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19 octobre 2019 6 19 /10 /octobre /2019 13:20

Quand arrive le mois d’octobre, que les bogues de châtaignes jonchent le sol et que le jus de raisin commence à fermenter, l’association « Autour de la collégiale de Bueil » propose son 4ème et dernier spectacle de l'année. Pour terminer une saison culturelle de bonne facture, c’est une jeune conteuse québécoise qui avait été retenue, Renée Robitaille, dont le talent n’est plus à démontrer.

D’ailleurs, le président de l’association, Didier Descloux, fut très surpris des nombreuses réservations annoncées pour cette soirée : plus de 100 personnes s’étaient manifestées avant la date prévue et, comme il le précisa en entrée en matière : « Comme vous pouvez le constater, nous avons modifié l’aménagement de la cave. La scène est plus centrale et les chaises disposées en demi-cercle vous permettront d’être plus près de la conteuse. En parlant de la conteuse, sachez que vous avez de la chance car avec les perturbations au niveau de la SNCF, il lui a fallu aménager son horaire de départ et de plus, il y a deux jours, elle était quasiment aphone. Ce soir ça va mieux mais elle parlera avec un micro pour économiser sa voix. » Après avoir souhaité une bonne soirée à tous, il laissa la place à la conteuse qui arriva sur scène sous de chaleureux applaudissements.

Le décor succint

Le décor succint

Et, avec son accent québéquois, René Robitaille nous invita à la suivre dans l’histoire des « Hommes de pioche ». Les «  Hommes de pioche », ce sont les mineurs dont la conteuse s’est inspirée pour créer ce spectacle.  C'est ParisPâté qui vole des pépites pour sa Lucie, la femme aux seins centrifuges. C'est aussi Moose qui nage dans la vaseline pour augmenter son bonus. C'est Antonio l'Italien qui voit pour la première fois des glaçons pendus aux maisons. C'est Gros Denis qui raconte ses cicatrices à ses chums, avec sa mâchoire en plastique. Et c'est aussi le fameux Grand Zaphat. Pour ce spectacle, la conteuse utilise le langage des mineurs. Son spectacle est inspiré, entre autres, par la fondation de Val d'Or en 1934 qui a poussé comme un champignon. À l'époque, il y avait neuf hommes pour une femme. Conséquence : les hommes enfermaient leur femme pour ne pas se la faire voler ! Il est aussi question de la naissance du syndicalisme pour défendre les conditions de travail des ouvriers exploités par les patrons. 

Le secteur des mines est étroitement lié à l'Abitibi-Témiscamingue de la conteuse. Même sa famille comptait des mineurs. Son grand-père était mineur. Renée Robitaille n’a pas hésité à en rencontrer dans leurs lieux de travail pour mieux comprendre cet univers très particulier qu’elle a su rendre devant le public. Le moment le plus émouvant étant le récit de la catastrophe du « 20 mai 1952 », date gravée sur la petite fiole que portaient les mineurs autour du cou et sur celle que lui avait confiée Antonio, rencontré en Italie, et qu’elle devait remettre à son grand-père lors de son retour en Abitibi-Témiscamingue. Ce fut aussi l’occasion pour que le grand-père fasse la connaissance de ses descendants de la 4ème génération !

La conteuse aux expressions changeantes selon le moment du conte
La conteuse aux expressions changeantes selon le moment du conte
La conteuse aux expressions changeantes selon le moment du conte
La conteuse aux expressions changeantes selon le moment du conte

La conteuse aux expressions changeantes selon le moment du conte

Un beau spectacle empreint de beaucoup d’émotions avec des moments de tendresse, de drôleries dans certaines descriptions et d’un sentiment profond d’attachement à son pays !

Les auditeurs, par leurs applaudissements très nourris remercièrent la conteuse de l’agréable moment passé ensemble dans le cadre convivial de la cave.

 

 

Le spectacle est terminé, la conteuse va quitter la scène !

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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 18:39

L'association "Histoire et Patrimoine" sera présente et tiendra un stand pour présenter ses publications.

