univers atypique et thématique, le festival Kampagn’Arts mélange les genres, associe les arts, fédère les cultures.
Ce festival familial destiné à promouvoir la culture, a été créé dans le but d’amener la ville à la campagne et de faire découvrir notre territoire, Gâtine et Choisilles – Pays de Racan, à un public de tous horizons. La programmation a été élaborée dans le but de rassembler un public intergénérationnel et de tous genres. Que vous ayez 7 ou 77 ans, venez passer une soirée festive, joviale, étonnante, bon enfant dans un cadre entièrement décoré pour l’occasion et surtout éclectique à moindre frais.
Notre prix de vente reflète notre volonté de rassembler. La gratuité pour les moins de 12 ans et le pass 2 jours à seulement 15 euros en préventes pour les adultes nous permettent d’avancer que le prix n’est pas un facteur limitant pour venir au Kampagn’arts. Nous souhaitons pouvoir rassembler une population au plus large et pour se faire, l’aspect financier ne doit pas être discriminant : 15 euros pour 11 concerts de qualité et 16 heures de spectacle, c’est assez rare en Festival de nos jours !
Le Festival a été labellisé en 2017 en tant qu’évènement « Eco-responsable » par la région Centre Val de Loire. Ce label est le gage d’un engagement à trois dimensions : l’aspect écologique avec un impact du festival sur l’environnement que nous souhaitons le plus faible possible, l’aspect économique avec un développement de l’économie locale et l’aspect social. Concernant cette dernière dimension, nous avons souhaité mettre l’accent sur l’accessibilité pour les Personnes à Mobilité Réduite. En effet, nous avons mis en place un partenariat entre notre association et l’association Quest’handi (spécialisée dans l’accompagnement des associations) pour améliorer nos conditions d’accueil pour les personnes handicapées (le premier objectif était l’amélioration de l’accessibilité pour les PMR, viendra un travail prochainement sur d’autres types de handicap).
En résumé, pour 15€ prix public venez applaudir pas moins de 11 groupes musicauxde renommées régionales, nationales et internationales. Ils se produiront en alternance sur 2 scènes en plein air. Alors n’hésitez plus, devenez kampagn’arts pour un soir et venez nombreux !!
C’est quoi le programme ? Vendredi 29 et Samedi 30 juin à 18h30 avec Yaniss Odua, Les Tambours du Bronx, Shantel & Bucovina Club Orkestar, Môme, Féfé, Strup, Vanupié, El Gato Negro, 9 o’clock, Iphaze et So Lune.
C’est où ?Aire de loisirs de Saint Paterne Racan (37). SNCF : gare de Saint Paterne Racan (40 min depuis Tours, 50 min depuis Le Mans), Fil Vert, navette gratuite sur réservation au 0 800 123 037 (1 heure depuis Tours).
C’est combien ?Vendredi 29 juin 6 € en prévente et 8€ sur place / Samedi 30 juin 12 € en prévente et 15€ sur place / le pass 2 jours 15 € en prévente et 20 € sur place, gratuit pour les moins de 12 ans, (hors frais de location). Site accessible aux personnes à mobilité réduite. LOCATIONS - Tiketnet - Fnac - Carrefour - Hyper U - Géant - 0 892 68 36 22 (0,34€/min) - www.fnac.com et Helloasso (sans frais de location).
Infos pratiques
Parking et camping gratuits
Organisations d’un marché gourmand sur la journée du samedi avec la présence d’artisans, de producteurs et de commerçants locaux ainsi que diverses animations (ouvert samedi de 9h à 16h).
Présence d’un coin enfant au sein du site du festival accueillant les plus jeunes festivaliers avec jeux divers, initiation au graff, bar pour enfants, maquillage, prêt de casque auditif et tout cela sous le regard bienveillant d’une équipe d’animateurs.
Présence d’un stand de prévention aux conduites à risque proposé en partenariat avec la préfecture d’Indre et Loire et présence du PIJ de Saint Paterne Racan et du BIJ et du Planning Familial de Tours proposant un échange sur les pratiques à risques (MST, drogues, alcool, troubles auditifs, …).
Après adoption du procès verbal du compte-rendu du conseil précédent, les élus procédèrent à l’examen des points à l’ordre du jour. Voici les principaux sujets traités.