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17 octobre 2019 4 17 /10 /octobre /2019 09:43

 

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13 octobre 2019 7 13 /10 /octobre /2019 16:28
Un très nombreux public pour cette seconde conférence de l'année

Un très nombreux public pour cette seconde conférence de l'année

Vendredi soir, la seconde conférence proposée par l’association « Histoire et Patrimoine », mettait à l’honneur un personnage de Saint-Christophe, encore peu connu. C’était donc l’occasion, grâce à Jean De Rycke, membre de l’association, de le présenter au nombreux public fidèle des manifestations organisées par l’association.

Le conférencier, Jean de Rycke

Le conférencier, Jean de Rycke

Gilles Douté (1750-1813) était le fils d'un maréchal-ferrant de Saint-Christophe-sur-le-Nais. À l'âge de 15 ans, il fut choisi par l'intendant de Tours pour être formé à la profession de vétérinaire à Lyon, dans l'École Royale fondée en 1761 par Claude Bourgelat.  Ce personnage était le créateur de l’école vétérinaire de Lyon puis, ensuite de celle d’Alfort. Ces écoles furent ouvertes pour lutter contre les pratiques utilisées alors et qui relevaient pour la plupart du charlatanisme. Muni du Brevet du roi, Gilles Douté s'établit à Tours en 1772, devenant ainsi le premier vétérinaire de Touraine. Les étapes de sa vie étudiante et professionnelle ont été reconstituées à partir des archives d'Indre-et-Loire et de Sarthe.

Les écoles vétérinaires devaient combattre les pratiques anciennes

Les écoles vétérinaires devaient combattre les pratiques anciennes

Comment l’attention du conférencier, Jean de Rycke, a-t-elle été attirée par ce fait qu’on peut qualifier d’important pour l’histoire locale ?

Comme il le dit lui-même : « C’est par un article du Dictionnaire des scientifiques de Touraine, ouvrage édité par l’Académie de Touraine. Cet ouvrage collectif de 400 pages, sous la direction de Marc Rideau, comprend les notices biographiques de 550 personnalités de Touraine qui se sont illustrées dans le passé par des contributions remarquables dans divers domaines scientifiques. Gilles Douté est parmi elles, et ce n’est d’ailleurs pas le seul Christophorien qui y apparaisse, ni le seul natif du Pays de Racan. La fiche concernant Gilles Douté, renferme deux faits qui nous interpellent : la reconnaissance officielle par le roi de la profession de vétérinaire et le métier du père de Gilles : maréchal-ferrant. Le maréchal-ferrant, dans les campagnes d’alors, et pour de longues années encore, était celui qui ferrait les chevaux mais aussi celui qui soignait leurs maladies ainsi que celles des bestiaux. Le maréchal-ferrant était le membre d’une corporation dont la puissance était proportionnée à l’importance du cheval dans la société d'alors. C’était l’ancêtre du vétérinaire. »

Le conférencier a passé de nombreuses heures aux archives

Le conférencier a passé de nombreuses heures aux archives

Le parcours de Gilles Douté

À 15 ans, il part pour l’école royale vétérinaire de Lyon, à pied, avec un autre Christophorien, un peu plus âgé que lui, René Cuisnier et ce, grâce à la protection de M. du Cluzel, intendant de la généralité de Tours. Ce dernier a obtenu que soient dégagés les fonds nécessaires à l’éducation de 6 élèves choisis pour bénéficier de l’enseignement de cette école royale fondée en 1762. Après des études sérieuses, Gilles Douté obtient son diplôme de l’école de Lyon en 1769. Quant à René Cuisnier, il sera renvoyé de l’école de Lyon et ne deviendra pas vétérinaire.

Tout au long de sa scolarité, Gilles Douté a fait preuve d’une santé précaire corroborée par des accidents de santé assez graves survenus lors du séjour à Alfort où il a été appelé par Claude Bourgelat pour parfaire sa formation en avril 1771. M. Bourgelat, qui gardait la main sur l’attribution des brevets, estimait en effet que l’école de Lyon négligeait la formation pratique des futurs vétérinaires et qu’il était nécessaire d’y remédier par un séjour complémentaire à Alfort.

Aussi, malgré son diplôme obtenu à Lyon, au lieu de rentrer en Touraine pour exercer son métier, il se rend à l’école royale de Paris, sise à Alfort, pour y parfaire ses connaissances dans l’art vétérinaire.

Le 6 mai 1772, en possession du brevet de l’école royale d’Alfort, lui permettant d’exercer la médecine vétérinaire et du brevet de privilégié du Roy, il s’installe à Tours où il dispose d’un hôpital pour chevaux grâce à l’appui et à la générosité de l’intendant. Il faut savoir qu’à l’époque, les chevaux font l’objet de soins particuliers car ils sont indispensables à l’armée.

La médaille du "prix de pratique" remise par le Roi

La médaille du "prix de pratique" remise par le Roi

Le 13 février 1781, Louis XVI fait remettre à Gilles Douté la médaille du prix de pratique en récompense d’une cure surprenante sur un étalon du Roy dont le jeune vétérinaire avait soigné une jambe cassée. Cet honneur confirme l’excellence du praticien dans cet art tout nouveau.

Un avis au public, publié lors de son installation à Tours, en 1772, livre un certain nombre d’informations complémentaires sur la nature des activités officielles de Gilles Douté dans le domaine de la santé animale et de la maréchalerie, et sur ce qui est couvert par le Brevet royal de « Médecin-Maréchal », ou encore d’« Artiste vétérinaire » comme il était coutume de nommer un vétérinaire à cette époque. Il permet également de percevoir les enjeux de sa mission notamment dans le domaine des maladies du bétail (par rapport à celles des chevaux) et les difficultés qu’il pourra rencontrer pour s’imposer et faire reconnaître ses compétences, notamment dans les campagnes. Il montre aussi quelles sont les diverses sources de profit qu’il pourra escompter dans l’exercice de son métier (soins aux animaux, lutte contre les épizooties, maréchalerie, pharmacie, botanique, garde des animaux) et plus tard, garde-haras dans les stations royales des deux provinces Touraine-Anjou. Il aurait participé en 1795 à la grande réquisition des 40 000 chevaux destinés à l’armée de la République. Ceci est la dernière intervention dont on ait la trace dans sa carrière professionnelle. Il a sans doute exercé son art jusqu’à sa mort en 1813 (il avait 63 ans).

 

Un atelier de maréchal-ferrant où père et fils travaillaient souvent ensemble

Un atelier de maréchal-ferrant où père et fils travaillaient souvent ensemble

Les principales interventions de Douté en Touraine

Épizootie des bêtes à cornes de Nueil et Thilouze (1773)

Maladie putride des bêtes à cornes à Montlouis (1780)

Réduction de la fracture d'un étalon royal (1781)

Morve des chevaux à Tours (1784)

Rage à Fondettes (1787-1788)

Charbon à Neuvy-roi (1787)

Une lignée de maréchaux et de vétérinaires

Sur les trois générations suivant celle du père de Gilles Douté, Jean De Rycke, aidé par son frère Nicolas, a établi une généalogie de la famille Douté. Ils ont identifié 7 maréchaux mais aussi, 3 vétérinaires diplômés dont bien sûr Gilles Douté.

Les auditeurs en train de consulter les publications de l'association

Les auditeurs en train de consulter les publications de l'association

Cette conférence très documentée fait l’objet d’une plaquette qui sera remise gratuitement aux adhérents de l’association lors de l’assemblée générale du 14 décembre. Les personnes non adhérentes qui seraient intéressées par le sujet, peuvent rencontrer Histoire et Patrimoine lors du marché d’automne les 2 et 3 novembre à la salle Beau Soulage.

Le verre de l'amitié termina la soirée
Le verre de l'amitié termina la soirée

Le verre de l'amitié termina la soirée

À l’issue de la conférence, après les chaleureux applaudissements du public, le verre de l’amitié fut offert à tous les participants pour terminer la soirée dans la plus grande convivialité.

L’assemblée générale est fixée au samedi 14 décembre, à 17 h, à l’espace socioculturel (Foyer rural).

Contact

Président : Philippe Larus 02 47 29 33 18

Histoire.patrimoine37@laposte.net

http://histoire-patrimoine.jimdo.com

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9 octobre 2019 3 09 /10 /octobre /2019 14:36

Crédit photo : Jocelyn Michel

AUTOUR DE LA COLLÉGIALE vous propose une soirée "Contes à la cave"

VENDREDI 18 OCTOBRE, 20h30

Cave de Gué Luneau à Bueil-en-Touraine

"Hommes de pioche"

avec Renée Robitaille, conteuse québécoise.

Entrée: 10 €, tarif réduit: 6 €

Bernache et châtaignes grillées agrémenteront la soirée.