Voirie
Le panneau d’information : Après la mise en place par André Lascaud d’une prise de terre conforme, l’agrément de l’APAVE a été obtenu. Après le passage du Consuel, le panneau pourra être mis en service.
Travaux de voirie : En attente des devis pour le secteur du Te Deum. Les travaux devraient se faire durant l’été.
Amendes de police : pour la pose d’un feu en alternat, les trottoirs et la création d’une voie unique rue du Val Joyeux, la demande est en cours d’instruction.
Cimetière : une subvention du fonds de solidarité rurale a été obtenue pour la mise en conformité à l’accessibilité des PMR. Les travaux doivent être validés avant novembre 2018.
Deux caméras de chasse seront installées aux entrées principales. Elles fonctionneront jour et nuit. Conformément à la loi, le public sera informé par un affichage à l’entrée du cimetière précisant que le lieu est sous vidéo surveillance et une déclaration sera déposée en préfecture.
Gens du voyage : Madame le Maire invite les adjoints qui sont d’astreinte à prendre connaissance du guide des gens du voyage qui vient d’être édité. Les aires de passage n’existent plus, seules sont reconnues les aires d’accueil. À la sous-préfecture de Chinon, dont dépend la commune, il y a une astreinte 24 h/24. À la demande du sous-préfet, une délibération doit être prise pour créer une régie permettant d’encaisser le montant facturé pour l’eau utilisée par les gens du voyage. Un forfait de 15 € a été fixé.
Bâtiments
Transfert de la bibliothèque dans les anciennes classes près de la mairie. Les devis pour les travaux à effectuer ont été validés. Les travaux doivent commencer rapidement, le transfert devant se faire fin juillet.
Mairie : Le cahier des charges a été validé. Il n’y aura pas de modification de la façade. La salle du conseil se trouvera au rez-de-chaussée, à l’emplacement d’anciennes classes et d’un logement. Le secrétariat actuel sera modifié. Une délibération est prise pour acter les travaux.
Guerre de 14-18 : Madame le Maire rappela le projet qui avait été présenté par Histoire et Patrimoine en novembre dernier. Une nouvelle réunion a eu lieu le 18 mai en sa présence, celle de 4 membres d’Histoire et Patrimoine et de M. Claude Boulesteix, président de l’association UNC sur la commune. Au cours de cette réunion qui avait été précédée de plusieurs rencontres entre la section UNC et Histoire et Patrimoine, et en accord avec M. Temmes, président départemental des UNC, deux projets ont pu émerger : la poursuite par Histoire et Patrimoine de son projet de plaque commémorative comportant les noms des 45 soldats nés à Saint-Christophe et morts pour la France avec quelques renseignements sur chacun, des photos et un QRcode renvoyant au site de l’association, et la possibilité de rajouter sur le monument aux morts les noms des 18 soldats n’y figurant pas, sur la face arrière vierge de toute inscription, à l’identique de ce qui existe sur la face avant. Catherine Lemaire expliqua aux élus qu’elle en avait parlé le matin même au sous-préfet qui lui a dit que si ce projet est réalisé pour novembre, une subvention pourrait être accordée. Le conseil municipal a donné son accord.
Histoire et Patrimoine pense pouvoir, avec autorisation du conseil municipal, poser la plaque commémorative lors des cérémonies du 8 mai 2019, le dernier soldat étant décédé de ses blessures reçues au front en mai 1919.
Les élus au cours de la séance du conseil municipal
Intercommunalité
SIVOM : Madame le Maire donna lecture d’une lettre du Sénat concernant le transfert de compétence pour l’eau et l’assainissement vers les communautés de communes. Pour l’instant, il est bon d’attendre.
Pour les travaux de réfection des réseaux sur la place de la République à Saint-Paterne, le président du SIVOM a proposé de prendre un emprunt de 150 000 €.
Sur Saint-Christophe, une extension du réseau d’assainissement se fera aux Rochettes et pendant les travaux de voirie, les branchements et les réseaux seront refaits au Te Deum.
La CCGC-PR : Après consultation de l’ADAC, pour le nouveau siège de la communauté de communes, deux propositions ont été faites : extension du siège actuel évaluée à 3 095 000 € et construction d’un nouveau siège sur la zone de Polaxis pour 3 395 500 €.