Il est indispensable de réserver car le nombre de places est limité...

Contacts: collegialedebueil@laposte.net ou 02 47 24 49 60 ou 02 47 24 45 38 ou 06 73 07 99 98

 

HOMMES DE PIOCHE

 

Tous les mineurs que j’ai rencontrés portaient cette petite fiole au cou. Une fiole en or. Sur laquelle la mine avait inscrit « 20 mai 1952 ». Autour de mon cou, c’est la fiole du Grand Zaphat qui pendait. On m’avait chargé de lui remettre. J’ai arpenté les terres de l’Abitibi, ma région natale. J’ai cherché le Grand Zaphat, dans les tavernes, dans les mines. Et je l’ai trouvé à travers les histoires de tous les Hommes de pioche qu’il a sauvés ce jour-là, le jour où le marécage est entré dans la mine.

 

Un spectacle de contes originaux construit à partir de récits de vie récoltés en Abitibi : région natale de Renée.

 

Textes : Renée Robitaille Compagnons de plume : Louis Champagne et Yvan Bienvenue

Mise en scène : Louis Champagne Durée : 95 minutes sans entracte Pour adultes et adolescents (à partir de 12 ans)

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9 octobre 2019 3 09 /10 /octobre /2019 14:20

 

Le programme du concert est élaboré pour associer la voix à l'orgue en y ajoutant des pièces écrites pour orgue seul afin d'apprécier et mettre en valeur la richesse sonore de l'instrument.

L'organiste Laurent Jochum, titulaire des grandes orgues Cavaillé-Coll de l'église Saint Jean-Baptiste de Belleville, accomplit depuis plus de vingt ans une carriere éclectique. Il se produit régulièrement en récital en France et à l'étranger. Professeur d'éducation musicale, il multiplie les projets et initiatives à l'adresse des plus jeunes.

Le Baryton Philippe Brocard a remporté plusieurs prix nationaux et internationaux. À la scène, il interprète les rôles titres des grands opéras classiques. Depuis 2008, il fait partie du Chœur de l'Armée Française, en soliste avec l'orchestre de la Garde Républicaine.

Les interprètes servis par une excellente technique ont un répertoire qui s'étend de la musique baroque ( Stradella, Haendel, Caccini, Bach ) aux grands chefs d’œuvres contemporains, en passant par la musique romantique et symphonique du XIXème siècle ( Gordigiani, Bizet, Lefébure-Wely, Adams, Denza ).

Alors, n'hésitez pas, réservez votre dimanche après-midi pour ce concert proposé par les Amis de l'Orgue.

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9 octobre 2019 3 09 /10 /octobre /2019 14:16

Pour en savoir un peu plus sur le scénario, cliquez sur le fichier ci-dessous

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1 octobre 2019 2 01 /10 /octobre /2019 07:34

Rencontre avec le conférencier, Jean De Rycke

 

Pour cette seconde conférence de l’année, c’est Jean De Rycke, membre du CA de l’association, qui présentera un personnage natif de Saint-Christophe, Gilles Douté, le premier vétérinaire de Touraine.

Présentation du conférencier

Jean De Rycke, habitant de la commune, est docteur vétérinaire. Toute sa carrière a été consacrée aux recherches sur les maladies infectieuses des animaux. Au cours de sa carrière, il a été détaché aux USA et à Rome au service de la FAO (Organisation pour l'alimentation et l'agriculture). Il a passé 30 ans à l’INRA, à Nouzilly, centre de recherches de Tours, dans différents laboratoires. Il a terminé en tant que directeur du laboratoire d’infectiologie animale et de santé publique.

Les raisons qui l’ont amené à s’intéresser à Gilles Douté

« En tant que vétérinaire moi-même, ce personnage a retenu mon attention et, de part mon métier, je me suis attaché à détecter toutes les parties intéressantes de sa vie. J’aime partir d’un jour important dans la vie du personnage et rayonner en présentant l’homme dans son environnement.»