Des études pour couvrir entièrement ou en partie la piscine communautaire ont également été réalisées allant de plus de 2 000 000 € pour une couverture totale avec renforcement des murs et de la charpente ou près de 700 000 € pour la couverture d’un seul bassin. La CCGCPR demande de se prononcer pour des travaux concernant le siège ou la piscine. Le conseil opte pour la construction d’un nouveau siège.
Le PLU : le conseil doit prendre une délibération pour que la CCGCPR qui a désormais la compétence avec le PLUI signe le contrat avec URBANISM, pour la révision du PLU communal datant de 2 008.
Le RGPD : La CCGCPR va embaucher un informaticien pour aider toutes les communes qui le souhaiteront. Une délibération doit être prise pour la mise en place du protocole de protection des données.
Les citystades : il y a eu une réunion pour l’implantation de citystades sur 6 communes de la CCGCPR. Le coût est de 45 000 € par commune. Dans un premier temps, ce sont les communes d’Épeigné-sur-Dême, Marray et Saint-Aubin-le-Dépeint qui seront équipées avant la fin de l’année 2018. Les 3 autres communes, Pernay, Rouziers-de-Touraine et Saint-Christophe-sur-le-Nais seront pourvues au 1er semestre 2019. Ces équipements sont subventionnés par la région et le département.
C’est par une belle matinée dominicale que des adhérents de l’association christophorienne « Histoire et Patrimoine » se sont retrouvés, dès 9 h, à l’entrée du château de Fontaine, situé sur la commune de Rouziers-de-Touraine, où les attendaient les propriétaires des lieux, M. et Mme Pailloncy.
Après quelques préliminaires annoncés par Philippe Larus, président de l’association, concernant le déroulement de la matinée, un historique rapide de la commune fait par le vice-président, Fabrice Mauclair, la parole fut donnée aux propriétaires qui souhaitèrent la bienvenue aux visiteurs et les remercièrent de l’intérêt qu’ils accordaient à leur domaine acquis en 1 990.
Les visiteurs écoutent attentivement les renseignements fournis pour le bon déroulement de la matinée
Le château de Fontaine
Mme Pailloncy se chargea de la présentation de l’historique du château. Tout d’abord, elle montra un plan du cadastre napoléonien où chacun put voir l’étendue du domaine de Fontaine puis quelques photos dont une photo aérienne.
Mme Pailloncy lors de la présentation du domaine
Chacun fut ensuite invité à suivre les hôtes pour un tour extra muros de la bâtisse. Le bâtiment actuel, remanié au cours des siècles, fut construit par Jean Dubois 1er qui acquit les terres de Fontaine par acte du 8 mai 1447 à Jacques Hamart, écuyer du roi, et Isabeau Boursillone sa femme. Entre 1448 et 1450, il y fit rebâtir une place-forte préalablement existante sur le site et y établit sa demeure. Ce domaine présentait un intérêt particulier pour les Christophoriens car, c’est là, qu’Honorat de Bueil, le poète Racan, rencontra celle qui devint son épouse, Madeleine du Bois, âgée de 16 ans, alors qu’il en avait 40.
Madame Pailloncy insista sur les travaux de restauration qu’ils ont entrepris, son mari se révélant un excellent enduiseur. En effet, il a refait une grande partie des enduits et il est fier de son « atelier de pierres » qui permet à un professionnel de restaurer les parties extérieures comme actuellement, l’entrée du château.
Explications concernant le bâtiment dnt le crépi des murs a été refait récemment. L'humidité au pied du mur est un gage de résistance des matériaux (pierres de tuf et terre) qui constituent la maçonnerie.
Le château est reconnaissable de loin grâce à son immense séquoia, mesurant 52 m de hauteur. Les graines furent rapportées du nouveau monde par les soldats français au retour de la guerre d’indépendance à la fin du XVIIIe siècle. Les racines qui affleurent au sol de la cour sont la preuve que le château est construit directement sur la carrière de pierres qui a servi à sa construction.
Ce beau séquoia orne la cour intérieure du château.
L’église Saint-Symphorien
La visite achevée, tous se rendirent à l’église où les attendait M. Larousse, président de l’Association « Histoire de Rouziers » pour une visite guidée de l’édifice. Les visiteurs eurent la chance de profiter d’un accueil musical, l’organiste local, David Bradesi, facteur d’orgues, étant en train de jouer de l’orgue qu’il avait offert à la commune.
L'orgue de Rouziers est originaire d'Angleterre
Aux environs de l'an 1100, grâce à des terres données par l’abbaye de Preuilly, des moines fondèrent un prieuré avec enclos, four, colombier et église. De celle-ci, il ne subsiste aujourd'hui que l'abside et une partie de la voûte. Au XVIe siècle, la nef unique fut ajoutée et les seigneurs du Bois firent construire, à 50 ans d’intervalle, les deux chapelles latérales. La chapelle nord est couverte par une voûte dont la clé est ornée des armoiries des du Bois. Devant le chœur, on note l’existence d’une crypte, bouchée actuellement. Les seigneurs du Bois sont enterrés dans l’église. La petite chapelle située à gauche dans le chœur, est appelée la chapelle des Cinq Plaies ou chapelle seigneuriale. C’est là que reposent les membres de la famille, quelques épitaphes y sont insérées dans un des murs.
Pendant la visite de l'église. Blason des du Bois.
Le musée « Outils et objets d’hier »
Pour terminer la matinée, les visiteurs étaient attendus au musée par quelques bénévoles, pour une visite guidée et commentée de quelques-unes des 4 000 pièces répertoriées. Tous les objets proviennent de dons. Cette visite permit de rappeler quelques souvenirs aux plus anciens des visiteurs et tous apprécièrent ce retour de quelques années en arrière à la découverte de certains métiers aujourd’hui disparus ou de certaines coutumes ancestrales bien éloignées de celles pratiquées de nos jours.
Un aperçu des richesses et curiosités présentées par le musée
L’un des bénévoles montra et expliqua brièvement comment d’un morceau de bois on peut faire naître une paire de sabots ce qui ne manqua pas de susciter de nombreuses questions de la part des visiteurs.
Une ébauche de sabots
Puis, pour terminer la visite, Lionel et Monique Royer avaient promis une surprise, en demandant la complicité d’un des bénévoles du musée, Pierre Deschamps et de ses collègues. C’était de faire découvrir à quoi servait un objet présent dans le musée, non répertorié, et en dehors de la visite. Cet objet leur avait été mentionné par David Bradési lorsqu’ils étaient allés le voir au moment du « Festival de femmes en campagne » en mars. L’objet en question, bien nettoyé était donc présenté aux visiteurs. Quelques suggestions, suppositions, furent avancées jusqu’au moment où la réponse fut énoncée : un soufflet d’orgue. Mais, pas n’importe lequel. Monique Royer lut un extrait d’un gros livre répertoriant tous les orgues tourangeaux et apprit donc à tous les curieux que ce soufflet provenait de l’orgue de l’église de Saint-Christophe, enlevé en 1 966.
Voici l'objet mystérieux !
La matinée s’acheva au musée par un pot de l’amitié offert par les bénévoles, en présence de M. James Deligny, maire de la commune et de son adjointe, Brigitte Dupuis, venus saluer les visiteurs.
Un kir breton bien frais fut apprécié par l'ensemble des personnes présentes
Histoire et Patrimoine demande donc aux personnes qui se souviennent de la présence de cet orgue dans l’église, installé sur une petite tribune à droite du chœur, tribune visible sur des cartes postales, d’avoir l’amabilité de contacter l’association (Lionel Royer) pour recueillir leur témoignage au 02 47 29 31 26.
Samedi, en fin d’après-midi, à Saint-Paterne-Racan, le pavillon situé le long de l’allée entre le manoir de Saché et l’entrée du château d’Hodebert, restauré assez récemment, a été touché par la foudre. La toiture a été entièrement détruite. Les pompiers et les forces de l’ordre se sont rendus sur place ainsi que le maire de la commune. Il n’y a fort heureusement pas eu de blessé.
Le pavillon vu sous plusieurs angles
Dans l’allée bordée d’arbres, on peut voir que de nombreuses branches ont été cassées par le vent violent qui a accompagné cet orage.
:
L'actualité communale de St Christophe et des communes environnantes. La vie des associations par leurs manifestations.
Et la description de mes coups de cœur.
Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
Présentation du village
Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais
L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou
XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.
Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de
découvrir le riche passé de notre commune. Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point
contact qui nous permettra de communiquer.