Un important travail de recherches

Des informations sur Gilles Douté se trouvaient dans le Dictionnaire scientifique de Touraine. D’autres ont été glanées dans l’exposition des archives départementales d’Indre-et-Loire (ADIL). À partir de là, Jean s’est demandé : « Comment rendre le sujet intéressant ? » Il s’est donc rendu aux archives à la recherche de sources primaires, l’enjeu étant de trouver des données originales. Et, le bonheur fut d’avoir été en possession de deux dossiers renfermant 100 pièces chacun, truffés de renseignements sur la formation des élèves vétérinaires. « J’ai photographié les documents puis, je les ai classés, identifiés et répertoriés dans des fichiers abrités sur le Cloud car l’ensemble devenait très volumineux. Ce travail de classement se faisait dès mon retour à la maison. Certaines notes trouvées dans ces dossiers étaient parfois peu lisibles. J’ai ainsi retrouvé des histoires d’étudiants et en reprenant tous les documents qui parlaient de Gilles Douté, j’en ai fait des transcriptions que j’ai mises au propre avant de me lancer dans la rédaction du sujet qui nous intéresse. Mon souhait était de suivre Gilles Douté de son départ de Saint-Christophe à 15 ans pour l’école vétérinaire de Lyon puis de Maisons-Alfort jusqu’à son retour par le biais de ses descendants dans sa commune natale, bien qu’il n’y ait jamais exercé. En effet, nommé à Tours lorsqu’il reçut son Brevet signé du Roi Louis XV, il devint le premier vétérinaire de Touraine. »

Après Gilles Douté, la famille a compté plusieurs maréchaux dont certains se sont installés à Saint-Christophe.

Jean De Rycke devant une partie de sa très riche documentation

Jean De Rycke devant une partie de sa très riche documentation

Avez-vous une idée du temps qu’il vous a fallu pour ce travail ?

Après un court moment de réflexion, Jean répond : « Cela fait à peu près un an que j’ai débuté mes recherches. En gros, j’y ai passé 4 mois entre les archives départementales, l’académie de médecine, les échanges de courriers, les lectures de livres traitant de maladies animales au XVIIIe siècle. Et, les 6 mois restants ont été consacrés à la rédaction de mon propos. »

Quel sentiment vous anime maintenant que ce travail est achevé ?

« Tout en restant modeste, je dois vous avouer que je suis assez content d’avoir pu mener à bien ce travail. Je tiens à remercier deux membres de l’association, Fabrice et Philippe, qui m’ont guidé pour les recherches et les mises en pages. Je crois avoir été victime d’un virus car, mes recherches sur Gilles Douté m’ont amené à consulter des documents sur l’analyse de la santé animale au XVIIIe siècle qui m’ont aussi permis de rencontrer des personnes ayant joué un rôle important à cette époque. Même si j’en ai terminé avec Gilles Douté, personnage central de ma conférence, je pense que, au fond de moi, j’ai envie de poursuivre et d’en apprendre un peu plus sur les savoirs vétérinaires au XVIIIème siècle."

Le travail fourni par Jean se poursuivra par la rédaction d’un article pour la Société archéologique de Touraine.

En conclusion, Jean sait gré à l’association Histoire et Patrimoine de lui avoir mis le doigt dans l’engrenage. Il a toujours aimé l’histoire en tant que lecteur et contribuer à la retrouver a été un travail plaisant notamment grâce à la facilité d’exploitation que l’on a de nos jours. Il est prêt pour présenter ce personnage lors de la prochaine conférence d’Histoire et Patrimoine.

 

Pratique

Je vous ai présenté le conférencier. Pour tout savoir sur Gilles Douté, son parcours, son métier, venez assister à la conférence intitulée « Gilles Douté, premier vétérinaire de Touraine », le vendredi 11 octobre, à 20 h 30, salle socioculturelle Le foyer, à Saint-Christophe-sur-le-Nais.

L’entrée est gratuite.

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27 septembre 2019 5 27 /09 /septembre /2019 08:06

 

C’est quoi le bonheur pour vous ?

 

Cette question a été posée par Julien Perron, le réalisateur du film, durant 4 ans, autour du monde, à travers plus de 1 500 interviews, 800 000 kilomètres et 25 pays. Pendant 4 ans, il a sillonné notre belle planète seul, sans équipe de tournage, sans caméraman ni même de perchiste, à la rencontre de ces hommes et femmes qui cherchent à percer le mystère du bonheur. Le tout, dans un seul et même objectif : réveiller les consciences et semer les graines du bonheur !

Ce film qui s’adresse à un public d’adolescents et d’adultes sera suivi d’une rencontre avec le réalisateur.

 

Pratique

Vendredi 11 octobre, à 20 h, salle Jacques Gabriel

Entrée libre

Renseignements : 02 47 29 33 32

Bibliotheque.saintpaterneracan@wanadoo.fr

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24 septembre 2019 2 24 /09 /septembre /2019 09:44

Comme chaque année, à Bueil-en-Touraine, pour la semaine du Patrimoine, Christian Bourdin, peintre lui-même et membre de l’association « Autour de la Collégiale » invite de nombreux artistes à venir exposer leurs œuvres dans le magnifique cadre qu’offre l’église saint Pierre. Il s’y prend longtemps à l’avance en fréquentant diverses expositions pour repérer des talents qui lui semblent correspondre à ce qu’attend le public habitué à fréquenter le salon de Bueil-en-Touraine et pour prendre des contacts. Les artistes invités viennent en général  de la Touraine ou des départements proches. Certains sont des habitués mais chaque année, de nouveaux exposants sont heureux de pouvoir exposer dans ce lieu. Cette année, ils étaient donc 50 et, 150 tableaux, sculptures ou dessins s’offraient au regard des visiteurs qui, tout au long de la semaine, ont pu venir les admirer.

Dimanche soir, c’était donc la clôture de cette exposition et, moment très attendu, la remise des prix aux lauréats. Didier Descloux prit la parole pour remercier tous les exposants fidèles ou nouveaux de leur confiance, et le public venu nombreux lors de cette semaine. « Tout au long de la semaine, ce sont 470 personnes qui sont venues pour admirer les œuvres exposées. À ce nombre, on peut ajouter les 230 personnes venues assister aux deux spectacles. Certains jours, il y a eu entre 20 et 25 personnes ce qui, pour Bueil, est tout de même assez remarquable. Je n’ai reçu que des éloges sur la qualité et la variété du travail fait. Je dois transmettre les félicitations du public à tous les exposants. »

Puis, il passa le micro à Christian Bourdin pour la remise des prix. Il commença par remercier tous les exposants qui lui font confiance puis il appela les différents lauréats pour leur remettre le prix qui leur a été attribué.

 

Rémi Tondereau remet le prix de la commune à Mme Buirette

Rémi Tondereau remet le prix de la commune à Mme Buirette

Palmarès de ce 18ème salon

Prix de la commune, remis par Rémi Tondereau, maire de Bueil : Mme BUIRETTE Claude Lidia

Pris couleurs : Mme MOTHA Isabelle

Prix du Crédit Agricole, remis par Éloi Canon, président de la caisse locale : Mme CHAPUY-LEPELLETIER

Prix Techno Mixte : Mme LECLERC Bernadette

1er prix sculpture : Mme HILLAIRES Marie-Christine

2ème prix sculpture : Mme DEMAISON Pascale

1er prix huile : M. BRETAUDERS Gilles

2ème prix huile : M. BOURNEUT André

Prix acrylique : Mme CHRSTENET Christine

Prix Public : Mme HERSENT Jeanet

Un grand bravo à tous et rendez-vous l’an prochain pour le 19ème salon !

Élus, organisateurs, partenaires et lauréats satisfaits de ce 18ème salon

Élus, organisateurs, partenaires et lauréats satisfaits de ce 18ème salon

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Présentation

  • : Le blog de ROYER Monique
  • : L'actualité communale de St Christophe et des communes environnantes. La vie des associations par leurs manifestations. Et la description de mes coups de cœur.
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  • Retraitée de l'Éducation Nationale, restée très active, aime parler et faire parler de ma commune de résidence et faire partager mes diverses découvertes.
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Présentation du village

Bienvenue à Saint-Christophe-sur-le-Nais

L'histoire de St Christophe commence aux environs de l'an mil. A cette époque, les seigneurs d'Alluye y établissent une forteresse (motte féodale) visible dans l'enceinte du cimetière. Au XIe ou XIIe siècle, un donjon en pierres est alors construit et ses ruines témoignent de l'histoire du village.

 

Ce dépliant, disponible en mairie, permet de visiter la cité et de découvrir le riche passé de notre commune.
Ci-dessous, le coeur du village, la place Jehan d'Alluye.
 


Si vous souhaitez me contacter, voir sur la colonne de droite, le point contact qui nous permettra de communiquer.

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